Bastien n'a jamais perdu son âme de rebelle, et fort heureusement !  


Résumé de l'épisode :

Bienvenue dans cet épisode de Parentalité au Présent ! Aujourd'hui, nous accueillons Bastien, qui nous livre son parcours de vie marqué par des difficultés familiales et les défis auxquels il a dû faire face. Bastien partage avec nous son cheminement personnel, sa découverte du magnétisme, et comment il a transformé ses expériences passées en une source de force et de croissance. Son histoire est un témoignage inspirant sur la manière dont nous pouvons utiliser les obstacles pour nous élever et créer des liens plus harmonieux avec nos proches.

Le défi de l'opposition familiale :

Bastien se souvient de la période où il a pris des décisions de vie qui n'étaient pas soutenues par sa famille. Il se sentait incompris et considéré comme un "fou" pour avoir fait des choix différents. Malgré les encouragements de certains membres de sa famille, il ressentait le besoin de se prouver à lui-même et aux autres qu'il pouvait atteindre ses rêves. Il a fait face à la peur de l'échec et à la difficulté d'apprendre de nouvelles choses, mais il a persévéré.

La force intérieure et le chemin de la rébellion :

Bastien attribue sa capacité à avancer malgré les obstacles à une force intérieure qui l'a toujours poussé en avant. Il mentionne également son côté rebelle, qui lui a permis de se démarquer et de trouver son identité. La rébellion s'est manifestée à travers sa passion pour la musique, en particulier le chant dans un groupe de hard rock. Cette expérience lui a permis de canaliser sa colère et sa douleur, et de trouver une libération émotionnelle.

La découverte du magnétisme et l'épanouissement personnel :

Un tournant majeur dans la vie de Bastien s'est produit lorsqu'il a expérimenté un zona, qui s'est avéré être l'expression de sa colère refoulée. Cela l'a conduit à découvrir le magnétisme et à commencer un travail de libération émotionnelle. Grâce à cette exploration personnelle, il a pu se reconnecter à lui-même, à ses émotions et à ses ressources intérieures. Cette transformation l'a finalement conduit à changer de carrière et à devenir un praticien de la libération émotionnelle.

La reconstruction des liens familiaux :

Bastien reconnaît que la relation avec ses parents a été complexe et marquée par des jeux de pouvoir et des blessures émotionnelles. Cependant, il a entrepris un travail de guérison et de compréhension de ces schémas familiaux. Il a réalisé que ses attentes de reconnaissance provenaient d'une blessure de rejet et d'un besoin de validation. En se libérant de cette attente, il a pu reconstruire des liens plus détachés et équilibrés avec ses parents.


“Un parent parfait, ça n’existe pas” c’est sur ce postulat que Janick Biselx-Menétrey, médiatrice familiale et coach de vie à Martigny, construit “PARENTALITÉ au PRÉSENT”.

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Podcast proposé tous les dimanches matins à 7h (une semaine sur deux gratuitement), il bâtit un espace où les cœurs s’ouvrent, les chemins de vie se déroulent et la simplicité enveloppe à son écoute.

Au travers des histoires de chacun·e·s, les schémas longtemps restés logés dans l’inconscient sont mis en lumière, les défis de la vie accueillis avec curiosité et présence permettant de sortir des tabous familiaux.

Au fil des épisodes, les récits de chacun·e·s nous apprennent que nous sommes “assez” et nous inspirent à vivre et laisser vivre avec confiance.

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Sujets abordés durant cet épisode: recréer le lien avec ses parents en cherchant le détachement, difficultés, enfant du milieu dans la fraterie, chercher sa place, enfant rebel, besoin d'être reconnu, prises de conscience, zona ophtalmique, aimer avoir raison, peur de l'inconnu, charge émotionnelle, victime, accuser l'autre, envie de couper les ponts, burn out, dépression, magie de la vie, se lancer en tant qu'indépendant, vivre ses rêves, peur de faire faux, de mal faire, persévérence s'affirmer, sortir sa colère en hurlant dans un micro, libération émotionnelle, épanouissement de soi, dépasser les limites, magnétiseur, ouvrir les portes de la conscience, exprimer, verbaliser, pleurer, hypnose, vivre ses rêves. s'écouter, appaiser nos peurs, élan intérieur, accord avec qui je suis, sentiment de paix, persévérence

Lire la transcription de l'épisode

[Texte généré automatiquement]


Je n'avais pas le soutien de ma famille. C'était. C'était compliqué.


Qui te prenais pour un fou de l'avoir fait. D'avoir fait ses choix ? Oui.


