Une vie réussie n'est-elle pas celle où nous avons été pleinement honnête avec nous-même ?


Résumé de l'épisode :

Bienvenue dans cet épisode de Parentalité au Présent, où nous abordons le thème des relations familiales et de l'évolution qui peut se produire avec le temps. Aujourd'hui, nous avons le plaisir de recevoir Sabine, qui partage son expérience personnelle de transformation de sa relation avec ses parents et de sa manière d'être parent.

Sabine, âgée de 35 ans, explique que sa relation avec ses parents a connu des hauts et des bas au fil des années. Elle décrit une époque où il n'y avait pas de véritable relation, où chacun menait sa propre vie sans réel échange. Sabine pense que sa mère ne savait pas comment s'y prendre, ce qui a empêché la construction d'un lien solide. Elle précise également que cette absence de relation était similaire pour ses frères et sœurs.

L'importance d'une relation avec sa mère :

Pour Sabine, avoir une relation avec sa mère signifiait pouvoir lui parler de sa vie, exprimer ses émotions et se sentir écoutée et acceptée, peu importe ce qu'elle aurait pu dire. Malheureusement, ces éléments essentiels étaient absents de leur relation. Sabine souligne l'importance de l'écoute et de l'acceptation mutuelle pour créer une véritable relation parent-enfant.

L'impact sur la construction personnelle :

Sabine explique que cette absence de relation avec sa mère a eu des répercussions sur sa propre construction. Elle a gardé ses émotions pour elle-même, n'osant pas les exprimer. Cependant, à un certain moment de sa vie, elle a pris conscience qu'elle devait changer et commencer à écouter ses propres besoins. Cela l'a amenée à faire des choix qui ont conduit à des transformations personnelles et à une meilleure compréhension de ses propres fonctionnements.

Changer de perspective en tant que parent :

Aujourd'hui, en tant que mère de deux enfants, Sabine fait de son mieux pour changer la dynamique familiale. Elle s'efforce d'écouter attentivement ses enfants, de leur poser des questions sur leurs émotions et de les accepter tels qu'ils sont. Elle reconnaît que ce n'est pas toujours facile, mais elle souhaite offrir à ses enfants une relation plus épanouissante que celle qu'elle a connue avec sa propre mère.

Les défis et les progrès :

Sabine admet que ce processus de changement comporte des défis. Elle doit apprendre à exprimer ses propres émotions et à remettre en question certains de ses comportements. Cependant, elle constate des améliorations dans ses relations avec ses enfants et note qu'elle est plus présente et à l'écoute. Sabine reconnaît que le chemin vers une relation équilibrée est en constante évolution, mais elle est déterminée à continuer à grandir en tant que parent.


“Un parent parfait, ça n’existe pas” c’est sur ce postulat que Janick Biselx-Menétrey, médiatrice familiale et coach de vie à Martigny, construit “PARENTALITÉ au PRÉSENT”.

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Podcast proposé tous les dimanches matins à 7h (une semaine sur deux gratuitement), il bâtit un espace où les cœurs s’ouvrent, les chemins de vie se déroulent et la simplicité enveloppe à son écoute.

Au travers des histoires de chacun·e·s, les schémas longtemps restés logés dans l’inconscient sont mis en lumière, les défis de la vie accueillis avec curiosité et présence permettant de sortir des tabous familiaux.

Au fil des épisodes, les récits de chacun·e·s nous apprennent que nous sommes “assez” et nous inspirent à vivre et laisser vivre avec confiance.

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Sujets abordés durant cet épisode: relation mère-fille inexistante, belle relation avec les petits-enfants, introvertie, choix de vie difficiles, divorce, je me sentais vide, dépression, manque d'ouverture, avoir un avis différent et cohabitation, respect de l'avis de l'autre, on peut pas changer les autres, trouble de l'attention enfant, alimentation, fête de famille orageuses, fuir les sujets pour éviter une confrontation, prendre le temps avec les enfants, communication, expression des émotions, attention, prises de conscience, s'écouter, écouter son coeur, le droit de s'exprimer, mettre de l'énergie dans ce que j'avais envie de changer, respect de l'autre lors du divorce, rester zen, prise de la distance par rapport aux idées des autres, repos qui permet de relativiser, observer ce qui se passe en soi, se laisser toucher par l'autre, créer un lien d'humanité, ensemble on est plus fort,

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[Texte généré automatiquement]


Parce que chaque fois qu'on vient sur ces discussions, ça clashe avec toute la famille, ça fait des fêtes de famille qui sont orageuses. Du coup, elle va peut être se dire que c'est un peu compliqué d'essayer de changer quelque chose avec ses propres enfants. Je sais pas, c'est des suppositions que je fais, mais avec ces petits enfants en tout cas, elle est beaucoup plus patiente, beaucoup plus à l'écoute. C'est tant mieux. Mais oui, tant mieux. Non mais c'est clair. Heureusement parce qu'elle s'en occupe de temps en temps et ça me fait bien plaisir qu'elle aille. Cette relation là avec leurs.


