Chaque petit pas vers la compréhension et la coopération est un grand bond vers un avenir harmonieux.


Résumé de l'épisode :

L'Harmonie Familiale à Travers l'Écoute et la Coopération

Bienvenue dans l'univers de "Parentalité au Présent", où chaque épisode est un voyage enrichissant vers une meilleure compréhension familiale. Aujourd'hui, nous explorons l'importance vitale de l'écoute et de la coopération dans nos foyers.

L'Art de l'Écoute Active

Janick Biselx-Menétrey, médiatrice familiale, nous guide à travers les subtilités de l'écoute active. Elle souligne combien il est crucial de se mettre véritablement à l'écoute de nos enfants, non seulement avec nos oreilles mais avec notre cœur. L'écoute active ne se limite pas à entendre les mots, mais à comprendre les émotions et les pensées qui les accompagnent.

La Coopération, Clé de l'Harmonie Familiale

Dans cet épisode, Janick partage des astuces pratiques pour susciter la coopération au sein de la famille. Au lieu d'imposer des règles strictes, elle suggère de travailler ensemble pour créer un environnement où chacun se sent entendu et valorisé. La coopération n'est pas seulement un outil de gestion de conflit, mais un moyen de renforcer les liens familiaux.

L'Importance de l'Auto-réflexion

Un thème central de l'épisode est l'importance de l'auto-réflexion. Janick encourage les parents à se questionner sur leurs propres réactions et sur ce qu'elles enseignent à leurs enfants. Par ce processus, nous apprenons à moduler nos réactions et à créer une atmosphère plus saine et plus positive à la maison.

Vers un Avenir Harmonieux

En conclusion, cet épisode nous rappelle que chaque effort pour mieux écouter et coopérer avec nos proches est un pas vers un avenir familial harmonieux. Cet épisode nous invite à chérir ces moments de partage, à valoriser les petites victoires quotidiennes, et à embrasser pleinement le voyage enrichissant de la parentalité consciente et aimante.


“Un parent parfait, ça n’existe pas” c’est sur ce postulat que Janick Biselx-Menétrey, médiatrice familiale et coach de vie à Martigny, construit “PARENTALITÉ au PRÉSENT”.

🎧
Podcast proposé tous les dimanches, il bâtit un espace où les cœurs s’ouvrent, les chemins de vie se déroulent et la simplicité enveloppe à son écoute.

Au travers des histoires de chacun·e·s, les schémas longtemps restés logés dans l’inconscient sont mis en lumière, les défis de la vie accueillis avec curiosité et présence permettant de sortir des tabous familiaux.

Au fil des épisodes, les récits de chacun·e·s nous apprennent que nous sommes “assez” et nous inspirent à vivre et laisser vivre avec confiance.

Ou s'abonner et recevoir les épisodes gratuits sur:
Spotify | Youtube | Apple Podcasts | Google Podcasts | Email


🏷️
Sujets abordés durant cet épisode: parentalité positive, communication familiale, écoute active, gestion des conflits, éducation bienveillante, médiation familiale, relation parent-enfant, développement de l'enfant, résolution de problèmes, accompagnement parental, harmonie familiale, amour et respect

Lire la transcription de l'épisode

[Texte généré automatiquement]

Bonjour, c'est Janick de Parentalité au Présent. Tu t'apprêtes à écouter un épisode qui fait partie d'une série spéciale de 7 rencontres qui ont été enregistrées sur 3 mois. Je t'invite donc à écouter les épisodes depuis le début afin de pouvoir suivre le déroulé et suivre la progression.

Sur ParentalitéauPrésent.com, tu as la possibilité de t'abonner. Merci d'avance de soutenir mon travail. Une très belle écoute ! Bonjour, je suis Janick Biselx-Menétrey, médiatrice familiale diplômée. Je suis passionnée par le lien relationnel. Je vous propose aujourd'hui Parentalité au Présent, un recueil d'histoires plurielles pour une étape de vie singulière. Bon, ça fait une semaine qu'on s'est rencontrés.

La dernière fois, on a parlé de susciter la coopération. Tu te rappelles de quoi ? Tu peux redire en deux mots ce que tu as compris de la dernière séance ? Alors, la dernière séance, je la vois avec une forme d'arc-en-ciel parce qu'on a beaucoup parlé de ça. J'ai beaucoup pensé à ça toute la semaine.

J'ai essayé de rester un peu sur cette ligne. C'est vraiment le maître mot de la dernière fois pour moi. Est-ce que tu peux me retirer cet arc-en-ciel ? Qu'est-ce qu'il signifie pour toi ? Qu'est-ce qui t'a amené à cet arc-en-ciel ? Quand je visualise cet arc-en-ciel, je me dis qu'au lieu d'être en opposition, en face-à-face, c'est d'être plutôt côte-à-côte et d'y aller ensemble.

