Se reconnaître mutuellement, reconnaître l'autre pour qui il est, amène à une précieuse connaissance de soi permettant de profonds changements dans notre quotidien.
Résumé de l'épisode :
Bienvenue dans un nouvel épisode de "Parentalité au Présent", un podcast qui explore les différentes facettes de la parentalité et les histoires de vie singulières. Aujourd'hui, nous avons le plaisir d'accueillir Maureen, une jeune femme de 20 ans, qui partage son expérience de relation avec ses parents. Nous découvrirons comment elle a réussi à renouer avec sa maman et à construire une relation plus proche et épanouissante. Suivez-nous pour en savoir plus sur ce parcours émotionnel et inspirant.
Le chemin vers une relation plus proche :
Maureen commence par évoquer sa relation actuelle avec ses parents, en soulignant qu'elle se rapproche de plus en plus de sa maman. Elle explique qu'auparavant, elle avait davantage de contacts avec son père, mais qu'elle a fini par couper les ponts avec lui en raison de son comportement violent et manipulateur. Cependant, elle a remarqué un changement positif dans sa relation avec sa mère, et elles sont devenues plus proches l'une de l'autre. Maureen exprime sa gratitude d'avoir sa mère à ses côtés et de pouvoir compter sur elle lorsque quelque chose ne va pas.
Le réveil et la médiation :
L'intervieweuse interroge Maureen sur ce qui a provoqué ce changement dans sa relation avec sa maman. Maureen attribue en partie ce réveil à la médiation familiale, qui a permis à leur lien de se renforcer. Elles ont commencé à se comprendre mutuellement, à écouter les points de vue de chacune, et à résoudre les problèmes ensemble. Grâce à cette communication plus ouverte, Maureen et sa maman ont pu grandir et se soutenir mutuellement.
L'évolution personnelle de Maureen :
Maureen mentionne également sa propre évolution personnelle tout au long de ce processus. Elle constate qu'elle est devenue plus confiante, déterminée et positive. Elle partage comment elle a appris à prendre soin d'elle-même, à être plus sereine et à trouver des solutions alternatives pour résoudre ses problèmes de santé, plutôt que de recourir systématiquement à des médicaments. Cette transformation lui procure une grande satisfaction et elle se sent fière d'elle-même.
La relation avec son père :
L'intervieweuse explore ensuite la relation de Maureen avec son père, qui a été marquée par la violence physique et psychologique. Maureen exprime son désarroi face à son comportement, mais elle a pris la décision de couper les liens avec lui pour préserver sa propre santé mentale. Elle partage comment cette décision lui a permis d'apprendre à être forte, à se protéger et à ne pas s'impliquer dans des situations négatives. Maureen reconnaît que cette relation difficile lui a également appris à reconnaître les comportements toxiques et à s'en éloigner.
Le chemin vers la stabilité et la confiance :
Au fur et à mesure de l'interview, on comprend que le parcours de Maureen lui a permis de trouver une certaine stabilité et une confiance en elle-même. Elle se sent épanouie grâce à sa relation renouvelée avec sa maman et son attitude positive face à la vie.
“Un parent parfait, ça n’existe pas” c’est sur ce postulat que Janick Biselx-Menétrey, médiatrice familiale et coach de vie à Martigny, construit “PARENTALITÉ au PRÉSENT”.
Au travers des histoires de chacun·e·s, les schémas longtemps restés logés dans l’inconscient sont mis en lumière, les défis de la vie accueillis avec curiosité et présence permettant de sortir des tabous familiaux.
Au fil des épisodes, les récits de chacun·e·s nous apprennent que nous sommes “assez” et nous inspirent à vivre et laisser vivre avec confiance.
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Lire la transcription de l'épisode
[Texte généré automatiquement]
Ça. Aujourd'hui, ça va, j'en parle en vrai, je n'ai jamais été, je n'ai jamais montré que ça me faisait mal. Mais je ne sais pas si ça faisait mal parce que ç'a toujours été comme ça. En fait, j'étais habitué.
Bonjour, je suis Janick Biselx-Menétrey médiatrice familiale diplômée. Je suis passionnée par le lien relationnel. Je vous propose aujourd'hui Parentalité au Présent, un recueil d'histoires plurielles pour une étape de vie singulière. Aujourd'hui, j'ai le plaisir de recevoir Maureen. Bonjour Maureen.
Bonjour.
J'aime bien toujours commencer cet entretien par la question quel lien entretient tu avec tes parents aujourd'hui ?