Bonjour.


Je suis Janick Biselx-Menétrey, médiatrice familiale diplômée. Je suis passionnée par le lien relationnel. Je vous propose aujourd'hui Parentalité au Présent, un recueil d'histoires plurielles pour une étape de vie singulière. Aujourd'hui, j'ai le plaisir de recevoir. Sabine. Bonjour Sabine.


Bonjour.


Quel lien entretiens tu aujourd'hui avec tes parents ?


Oh là !


Aujourd'hui. Mieux que mieux qu'avant, mieux qu'hier, mais il peut encore avoir de bonne marge de progression.


Ok. Tu as quel âge aujourd'hui ?


35 35 ans.


Et puis quand tu dis mieux qu'hier, c'était à quel âge ? Tu parles de quel âge ?


Je parle de l'âge.


De l'adolescence même, jusqu'à il n'y a pas si longtemps en arrière finalement, jusqu'à il y a quatre ou cinq ans en arrière ? Peut être, oui.


Puis c'était quoi ? Qu'est ce qui se passait ? Envie de nous en parler ? Qu'est ce que tu vivais avec tes parents ?


Alors je pense pour résumer qu'il n'y avait pas vraiment de relation. Il y avait. C'était plutôt chacun sa vie.


Il y a à peu.


Près pas de pas de relation. J'ai l'impression que ce n'est pas forcément que par exemple, ma maman ne voulait pas mais. Mais elle ne savait pas comment s'y prendre. Ce qui fait que ça n'a jamais été construit.


Toi, t'as des frères et sœurs ? Ouais, on est quatre. Ok. Et c'est avec les quatre pareils. Ou bien t'as l'impression que c'était spécialement avec toi ?


Non, je crois que ça avec les quatre pareils.


Ouais.


Peut être un tout petit peu moins que la dernière quand même.


Mais elle est née.


Oui, je sais.


Mais en fait, ça veut dire quoi avoir une relation avec sa maman ? Ça aurait été quoi pour toi d'avoir une relation avec ta maman ? Alors à l'époque.


Pour moi, ça aurait été dur d'être en mesure de lui parler de ma vie, de choses personnelles, de savoir que j'aurais été écouté et accepté de cet.


Enfant.


Peut importe ce que j'aurais pu lui dire.


J'étais.


Voilà, J'ai l'impression qu'il n'avait pas ça en tout cas.


C'était quoi qui donnait cette impression là ?


Oh, là bas, on n'a jamais eu de discussion, on n'a jamais pu exprimer ce qu'on ressentait ou comme ça, on n'a jamais eu de. Puis donner notre avis et qui soit respecté chez nous. On a des idées, c'est comme ça, c'est pas autrement, c'est des principes. On sait même pas pourquoi c'est. Voilà, il faut penser comme ça et puis et puis voilà, il y a jamais eu de débat sur chacun, ce que pas ce que chacun pourrait penser autour de la table comme ça. Et puis c'est un peu fallait.


Ouais.


Le lien, la relation était inexistante. Il fallait vivre, faire ce qu'il y avait à faire et puis et.


Puis voilà, c'était tout dans le faire en fait. C'est ça que tu dis ?


Oui ?


Ah oui, Et puis ce que t'es en train de dire, c'est qu'une relation, c'est plutôt dans l'être. Exactement, c'est ça que t'es en train ?


Moi j'ai le sens je pense. Pour moi ça a manqué, c'était pas assez présent comme ça.


Hum.


C'est pour ça que j'ai l'impression que oui, il n'y avait pas de relation. Il était très présent pour nous tous. Donc ils sont beaucoup impliqués à nous amener au sport, aux activités à gauche, à droite, aux concours et tout ça. Donc ça, je peux vraiment pas. On a toujours eu tout ce qu'il fallait, mais c'était au niveau du cœur plus que ça, que ça manque.


Il manquait l'essentiel en fait.


Euh oui.


Et puis du coup alors comment tu t'es construite au travers de avec cet accompagnement ? Aujourd'hui, toi tu as des enfants ?


Oui.


Ils ont quel âge ces enfants ?


Sept et neuf ans ?


Et tu as quoi comme relation avec eux ?


Ha ha ha !


Alors, étant consciente de ce qui est difficile pour moi, j'essaye de faire différemment avec mes enfants. C'est pas toujours facile.


C'est.


Alors je pense en tout cas faire mieux que ce que j'ai l'impression d'avoir reçu. Je m'y applique et voilà. Mais je sais que je n'y arrive pas tout le temps. Et puis. Et puis des fois, j'aimerais faire encore mieux.


Mais quand tu dis que tu t'y appliques, qu'est ce que tu fais en fait ? Que tu n'as pas reçu par exemple, concrètement ?