Chaque fois que je me voyais trop face à la discussion, face à ce que je voulais, je pensais à ce fameux arc-en-ciel et à plutôt me mettre à côté. Et ça a produit quoi comme résultat chez toi ? Du calme, beaucoup plus de calme. Oui, quand on est face-à-face, on s'emporte vite et ça monte vite.

Du coup, le fait d'être à côté, c'est plus en douceur. Quand tu dis à côté, ça veut dire quoi ? Ça veut dire qu'on s'accompagne, qu'on va ensemble dans la chose demandée. À côté, à côté, oui.

C'est à cette image d'arc-en-ciel où on va ensemble en fait. Au lieu d'être face à face et de faire monter la montable. Oui, c'est pour ça que je te pose cette question, parce qu'au moment où tu parlais, la réflexion qui me monte, c'est qu'il se passe un événement, on a une réaction qui produit une énergie et qui va re-provoquer un événement.

Tu es d'accord avec ça ? Oui. Par exemple, mon enfant me parle mal, je vais avoir une réaction où je vais peut-être directement, ça monte, je suis en colère. Cette énergie un peu vraiment bouillante qui va faire que je vais agir d'une manière où je ne suis pas dans l'écoute.

Quand tu m'as causé d'être à côté, tu vois, l'image que j'avais, c'est que tu as pu commencer à t'observer. Ah, ok. Parce que quand il y a un événement, qu'on commence à observer qu'on a une certaine réaction qui arrive, souvent automatique, on peut commencer à comme se dédoubler et puis à s'observer dans cette réaction automatique et ça devient en fait une réponse consciente qu'on va pouvoir faire à l'enfant.

Et du coup, vu que j'ai réussi à me mettre en position méta, tu vois, comme si je me sors de mon corps et puis je commence à m'observer de l'extérieur, ça devient comme si j'observais un film. Tu vois, c'est un petit peu comme au cinéma. Dehors, je ne suis plus aux prises directes avec ces réactions automatiques qui font que tout de suite je pleure, tout de suite je crie, tout de suite j'ai peur, tout de suite tu vois, ces trucs là qu'on a, ces réactions qu'on a tous.

Et ce fait d'arriver à sortir de soi pour s'observer, alors ça se passe vite, et de commencer à donner une réponse consciente, je pense que c'est aussi ce que tu es en train de faire dans ce processus depuis maintenant quelques semaines qu'on se rencontre. C'est juste ? Oui, sûrement, oui. Et du coup, ça provoque une autre énergie.

Et cette autre énergie va en fait modifier ton comportement et modifier le comportement des enfants certainement. Oui. Je me trompe.

Oui, oui. Voilà. Clairement.

Parce que si nous on est plus calme, en fait c'est plus calme aussi finalement. Et l'inverse, pareil. C'est vraiment comme une boucle infernale, comme un serpent qui se mord la queue.

Oui, c'est ça. C'est un cercle. Un cercle vicieux.

Un cercle vicieux, voilà. Et en fait c'est vraiment ce qu'on est en train de voir ensemble là depuis quelques semaines. C'est vraiment arrivé à sortir de ce cercle.

Tu vois, si on imagine le cercle, puis on s'imagine pouvoir couper la ficelle, si on imagine qu'on a formé une espèce de cercle avec une corde, on peut maintenant ouvrir, couper le cercle et puis ça donne une corde où il y a deux bouts. Et du coup, cette corde qui a deux bouts, c'est plus un lasso, tu vois. Parce qu'avant, finalement, ça ressemblait plutôt à un lasso.

Par ici, on dit, laver les dents, hop, puis tu lances ton lasso. Oui, c'est comme ça, hop, on tire sur la corde, et puis vous allez là et vous faites ça. Et tu vois, on peut vraiment imaginer, enfin si ça se trouve c'est une image très parlante.

Oui, c'est vrai. Et là maintenant, tu vois, tu t'imagines avec une corde. Du coup, tu peux donner un bout de corde à l'autre, peu importe qu'il soit grand, qu'il soit petit.

Un bébé, un nourrissant, en fait, il est capable déjà d'attraper un bout de corde. Et à ton avis, si on reste sur cette image de corde, pour susciter la coopération, la corde, elle doit rester comment entre les gens? Elle doit rester souple. Oui, tu vois, une image de plus à ton image cérébrale.

À côté de l'arc-en-ciel. À côté de l'arc-en-ciel, oui. Je me sens... Je me sens un peu... Je me sens bien de suivre ces petites rencontres-là.

Ça m'inspire beaucoup, ça m'aide beaucoup. Mais je me sens aussi stressée un peu de voir la suite, comment ça se passe, qu'est-ce que... Parce que mine de rien, ça fait beaucoup de petites choses qui sont peut-être simples, mais ça fait beaucoup de choses qui ne sont pas du tout automatiques. C'est aussi un peu stressant, en fait, de se lancer là-dedans, un peu à la veuche, comme ça, à chaque rencontre.