Au jour d'aujourd'hui, je peux dire que ça va mieux et que ça va bien et qu'on est de plus en plus proche.
Tu as quel âge ? Maurine ?
J'ai 20 ans.
T'as 20 ans.
Était proche de ton papa, de ta maman. T'es proche comment en fait?
J'ai plus de contacts avec mon père. Mais j'ai décidé de couper les ponts. Mais avec ma mère, on a pu se rapprocher. Et du coup, aujourd'hui, on n'aurait pas pu être plus proche que ça. J'en ai vraiment beaucoup, beaucoup l'une sur l'autre aussi. Dès que j'ai un souci, par exemple, je vais l'appeler alors qu'avant, pas du tout.
Ça veut dire quoi l'une sur l'autre ?
Et maintenant, j'ai besoin de ma mère. Tandis qu'avant, je n'avais pas besoin. Enfin, je pensais ne pas avoir besoin d'être, mais aujourd'hui, j'ai besoin de lui parler de ce qui se passe.
Et tout ça, ça comble quoi, comme comme le fait de lui parler. Qu'est ce que ça va combler en toi ou qu'est ce que ça ? Qu'est ce que ça fait en toi ? Si t'arrives un petit peu à.
Exprimer, mais.
Que ça t'apporte.
Je partage avec ma mère.
Maintenant, tu partages ce que tu partageais pas avant.
Non.
Je partageais rien.
Qu'est ce qui a fait qu'il y a eu ce déclic ?
C'est toi.
Comment c'est moi ?
non, mais en vrai, je pense que c'est que j'ai grandi aussi. Et surtout, elle a grandi et elle s'est réveillée sur certains points parce qu'on est venu te voir aussi. Mais ça, ça a vraiment changé quelque chose.
La médiation entre ta maman et toi ? Il y a quelque chose qui s'est débloqué. C'est ça que tu es en train de dire qui vous a permis de grandir toutes tes deux. Tu arrives a mettre des mots là dessus ? Qu'est ce qui a fait que tout d'un coup là..., il y a eu ce... Tu avais 19 ans à l'époque ?
Oui. Déjà 20 ans.
Ça fait quelques mois. En fait, c'est tout frais. Hmmm.
Mettre des mots.
Euhhh.
On essaie de se comprendre. Genre par exemple, si je suis pas d'accord avec elle, elle va essayer de comprendre pourquoi. Déjà, ça, c'est important. Elle est plus laxiste on dire sur certaines choses à la maison et elle m'écoute plus et elle est plus là aussi pour moi et elle est de mon côté maintenant c'est qu'elle me soutient tandis qu'avant elle le faisait pas. Et elle me crois aussi. Ça, c'est important.
Donc qu'en fait, il s'est passé quelque chose durant cet entretien qui fait que l'une et l'autre, vous avez pu. Ça a été comme un révélateur. C'est comme quand on développe les photos tout d'un coup, il y a l'image qui apparaît. C'est un peu ça que tu dis. C'est un petit peu comme si ta maman t'étais apparue et toi t'étais apparue en fait dans le regard de ta maman. Ce qui fait qu'aujourd'hui, vous arrivez à mieux vous comprendre.
Mais elle, elle pense que je suis là pour lui apprendre quelque chose maintenant. Alors du coup, je lui apprends!
Et qu'est ce que tu lui apprend ?
Ah fiou... Je lui apprend à être plus sereine. On dirait se calmer tranquille, s'énerver. Et je prends des trucs comme ça, des petits trucs de la vie aussi. Ça fait bizarre que ce soit moins qui lui apprenne certaines choses, mais je pense que sur certains points, je l'aide aussi.
Voilà.
Et ça te fait quoi penser que sur certains points, tu es ta maman ?
Bah, ça me fait plaisir quand même.
Comment tu te sens ?
Mais ça fait plaisir d'être écouté dans le sens que si je vais lui dire non, mais ce n'est pas comme ça, il va me dire Ah ok, je vois dès qu'elle c'était après, je me suis dit oui, elle a compris que j'avais raison d'être comme ça.
Parce qu'avant, il se passait quoi quand tu lui disais non, non, non, non, non.
Elle avait toujours raison. Soit elle pense. Elle ne pensait pas que je pourrais avoir enfin que je pouvais avoir raison.
Elle a découvert qu'en fait sa fille.
Elle a souvent raison. Malheureusement.
C'est ça que.
C'est magnifique. Donc du coup, quand tu dis que ta maman, elle est devenue plus laxiste. Ça veut dire.
