Dans cette vidéo profonde et inspirante, Janick Biselx-Menétrey, coach et médiatrice familiale à Martigny, nous parle de l'importance de s'accueillir dans sa vulnérabilité.

Elle nous invite à explorer ce qu'est la vulnérabilité, comment la vivre et l'accepter pleinement lors de moments difficiles. À travers sa propre expérience, Janick partage des conseils sur la manière d'embrasser sa vulnérabilité avec compassion et de trouver la force nécessaire pour avancer vers le bonheur et la transformation personnelle.

Découvrez comment ces moments de déstabilisation peuvent devenir des tremplins vers un avenir épanoui. Ne manquez pas cette réflexion puissante sur la vie et l'acceptation de soi.


“Un parent parfait, ça n’existe pas” c’est sur ce postulat que Janick Biselx-Menétrey, médiatrice familiale et coach de vie à Martigny, construit “PARENTALITÉ au PRÉSENT”.

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Podcast proposé tous les dimanches matins à 7h (une semaine sur deux gratuitement), il bâtit un espace où les cœurs s’ouvrent, les chemins de vie se déroulent et la simplicité enveloppe à son écoute.

Au travers des histoires de chacun·e·s, les schémas longtemps restés logés dans l’inconscient sont mis en lumière, les défis de la vie accueillis avec curiosité et présence permettant de sortir des tabous familiaux.

Au fil des épisodes, les récits de chacun·e·s nous apprennent que nous sommes “assez” et nous inspirent à vivre et laisser vivre avec confiance.

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Sujets abordés durant cet épisode: s'accueillir dans sa vulnérabilité, moments difficiles, transformation personnelle, acceptation de soi, force intérieure, vulnérabilité, bonheur, développement personnel, autonomie, respiration, méditation, méthodes de développement personnel, coaching de vie.

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[Texte généré automatiquement]


Bonjour, je suis Janick Biselx-Menétrey. Je pratique le coaching et la médiation familiale à Martigny. Aujourd'hui, j'ai envie de te parler de s'accueillir dans sa vulnérabilité. C'est quoi la vulnérabilité ? Est ce que tu l'as déjà ressentie ? Comment est ce que tu la ressens ? Comment est ce que tu la vis ? Qu'est ce qui se passe quand tu te sens petit, faible, fragile, fatigué, peut être en colère, triste, déprimé, sans élan. Ça fait partie de la vie aussi. Dans la dernière vidéo, je parlais de rebondir lorsqu'il nous arrive quelque chose de difficile. Aujourd'hui, j'ai envie de te parler de l'étape d'avant, finalement, l'étape où... J'en parle un petit peu dans la vidéo précédente, lorsque je parle de la courbe du deuil. Dans cette courbe du deuil, il y a vraiment toute une partie et c'est la première partie, en fait, cette partie qui va... Il y a l'événement qui arrive et puis ensuite, on va être plutôt dans une phase un petit peu descendante où il y a une a le choc de l'annonce. Après, il y a vraiment le déni. Ce n'est pas possible ce qui se passe. Il peut arriver ensuite la colère. C'est donc la colère contre les événements qui se passent et puis la dépression.


Le manque de sens. Voilà, tout ça qui va faire le bas de la courbe. Et puis ensuite, petit à petit, commencer que tout passe finalement. La vie, c'est ça. Si tu te rappelles ce que tu as pu vivre dans des temps un peu lointains ou même proches, tu vas te rendre compte que... En tout cas, moi, ça m'est arrivé plusieurs fois de me dire « Je vais pas me relever de ce qui m'arrive là. » Et puis, en fait, maintenant, dans l'issier maintenant, je remarque que je me suis relevée et non seulement je me suis relevée, non seulement je me suis enrichie de ce qui s'est passé. Mais ça, c'est la deuxième étape. Quand on est la tête dans ce qui nous fait mal ou même parfois, on ne sait même pas ce qui se passe, mais on se sent en On se sent vulnérable. Tout dans l'apparence extérieure paraît être OK. Et puis, en même temps, on peut sentir cette fragilité, cette fragilité cette vulnérabilité. Quoi faire avec cette vulnérabilité ? Ce que j'ai envie de te dire, c'est accepter. Accepter de se sentir vulnérable, accepter de se sentir peut être triste, faible, pas bien, pas dans son assiette.