C'est bon. Qu'est-ce qui va se passer aujourd'hui? Qu'est-ce qui s'est passé pour toi si tu fais une rétrospective du mois qui s'est écoulé? Qu'est-ce que tu penses? J'ai l'impression que trois semaines. Oui, peut-être.

Je ne sais pas si ça se vit. Ça passe vite. Oui, ça passe vite.

Eh bien, qu'est-ce qui a changé en un mois chez moi? C'est plus calme et j'ai l'impression que je parle beaucoup plus avec les enfants. Oui. Tu parles beaucoup plus.

Dans quel sens? Comment expliquer ça? Je parle avec eux, mais en fait, j'ai l'impression qu'il y a quelqu'un en face. Qu'avant, il fallait que je leur tire les verres du nez pour discuter. Voilà.

Et finalement, maintenant, j'ai l'impression qu'on parle plus, en fait. On échange plus. Et quand tu te relies à cette pensée-là, comment tu te sens? Eh bien, je me sens bien par rapport à ça.

Je trouve ça génial. Pas facile, mais c'est bien. Ça se construit, en fait.

Voilà. C'est ça. En fait, au fur et à mesure de nos rencontres, c'est en fait juste des petits mots, des petites choses plus ou moins simples, en fait.

Mais il ne faut pas croire que c'est si simple, parce que finalement, c'est quand même un gros morceau de changer. Mais je pense pour tout, quand on a des automatismes, de les changer, c'est du travail. Tu es en train de dire que c'est un investissement personnel que tu es en train de faire.

Oui, clairement. Et qui est en train de porter vraiment ses fruits dans la dynamique familiale et dans la paix qui émerge, en fait, de ce travail que tu es en train de faire. Oui.

Et quand on travaille bien là-dessus, qu'on est concentrée, je ne sais pas s'il faut dire vraiment ça, mais quand je pense vraiment à nos rencontres et que je fais comme ça à la maison, je trouve que ça évolue vite. Il y a vite des changements qu'on voit et qu'on sent vraiment. Mais en même temps, dès que j'oublie et que je reprends une mauvaise habitude ou une mauvaise réaction, c'est l'agif direct.

Et c'est quoi le cadeau, du coup ? Le cadeau, c'est tout le calme qu'il y a chez moi, en fait. Et le cadeau de directement t'attraper une gifle ? Ah, le cadeau d'avoir la gifle ? Eh bien, c'est que je suis tout de suite rappelée à ce que j'ai pu faire de faux, en fait. Oui.

C'est ça. C'est bien. Tu es chirurguine parce que c'est la claque, mais en même temps, ça te remet vite en face de la chose.

En face de ce qu'il ne faut pas faire. Donc, c'est génial, en fait. Ce que tu es en train de dire, c'est que tu as les meilleures réponses possibles de la part de tes enfants.

C'est parfait. Qu'est-ce qui fait alors que là, maintenant, ça te stresse ? Parce que j'attends la suite, je ne sais pas. Tu te dis encore, qu'est-ce qui... Encore un automatisme, un truc supplémentaire à ajouter.

Puis du coup, ça te fait dire que ça va faire beaucoup, c'est ça ? Ça fait beaucoup de choses à simuler, oui. Alors, la bonne nouvelle, c'est que je pense que tu as tout appris pour l'instant. Tu as appris l'essentiel, en tout cas, tu vois.

Parce que qu'est-ce que tu as appris, finalement ? Tu as appris à faire un pas de recul, à te taire, à écouter avec tous tes sens, en fait. Avec tes yeux aussi. Oui.

On peut écouter vraiment en étant... Avec ton non-verbal très, très actif. Tu as appris que quand tu dis oui mais, tu te provoques des réactions en face qui vont dans le même sens. Où il y a des oui mais, et puis que là, les égaux, ils se mettent en branle et puis que tu n'es pas sortie de l'auberge.

Oui. En fait, tu as appris à être relié au cœur, à ton cœur et au cœur de ceux avec qui tu échanges. Et quand on est relié au cœur de l'autre, qu'est-ce qui change ? Et à son cœur, qu'est-ce qui change ? Le lien entre nous, la communication entre nous, le lien, vraiment.

Tout change, en fait. Donc, ce qui est important de se rappeler, c'est de se poser la question déjà dans un premier temps. Quand il se passe un truc, est-ce que le problème vient de l'enfant ou de l'autre ? Ou est-ce que le problème vient de moi ? Parce que très souvent, on va se rendre compte que tout est question de perception.

On n'a pas les mêmes perceptions, en fait. Et quand on peut commencer à causer de ces perceptions-là, ben voilà, moi ce que je perçois. Et puis toi, pour toi, qu'est-ce qui se passe ? Ben non, tu vois, chacun est respecté dans la relation et puis du coup, on peut avancer ensemble.