Quoi ? Ouais ben tu sais qu'avant on avait des problèmes parce que par exemple je rangeait pas le lave vaisselle. Ma Maintenant il y a des jours ou on va te dire ben aujourd'hui on fait le ménage, même si ce jour là elle est toujours sous les immeubles. Pourquoi ? Elle est toujours solide, mais elle va mieux qu'avant déjà.
Et du coup, on fait ensemble le ménage.
Oui, elle, elle fait, c'est parti. Moi je fais mes parties, ok.
Donc en fait, mais c'est dans l'idée de faire ensemble. C'est bien, il y a vraiment une une.
Une cohésion de groupe.
Une cohésion de groupe qui vous permet de qui vous permet d'avancer l'une et l'autre. Parce que finalement, on est toujours bien entendu que t'avais ce rôle. Tu avais ce rôle ? De lui dire les choses que toi, tu ne trouvais pas juste. Et puis que maintenant il écoute. Pierre a fait des prises de conscience par rapport à ça. Mais tout a fait quoi comme prise de conscience par rapport à ta maman ?
Hmmmm.
Un truc qui peut paraitre bête, mais ça peut être en avant. Mais je prends peu de médicaments et si on a essayé de faire ça ensemble, ne plus prendre, dire fait, et cetera et du coup ben là dessus de baisser de bas on me dire. Et de se guérir soi même. On va dire DADVSI là dessus par exemple parce que avant si j'avais mal à la tête, j'aurais pris un iPhone. Et du coup on a essayé, on essaie ensemble de rien prendre. Et du coup, ça, c'est une prise de conscience.
Pour moi, oui. Oui.
Et ça n'importe quoi.
Ben je me sens mieux.
Tu te sens.
Mieux physiquement. Et tout ça.
Parce que.
Tu prenais beaucoup d'anti inflammatoires.
Avant. Avant, on me dit j'allais chez le médecin, il me donnait de l'Irfen dans tout le temps. En fait, j'allais chez le médecin, il allait obligatoirement me donner de l'Irfen et maintenant je vais chez le médecin. Oui, je suis un peu (malade), c'est les frigos au travail, j'ai un peu froid. Mais sinon, je voulais dire que maintenant, si j'ai mal à la tête, et bien j'ai moins mal à la tête qu'avant. Quand je prenais des Irfen.
OK.
Donc du coup, maintenant, j'ai mal à la tête, mais c'est moins fort qu'avant et j'ai, j'ai pas de raison de prendre des médicaments et même j'ai plus envie, je peux pas.
Et du coup, quand t'as mal à la tête, alors tu fais quoi maintenant ?
J'ai mal et je tiens bon, mais ça fait même plus, ça me fait même plus mal comme avant, tu vois.
Ça veut dire que au moment ou tu te sentira pas bien, tu vas prendre soin de toi.
Bien je vais soit aller me coucher si je peux ou soit je vais tenir bon jusqu'à ce que je puisse aller me coucher.
Bravo.
Je suis content. C'est bien.
Ça te rend tout fier de toi, c'est ça ?
Oui, vraiment.
Et des fois, quand je parle aux gens et que je leur dis j'ai un ange, on peut dire faites plus de Dafalgan, plus rien. On regarde bizarrement, mais pourquoi tu fais tout un plat là dessus ? J'ai dit si tu savais, j'explique même pas ce que les gens ne comprennent pas pourquoi tu prends le Dafalgan. C'est vrai, c'est impressionnant. Les gens ne comprennent pas, c'est trop bizarre. Du coup, j'ai toujours à.
L'Alchimiste.
Chercher mes petits trucs. Si j'ai un problème.
Tu vas chercher quoi ? Tu vas chercher des plantes ou bien.
J'ai pris pour la peau du savon d'Alep ? Et si c'est pas cher, c'est trop bien.
Oui.
C'est abusé ce que ça peut être.
Donc on fait ce que tu es en train de partager avec, avec moi, avec nous. C'est comme le fait d'avoir renoué. Reconnecté avec ta maman. C'est comme si tu étais en même temps. Tu avais reconnecté un petit peu aux sources de quelque chose de beaucoup plus naturel en fait, comme si tu avais reconnecté avec la nature.
À.
Travers ta maman.
C'est vrai, on a ça, c'est vrai, mais ça peut prendre quelques mois déjà. Ça fait à peu près six mois, je pense.
Voilà.
Parce qu'elle elle aime apprendre des choses de son quotidien avec les huiles essentielles, tout ça. Et moi je vais apprendre les choses de mon côté et voilà tout.