Parce qu'il y a une raison à ça. Vraiment, ce sont des périodes où on va mettre le doigt sur des... Si on prend le temps de s'accepter, de s'accueillir dans cette vulnérabilité, comme on accueillerait un petit enfant qui ne se sent pas bien, en fait, avec toute la douceur, avec toute la compassion, avec tout le respect, avec cet accueil, je aurais envie de dire, cette manière de se coccoler, de se rejoindre, même si ce n'est pas agréable, même si c'est désagréable, c'est peut être lourd, c'est peut être brûlant à l'intérieur, ça pleure, ça crie peut être. Je ne sais pas si tu as déjà fait l'expérience d'accueillir un enfant ou même un adulte qui passe d'une phase un peu bouillante, colérique à... Le moment qu'elle se sent accueillie dans cette phase là, ça vire à la tristesse t estesse, parce qu' une pièce, elle a toujours deux faces. À la hauteur de la colère perçue, à la hauteur il y a la tristesse ou peut être la phase de dépression. À la hauteur, je me sens puissant. À la hauteur, je peux me sentir impuissante. C'est vraiment, vraiment, vraiment toujours cette loi de la pièce qui a deux faces.


Mais la pièce qui a deux faces ne forme qu'une pièce. Pour nous, c'est pareil. Dans notre vie, dans notre réalité, il y a toujours deux faces. Et c'est illusoire de penser que je ne peux être qu'une seule face. C'est pareil pour l'arbre. À la hauteur de ses racines, à la hauteur dont ses racines s'enfoncent dans le sol, à la hauteur, il s'élance dans le ciel. Nous, c'est pareil. Et ce sont des périodes qui sont extrêmement importantes, en fait. Parce que lorsque je m'autorise à vivre cette descente, lorsque je m'autorise à brûler dans cette brûlure qui peut se manifester dans mes entrailles ou ailleurs, à la hauteur, je plonge à l'intérieur de moi. À la hauteur, je m'accueille dans ce qui est à la hauteur va m'être révélé ce qui permet de rayonner. En fait, ce qui se passe, c'est quand je vais aller nettoyer ce qu'il y a à l'intérieur de moi, ça va me permettre de rayonner de plus et du coup, ça va permettre cette expansion dans toutes les dimensions. Permettre cette respiration, permettre cette descente. Trouver peut être une oreille qui va simplement écouter ce que tu es en train de vivre.


J'ai juste dit écouter, simplement entendre, pouvoir déposer, pouvoir se dire, pouvoir peut être pleurer. S'autoriser à pleurer, s'autoriser à se dire. Parce que finalement, tous les événements qui nous arrivent ont un seul but, c'est de nous faire grandir. Et lorsque j'accepte ce fait là, alors je peux m'autoriser, je peux descendre plus bas, je peux accepter ce qui est. Ça va être beaucoup plus simple, en fait, de se laisser glisser dans ce qui est. Parce que ce qui nous fait souffrir, ce n'est pas tant ce qui est. Ce qui nous fait souffrir, c'est la résistance que j'émets, c'est la vibration qui va émaner de ma résistance existence, du contrôle que j'ai envie d'avoir sur la situation. Plus je vais avoir envie de contrôler ce qui est, plus je vais souffrir. Elle est là la clé. Et oui, parfois, ça peut faire peur, parce que c'est comme de se laisser tomber dans un puits sans fond. Ça peut faire peur parce que je vois pas le fond et je ne sais pas combien de mètres je vais tomber. Si j'ai confiance qu'au fond de ce puits, il va y avoir un accueil, un matelas, ce que tu veux, mais en fait quelque chose de doux qui va m'accueillir, alors là, je peux vraiment entrer dans cette acceptation et me laisser avec confiance aspirer par ce qui a envie de m'aspirer.


Je suis vraiment en train de te parler de ce qui résonne profondément en moi, là, maintenant. Je ne parle que de cette dimension qui est là. Je ne parle que de moi à moi. Du tout, autant du toi à toi. Ce qui m'aspire vers le fond, mes propres. Il a été certainement déclenché par un événement qui est extérieur. Cet événement extérieur là fait une résonance avec quelque chose que j'ai allé aguerrir profondément en moi. Ce que je suis en train de te dire, c'est vraiment d'écouter ce qui est là profondément en toi. C'est juste la résonance de ce qui a pu se passer à l'extérieur. C'est juste en limet « juste », parce que parfois, ce petit « juste » a des gros effets sur ce qui se passe. Justement, ce petit « juste » là va appuyer sur les bons boutons, sur les bons déclencheurs, pour aller faire péter les barrages qui sont là encore pour t'empêcher de descendre plus bas. Et en fait, ces barrages vont pouvoir se dissoudre par ta présence, par la présence que tu vas t'offrir. Ça va vraiment être ta présence la lumière, autoriser, en fait, l'ouverture, t' autoriser à te laisser inonder de lumière pour aller faire péter ce qu'il y a à faire péter à l'intérieur de toi.