Oui. Complètement. J'avais plusieurs membres de ma famille qui disaient que c'est ok et bon. Mais on ne peut pas vivre de ça. C'est pas possible. C'est quand tu veux reprendre un travail, un travail sérieux. Enfin, il y a plusieurs moments. J'ai regardé. Bon bah peut être travailler dans un magasin ou peut être. Et ça me confronte à d'autres peurs que je pouvais avoir, la peur de faire faux, la peur de mal faire. Donc toute nouvelle apprentissage pouvait être difficile pour moi à ce moment là. Et. Et j'ai passé, j'ai passé outre, j'ai passé ou j'ai passé ou j'ai persévéré. Je dirais.


Confiance.


Je me suis fait confiance.


Il y avait une force qui te pousser en avant en fait c'est ça.


Je pense que c'était ça effectivement. Oui, j'avais. Mais en fait il y avait un. Il y a encore ce côté rebelle.


Qu'ils veulent leur prouver.


Et un jour exactement, on me dit arrête de rêver. Je vais leur prouver qu'en fait on peut aller au bout de ses rêves. Je crois que c'est ça.


Bonjour, je suis Janick Biselx-Menétrey, médiatrice familiale diplômée. Je suis passionnée par le lien relationnel. Je vous propose aujourd'hui Parentalité au Présent, un recueil d'histoires plurielles pour une étape de vie singulière. Aujourd'hui, j'ai le plaisir de recevoir Bastien. Un. Bonjour Bastien.


Bonjour. Bonjour.


Quel lien entretient avec tes parents aujourd'hui ?


Alors le lien que j'entretiens avec mes parents, une question particulière à pourquoi ?


C'est une question particulière.


C'est une question particulière parce que on s'attend pas à ce genre de question là. Dunbar et moi ça me questionne par rapport aux liens que j'entretiens avec mes parents. Et je dirais j'essaie de renouer, j'essaye de recréer quelque chose en en cherchant vraiment le détachement aussi.


Voilà. Est ce que tu veux m'expliquer peut être quel âge tu as aujourd'hui ?


Alors aujourd'hui, j'ai eu, je crois, 37 ans. Voilà, oui, 37 ans.


Et tu dis donc je cherche à recréer. A ce qui s'est passé avec ce lien pour qu'aujourd'hui tu aies besoin de recréer.


J'ai eu beaucoup, beaucoup de difficultés. Je pense que ça revient à la petite enfance. Le fait d'être. Au milieu de deux frères, on est trois issus du milieu, donc c'était quelque chose de pas évident. Ça a amené beaucoup de difficultés dans la famille parce que j'ai cherché à me démarquer comme je pouvais. Et il y a ce côté rebelle qui est sorti assez rapidement et ça, c'était peu apprécié par mes parents.


Déjà, tout petite était rebelle ou c'était plus ça l'adolescence ?


Je dirais plus à l'adolescence. Avant, il y avait vraiment ce besoin de reconnaissance, ce besoin de montrer que où je suis là. Et il y avait vraiment ça qui était présent chez moi. Et ensuite c'est vraiment vu que ça n'a pas été suffisamment écouté, je dirais, intégré et qu'on ne m'a pas suffisamment peu écouté, compris à ce moment là. Ça s'est manifesté plus tard avec le rebelle.


Ça s'est manifesté comment avec le Rebel ?


Avec du metal ? Avec du hard ? J'ai chanté deux ans dans un groupe de hard rock où j'ai craché toute ma haine, toute ma colère que je pouvais avoir contre la vie et tout ça. Et ça, je le comprenais pas en fait au départ. Pourquoi j'avais autant de haine, Pourquoi j'avais autant de colère. Et c'est suite à un cheminement personnel qui m'a permis de comprendre. Combien je pouvais être blessé et différentes blessures que je pouvais porter. En fait.


Et tes parents ? Ils ont accueilli comment ? Le fait que tu avais quel âge au moment ou tu avais les cheveux longs ? Bien ouais, c'est fou oui.


J'ai toujours voulu me laisser pousser les cheveux. Malheureusement, j'avais les cheveux très frisés. Et puis commencer dans la vie un coton à quelque chose dans le contraire. Donc moi je voulais les cheveux lisses et des cheveux longs et non largeur. J'ai. J'ai eu les cheveux mi longs.


Donc ça pouvait pas venir très long.


Ça faisait un frisés à la maison et ça faisait friser mes parents en tout cas. Oui, j'ai essayé des frisés, j'ai essayé toutes sortes de techniques pour vraiment sortir de ce truc là, et puis pour m'affirmer comme je pouvais.