Toi, tu apprends quoi de ton côté, en fait ?
Mais je ne sais pas si c'est sûr, mais je pense plein de trucs. Ce sont des petits trucs. Qu'elle ne savait pas. Tu vois, je ne pourrais pas citer. Vraiment pas. Mais tu vois des petits trucs comme ça.
Tous les petits trucs.
Que tu sais d'instinct, c'est ça. On ne sait plus dans la relation à l'autre que tu lui apporte des petits trucs à toi et dis. De ce que tu perçois en fait dans la communication et dans la manière d'être, c'est ça, mais c'est tout. Parce que, en fait, qu'est ce qui s'est passé depuis ? Si tu as envie de nous raconter depuis petite, parce que là, j'entends qu'aujourd'hui ta maman, elle est prête à entendre des petites astuces dans la manière d'être là. J'entends aussi que tu as coupé les ponts avec ton papa. Qu'est ce qui s'est passé en fait avec ton papa ? Ait envie de nous en dire un peu plus ? C'est aussi lié à cette manière d'être. Si ce n'est pas encore le cas et que le cœur vous en dit, soutenez Parentalité au Présent en devenant un abonnés contributeurs. Ainsi, vous recevrez un nouvel épisode toutes les semaines et accéderez à un espace de discussion ou nous échangeons autour des divers thèmes abordés avec mes invités. Rendez vous sur Parentalité au Présent com pour en savoir plus.
Je pense que très jeune, j'ai été confrontée à des choses qui m'ont fait grandir, involontairement peut être. Mais aujourd'hui, je suis contente de ce qui est enfin de ce que je suis aujourd'hui, de ma maturité, et cetera Donc j'ai appris, on va dire. Mais avec mon père, quand j'étais plus petite, il était assez violent, lui manipulateur.
Et on.
Ça t'émeut de parler de ça?
Même pas. Enfin ça, aujourd'hui, ça va. J'en parle en vrai. Je n'ai jamais été, je n'ai jamais montré que ça me faisait mal. Mais je ne sais pas si ça me faisait mal parce que ça a toujours été comme ça. En fait, j'étais habituée depuis petite.
Une dizaine de jours, c'était la violence physique ou la violence psychologique.
Des deux.
Hommes.
Et c'était plus parce que ma mère, elle, s'est séparée de mon père. J'avais un an et puis il a rencontré ma belle mère, du coup. Et très très jeune, il a commencé à le faire à la comme on dira la manipuler, toujours dominer, et cetera. Et après, il y a eu ma petite sœur, ma demi sœur. Du coup, ils ont eu un enfant, les deux. Et quand elle était très petite, il a failli frapper ma belle mère devant elle, devant moi. Ca, c'est tout. Alors que la petite, elle était là. Et puis j'ai dû gérer la petite, ma belle mère, parce que j'avais peur qu'elle soit ensemble, qui ce soit plus grave que Colas. Et puis, c'était quand même pas facile de les voir.
Tu dis que la petite était là, mais toi aussi tu étais là.
Oui, moi aussi. Mais j'ai pas. J'ai pas pensé à moi sur ce moment. J'ai pensé à ma sœur.
Bon.
Du coup, qu'est ce qui a fait qu'à un moment donné t'as dit maintenant je veux plus toi ?
Parce que je l'ai vu dans des états qui m'ont beaucoup déçu. On va dire par exemple, on était en vacances. J'avais 20 ans, j'étais jeune quand même. J'avais dix ans. Et je l'ai vu dans un étage. Je l'ai pas reconnu en fait, il était drogué. Il n'arrive même plus à parler. Et c'est tous des petits trucs comme ça qui font que, au bout d'un moment, je ne peux pas. Même si ça reste mon père ou pour moi, c'est pas valable ce genre de choses.
De quoi ce genre ?
Les gens, ils me disent par exemple Oui, mais c'est quand même ton père. Oui, mais c'est ta famille. Mais on ne choisit pas sa famille.
Tu dois continuer à le voir et tu dois continuer.