Alors de prendre le temps de leur poser des questions sur ce qu'ils ressentent dans une situation ou ce que ça leur fait, et d'accepter aussi leurs réponses telles qu'elles viennent sans juger. Voilà d'avoir plus de moments de discussion. C'est ce que j'essaie consciemment de faire changer.


Au fait que tu es en train de dire, c'est que tu t'intéresses à ce qu'ils font, ce qu'ils vivent, ce qui est le vivant en eux. Tu t'intéresses au vivant. C'est ça à ce qui est vivant en eux.


Et oui, parce qu'ils ont comme comme émotion, comme émotion. Voilà, exactement.


Et toi, comment tu t'es construite avec avec l'accompagnement que tu as eu ? Qu'est ce qui a fait que aujourd'hui, tu as eu l'envie de faire différemment ?


Hum. Oh ! Je.


Je pense que le passage de certaines étapes de la vie, certains choix qui ont été faits ou je pense que j'ai peut être pas assez. Ont pris en compte ce que je ressentais, écouter ce que je ressentais. Je. J'ai pas non plus pu exprimer avec d'autres personnes, pour un peu de façon parlante, que les choses deviennent évidentes ou comme ça d'avoir beaucoup gardé pour moi. Je parlais très très peu et puis je m'exprimais pas sur ce que je ressentais, puis d'avoir fait certains choix de vie qui ont été par la suite difficiles à supporter. Ça m'a amené à faire du travail, à prendre conscience de plusieurs choses, à me rendre compte que j'avais quand même besoin de. D'exprimer certaines choses par les experiments. J'ai pris conscience en fait de certains, certains dysfonctionnements ou certains fonctionnements que j'avais que j'ai encore. Et puis. Du coup, en travaillant, en en parlant, c'est là. Je trouve que.


J'ai peut.


Être des déclics en allant voir des personnes si différentes et de prendre conscience du coup d'œil.


De ce qui se passait en toi, de ce que tu vivais à l'époque. Tu as envie d'en dire un tout petit peu plus pour que pour peut être que ceux qui écoutent comprennent un tout petit peu plus ce que tu es en train de dire. C'est quoi cet événement qui a fait que tu as eu des déclics par la suite ?


Alors bon, c'était le choix de mon mari ex-mari du coup maintenant.


Mais le papa de tes enfants en fait.


Voilà exactement du papa de mes enfants.


Oui, j'ai fait des choix.


Et qui en fait n'était pas n'était pas. Si je m'étais vraiment écoutée à ce moment là, que si j'avais su, si j'avais pu en parler. Et tout ça, je pense que je ne sais pas si j'aurais, si finalement je n'aurais pas fait ce choix là. Je n'en sais rien en fait. On peut pas savoir. Mais.


Tu te serais pas engagé de la même manière. C'est ça que t'es en train de dire ? Ou aujourd'hui en tout cas ce que tu peux dire grâce à cette expérience. En fait, c'est ça l'important.


Oui.


C'est que cette expérience t'a permis de faire la prise de conscience et puis que tu as compris que c'est primordial d'écouter ce que tu ressens.


Exactement là déjà, essayer de décortiquer. Parce que moi je vivais mes émotions, mais sans vraiment penser. Je n'en tenait pas compte, je ne savais pas trop les discerner, j'arrivais pas à comprendre ce qui se passait en moi. Maintenant, à force d'exprimer par les copines, c'est beaucoup plus partagé de parler. Il y a plein de choses qui même que j'arrive beaucoup mieux à exprimer, j'arrive mieux à discerner et à comprendre.


Est ce que.


Ce qui se passe en moi est ce que je peux ressentir ? Et puis c'est vrai que c'est à cette étape là de me retrouver dans une situation où j'étais vraiment en fait très mal. Et puis après d'avoir fait le choix de me séparer du papa, des enfants et puis oui, de reprendre un peu ma vie en main et d'être d'avoir le droit. En fait, pour moi, ça a été d'avoir le droit d'être soi même, d'avoir ses propres idées, d'avoir ses avis sans qu'ils soient influencés par d'autres personnes et puis par d'avoir le droit de les exprimer et puis de les vivre.


Voilà.


Ça, ça a été.


Ça changer d'avis en fait.


Oui, oui.


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Plus oui. Alors plus après, j'étais aussi plus avant, j'ai l'impression que j'avais pas le temps. J'étais déjà moi même.


À l'âge.


Adulte.


J'étais sous.


L'eau.


J'ai. Bon, j'étais passée par une dépression à ce moment là et puis j'avais. J'avais plus d'énergie et pour toute façon de m'impliquer pour les enfants en fait. J'étais vide. Vide. Et puis avec le temps aussi, j'ai repris de l'énergie. J'ai pu.


Mais.


Plus m'impliquer pour les enfants et mettre de l'énergie dans ce que j'avais envie de changer.