Ce truc là, c'est quoi ce truc là ?


Ben moi j'avais ce besoin de montrer que que j'avais une certaine importance, que j'avais besoin d'être reconnue. Je crois que c'est je crois que c'est vraiment ça. Et c'est ça qui m'a amené aussi à cette colère, à cette cette qui a pu sortir parce que j'avais. Il y avait un sentiment aussi d'injustice très prononcé au travers de mon expérience de vie et qui s'est manifestée de cette manière là. Donc le rebelle et tout ça allait vraiment dans ce sens là.


Et puis le chanteur, en fait, c'était vraiment aussi faire entendre sa voix.


Complètement, complètement.


Hurlée dans ce micro.


Complètement déboulé, dévoilé de dos comme on dit. Et c'est vrai que là, on pourra passer un extrait, peut être tu pourrais pas, mais c'est vrai que ça a été profondément libérateur pour moi. Et au départ je gueulais dans ce micro, ça me faisait du bien. Et un moment donné, il m'a fallu proposer de faire des chansons plus calmes, plus douces et puis en donner ça, ça a coupé Avec le groupe, on s'est séparé tout simplement parce que c'était fini, hein. Je n'avais plus rien à exprimer de cette genre, de cette colère. Tout ça, ça a pu être exprimé.


Ça a duré combien de temps ?


Ça a duré deux ans.


Donc entre quoi ? Seize, 18, tout avec.


2000 quoi, 2008 à 2010 ? Ouais. Donc 2008 à 2010. À quel âge ? Bonne question. Entre 24 et.


Mais quand même.


Et bien oui !


Ah oui, donc c'était plus quand même quand même plus tard que moi. Ouais, enfin déjà. Bon, on dit que les garçons c'est pas les filles. Les garçons peuvent être ados jusqu'à 26 ans, hein. Au niveau du cerveau de leur cerveau, la maturité du cerveau.


Je savais pas, mais je crois que je pouvais encore être ado.


Aurait elle donc 20 86 quand même ? Ouais, ouais. Et pis alors merde, plus jeune, t'as qu'à pas bouger jusqu'à. Parce que ce côté rebelle, il est sorti qu'à cet âge là.


Qui s'est manifesté de différentes manières plus tôt je dirais. Mais c'est la manière la plus criante, jadis orthodoxe ou conventionnelle, de pouvoir la manifester. Peut être parce qu'avant il y avait vraiment des fréquentations, peut être un peu recommandées et tout ça, mais va pas voir ceci, va te causer des ennuis, etc. Donc toutes ces choses là, ses fréquentations là, j'ai cherché à quelque part pour sortir de ce cadre qu'on m'a imposé, de ces règles qu'on m'a imposé du fait de notre droit de ne pas faire un pas de travers. Il faut pas rester dans cette ligne. Et moi j'avais juste une envie, c'était de péter ce cadre.


Oui.


Et ça c'est intéressant parce que mon père m'a. Et plusieurs fois on en reparle. C'est ça qui m'ont donné que j'avais pété un câble et que j'étais à l'extérieur. Je voulais rentrer dans la maison, mais j'avais. J'avais envoyé des coups de pied dans le store et il me rappelle ce truc là. Pour moi, c'est le cadre. C'est vraiment des coups de pieds dans ce truc là pour casser ça, parce que pour moi c'était pas ok, je pouvais pas exister, j'étais pas, je me sentais pas. Comment dire. Complet là dedans. On prenait vraiment les parts de moi qu'on voulait prendre. Un garçon tranquille fait si tu fais ça. Mais j'étais pas là dans mes émotions et il me suivait pas. J'étais pas complet. Je n'avais pas l'expression de qui j'étais en fait. Donc à partir de là, ça s'est manifesté de ces différentes manières et je pense a été salutaire pour moi. Et si ça n'avait pas été le cas, je pense, je ferais pas le métier que je fais aujourd'hui et je ne sais pas où j'en serais aujourd'hui en fait.


Tu fais quoi comme métier aujourd'hui ?


Aujourd'hui, c'est la libération émotionnelle. Hmmm. Oui.


Donc en fait, ce que tu es en train de dire, c'est que sur cette expérience de vie qui a quand même duré, ça fait combien de temps que tu fais le métier que tu fais ?


Alors ça fait depuis 2016, je me suis lancé en indépendant.


Ça fait cinq ans maintenant, Voilà. Donc en fait, c'est que ces prises de conscience saisons, elles ont commencé à avoir lieu à quel âge ?