Ma petite, j'ai pas trop le choix de dire non et de dire stop parce que bon je juge pas, j'ai pas pensé à dire non. Après j'allais moins parce que quand j'étais plus petite, j'ai eu mon copain, alors du coup j'allais chez lui, et cetera Je ne voyais plus trop mes parents. Et puis j'ai eu très vite la liberté. J'ai fait ce que j'avais envie. Et du coup, si j'avais pas envie d'aller, je n'allais pas. Et je le voyais de temps en temps. Genre un jour par an, ça dépendait. Je le voyais quand je voulais un peu, quand il m'appelait parce que je l'appelais pas souvent. Et du coup, après, avec le temps, j'ai décidé de. Ben on va dire plus ça s'aggravait, plus je plus coupé les ponts. Je ne parlais plus que pendant six sept mois, après il me réécrit avait ou on se revoyait et ça m'a marqué. Et rien que j'ai dit, ça me sert à rien, j'ai pas envie. En fait, j'avais même pas envie de le voir au final.
Mais du coup, ça fait combien de temps que tu ne vois plus ? Hmmmm.
Je pense en un. Ou bien un peu moins.
Et du coup, toute nouvelle a été créée. Pas non plus. Tu n'as plus du tout donné. J'essaye encore t.
Il. Non.
C'est pas parce que je l'ai bloqué de partout.
Oui, mais.
Ils demandent à ma belle mère.
Des nouvelles. Ou bien à te voir, c'est ça ?
Même pas me voir. Je pense qu'il comprend que je veux pas et que du coup, c'est terminé. Ma belle mère, elle a dit qu'il faut qu'ils comprennent que c'est bon, ça sert à rien d'essayer. Je veux.
Plus.
Oui et d'avoir pris cette décision là. SATA, ça a fait quoi ? Comment tu te sens aujourd'hui avec un vrai ?
Je l'ai jamais vraiment considéré comme un père protecteur ou quoi que ce soit. C'est comme si c'était un ami, mais un mauvais jaloux. Oui, et du coup, je ne sais pas. Moi, pour moi, je n'ai jamais vraiment eu de père. Il n'était pas là s'il était là. Il était violent, manipulateur. Franchement, j'ai essayé de passer des Noëls avec eux parce que pour moi, d'aller d'aller les voir, c'est compliqué. Parce que s'il est là, je n'aime pas et il y avait à chaque fois la police. Donc quand on veut faire quelque chose de bien, si à chaque fois ça part toujours la même chose. On ne peut pas.
T'arrives aujourd'hui à voir la force que ça a amené ? Cette relation que tu as eue avec ton père ? Le bénéfice, en fait.
Ah oui.
C'est quoi le bénéfice d'avoir un père comme lui ?
J'arrive à être dur avec ça quand je veux plus et que je veux plus. Et j'arrive pas à mettre un stop à des choses que je ne veux pas en fait. Au final. Après c'est dur, c'est dur parce que c'est comme pas bon. C'est quand même quelqu'un avec qui je m'entends bien, c'est normal. Du coup, c'est difficile de le confronter. Par exemple, je n'arriverai pas, je pense, à confronter parce qu'il aura toujours le dernier mot et que, au final, ça ne servira à rien en fait. Et. Oui, je pense que j'arriverai pas à le confronter. Je préfère régler les choses de mon côté sans le faire, sans les régler avec lui. Parce que de toute façon, si j'essaierai de les régler avec lui, ce sera toujours la même chose et ça repartira comme d'habitude. Il ne changera jamais, je pense.
Hum.
N'y changera jamais. Et puis, quand tu penses à ça, ça te fait quoi ?
Mais il me fait de la peine. En vrai, je dirais pas parce qu'il a fait vraiment du mal de lui, mais ça me fait de la peine qu'il soit comme ça. Il a raison. Et puis, ce devrait être un exemple, mais ce n'est pas du tout un exemple. C'est dommage, c'est pour lui et ma sœur en fait. Enfin pour lui. C'est dommage pour lui et pour ma sœur parce qu'elle en souffre beaucoup aujourd'hui. Un son sans dire que c'est à cause de lui. Oui, mais ça se voit. Mmmm.
Et en même temps, toi Maureen, aujourd'hui t'arrives à trouver des points positifs dans le fait d'avoir un père comme lui.
Bien sûr.
Aujourd'hui, ça m'a appris beaucoup de choses.
Ça m'a appris que des gens, par exemple, qui prennent de la drogue et tout ça, je peux pas m'en approcher parce que je n'y arrive pas. C'est que je vais directement être bloqué. Après, c'est pas forcément bénéfice parce que c'est pas forcément des mauvaises personnes. Mais là, aujourd'hui, je n'y arrive pas. Et sinon, ça m'a appris quoi aussi bien justement, comme je t'ai dit à être plus dur et je sais ce que je veux et ce que je veux pas.
Mais quand tu dis être plus dur, c'est être déterminé.
C'est ça ou un voleur plus. Ouais, plus dur. Ouais, aussi dans le sens que.