La vie quand on prend la peine de la de la vivre et de prendre les événements comme il arrive finalement, quand on se rend compte que vraiment ça ne va plus et de s'autoriser à s'écouter puis à aller dans le sens où le vent nous pousse en fait vraiment de l'intérieur. Et c'est là que les grands changements arrivent.


Oui.


Ça sauve la vie des fois.


Oui.


Parce que moi j'en étais arrivée à un point où je me disais ben qu'est ce que je fais là ? J'ai tanné un mariage parce que je m'étais engagée et pour moi c'était inimaginable de divorcer, enfin justement par principe. Donc je voulais respecter ces principes là. Et puis. Finalement, c'est ce respect de loi qu'on s'impose comme ça. C'est ça qui a été, qui m'a amené à mon endroit et ça va être d'écouter son cœur et d'oser ma foi. On croit qu'on a fait que ça va nous faire la honte de la vie et tout ça. Mais finalement, après la. C'est tellement plus agréable que c'est dommage de passer à côté. Parce que s'il faut encore passer des années, des années à être mal.


Oui voilà.


Il ne faut pas faire passé par là même. Après, on est tellement mieux.


Oui et puis aujourd'hui, tu peux le voir comme une situation qui t'a permis d'évoluer en fait complètement. Et donc c'est positif. Oui.


C'est sûr.


Je pense qu'un divorce. Une séparation. Ben c'est ok. C'est la manière dont on se divorce et on se sépare qui va faire toute la différence en fait.


Oui, euh.


Et eux finalement, quand c'est respectueux. Ben voilà, on peut se dire que c'est un livre qui se ferme. Et voilà aujourd'hui. Tu as commencé à. Un nouveau livre ?


Oui.


J'ai même pu rencontrer quelqu'un parce que je ne croyais pas il y a quelques années. Mais oui ! La chance d'avoir quelqu'un qui est accepté. Si mes enfants ont Oui, c'est cool.


Tant mieux.


Et du coup, les relations avec ta maman, tes parents se sont améliorés au moment où t'as fait ce choix. C'est à ce moment là que ça a basculé. Ceux qui ont vu tellement mal où.


Ils ont été surpris. S'attendaient pas à cette situation. Et puis c'est que là, ils m'ont vu tellement mal. Je crois qu'ils ont pris conscience.


Que.


Je cachais bien, hein. J'arrivais bien à l'extérieur, à toujours dire oui, tout va bien, tout va bien, donc ils sont un peu tombé de haut là, du coup. Mais puis c'est vrai que là, ça, ça allait tellement pas.


Et ils ont.


Et ils ont été pas mal présent pour m'aider avec les enfants.


Et pour.


Essayer de gérer le départ de la maison aussi. Mais c'est depuis là haut ma maman, j'ai quand même essayé d'expliquer comment j'en étais arrivé là. Et puis y a des vieilles choses, des vieilles paroles ou des choses que t'as fait à mon vieux. Mais je te dis ça, je pense que ça a eu un impact sur sur sur mes choix. Et puis ben c'était des choses qu'elle elle m'avait dite, donc du coup ça faisait peut être un petit peu mal. J'avais besoin de le lui dire je crois. Et puis.


Et oui.


À ce moment là, j'ai commencé beaucoup parler avec mes copines. J'avais trois copines avec qui on se voyait chaque semaine et qu'avec je pouvais pas vraiment tout dire. J'ai appris à parler avec elles et puis du coup j'en ai. Après j'ai Une fois que j'avais pu un peu exprimer à elle, j'ai pu exprimer à ma maman ce que j'avais, ce que je ressentais, quoi. Et puis là, c'est vrai que j'ai un peu plus un peu peur souvent. Je sais pas, quand on n'a pas une relation fusionnelle tout ça, mais un peu plus souvent exprimer ce que je ressentais aussi des nouvelles émotions positives et tout ça par la suite. Mais il y a aussi des sujets qu'on n'aborde pas parce que ça.


Fâche.


Pas, là, mais il y a un peu plus. C'est quand même bien. J'ai l'impression qu'il y a quand même beaucoup de vieilles années qui qui nous collent aux baskets. Peut être un peu de gens part des deux côtés, je ne sais pas, mais je sais. Elle m'a dit plusieurs fois qu'elle aimerait bien quelle aurait tellement voulu avoir plus de relations avec ses enfants mais qu'elle n'a pas su le faire. Et ça, je sais qu'elle le regrette beaucoup. Avec tout ça, elle m'a dit c'est fou tout le monde individuel, même nous en très restreint, on se contacte jamais, on ne prend pas de nouvelles, on se pose pas de questions en fait. Chacun sa vie. Il y a pire. Voilà quelque chose que ma maman regrette beaucoup.


Et que toi t'as envie de changer ou pas. Ça, ça te convient ou pas forcément.


Avec ma maman.


Avec. Oui. Avec tous. Avec tes frères et sœurs. Parce finalement. Si. Si, c'est quelque chose que tu regrettes. Qu'est ce qui t'empêche de prendre des nouvelles ? Ou avec ta maman ? Pareil, de voir.