Et la corde reste souple. Quand j'ai envie de tirer à moi, de tirer vers moi l'autre pour qu'il adhère à ma perception, la corde, elle est comment ? Elle se tend. Elle se tend.

Et si la corde se tend, à ton avis, imagine, on a une corde là à travers la table, imagine, on fait le geste. Oui, ben ça donne… Tu vois, si je tire à moi, toi, t'auras envie de faire quoi ? Ben de tirer encore plus. Voilà.

Tu vois ? Oui, ben oui. Donc du coup, jusqu'à temps qu'un des deux lâche ou qu'un des deux arrive à avoir plus de force sur l'autre pour… Tu vois, tu vois, on peut après imaginer prendre les deux mains et puis commencer à… Tu sais ce jeu avec la corde, là, se tirer de corde ? Tirer, tirer, tirer la corde à soi, tirer la corde à soi, tirer la corde à soi. C'est magnifique comme image, hein ? Est-ce que de tirer la corde à soi, ça laisse l'autre libre ? Ah ben non.

Ça l'oblige. Ça l'oblige et puis tu vois, on peut même imaginer que ça peut blesser les mains, si c'est une corde en chambre, bien… Puis que vraiment je résiste pendant longtemps, puis que je vais tirer, tirer, tirer pendant… C'est vraiment de faire gagner, voilà, voir qui c'est qui va gagner. Exact.

Qui est le plus fort. Donc toi, qu'est-ce que tu veux là maintenant pour tes enfants, pour toi-même ? Ah ben je veux pas tirer la corde. Je veux qu'on garde cette corde souple, ouais.

Et tu vois, tu dis je veux qu'on garde cette corde souple et finalement le plus important c'est que tous les deux vous gardiez la corde en main. Oui, d'avoir toujours le lien en fait. Un lien libre, souple, voilà.

C'est ça qui donne envie de continuer à tenir la corde. Parce que quand on n'a plus envie de tenir la corde avec quelqu'un, que ça soit nos enfants ou que ça soit peu importe qui que ce soit dans l'humain, ou même, on peut même penser avec tout être vivant finalement, les animaux, ça va être la même, tout la même chose quoi. Quand l'animal il sent qu'on est respectueux, il suit, enfin il y a quelque chose de naturel qui se fait.

On peut voir des vidéos avec des gens qui sont en lien avec des animaux sauvages très dangereux et puis après, je ne suis pas spécialiste du domaine, mais enfin, on peut voir que même avec un animal dangereux, ça peut se passer. Ou on peut avoir des témoignages de gens qui ont affaire à des gens aussi très dangereux qui sont enfermés. Là, je me rappelle, et vous pouvez retrouver sur Youtube, et ce monsieur en fait avait été directeur d'une institution pour jeunes délinquants en fait.

C'était les jeunes dont le système ne voulait plus. Et dans ce système, dans cette institution là, il y avait donc vraiment des gens qui arrivaient de la justice et puis des gens qui arrivaient aussi de milieu psychiatrique. Et ils ont commencé à travailler justement sur couper la corde, couper le lasso, tu vois, pour que les éducateurs et les jeunes adultes puissent avoir chacun un bout de corde en main.

Et au bout de quelques années de pratique dans ce sens là, ils se sont vraiment rendu compte que tout le monde collaborait en fait. Les règlements au sein de l'institution ont fini par disparaître. Il a écrit un livre qui s'appelle « Éduquer sans punir », je crois que c'est Cohen qui s'appelle.

Les règlements au sein de l'institution se sont mis à disparaître parce que les jeunes sentaient qu'il y avait la corde, il y avait le lien. En fait, il avait une exigence, l'exigence c'était de pouvoir vivre ensemble. Puis, je me rappelle d'un passage du livre justement « Éduquer sans punir » où il dit, il reçoit une jeune toxicomane.

Puis il lui dit « Ce que je te demande c'est de te lever tous les matins pour aller travailler. » Il ne lui a pas dit « Arrête de consommer », il lui a dit « Moi, non, ce que je te demande c'est de te lever tous les matins pour aller travailler. » Elle a arrêté de se droguer, d'après son récit.

C'est là qu'on voit, tu vois, parce que qu'est-ce qui fait qu'on utilise un lasso ? Puis tu vois, le lasso, on peut l'imaginer qu'il peut être plus ou moins serré autour de la personne. À un moment donné, c'est ancré dans nous tous en fait, cette image de lasso. C'est quelque chose qu'on a depuis toujours, depuis qu'on est petit, depuis qu'on est petit, depuis toujours.

Il y a toujours cette image de l'enfant qui est en bas et qui se tait et qui obéit et qui fait ce qu'on lui dit. Du coup, c'est tout ce que la société veut bien nous dire qu'on doit voir autrement. Donc c'est en fait encore quelque chose de... Tu vois, si tu vas plus loin, là tu mets ton focus sur l'adulte et l'enfant.