Ferme.
Ou ferme.
Sur le chemin qui donne envie de suivre et. Et que. Et que tu sais qu'en fait tu vas, tu ne vas pas tomber dans ces chemins de traverse.
Veut dire oui, c'est ça ?
Parce que est ce que tu es dur ? Est ce qu'il y a une personne dure ?
Mon mon ? Je suis toute molle, fâché. Je suis gentil et je suis là pour tout le monde et tout doux. Mais c'est vraiment au fond, connaître quand même. Mais après, plus je grandis justement, plus je m'en ouvre, j'en ai, plus j'ai changé en fait. Avec le temps, je pense que j'ai guéri de certaines choses et j'ai changé. Et je suis devenue une femme qui est épanouie, on va dire. Et du coup, ça, c'est bien.
Ce que tu es en train de dire, c'est que tu commences à avoir confiance en tu peux commencer à avoir confiance en la vie et confiance. Et le fait d'avoir renoué avec ta maman, est ce que ça a augmenté ?
Oui, bien sûr, parce que je sais que maintenant, si je me débrouille avec elle, par exemple, je ne serai pas bien. Tandis qu'avant, c'était tout le temps comme ça, donc je ne m'attendais pas là dessus. Mais aujourd'hui, je pense que je sais que quand je m'en brouille avec elle, par exemple, je ne suis pas très très bien parce que ben c'est dommage sans bruit et ça ne sert à rien. Il faut rester positif et du coup, il y a un truc qui a changé, c'est que je pense que maintenant je suis hyper positive. Genre je me lève de bonne humeur, je me couche de bonne humeur alors qu'en vrai je pourrais être fatiguée, tout. Mais je suis tout le temps de bonne humeur.
Et ça t'apporte quoi d'être tout le temps de bonne humeur.
Bien que du positif positif attire le positif. Et on a vu cette année que du positif.
Tant du côté, tu essayes un truc de chercher le positif dans ce qui t'arrive plutôt que plutôt que de s'attarder sur un négatif.
C'est un je pense même plus au négatif parce que ça apporterait. Oui, c'est ça.
Eh bien bravo Maureen.
Merci.
Dans un mois, dans un an.
Ça.
C'est la question.
Comment est ce que tu ? Tu vois ta vie off ?
Ben aujourd'hui, j'aimerai bien gagner des sous économisés. J'aimerais bien partir de la maison, avoir mon appartement. Et après ? Pour le travail avec le Koweït, c'est compliqué, mais je ne sais pas encore vraiment ce que je vais faire. Je ne sais pas si je me réoriente ou je ne sais pas trop.
Tu sais qu'est ce que tu fais comme si tu fais maintenant comme comme travail.
Et là, aujourd'hui, je fais des études de make up artist. Je suis déjà diplômé make up artist, mais je continue ma formation pour être plus. Plus expérimentés, on va dire. Et là, je travaille dans une station essence et ça se passe super bien. J'ai une équipe, j'ai de la chance de les avoir. Ils sont tous trop gentils, bienveillants et vraiment j'ai trop de chance. Et du coup, il y a tout qui est positif et on verra. J'espère rester un moment avec eux. Histoire d'économiser un petit peu de sous. Et puis après, on verra.
Tu es en pleine recherche en fait.
Mais je ne me pose pas trop de questions parce que je me vois déjà pas dormir, sinon parce que je sais pas, mais je sais bien que je veux. J'ai trouvé là bas. Comme ça, je peux rester là bas un an. Et puis j'ai le temps de trouver quelque chose.
De trouver ta voix et comment on trouve sa voix.
Marine Quelles questions vous ? Une question, je sais pas. Là, je sais pas. Franchement, il faut que je réfléchisse.
Comment tu as trouvé la voix ? Finalement, comment vous vous êtes trouvé avec votre maman ? Avec ta maman ?
Le cœur.
En descendant dans votre cœur.
Pour.
Et à Ottawa, on fait le même chemin. En descendant dans ton cœur.
Et je vais descendre dans mon cœur du coup et trouver comme.
Je lui avais.
J'ai encore un petit peu de temps.
Mais à 20 ans je pense.
J'ai pas envie de perdre du temps.
Il faut que tu trouves.
Faut que tu trouves ta véritable voix.
Après, le make up, c'est vraiment ma passion. J'adore ça, mais quand je suis, c'est pas possible et je me vois mal partir de la Suisse aujourd'hui. Mon envie ? J'ai envie de rester chez moi, oui.