Alors ça a commencé et ça a commencé, je dirais, assez tôt. Et c'est suite à une expérience assez forte en 2009 que les choses ont pu vraiment bouger et se sont transformées.


Ce qui veut dire que avais quel âge en 2009 ?


Faudra une machine à calculer si pose des questions ici à 2009. Du coup de fil du temps De4 fait le calcul. Bien 25 ans.


Mais tu es encore dans ton micro là, à cet âge là.


Alors à ce moment là, oui, c'était dans cette transition. Et en fait, c'est l'expression de cette colère, de cette haine qui était tellement forte, qui s'est manifestée au travers d'un zona en fait. Et toute mon expérience, je dirais la base de mon chemin. Je n'aime pas dire développement personnel. Pour moi, on n'a pas à développer la personne. Personne n'a le masque. J'aime pas trop cette terminologie. Je préfère plus parler d'épanouissement de soi. Et c'était vraiment un premier pas. Ce niveau là, c'est la prise de conscience que la médecine ne pouvait rien pour moi. Le zona, c'était un zona ophtalmique qui était en train de me toucher l'oeil. Et le médecin m'a bien dit ok, bon là j'ai des crèmes, des petits trucs, mais si ça si ça fonctionne pas, ben il y a vraiment un risque que tu sois aveugle d'un oeil. Donc il y a vraiment quelque chose qu'il faut faire.


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Ce qui s'est passé à ce moment là, ça a été que j'ai eu. J'ai dû dépasser les limites, c'est à dire que, en tant que contrôlant et en tant que rockeur, je tapes le poing sur la table.


On regarde dans le.


Micro, on hurle dans le micro, on fait.


Des gestes aussi.


On boit des bières, on parle de la gueule comme on dit. Et même quelque part, il y a ce côté là. Mais c'est un côté qui qui est. Mais aussi avoir raison d'un côté, contrôlant un côté de OK dans situation, j'aimerais avoir raison, etc. Et j'avais et je crevais de trouille en fait de l'inconnu. Et quand un membre de ma famille m'a parlé du fait que ok, là t'es dans une impasse. Oui effectivement ça serait bien. Oui voilà, avec le problème avec le zonard qui progressait de plus en plus et le médecin avec ses petites gouttes. Et puis la crème ne fonctionnait pas et un membre de ma famille a proposé d'aller voir un magnétiseur. Oui mais moi je crois pas à ces conneries. Je me rappelle très bien avoir dit ça et. Et après avoir dit ça, il y a quand même une part de moi qui s'est dit ok ok, t'as peur, d'accord. Mais en même temps t'es toujours dans ce truc où tu risques de perdre un œil. Il a vu en tout cas, donc il y a vraiment un grand risque par rapport à ça.


Et puis je m'en fous, je continue comme ça, j'ai mes convictions, mes trucs. Moi je ne crois pas à ces conneries. C'est aller un peu plus loin, c'est commencer à descendre encore. Rendez vous chez le médecin, mais là, faut vraiment faire quelque chose. Donc là, c'est comme si on m'a mis les pieds au mur. Et puis on m'a dit t'as pas de choix, t'as pas le choix.


En fait, tu as le choix de perdre ton oeil ou tu as le choix d'aller dans l'autre.


C'est exactement ce que je veux dire. C'est ça quelque part, on a toujours le choix, nous laisse toujours le choix. Mais là, la vie m'a invité à élever ma conscience, à ouvrir les portes, à élargir. J'étais toujours très obtus comme ça. Ben là, on me demandait vraiment d'ouvrir les portes. Et donc à ce moment là, enfin j'ai fait ce pas, je suis allée voir le magnétiseur et puis en imposant ses mains comme ça, à quelques centimètres de mon front, il s'est passé des trucs particuliers. Et puis j'ai dû jurer comme ça en mettant un paquet machin truc. Mais en tout cas, ça, ça a vraiment touché quelque chose très profondément, moi. Et suite à ça, suite à cette séance, je me suis surpris à la maison à pouvoir répéter ces gestes là. Donc répéter les gestes. Je mettais mes mains à quelques centimètres au niveau du front et puis je le laisse agir. Tu peux commencer le magnétiseur. Et j'ai fait comme ça plusieurs séances de je m'embêter un petit peu.