Sur toutes les hiérarchies en fait. Parce que c'est pas que l'adulte et l'enfant, c'est le patron et l'employé, c'est les profs et les élèves. Il y a toujours cette hiérarchie, une personne en haut, une personne en bas, qui se tait et qui écoute.

Oui, mais c'est le monde entier, enfin je sais pas, tout ce que tu me racontes là, ça m'amène à cette réflexion-là maintenant. Et en fait, je me dis, c'est le monde entier qui est comme ça. Tout à fait, et s'il était temps de changer le monde, Léa ? Ah ben oui, sûrement qu'il est temps de changer le monde, mais je dois m'occuper de chez moi.

C'est intéressant ce que tu dis, je dois m'occuper de chez moi. Effectivement, le monde pourra changer que si les individus changent. Il est où notre pouvoir ? Tu vois, si tu reviens à chaque fois à cette dynamique-là, et que tu te poses la question, dans cette situation-là, il est où mon pouvoir ? Là, tu vas pouvoir commencer à changer les choses à ton échelle.

Et si chacun commence à prendre le pouvoir qu'il a pour changer les petites choses qu'il peut changer dans son quotidien, déjà juste changer l'attitude, ton attitude, tes réactions par rapport à l'attitude ou aux événements qui se passent, ça peut déjà devenir... Tu sais, une avalanche, elle ne se fait pas... Quand l'avalanche, elle descend, elle commence à un petit bout, puis après ça devient immense. Eh ben, c'est ce qui peut se passer en fait, c'est des réactions un petit peu en chaîne. Ça te parle ? Et surtout pas te dire... Ouais, mais si, comme moi j'avais eu à l'époque des réflexions... Ouais, mais bon, si t'es trop gentil avec tes enfants, ils ne vont pas pouvoir survivre dans ce monde de requins.

D'accord. C'est pas un petit peu ce que tu avais envie d'exprimer ? Je ne sais pas si j'aurais dit ça comme ça, mais en fait, de te mettre à côté, d'avoir comme cette image d'arc-en-ciel, ou cette image de corde où t'as un bout chacun et qu'elle est tout le temps souple et que tu vas ensemble au lieu d'aller contre en fait, j'imagine plutôt les réflexions, t'as pas d'autorité, tu te fais bouffer, c'est plutôt ce genre de choses-là que je vois, qu'un monde de requins. C'est plutôt, ah, t'as pas d'autorité en fait.

C'est le regard extérieur. Tu lui donnes la main alors qu'en fait c'est toi qui dois être devant, c'est toi qui es le patron en fait, c'est toi qui donne les ordres. C'est pas le petit mot, j'attends que tu ailles te coucher maintenant, il est l'heure.

Non, tu vas au lit, c'est l'heure. Et en fait, je trouve qu'on est tellement formatés comme ça, que c'est ça qui rend la chose un peu difficile sûrement, et de justement s'ancrer dans ce que tu penses et si tu penses que c'est ça la façon de faire, que tu y restes en fait. Parce qu'il y a tellement plein de choses autour de toi qui t'envoient des signaux que en fait non, c'est toi le parent, c'est ton gamin, il est censé s'asseoir, écouter ce que tu lui dis et faire ce que tu lui dis.

En fait, changer cette optique, c'est ça qui est... Oui, et toi, qu'est-ce que tu constates depuis un mois ? Mais moi je constate que ça a l'air de plutôt bien fonctionner en fait, justement. Mais c'est déstabilisant en fait, parce qu'on est tellement formatés pour le contraire. Oui, et ben oui.

C'est de ça en fait qui me stresse en fait plus que... Et tu vois, si tu commences à... comme on avait commencé à faire il y a juste un petit moment en arrière, à dézoomer. C'est-à-dire que là, tu vois, tu observes la relation parent-enfant, comme tu l'as fait, après tu as été plus haut dans la société, donc il y a les hiérarchies patron-adulte, enfin patron-employé. Après il va y avoir l'État et les individus.

Après on peut s'imaginer qu'il y a l'État mais il y a le pays. Oui, mais tout est formaté comme ça. Tu peux t'imaginer prendre de la hauteur comme ça.

Et si on commence à prendre de la hauteur, tu vois d'abord on voit le sol, il y a l'herbe. Après on peut voir la tête du dessus. Après si on continue à monter avec la caméra, on va voir le jardin du haut, si tu es dans un jardin.

Après on va voir tout le quartier, après on va voir toute la ville, après on va voir tout le pays, après on va voir... Tu vois et on continue, et plus on continue à monter, on pourrait même s'imaginer qu'on va jusque en haut dans l'univers. Le petit problème que tu as avec ton fils qui ne veut pas aller se brosser les dents, à cette échelle-là, il ressemble à quoi? A une poussière, à rien, rien du tout. Tu vois? Donc en fait c'est vraiment tout comme ça.