En fait, tu viens juste de découvrir ton chez toi.
Oui, c'est.
Ça le cocon. C'est un petit peu. Un cocon te retrouve en fait de ce cocon que tu n'as jamais eu.
C'est vrai qu'avant, j'étais tout le temps là. Là, je bougeais tout le temps. Et aujourd'hui, je croyais que j'aimais ça. Mais en fait, ça me fatigue et j'en ai marre de toujours bouger.
Ce que tu dis, c'est que tu es en train de trouver une stabilité dans le fait d'être bien avec ta maman. Dans cette cohabitation, ça amène une certaine stabilité et. Eh oui, trouver sa voix, c'est vraiment. La voix, de la voix. Ton cœur, en fait. Et quand on arrive à trouver la voie et le chemin est le travail. Et ce qui nous convient, parce que c'est finalement on va, on va attirer ce qu'on vibre. Et comme tu disais, le négatif, ça n'apporte rien de positif, ça apporte tout, tout, que du bonheur. Et c'est sur ce chemin là, en fait, qu'il faut continuer à. À acheminer. Et de fil en aiguille. En positif. Le fait que tu sois certaine que tu vas trouver ta voix et que tu es confiance dans le fait que tu vas trouver ta voix et par la voix, tu seras montré.
Je suis sûr.
C'est vraiment le chemin du cœur. Et quand tu en fais le fait que tu vibrent du positif et que tu vibre, cette intention de trouver mon chemin, de trouver ma voix, ça veut dire que ça va créer des opportunités qui vont, qui vont s'offrir à toi. Et le fait d'être dans ton cœur battant a les yeux grands ouverts pour saisir au vol ces opportunités et tu sauras exactement. Parce que quand c'est juste, notre cœur nous montre en fait que c'est juste.
Mais c'est abuser quand même. C'est abusé ce qui s'est passé cette année, vraiment, j'en ai vraiment tout changé. Je sais ce que je dis.
Cette année 2022.
1021 joueur l'année passée, c'était bon. Je ne peux pas dire que j'ai vraiment eu des années hyper heureuses, on va dire. Mais là, cette année, on commence.
L'année.
Et je trouve un travail et j'ai un nouveau.
Crush coach.
Un nouvel amour.
Et.
Avec qui ça se passe bien apparemment.
Oui super, même si les baladeuses passent super bien, c'est bizarre, mais oui c'est vraiment bien, mais c'est quand même fou. Et en plus de ça, je peux changer de nom de famille.
Tu peux changer de manteau tout ça. Tu veux nous expliquer ? Tu veux changer de famille parce qu'en fait, tu portes quel nom aujourd'hui ?
Je porte le nom de famille de mon père, mais du coup, comme j'ai décidé de ne plus avoir de contacts et d'avoir de nouvelles, et cetera et j'ai décidé de changer de nom, de famille.
Et du coup, comment t'as fait pour changer de nom de famille ?
J'étais à la commune, j'ai dû rédiger une lettre, appeler des gens pour savoir ce que je devais faire. J'ai dû faire une lettre de motivation et expliquer pourquoi.
Et tu as fait ça tout seul ?
Oui, très oui, oui, j'ai fait ça toute seule, mais après lettre, j'ai quand même ma mère et moi un peu aidé pour les mots exacts qu'il fallait que je mette. Comme je devais rédiger une petite lettre avec quelques arguments et.
Il fallait que ça soit percutant.
Et j'avais pas envie de raconter ma vie non plus. C'est que je me voyais mal tout raconter. Je peux pas trop parler. Oui, c'est du passé de façon oui.
Est ce que tu es en train de dire C'est qu'on avance en étant dans le présent, c'est ça ?
Oui.
Et du coup, tu as fait un être, t'as fait la démarche, tout. Et qu'est ce qui s'est passé ensuite ?
J'ai réussi un retour positif, donc maintenant j'attends la démarche.
C'est en route en fait et c'est parti. Ça va pouvoir être officialisé sur ta carte d'identité, sur des documents officiels.
Je pense que je dois recevoir une autre lettre qui vont me dire que je pourrais tout changer sous peu.
Certainement que tu vas recevoir recommandé qui va te donner le feu vert avec lequel tu pourras montrer patte blanche pour refaire tes papiers d'identité.
Ça, c'est un côté des sous, mais ça, c'est pour du positif, non ? Il n'y a pas de ça.
Oui.
Ça va. Qu'est ce que ça va d'imaginer que tu vas changer ton nom de famille ? Que ça te fait mal ? Comment tu es un vrai ?