À ce moment là, j'ai pas de télévision, donc je me faisais plusieurs séances comme ça, peut être cinq ou six séances sur deux semaines et le zona en fait c'est résorbé, a disparu, il a séché et c'était une première révélation pour moi, ni. Hmmm. Il se passe quelque chose là ? Et suite à ça, un mois plus tard, ma grand mère a eu un zona, tous les signes qui montrait un portrait qu'elle était en train de zona. J'ai dit ben si tu veux, on essai quelque chose, je garantis rien. J'en sais rien du tout. On teste, on regarde. Et en fait, elle avait son zona au niveau du niveau du sein et ça faisait vraiment comme un arc juste derrière. Donc il y avait dans le dos et c'est à partir sous le sein comme ça, et puis du côté du côté gauche, et puis donc j'ai posé mes mains à quelques centimètres du dos. Et puis ce qui s'est passé, c'est que l'énergie a commencé à circuler, à circuler, à circuler, et j'ai laissé mes mains à quelques centimètres du dos et ça fourmillait en fait le long de la ceinture, là où se trouvait en fait ce jour là.


Et on a fait une ou deux des trois séances comme ça, d'une demi heure, et le zona, il a séché et et je me rappelle qu'elle m'avait dit c'est assez rigolo. A la fin, le médecin qui lui avait dit Mais vous voyez ma crème, elle marche bien. Et puis elle m'a confié j'ai même pas touché, ça crève. Mais tout ça pour dire que ce zona, en fait, c'était l'expression de cette colère. C'était quelque chose qui devait sortir. Et et c'est intéressant parce que dans la vie, tout doit sortir. Tout ce qu'il y a à l'intérieur, ça doit sortir d'une manière ou d'une autre. Et pour ma part, ça s'exprime comme ça avec la voix, mais aussi au travers, au travers de ce zona. Donc il y a vraiment des choses qui ont pu s'exprimer, qui ont pu sortir et je crois que c'est vraiment, c'est vraiment ça qui est important. Et ça, ça m'a ouvert des portes, ça m'a permis de prendre conscience du magnétisme et du fait que ça m'a remis un petit peu l'église au mieux du village.


L'être humain est plus important dans un travail, dans les arts graphiques à l'époque et notamment sous stress. Et ce travail sous stress faisait que j'étais complètement déconnectée quelque part et je me sentais comme attirée à l'écran et complètement déconnectée de moi même. Et je me rappelle très bien de cet entretien où on m'a dit écoutez, maintenant faut réfléchir, c'est ou vous continuez avec nous et vous stressez un peu, ou alors vous allez voir ailleurs en vous, vous démissionnez ou fait autre chose. Et là je me rappelle très bien, on m'a dit mais en fait là, le stress est la cause de nombreux maux, de nombreuses maladies. Donc non, je ne vais pas me stresser. Mais suite à ça, en fait, je suis tombée malade volontairement en disons que je ne pouvais plus cautionner ça et il y a eu un revirement quelques semaines après. J'ai donné ma démission effectivement. Et puis j'ai créé une porte et une porte ouverte puisque j'ai pu un travail dans une autre entreprise et dans cette autre entreprise. On est ok que je travaille à huit 30 % donc le 20 % je pouvais développer mon activité, Je fais des soins énergétiques à ce moment là et voilà, ça m'a ouvert cette porte là.


C'est cette expérience là, c'est le côté rebelle, l'injustice, la colère. Ça s'est manifesté. Et je dis merci aujourd'hui parce que grâce à ça.


C'est devenu ta force.


C'est devenu une force. C'est devenu une force. Effectivement. Oui.


Magnifique. Il a recréé le lien. Tu en es où aujourd'hui par rapport à recréer le lien avec tes parents ?


Alors pour.


Eux.


Alors, c'est vrai que j'ai été beaucoup ballottée par ces différentes blessures émotionnelles et je dirais que j'apprends de jour en jour et les différents fonctionnements. J'ai pu avoir différents jeux de pouvoir qui ont pu se faire, ont pu se créer avec mes parents et c'est vrai que ça n'a pas été toujours évident de comprendre qu'on est dans le rôle de la victime. Et puis j'étais souvent dans ce rôle de victime.


Que tu te mettais dans cas.


Je me mettais donc dans ce rôle de victime pour avoir de l'attention et ça faisait partie d'une certaine blessure émotionnelle et et je le faisais en fait, et j'avais cette attention. Alors, chaque fois que j'allais chez ma mère, il y avait cette posture que j'ai adoptée tout naturellement. La victime, ça ne va pas très bien si, ça. Donc c'est un petit peu comme ça que ça s'est manifesté et j'ai pris conscience de tout ces jeux de pouvoir et j'ai commencé à dénouer certains aspects. Je me rappelle aussi vis à vis de mon père ou à un moment donné, chaque fois qu'on s'entendait au téléphone et qu'il haussé le ton bah moi je je passais au téléphone, ça fait pas grand chose, mais je baissais la tête et j'ai la.