Si toi tu prends conscience et si toi tu vois que le plus important c'est d'être en lien avec le cœur, et d'être en lien avec le cœur, ça n'empêche pas de s'énerver de temps en temps. Ça n'empêche pas de dire là je m'attends à ce que et puis tout de suite, parce que ça a dépassé les bornes, parce que tu vois, on n'est pas là pour apprendre à être gentil, tout mou et tout passif. Non au contraire on est là à apprendre, à avoir de plus en plus de connexion à nos sens, de plus en plus l'œil vif, l'œil vivant, et d'être dans une relation de plus en plus vivante avec soi-même et avec les autres.

Et finalement tu vois les autres, alors déjà ce que j'ai pu remarquer dans ma vie, c'est que quand je suis alignée à qui je suis, les autres ne me font plus de remarques. Tu n'as encore pas testé ça? Personne ne m'a fait vraiment de remarques, mais je suppose, je suppose après voilà. Alors supposer, quand on commence à supposer ce que l'autre est en train de penser, c'est le début de la fin.

Tu vois si tu reviens, là on va faire un exercice par exemple, tu te mets dans la tête que mon dieu, mon dieu, celui-ci il est en train de penser ça de moi. Ça peut être ton patron par exemple, ou qui tu veux, comment tu te sens. Ben complètement déçable.

Voilà, est-ce que ça existe? Comment tu peux être absolument certaine que Paul est en train de penser que Léa est comme ci, comme ça, et qu'elle devrait faire ci, faire ça? Comment tu peux être absolument certaine que ce que tu penses ça soit vrai? Ben je ne peux pas. Ah ben voilà. Mais tu vois le résultat de la pensée que tu as, c'est que tu te sens déstabilisé.

À ton avis, face à tes enfants, quand tu te sens déstabilisé, qu'est-ce qui va se passer? Ben ils vont, ils te sentent. Ils te sentent et qu'est-ce qui se passe? Oui ils te sentent, ben ils vont, ils vont venir, ils vont venir tétiller. Ils vont venir tétiller, parce que ce qu'il faut vraiment se rappeler c'est que toi tu tiens un bout de la corde.

Le fait de tenir un bout de la corde, c'est comme si on peut imaginer qu'il y a une vibration qui commence à s'installer, à remplir la corde. Tu vois, on peut imaginer qu'elle devient colorée. On peut reprendre les couleurs de l'arc-en-ciel, tu vois, ou la texture de l'arc-en-ciel.

Si tu tiens ta corde en ayant la texture de l'arc-en-ciel toute fluide, tout souple, tout tranquille, avec une musique, tu vois, on imagine que l'arc-en-ciel produit une musique qui est harmonieuse, tu vas faire passer dans ta corde magique cette énergie-là. Si quand tu tiens ta corde, tu es dans quelque chose de rigide, qui ne sent pas bon, qui produit une musique grinçante, alors ta corde va se remplir de cette texture désagréable, de cette musique grinçante, et l'autre, à l'autre bout de la corde, c'est ce qui va recevoir. Tu vois? Oui, oui, je vois bien.

Et je t'assure que, quand on a conscience de ça, le monde se transforme. Le monde à notre échelle? Oui, oui. Oui, je suis d'accord avec toi.

Le monde à notre échelle? Mais le monde à notre échelle, ça va être le monde... S'il y a de plus en plus d'individus qui prennent conscience qu'eux, quand ils ont un soleil dans leur ventre, qui rigolent, qui sont lumineux, qui sont bien, ils vont transmettre en fait cette énergie aux autres, à ton avis, quelle est la durée de vie probable de ceux qui ne sont pas dans cette énergie-là? Qu'est-ce qui va se passer pour ceux qui ne sont pas dans cette énergie-là? Ben, plus rien. Qu'est-ce qui va se passer concrètement, imagine? Tu peux réfléchir dans tes relations en fait. Quand tu commences à être dans cette dynamique-là, qu'est-ce qui se passe dans tes relations? Ceux qui arrivent, puis qui sont dans une énergie plus graissante, plus... Ben, on les laisse de côté ces gens-là.

On ne les voit pas. On n'a plus envie d'être... En fait, on va lâcher... Déjà, on ne va plus avoir envie de tenir la corde avec eux. Parce que si l'autre nous amène... Oui, ben justement, on ne les voit pas.

Cette énergie-là, donc on lâche la corde en fait. Et tu vois, si on imagine les gens qui tiennent les cordes comme un petit peu une toile d'araignée, Eh ben, essayons de faire ce tissage en fait le plus lumineux possible. Et c'est ce tissage le plus lumineux possible qui va avoir une force incroyable et qui petit à petit va changer le monde en fait.