Je suis hyper contente, mais j'ai peur un peu parce que je me dis que c'est moi, mais c'est quand même quelqu'un d'autre.
Et ça.
Me fait peur. Peu. Il est comment celui là ? Non, mais un vrai. J'ai peur un peu, mais j'ai peur de rien.
Mais qu'est ce qui pourrait arriver de pire ?
Rien en vrai. Rien, c'est il peut rien moins de négatif. C'est juste que.
Voilà.
C'est le fait d'autoriser en fait à changer de nom et d'en appeler différemment. Et puis il y a quelque part ta soit dans ta nouvelle identité. C'est comme si c'était une nouvelle naissance ou bien comment tu te dirais.
Ben c'est une nouvelle vie.
C'est une nouvelle vie. Ce n'est pas une nouvelle naissance pour toi.
Hum. Hum. Oui et non.
Je le ressens pas comme ça en plus, comme comme si j'avais tourné une page.
Oui.
Mais du coup, oui, ça peut être aussi une nouvelle naissance. Mais c'est comme si tout le mal qui s'est passé avant, il reste là bas avec ce nom de famille. Et puis du coup, il y aura que du bon sur les autres.
Noms de famille.
Et finalement, tous les ingrédients qui ont fait qu'aujourd'hui tu es celle que tu es aujourd'hui vont rester.
Ben oui. Je prendrais tout ce que j'ai appris de mon ancien nom de famille. Je mettrai sur mon autre nom de famille.
Oui.
Tout le bien, on va dire toi le pas, le mauvais, je le laisse là bas et le bien, je le prends avec moi sur le mauvais.
Il a fait de celle d'aujourd'hui ou est ce qu'il y a vraiment du mauvais ? Est ce que tu sais que tu es aujourd'hui ? Et si tu n'avais pas vécu ce que tu as vécu ?
Non, je ne pense pas. Du coup.
En même temps, je peux être fier. Mais en même temps, je me dis. C'est pas bien. En même temps, je suis fier de ce que j'ai fait ou de ce qui s'est passé, et cetera Parce que j'ai appris beaucoup de choses positives, le positif, et cetera que j'ai grandi grâce à ça. Mais là aussi j'y pense pas trop parce que ça me fait mal aussi. Tout ce qui s'est passé, non.
Ça. Et comme tu dis de penser au passé, ça t'apporte du positif dans lequel t'as installé aujourd'hui.
Oui, c'est ça, je pense juste au positif et je pense pas trop négatif.
Donc en fait ici et maintenant. Je pense que c'est maintenant. Tu peux être fier d'être la jeune fille, la jeune femme que tu es devenue et fier de la résilience que tu as su faire preuve et au travers de laquelle tu t'es construite. Et finalement, tu as compris plein de choses. Et ces choses, elle soit elle s'avère positive. Aujourd'hui, pour toi, elle te donne une stabilité.
C'est ça.
Donc c'est grâce à ça. J'ai envie de tout ça.
Donc le fait de changer de nom, ça, ça contribue aussi à ce que tu continues. Sur cette voie de stabilité.
C'est celle.
C'est bien.
Mais ça a quand même du aussi ça quand même. Je pense que ça impacte aussi quand même la relation avec ta maman du fait que tu vas porter le même nom qu'elle. Aujourd'hui.
Elle est super content. Mais oui, elle, c'est la seule qui est super comme ça.
Ça remet ça. Mais encore un peu plus de lien en fait entre vous deux ?
Oui, je pense.
On n'a pas trop parlé de ça, mais elle a même soutenu. Elle est super contente parce qu'elle a dit que c'est une nouvelle vie aussi.
Et c'est ce que tu souhaites. Je pense. Et pas bravo Maureen. En tout cas.
Merci.
Je te souhaite vraiment de trouver ton chemin et la voix qui te qui va te convenir. Ou plus proche de qui tu es, qui va te permettre de s'épanouir et de continuer. C'est cette expérience de vie qui est. Qui est riche.
Mais en tout cas, au jour d'aujourd'hui, je pense que je suis super bien entouré aussi. Et ça, ça fait beaucoup. Toutes les personnes malsaines sont loin de moi. J'ai que du bien. Merci. Et puis on verra que je vais trouver avec mon cœur.
Avec que tu vas te faire confiance et surtout, oui, que tu sauras exactement ce qui est bon pour toi et. Comme tu viens de l'exprimer. Et du coup là.
Les choses vont. Se faire toutes seules. Merci. Maureen, merci à toi.
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