Tête dans les épaules. Ah, comme tu me montres maintenant, tu mettais la tête dans tes épaules en fait. Ouais, tu courber le dos.


Ben vraiment, j'avais vraiment baissé la tête et la voix si baisse et je dis bon d'accord, ok. Et je suis allée voir ce qu'il y avait là derrière, parce que pour moi c'était important et ça m'a permis en fait de. D'avoir, d'imaginer un concept pour aider à se libérer de ces différents blocages. Parce que là, j'avais le sentiment qu'il y a tellement de part de moi qui veut s'exprimer à la fois que ça bloque complètement. Et alors j'ai demandé à toutes ses parts de venir autour d'une table et puis à toutes les parts qui ne sont pas ok ou qui sont qui ne sont pas ok dans le fait de pouvoir être en paix avec son père. Eh bien qu'elles puissent se manifester donc. Mais évidemment, il y a eu l'art de Rocard, il y a eu et metalleux, il y a eu la tristesse, il y a eu le rebelle, il y a eu toutes ces parts là qui sont qui ont passé tour à tour et qui ont expriment leur opinion. Et j'ai compris qu'en fait je baissais la tête, je dis oui papa, pourquoi ?


Pour éviter que ces parts s'expriment et regretter quelque chose que je puisse dire à un moment où la colère c'est soit le métalleux, le rockeur qui parle, ou le rebelle, ou la colère, ou la tristesse ou quoi. Quelque chose que je regrette par la suite. Donc le fait de pouvoir poser ça, de pouvoir accueillir, c'est par là et qu'ils puissent chacune s'exprimer. Donc la tristesse et la puis pleurer la colère, elle a pu s'exprimer. Le metalleux et la pieuvre c'est une bolée dans son micro. Et puis du coup ça c'est posé et c'est intéressant parce que suite à ça j'ai pu avoir une conversation. Alors c'est moi qui est organisé, c'est moi qui ai demandé à l'appeler et être en contact avec lui. Eh bien le rôle était complètement différent. C'était la première fois que je pouvais parler d'homme à homme à quelque part, alors qu'avant c'était vraiment du fils qui n'a pas été soumis, qui n'est pas en contact avec ses ressources, qui doit obéir à l'autorité toute puissante. Donc là, pour moi, ça a vraiment équilibré les choses.


Après, il y a plusieurs niveaux, il y a plus un niveau par rapport à ça, mais ça me permet vraiment de comprendre. Donc de cette manière, je mets, j'essaye, je tente de pouvoir établir ce lien entre et avec mes parents. Oui.


Étant étant papa et Heath, il t'écoute Nico, il te comprend. Il entend ce que tu dis. Pas forcément.


C'est là. Tu touches le nœud du problème. C'est à dire que. Et j'avais cette blessure qui fait qu'on a tendance à rechercher normal, la reconnaissance. J'étais à fond dans une blessure de rejet. Je me sentais rejeté en toutes circonstances. Donc moi, mon but dans la vie et je me rappelle du fait que quelqu'un parlait une fois à la télévision, il disait bah le succès c'est être reconnu par ses parents, ok, mais comment lui souffle la paix ? Ça paraît évident, mais en fait c'est ça. C'est que vu que je me suis senti rejeté à un moment donné, si j'avais eu à la place cette reconnaissance, je me serais pas senti rejeté. Donc en fait, j'ai recherché complètement cet homme, complètement inconsciemment, cette reconnaissance de mon père, et ça m'a épuisé et ça m'a épuisé. Et en fait, dès le moment où j'ai pu faire ce travail, de me libérer de cette blessure de rejet, maintenant ça m'est égal, ça m'est égal. Et en fait, c'est intéressant parce que maintenant que ça me touche plus du tout ça, ben c'est là que j'ai le sentiment qu'il me reconnaît.


Mais ça me fait ni chaud ni froid. Je suis content, mais ça, ça va plus nourrir une part de moi.


Oui, parce qu'en fait, tu cherchais à remplir un vide complètement. Et en fait, ce vide, il n'est plus à remplir vu que vu que tu as enlevé l'espace vide en toi. C'est ça. C'est ça que tu as rempli. Peut être que t'a rempli l'espace vide en toi, de toi même.