Et c'est ça le message à faire passer. Parce que plus il y aura de gens qui vont être dans cette énergie-là, plus l'énergie du monde va changer. C'est quoi le message que tu as compris? Ben, c'est que... Voilà, d'amener un peu de... Ce soleil, comme tu dis, partout.

Si tout le monde amène son soleil, il n'y a plus de place pour... Pour non, pour conclure cette rencontre. Peut-être que ce serait une bonne idée de causer la punition. Parce que tu vois, la punition, elle est dans cette énergie-là en fait.

D'accord, oui. Elle est vraiment dans cette énergie-là dans le sens que si tu ne fais pas ce que je te dis, alors je vais te montrer ce qui va t'arriver. C'est ça la punition.

Et tu vois, si on reprend l'image du lasso, quand j'ai envie de punir, j'utilise mon lasso. Ça te parle ou pas? Voilà, un peu comme ça, oui. Donc du coup, au stade où on en est, est-ce que tu penses que la punition est une chose correcte? Non.

Je pense que... Ben non, après notre discussion là, je suis même sûre que c'est pas... C'est pas correct, c'est pas efficace en tout cas. Oui. C'est pas efficace.

Mais j'ai jamais été très convaincue de l'efficacité de la punition. Mais j'utilisais ça quand je me sens dépassée, je me sens coincée, je me sens... Couteau sous la gorge, j'envoie une punition. Tu vois, c'est une réaction en fait.

Et je suis sûre que... On a assez fait l'expérience de voir qu'il n'y a pas trop d'efficacité. Tu vois, en fait, on repart dans le sens qu'il y a un événement, il y a une réaction, ça veut dire punition. Ça donne une énergie.

Et puis du coup, on voit bien que ton énergie n'est pas bonne à ce moment-là. Du coup, ça provoque des réactions chez l'enfant qui ne va pas dans le sens de... Ah oui, et puis des fois ça arrive que c'est des punitions qui n'ont aucun sens, enfin qui sont intenables déjà. Donc genre, on n'est pas du tout crédible d'avoir balancé cette punition.

Mais voilà, c'est sorti. Alors, on va aborder la fois prochaine, vraiment comment faire quand on a envie de punir. Comment faire les choses différemment, plus concrètement, plus dans le... Elaborer, tu vois, vraiment une manière de faire.

Il va y avoir deux semaines de pause là maintenant. La semaine prochaine, on se revoit dans deux semaines. Où tu veux venir la semaine prochaine ? Ça va être long ! Ça va être long, j'aime bien venir te voir maintenant.

Qu'est-ce que tu vas pouvoir mettre en place ? Quand t'auras envie de punir. À la place de punir, qu'est-ce que tu vas pouvoir mettre en place ? Ah là là ! Qu'est-ce que tu vas pouvoir mettre en place ? Ben je... Qu'est-ce que je vais pouvoir mettre en place ? Quand tu ne sortiras pas entendu, pas écouté, comment tu vas pouvoir faire ? Il va falloir que je respire, que je me recentre, que je réfléchisse bien à ce que j'attends. Surtout respirer et surtout expirer.

Rien ne t'empêche de faire... Si vraiment tu es agacée par ce qui se passe. Au lieu de verbaliser, le garçon décrit ce que je vois. Ça me donne envie de vous punir.

Mais toi tu te tais, tu t'observes. Et puis après qu'est-ce que tu peux faire ? Je ne sais pas, les punitions ça me perturbe. En attendant, c'est l'envie que tu as ou bien je me trompe ? Oui oui, non mais ça me perturbe parce que c'est vraiment la dernière arme qu'on peut sortir.

Donc de me dire que je n'ai plus celle-là... Alors qu'est-ce qu'il y a à ce stade, rendu à ce stade là, imagine, il faut un truc. Là j'ai vraiment envie de vous punir. Comment tu vas pouvoir continuer ? Détendre ma corde.

Détendre ta corde, bravo. Détendre ma corde. Juste peut-être vérifier l'énergie que tu es en train de nourrir à l'intérieur de ta corde.

Si c'est une énergie où tu as peur, où tu es en colère, où tu n'es pas bien, qu'est-ce que tu vas pouvoir faire maintenant avec les outils que tu as déjà jusqu'à maintenant ? Si c'est, je ne sais pas. Si tu te rends compte que l'énergie avec laquelle tu tiens la corde, elle n'est pas bonne, qu'est-ce que tu vas pouvoir faire avec les outils que tu as déjà jusqu'à maintenant ? Je ne vais pas prendre du recul, enfin respirer, me calmer. Respirer, te calmer pour essayer de changer l'énergie qui est dans la corde.