Parce que lorsque ces barrages auront sauté, lorsque toutes les résistances que tu as vont sauter, ça va faire beaucoup de place à l'intérieur pour que la lumière puisse aller de plus en plus en profondeur. Et c'est ce qui fait que, au fur et à mesure, la hauteur du puits devient se raccourcie. La hauteur, la longueur, la durée de ces moments difficiles raccourcit ce. Parce que, comme je te l'ai dit avant, plus c'est fluide, plus c'est libéré à l'intérieur de toi, plus tu vas accepter ces moments de déstabilisation, plus ça passe vite. Alors pour cela, c'est clair que c'est important de se faire aider. Parce que tout seul, c'est compliqué parfois. Là et parce que sur cette terre, nous avons besoin des autres. Nous avons besoin d'être accompagnés sur ce chemin. La personne qui va savoir ta compagnie, ça va être quelqu'un qui, justement, sera là pour te prendre par la main, je dirais, pour t'accueillir, pour t'aider à t'accueillir toi même, pour t'amener sur ce chemin de l'autonomie, sur ce chemin d'arriver à part toi même, passer ces caps. En fait, ces caps là, on ne peut les passer que seul dans notre intimité. Je viens de te dire que c'est important de te faire accompagner.


Puis maintenant, je te cause... C'est impossible que je bafouais. Je vais m'y reprendre. Je te cause de l'intimité. Ça veut dire qu'il n'y a que toi qui va pouvoir descendre et passer ses caps avec ta lumière. Et en même temps, je te dis demande de l'aide. Il y a comme une incohérence là, où tu pourrais le percevoir comme une incohérence. En fait, l'autre qui est à l'extérieur de toi n'est pas là pour te donner des conseils. L'autre qui est à l'extérieur de toi n'est pas là pour te dire tu devrais, il faut que... Ou te donner des impératifs ou te pousser dans un chemin. L'autre qui est à l'intérieur de toi va être comme un petit peu la personne qui va te permettre d'intégrer, de refléter ce qu'il y a besoin de refléter en toi pour que tu puisses, par toi même, faire ces prises de conscience. Qu'est ce que ça te parle ? Parce que la personne qui est à l'extérieur, puis qui te dit « saute », vas y, fonce. Elle est à l'extérieur de toi. Peut être que c'est juste que tu fonces. Peut être que c'est juste que tu y ailles. Peut être que c'est juste que tu sautes dans ce renouveau ou dans cette nouvelle expérience.


Par contre, cet élan doit venir de toi, doit venir de ton bas ventre, doit venir de tes tripes. Moi, ça m'est déjà déjà eu arrivé de demander de l'aide. Je demande beaucoup d'aide, en fait. Que ça soit dans l'invisible ou que ça soit dans le visible. Par contre, quand je demande de l'aide dans l'invisible, l'élan vient de mes tripes. C'est comme de faire cette vidéo là. Ça a été un élan qui est venu de mes tripes parce que je suis en train de traverser justement un moment de vulnérabilité et que j'avais envie de le partager et que j'avais vraiment envie que tu puisses aussi voir ce côté là et pas seulement le côté transforme, le côté tu peux le faire, le côté toute difficulté est un tremplin. Oui, toutes nos difficultés deviennent un tremplin du moment que nous avons accepté d'embrasser notre vulnérabilité. Et embrasser cette vulnérabilité passe par respirer, passe par descendre, passe par accueillir, passe par se faire vulnérable, s'autoriser à être vulnérable, s'autoriser à lever les mains, à lever le pied, s'autoriser à se reposer, s'autoriser à dire « C'est pas aujourd'hui que je vais faire ça. Je le ferai demain. » S'autoriser à s'écouter, s'écouter.


Il y a quelques années, nous avons pris la décision de déménager. C'était une grande décision parce que nous passions de la ville à la campagne et ça s'apparentait pour moi à sauter dans l'inconnu. Quand j'ai téléphoné au propriétaire du terrain que nous avons acheté pour lui dire que c'était OK, on allait l'acheter, j'ai eu l'impression de sauter d'un télé ciel, me jeter dans le vide. Par contre, ce saut, je ne l'ai pas fait parce qu'on nous a dit « Vous devriez... » ou « Tu devrais... » ou « Ça devrait... », « C'est ça... » « Cessez... » ou « Ça faisait des années qu'avec mon mari, nous sentions que nous mourions en ville. » C'était une aspiration intérieure très, très forte. Forte. Et ce qui a été génial dans cette aventure, c'est que tout a été montré. Tout m'a été montré que c'était le bon choix, le bon chemin. J'ai eu plusieurs signes extérieurs et qui m'ont été donnés à l'extérieur parce que je les ai réclamées de l'intérieur. Un matin, j'étais en train de me rendre au travail à pied. Et puis, c'était encore dans la période où nous avions ressenti ce que nous avons...