C'est qu'il y avait une blessure par rapport à ça, une notion du rejet, donc une part de moi qui se sentait rejetée. Donc cette part qui se sentait rejetée, bien, ça fait comme cette balance qui est un peu plus lourde, donc on cherche à compenser avec quelque chose. Donc je cherchais cette reconnaissance sans cesse pour apaiser cet endroit de non-reconnaissance à l'intérieur de moi. Et dès le moment où je me suis reconnu intérieurement, ben ça a été ok à l'extérieur et les choses en plus ont pu se poser de cette manière là. Et je cherche plus du tout en fait cette notion de reconnaissance et et voilà, en ça j'ai avancé dans dans le fait de pouvoir rapiécer, de pouvoir tramer, de recréer un lien d'une certaine manière, mais maintenant je dirais avec du détachement, en étant libéré du plus possible de ces aspects, je dirais des attaches émotionnelles, mais qui sont qui sont de l'ordre des jeux de pouvoir en fait, qui sont complètement inconscient. Et je me dis mais purée, j'étais complètement dedans, complètement et totalement là dedans.


C'est génial de pouvoir le voir et d'en être conscient et de.


Oui oui c'est oui oui oui, je pense que c'est important. Et d'ailleurs je vois que dans la relation à la famille en général, bah ça fonctionne mieux, ça fonctionne mieux et parce que j'ai un autre positionnement, les autres un autre positionnement. Mais c'est clair, je suis content parce que certaines personnes peuvent à un moment donné dire que j'ai une personne toxique et je veux plus les voir ces personnes là. Et je me suis posé la question à un moment donné parce que c'était dans cette époque où on parlait encore beaucoup. Enfin on en parle encore passablement, mais de ces personnes toxiques un petit peu à la mode. Mais pour moi, personnes toxiques part juste d'un lien, de quelque chose qui est blessé en nous, que l'autre vient toucher, vient réveiller. Et ça, ça, ça peut faire très mal. Et dès qu'on on a des outils, on dit ok, il y a peut être quelque chose à faire, mais si on a pas ces outils, on dit l'autre est toxique quelque part.


Donc je veux me séparer de l'autre. Pourtant l'autre peut être une opportunité de croissance énorme. Donc tout ça, ça m'a permis de me libérer de ces jeux de pouvoir je dirais, et puis de poser et d'être libre, plus libre dans la relation. Voilà.


Et puis quand il se passe un truc, c'est vraiment de te poser la question qu'est ce que ça vient travailler en toi ? Qu'est ce que ça vient réveiller en toi ? Et de continuer en fait sur ce chemin là ?


C'est ça Oui. Pour ça je suis très pénible parce que chaque fois qu'il y a un truc, on va le questionner. Qu'est ce qui se passe, qu'est ce qui joue ici, pourquoi tu revis ça de telle manière, etc. Donc des fois c'est assez pénible, des fois on aurait besoin de vacances comme ça. Mais. Mais c'est vrai que c'est un cheminement qui permet d'avancer, d'évoluer. Toutes ces prises de conscience là, ça m'a permis de faire des bonds et je pense que ce passage avec le zona, c'est une prise de conscience. J'ai compris que que c'était nécessaire, avoir une prise de conscience, j'aurais perdu un œil. Et en fait j'ai l'impression que plus je fais des prises de conscience, plus j'ouvre les yeux en fait.


Ça c'est une belle prise de conscience aussi.


Oui, je prends conscience et j'ouvre les yeux. Oui, effectivement, oui, c'est un petit peu ça.


Du coup, qu'est ce que tu pourrais conseiller aux gens qui nous écoutent ?


Qu'est ce que je pourrais conseiller aux gens qui écoutent ? Ça serait vraiment de pouvoir utiliser chaque. Circonstances, situations extérieures pour grandir intérieurement, pour croître intérieurement. Parce que toutes ces choses qui nous touchent, qui nous blessent, c'est la vie qui pointe un doigt dans notre direction et qui va peut être appuyer là où ça fait mal. Mais pas pour nous blesser. Peut être juste pour nous dire là, quelque chose qui souffre en toi, qui est blessé et qui aura besoin que tu en prenne soin. Et je pense qu'en pouvant voir les choses de cette manière là, à ce moment là, c'est une opportunité de croissance énorme et dès lors il n'y a plus de mal, il y a plus de bien quelque part, il y a toute des expériences qui sont là pour nous permettre de nous positionner. Est ce que dans cette expérience, OK, je me sens bien, c'est bon, je suis ok avec cette expérience, ça me fait mal. Ok, qu'est ce que ça touche tel endroit ? Qu'est ce que j'ai à comprendre par rapport à ça ?