Mais si ce n'est pas possible, parce que tu n'es pressé par le temps, qu'est-ce que tu vas pouvoir faire ? Parce que ce qui est cool, c'est que jusqu'à maintenant, tu ne te rendais pas compte que déjà l'autre n'était pas le bout de la corde et tu ne te rendais pas compte de l'énergie désagréable que tu étais en train de mettre dans cette corde. Maintenant, ça, tu as conscience. Qu'est-ce que tu vas pouvoir faire ? Décrire.

Je vois que là, je me sens fatiguée. Je me sens ou je suis fatiguée, ou je suis en colère, ou j'ai peur. Tu vas parler de toi.

Je décris mon sentiment, mais ça ne va pas. Et si tu essayais et que tu nous redisais la semaine prochaine, la semaine d'après ? Là, les garçons, je me sens vraiment énervée parce que je vous ai demandé il y a une heure de ranger vos affaires et rien n'a bougé. Et tu vois, là de nouveau, dans mon non-verbal, je ne te lâche pas.

Après, tu peux te demander est-ce que c'est grave ? Qu'est-ce qui est important ? Alors, qu'est-ce que je veux ? Qu'est-ce que je fais ? Tu vois ? Après, ce qui est important pour moi, c'est peut-être moins important pour... Exact. Pour l'autre et... Exact. Il y a encore ça qui se rajoute.

Tu as tout compris. Et si maintenant, ce qui est important pour moi, on tient la corde. Toi, tu tiens la corde aussi avec quelque chose qui est important pour toi.

C'est quoi l'important pour les deux ? Qu'on la tienne. Qu'on la tienne et qu'elle reste... Qu'elle reste chaude. Voilà.

Donc du coup, quand tu remplis ces conditions-là, que tu comprends que pour l'autre, il y a aussi des enjeux, des choses importantes qui sont là. Et en même temps, que toi, tu tiens toujours la corde et que tu sais que pour toi, il y a aussi des enjeux et des choses qui sont importantes pour toi. Tu vois combien tu vois les choses différemment déjà ? J'ai peur qu'on tombe dans ce... qu'on referme la corde en fait à ce moment-là.

Ah non, non, c'est pas possible. Parce que si chacun vous tenait la corde d'un bout, comment veux-tu que ça soit possible qu'elle se transforme en lasso ? Il va falloir que toi, alors à ce moment-là, tu décides que tu reformes à lasso. Ou que l'autre décide qu'il reforme à lasso.

Mais si tous les deux, vous êtes dans cette optique de maintenant, on tient la corde ensemble, il va se passer plutôt un dialogue comme Samuel. Là, je suis vraiment fâchée. Je suis vraiment fatiguée aussi.

En même temps d'être fâchée, j'ai besoin de me reposer. Et j'ai pas besoin de parler tellement plus parce que l'autre, il tient aussi la corde. Alors peut-être qu'il va t'exprimer.

Moi aussi, je suis fâchée. Moi aussi, je suis fatiguée. Moi aussi, je suis, tu vois ? Et à ce moment-là, on va pouvoir dire, ok, on fait quoi là maintenant ensemble ? Tu comprends ? Mais pour faire ça, il faut que chacun puisse être conscient qu'il tient un bout de la corde.

Donc là, on est dans mon jeu. Tu vois, là, je tiens mon bout et c'est mon jeu. L'autre, il tient son bout et c'est son jeu.

Si on imagine le milieu de la corde qui pendouille, c'est le nous. Donc si on veut rejoindre, se rejoindre dans ce nous, il va bien falloir que tous les deux, on est engagés en fait. On a une responsabilité dans cette corde.

Alors, je peux choisir de lâcher mon jeu, mon petit bout de corde, que j'appelle le, que la corde, qu'il n'y en ait plus qu'un qui tienne la corde, ou que tous les deux, on choisisse de lâcher la corde parce qu'on se rend compte que cette corde, elle ne nous mène à rien, qu'elle nous fait plus de mal qu'autre chose. Ça, c'est aussi un scénario possible. Pas dans le cadre d'un accompagnement d'un enfant adolescent.

Et bien que, parfois, la corde, elle est tellement toxique qu'il vaut mieux qu'on transmette la corde à quelqu'un d'autre. Tu vois ? Oui, j'ai trouvé une image très parlante, je crois, là, ce matin. Oui.

Eh bien, je vais te laisser réfléchir, méditer sur cet accompagnement. Oui. Et je me réjouis déjà de te retrouver pour que tu puisses partager ce qui va se passer, là, pendant ces deux semaines.

Et puis, on va se retrouver, là, dans deux semaines pour aller vraiment parler plus en profondeur du sujet de la punition. Ça marche. Très bien.

Comment tu te sens ? Je me sens plus détendue. Cool. C'est aussi parce que tu as détendu la corde en toi, tu vois.

Certainement. Génial. À bientôt, Léa.

Merci. Merci pour votre écoute. Je me réjouis de vous retrouver la semaine prochaine.