Avec les frères et sœurs. Je pense qu'avec le temps, là.


Où.


On a grandi depuis. Il y en a qui ont des conjoints, ce qui fait que ça rapproche vachement un peu par un autre chemin, mais ça nous rapproche parce qu'on a des contacts avec le conjoint. Et puis du coup, ça peut arriver que tout à coup il y a mon frère qui m'a invité y'a pas longtemps parce qu'il y a le conjoint qui lève et qui invite. Mais voilà, c'est sûr, c'est sur le chemin en fait on s'en veut pas.


On s'est bien les.


Uns contre les autres.


C'est une habitude qui a été prise comme ça.


Voilà, il.


Y a une manière de fonctionner en fait.


Exactement. Et puis bon, j'ai l'impression qu'aussi qu'on a des vies tellement en tous à 100, à l'heure où on est tous impliqués à des niveaux différents, mais.


Où on a.


Peu de disponibilité finalement. Et ça c'est un peu ça, un peu la.


La maladie, c'est la.


Maladie je dois dire. Mon problème de.


Vie, c'est d'avoir.


Peut être un peu surchargé. Alors voilà, je pense qu'avec les frères et sœurs, bon après on est tous un peu gênés, on parle pas de choses personnelles juste comme ça. Même le contact des déjà juste un contact normal on va dire. Basique, discret, très très lentement, un petit pas après l'autre, mais ça s'améliore. Après avec ma maman, avec mon papa, ça s'améliore aussi bien. Et puis il y a quand même certains, certaines discussions qui sont très compliquées avec ma maman, ce qui fait que je ne vais pas. J'y vais.


Mollo. Voilà.


T'as envie de garder ce branler en fait, et t'as pas envie de te fâcher pour un an.


J'ai pas envie de me fâcher pour ça, j'ai pas d'énergie pour ça.


Ouais ça.


Va, mais après je sais pas, j'ai pas l'impression que j'ai besoin. Moi. De plus avec elle, je ne crois pas. Peut être que je me trompe et que ce serait d'une grande aide. Mais. Mais comme ça en tout cas, je me dis ça me convient comme ça. Puis qui sait ce que la vie nous réserve ? Alors oui.


Il y a des personnes qui ont qui. Un homme qui tend un peu à porter cet aspect que tes parents t'apportent un peu moins quand tu étais jeune. Souvent, les gens me disent les grands parents. Des grands parents qui peuvent être.


Non, je pas. J'ai toujours été très. Je peux parler Quand j'étais petite, je gardais tout pour moi. Non, je parlais pas. Je vais te parler plus profondément.


Et du coup, tu faisais comment pour quand elle a besoin d'être consolée ou quand t'avais besoin d'exprimer quelque chose ? Comment tu faisais ?


Je sais pas.


Ça te rappelle ici non plus.


Ben oui, je me rappelle que j'étais enfermée dans ma chambre.


Je pleurais.


Je me cachais pour pleurer. Puis. Non, j'ai eu mon général, j'avais une copine avec qui j'avais plus de contact.


Euh.


Je me rappelle plus si vraiment je disais tout. Je ne crois pas. Je parlais quand même plus qu'avec mes parents, ça c'est sûr. Contrairement à maintenant ou avec mes copines, j'ai décidé qu'il fallait tout dire. Je dis tout. Ouais mais avant j'arrivais pas, je parlais, je pouvais pas. Maintenant de le faire, je me suis rendu compte que ça soit il y a des fois plein de choses. Juste l'exprimer en fait. Et puis. Et puis que je trouvais des solutions juste en lisant. Puis maintenant, j'ai mon compagnon avec qui avec lui je parle. J'ai décidé que c'était une bonne chose de tout dire.


Et puis je lui parle aussi ou bien. Oui oui.


Oui.


Je crois que tu vous arriver. Dès qu'il y a un truc qui frotte, vous arrivez à l'exprimer directement.


Directement, indirectement. Si on ne peut pas, parce qu'on n'a pas l'occasion, parce que les enfants comme ça, ça me travaille à un moment, mais dès que je peux, je le fais. Avant ça, c'est un truc. Est ce que j'étais rancunière ? J'ai vu que tu avais un truc qui allait pas, je n'osais pas le dire. Je pourrais pendant trois semaines en vouloir au papa des enfants sans que je puisse l'exprimer comme ça au fait.


Mais en fait, est ce que vraiment est ce que vraiment c'était de la rancune ? Je ne suis pas sûre.


Joëlle Je ne sais pas. Seulement je l'exprimais pas. Du coup, je pourrais te dire un truc pendant ça restait pendant des jours et des jours, c'est insupportable.


Ça restait juste bloqué, juste dans une impossibilité de trouver la voie, de la sortir.


Exactement.


C'est vrai que je.


Me.