Quand nous sommes arrivés la première fois sur le lieu sur lequel nous habitons, avec mon mari, nous avons ressenti une ouverture du cœur qui a été tellement forte, qu'il n'y avait aucune question à se poser, c'était là. Malgré tout ce que le mental peut amener comme résistance, parce que le mental, il va toujours vouloir te garder dans ce qui est connu. C'est beaucoup plus facile pour lui de rester dans du connu. Et en fait, cette sensation intérieure que nous avons eu tous les deux lorsque nous avons mis les pieds la première fois sur notre terrain, elle est toujours restée imprimée. Et après, il y a le mental qui s'en mêle. Donc, du coup, si c'était simple, si tout était au ssi simple, je pense que nous aurions pris le téléphone déjà sur le terrain pour appeler le propriétaire du terrain et lui dire que c'était bon, quoi qu'on le prenait. Sauf que ce n'est pas toujours aussi simple. Et quand le mental entre dans la partie, après, il faut démêler un petit peu le vrai du faux ou le faux du vrai comme vous voulez. Mais le mental vient mettre son grain de sel, son grain de sable dans le rouage de la vie, finalement, parce que la vie, elle est simple.


Si on ne se laisse pas prendre dans nos histoires mentales. La vie est très simple. Quand on se laisse... Quand on se laisse... Quand on se laisse vivre nos intuitions et quand on se laisse écouter, quand on se laisse, je dirais, guidé par cette intuition qui émane du fond, qui émane de notre profondeur. La vie, elle est magnifique. Donc, je me rendais au travail à pied et sur le chemin, j'étais justement dans une période vulnérable parce qu'il fallait... Non. Avec mon mari, nous sentions bien que nous étions dans un moment où c'était l'heure de poser un choix. Et je dis en mon fort intérieur, j'ai vraiment besoin... Là, j'ai besoin d'un signe. J'ai vraiment besoin d'un signe. Je passe le contour du bâtiment devant lequel je marchais, où j'avais émis cette intention d'avoir un signe. Et là, je croise, comme par hasard, je suis... Quand je dis comme par hasard, je suis un peu sarcastique. La personne qui qui m'avait donné le nom et le numéro de téléphone du propriétaire du terrain. Et puis, on se dit bonjour et puis elle me dit « Alors ? » Et puis moi, je la regarde et puis je fais.


Et le monsieur me dit « Il faut y aller maintenant. »tu vois la différence entre une voix qui vient de l'extérieur, qui te dit « Il faut y aller maintenant. » Ou une voix de l'extérieur qui me dit « Il faut y aller maintenant. » Juste après, mais vraiment juste après, ça faisait quelques secondes que j'avais crié en mon fort intérieur« J'ai besoin d'un signe pour avancer. » Tu perçois la différence ? C'est ça la vie. A cepter d'entrer dans sa vulnérabilité et de crier « J'ai besoin d'un signe, j'ai besoin d'aide. J'ai besoin que tu me montres. » Et puis de se reconnecter à sa respiration. Et peut être de se rendre compte que la zone de vulnérabilité a déjà baissé d'un cran, que je reprends de la force, que je reprends du courage, que je reprends de l'élan. Oser s'accueillir dans sa douleur. Osez s'accueillir dans ce qui est là maintenant, sans vouloir changer ce qui est. Tout en ayant la foi que ce qui est va passer parce que dans la vie, tout passe. Osez demander de l'aide. Tu verras, c'est le chemin du bonheur. C'est ce qui va te permettre de gravir des marches quand t'as l'impression d'être tout au fond.


Et c'est ce qui va te permettre de te rendre compte que ce tout au fond est devenu le bien et le cadeau le plus précieux que la vie ait pu t'offrir. J'avais tiré une carte juste avant de commencer cette vidéo dans Une vie en miracle. Et puis, en fait, cette carte, c'était « Je ne perçois pas mon propre intérêt. » Et ce qu'il y a écrit à l'intérieur, enfin, de l'autre côté, c'est « Que ne pourrais tu accepter si tu savais que tout ce qui arrive, tout ce qui tous les événements passés, présents et futurs sont planifiés avec douceur par celui dont le seul but est ton bien. Et si cette vulnérabilité allait devenir ta plus grande force ? C'est plus facile d'accepter, tu trouves pas ? À bientôt.