Bats là. Je sais que je l'écoute. Je sais que ce que je ressens, ça va être entendu, accepté. Et puis du coup, je sais qu'il est juste de le dire, ça me soulage. Et puis après bah c'est réglé, on en parle, on règle.


Tu peux trouver une solution.


Et puis après bah ça derrière.


Oui.


C'est. Je trouve que c'est beau comme t'arrive à observer en fait l'évolution qu'il y a eu en quelques années parce que finalement c'est assez court. Cette évolution là, elle l'est depuis 2017.


Oui.


Ça fait quatre quatre.


Ans, j'ai vu.


Ouais. Et c'est beaucoup de choses en quatre ans. C'est comme quoi c'est possible. C'est possible de traverser tout ce que tu as traversé puisque puisque tu l'as fait.


Oui, mais il a fallu.


Prendre conscience quand même. Accepter de voir certaines réalités en face qui ne font pas forcément plaisir. Et puis de dire maintenant je ne vais pas, je ne vais pas reporter ça une fois parce que ça ne sert à rien. Ce serait que oui, ce serait dommage de pas avoir appris au moins.


En fait, c'était quoi ces réalités ? T'arrives à mettre des mots aujourd'hui dessus.


Déjà là, déjà vraiment d'avoir le droit de s'écouter. Ça c'était un truc important de le faire. Ensuite, dans mes comportements là, que. Il y a plein de choses que je sais, mais je n'arrive pas à trouver là un truc particulier. C'est plein de choses que des comportements que j'ai qui m'ont pas mal agacé. Puis je me suis dit que pour que tout le monde me supporte, il fallait que je change justement cette période. Mais ne pas garder les choses pendant des jours et des jours, c'est les exprimer tout de suite. Parce qu'alors, avec ça ou là, pourriez mon. C'est d'être un peu plus souple. Il y a encore bien du travail qui peut se faire, c'est sur. Sur ce que je pense. Ce qui est très drôle, c'est qu'en fait, avant j'arrivais pas à m'écouter et puis à oser dire ce que je pensais. Par contre, j'ai toujours eu des avis à l'intérieur de moi, assez tranché sur sur ce qui pouvait m'entourer ou ce qui pouvait arriver au fait.


Mais je l'exprimer pas, je.


Voilà. Mais t'avais ce regard là déjà, ou tu voyais.


Je me voyais très carrée, très avec plein de principes.


Alors que ça rassure, tu penses pas ?


Oui alors ça rassure. Pour moi, ça met un peu d'ordre dans mes idées. Je me dis comme ça c'est des fonctionnements, je les connais, c'est comme ça, mais après je trouve pour vivre avec les autres, c'est pas tout simple. Et puis. On a hâte d'avoir un peu plus de souplesse, être moins. Borné. Pour certaines choses, je suis toujours assez maniaque.


Mais c'est sur quoi alors ? Ça c'est par rapport à tes enfants principalement, ou bien.


À mes enfants et à mon compagnon, mon compagnon. Je n'arrive pas à mettre un mot mais que les choses ne sont pas comme ça et c'est comme ça et pas autrement par principe. Mais de dire ok.


Ça peut être différent.


Ça peut être différent. Et au fait, on est tous différents et on peut tous ressentir quelque chose de différent, même dans une même situation. Et puis prendre en considération que moi ça me fait, ça me fait peut être ni chaud ni froid pour un truc et que l'autre ça le touche et du coup de pouvoir comprendre ça et. Et puis il y a aussi du coup un peu va adapter ses propres réactions et son comportement pour que. Pour que ce soit plus agréable pour tout le monde. Le malheur.


C'est finalement ce que tu disais avoir manqué avec avec ta maman, vu ce que tu exprimes là maintenant. Bien, je me trompe ?


C'est un peu toujours la même chose, mais ça.


C'est quand même assez.


Flagrant chez nous. Et encore maintenant, c'est justement les sujets qui fâchent avec maman au moment où je les aborde pas ces sujets où c'est comme ça et pas autrement. Mais il n'y a pas d'argumentation ou si on pense quelque chose d'autre, ça l'énerve.


À ce.


Sujet là et.


Du coup j'ai.


Pas envie d'avoir ces comportements là en.


Fait.


Oui, donc c'est ce qui te ce qui te pousse aujourd'hui à ouvrir ton esprit et puis finalement à t'intéresser au monde de l'autre et de ce qu'il peut vivre dans la même situation que toi. Et ça t'apporte quoi ça ?


Un peu de la paix.


La paix.


Intérieure. Et puis avec avec les autres dans les relations.


Oui, c'est là qu'on voit qu'on peut tous avoir un avis différent et finalement cohabiter. Et que tout se passe parfaitement en fait.


C'est le respect et l'acceptation que quelqu'un en face de nous puisse avoir un autre avis sur un sujet.


Oui oui.


C'est justement là, je pense que ça c'est encore fait avec ma maman, que du coup c'est pour ça que je vais à petits pas.


Mais si tu t'aventures quand même sur ce terrain là de temps en temps.


Oui mais la dernière fois je me suis dit c'est fini, là j'arrête. En fait, on ne peut pas changer les autres, mais des fois, il faut aussi que l'autre change un petit peu dans sa manière de fonctionner pour pouvoir aller plus loin. Parce que moi j'ai pas envie de me casser les dents à chaque fois et puis que ça se passe mal.


C'est quoi les sujets qui fâchent tant avec ta maman ?


Oh ça la.


Politique, c'est ça qui se passe autour de nous en ce moment actuellement.


Oui, sur l'hygiène de vie en général, dans le sens l'alimentation et tout ça. Elle a beaucoup de connaissances, elle se renseigne sur beaucoup de choses.


Trop à mon goût.


Moi je préfère pas rester dans l'ignorance. Et puis comme ça, je ne culpabilise pas trop de manger telle ou telle chose.


Chez elle, elle va venir te chercher là dessus quand elle va manger un truc ou elle va venir te faire la morale ou bien.


Pas forcément pour moi, mais plus pour mes enfants de leur laisser quelque chose de bon. J'ai mon fils qui a des difficultés de concentration et tout ça tout. Du coup elle pense que par la nourriture seulement, on pourrait complètement changer la situation. J'ai essayé mais c'était vraiment difficile, très contraignant pour moi, ça n'a pas été quelque chose de stable. Et puis.


Du coup.


Je fais d'autres manières qui me conviennent on va dire. Voilà. Et c'est plus par rapport à mes enfants. D'ailleurs, elle me dit des fois avec vous j'ai pas réussi à faire certaines choses, je vais pas faire certaines choses, mais du coup j'ai une deuxième chance alors j'aimerais pas la louper avec mes petits enfants.


C'est vrai, elle est plus à l'écoute de ses petits enfants.


À clairement un.


Mec cool.


Clairement.


C'est les deux seuls qu'elle a un an à douze.


Ans, c'est les deux seuls qu'elle.


A mis. Et tu penses qu'il y a un lien parce que t'as fait péter un barrage ? Il y a quelques années, elle a commencé à changer son comportement. Oui, dès la naissance.


Non dès la naissance pour pour les petits enfants. Je crois que là j'ai l'impression, le sentiment que comment on est devenu adulte, avec nos mauvaises habitudes, avec nos fonctionnements et puis que c'est un petit peu. C'est peine perdue. En tout cas, c'est un peu ce qu'elle peut penser parce que chaque fois qu'on vient sur cette discussion, ça clashe avec toute la famille.


Ça.


Les fêtes de famille qui sont orageuses. Du coup, elle va peut être se dire que c'est un peu compliqué d'essayer de changer quelque chose avec ses propres enfants. Je sais pas, c'est des suppositions que je fais, mais avec ses petits enfants en tout cas.


Elle est.


Beaucoup plus patiente, beaucoup plus à.


L'écoute et.


C'est tant mieux.


Mais oui, tant mieux. Non mais c'est clair. Heureusement parce qu'elle s'en occupe de temps en temps. Et puis ça me fait bien plaisir cette relation là avec eux.


Et pour elle aussi d'ailleurs, puisqu'elle elle le dit, elle est en train de vivre finalement.


Et d'une.


Tout autre. Elle est en train de.


Développer la conscience de ça et c'est ce qu'elle.


Veut. Mais.


Bah top. Tant mieux. Donc ce serait quoi ? Ne pas ce que tu pourrais faire avec elle ?


Euh.


Je pense que c'est d'arriver à pouvoir parler de n'importe quel sujet, mais moi en restant plus zen.


Je sais.


Je suis aussi assez explosif des moments. Et puis du coup voilà, là je pense que je fuis certains sujets parce que j'arrive pas à me gérer moi même, ça je suis trop émotionnelle. Et puis du coup. Du coup, je préfère ne pas y venir pour m'éviter de tout souci, même si j'arrivais à rester un peu plus zen et à me dire bon ben de plus en plus quand même. J'ai l'impression que pour des sujets aussi qui nous.


Offrent.


Du monde qui nous entoure, j'arrive à me dire bon.


Bah.


Même si on a pas tous le même avis, moi je pense ça, les autres pensent ce qu'ils veulent, chacun vit sa vie, voilà. Et puis rester un peu plus.


À respecter ce que les autres ils pensent et toi ce que tu penses avoir un peu de recul.


Des fois il y a quand même des choses qui me font un peu exploser. Mais mais je veux où je vois que c'est ça en fait tout ça, rien du tout. Et du coup, quand je suis dans une bonne période, depuis que je suis reposée, j'arrive beaucoup plus facilement à relativiser et à me dire bah voilà, c'est comme ça. Et puis chacun pense ce qu'il veut.


Oui et puis en fait, d'observer ce que ça nous fait, ça nous permet aussi de travailler sur ce que ça nous fait. Et quand l'autre n'a pas le même avis que nous et de voir l'effet que ça provoque en nous d'en avoir conscience, bah là on a une porte d'entrée pour aller travailler sur ce qui se passe. Et puis je pense que du moment qu'on a conscience et du moment qu'on entame ce travail là, et bien ça devient beaucoup moins réactif avec les autres. Donc du coup on va passer vraiment de la réaction à la réponse, donner des réponses plutôt que de donner des réactions, des des qu'on est, des réactions finalement qui sont des fois presque automatiques sans qu'on ait le temps de réfléchir. On a déjà répondu.


Oui.


Mais bon après ça dépend tellement si je trouve dans quel état de fatigue je suis et dans quelle période du mois je suis, il y a des fois où je me surprends de des capacités absolument incroyables et.


Des fois.


C'est juste ingérable. Pouvez aller dormir assez tôt.


Oui.


C'est bien de le savoir aussi, on apprend à mieux se connaître. Et puis ça fait partie de ce que tu disais avant. Finalement, cette observation de qui je suis et de comment je fonctionne et cette écoute. Ah ben là je me sens plutôt fatigué, donc j'ai plutôt intérêt d'aller me reposer.


Ça j'ai que depuis vraiment ces dernières années. Et justement cette. Cette conscience me dit avoir la réponse. Je sais qu'il y a aussi des moments où ça va moins bien et du coup il ne faut pas que j'aborde certains sujets. Ces moments là comme ça on en reparle quand ça va mieux. Et puis ça se passe tout différemment. Oui.


Magnifique. Si tu avais un conseil à donner aux personnes qui nous écoutent, ça serait quoi ?


De prendre le temps. Dans notre vie de stress, de pouvoir. Écouter et poser des questions et écouter les autres parce que c'est enrichissant en fait dans tous les sens, ça nous apporte aussi plein de choses. Moi j'ai appris plein de trucs en me retrouver en me retournant, des situations où je crois que les gens, ils avaient une vie parfaite ou où ils ne pouvaient pas comprendre ce que je vivais. Et en fait, j'ai j'ai appris. Je pense à mes collègues où j'ai appris qu'ils avaient vécu une période de vie ultra compliquée que j'ignorais complètement et dont il m'a donné des quantités de pistes et d'idées de comment lui, il s'en était sorti à ce moment là et il fait ce que j'utilise. Et du coup, c'est vrai que je croyais que c'était il avait une vie parfaite et puis en fait nombre, en discutant et en partageant, j'ai pu apprendre plein de choses.


Alors de.


Prendre le temps.


Très doux d'ouvrir notre cœur, se laisser toucher en fête par l'autre et d'avoir le temps.


D'être.


D'entrer en relation avec les autres et d'eux et de créer ce lien d'humanité qui font que ensemble, on est plus fort. C'est ça le temps de dire exactement.


Et moi.


Mes trois copines, je les ai eues justement. Depuis, je les ai rencontrées au moment où je divorçaient ou je me séparait plutôt. Et puis juste, c'est pas des thérapeutes ça, c'est juste trois copines. Et juste d'avoir commencé à parler avec elles. En fait, j'ai eu d'autres aides aussi, mais ça a été déjà tellement bénéfique. Tout. On avait nos histoires de vie, nos vies, on en était à ce moment là. Et puis c'était quand comme on dit, une table ronde. Et puis je crois, Cancer On vous a amené à chacune en fait, comme ça on a beaucoup gagné dans cette relation là.


C'est là qu'on voit que. Et en fait, il n'y a pas de vie parfaite.


Mais il faut prendre le temps. Par contre, est ce que maintenant malheureusement on se voit plus ? Parce que il y en a deux autres qui ont des enfants.


Et.


On est toutes tellement débordées malheureusement que je regrette un.


Peu ces moments là.


Mais bon, on discute avec d'autres personnes.


Oui. Et en même temps, qu'est ce qui à nouveau tu vas t'empêche de prendre le téléphone et dire à la.


Française.


Ce qu'on fait plus facilement mais.


C'est de trouver un moment on est quatre en même temps.


C'est juste ça le problème. On faisait nos soirées bouteille à avant tous les mardis soir, on se voyait vivre là maintenant. Oui, c'est vrai que c'est juste plus compliqué de trouver un moment pour se voir. Mais on se fait des messages vocaux comme ça quand on a du temps, chacune en fonction de son emploi du temps et de ses jours de travail. En plus, on a tous des horaires irréguliers. Voilà, on peut se parler à ces moments là.


Et.


Répondre quand on peut, on s'adapte. Mais c'est vrai que des fois les contacts directs.


C'est quand même plus sympa, mais voilà.


Je pense qu'il faut le provoquer. Si vraiment c'est un désir de chacun ou chacune, vous allez trouver.


Oui, oui.


Merci beaucoup.


Mais avec plaisir.


C'est sympa.


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