Et je chemine, j'avance sur mon chemin comme ça, en utilisant cet effet miroir. Qu'est ce que ça touche en moi ? Ok, j'ai cette part de moi qui est encore blessée. Et à partir de là, ben les choses se posent. Ça m'amène à une expérience que j'ai vécue qui. Qui était dans le cadre de mon temps, de mon ancienne vie dans les arts graphiques, où j'avais un patron vraiment très difficile, très compliqué, très contrôlant, très colérique, et il fallait que les choses soient faites comme il le souhaitait. Et là, à cette époque là, j'étais encore bien présente dans cette blessure de rejet et je me rappelle une fois où j'avais reçu un mail de sa part en me disant voilà ce que tu as fait, c'était nul ou c'est pas du tout comme ça qu'on fait ont été formés, mais c'était nul. Enfin bref, il y avait une formulation comme ça. Bon, je la fais avec des petits chants d'oiseaux, mais c'était pas exactement ces mots là qui est utilisé.


On a un ventre assez fort comme ça. Et est ce que j'avais fait à ce moment là ? Alors j'avais la chance sur casquette, j'étais en même temps polygraphe, je faisais la mise en page et j'avais une autre casquette qui était de faire la livraison. Donc j'ai imprimé email, je suis sorti l'entreprise prétexte que j'avais une livraison à faire et puis je me rappelle m'être arrêté sous un pont et sous ce pont, j'ai repris le mail, j'ai relu le mail et ça m'a fait pleurer, ça m'a fait pleurer et de savoir tout ce qui tout ce qui me touchait en fait, tout ce qui a touché en moi. Mais t'es nul mais incapable. Mais t'es la mauvaise personne, mais t'es un bon à rien. Enfin toutes ces choses là. Mais pourtant c'est facile. Enfin toutes les choses qui m'a amené à dévaloriser complètement la dévalorisation. Et puis ça me touchait, ça me touchait, je répétais ce truc là et je le crier, je le crie vraiment avec l'intonation qu'il y a utilisé. J'imagine qu'il a utilisé quand il a écrit son mail quoi.


Vraiment, je shoote assez fort et mais j'en ai chialé, j'en ai vraiment pleuré. Je me rappelle être resté une bonne demi heure comme ça et on m'a donné dans le vide plus de pensées, plus rien du tout. Et après j'ai repris le mail, j'ai regardé c'est quoi ça ? Ce qui c'est ? Et en fait, le fait d'avoir pu exprimer le fait de pouvoir verbaliser tout ça et remonter et du coup toutes ces émotions qui étaient bloquées à l'intérieur de moi puisque ce qui me fait mal, c'est juste les émotions qui sont là et une résonance avec l'extérieur. Tout ça m'a permis de sortir et de me retrouver dans un état de paix, de sérénité. Et je me rappelle que après, j'ai pu tenir tête à mon patron alors qu'avant c'était juste pas possible. Ouais.


Magnifique. C'est vraiment cette le fait d'avoir pu. C'est comme si la vie avait mis un projecteur avec ce mail. En fait, si tu me montrais ça avec tes mains, tu faisais des grands signes. T'avais cette feuille dans ta main et c'est comme si la lumière était faite sur au travers de tes paroles blessantes que tu jugeais blessantes. En fait que je.


Vis blessantes exactement.


De ce monsieur et le fait d'avoir pu les verbaliser. Après il n'y avait plus aucun impact. Cette feuille te procurait plus aucun souci.


Exactement. Pendant toute cette charge émotionnelle, j'ai pu la libérer qui était vraiment induite par ces sommets là. Donc tout ça, ça peut être exprimé et dès lors.


C'est là qu'on voit qu'on se rend victime en fait des choses extérieures. Tu vois, on aurait pu dire ah bah ! Oh ça, ça, le bonhomme t'avais comme traître, T'avais communiste qui dit T'as vu ça ? Vraiment. Patati patata. Et. On est souvent dans cette dans cette position là quand même.


Oui, et ça a été. Ça a été mon cas longtemps. Je veux dire que c'est vraiment à partir du moment où j'en pouvais plus, où j'avais plus d'outils, et je n'avais peu des outils à ce moment là. C'était vraiment on va, on va accuser l'autre, C'est toi qui me fait quelque part. On dit voilà, c'est toi qui c'est à cause de toi. Tu me fais souffrir à cause de toi. Mais l'autre vient toucher un mal à l'intérieur et tout ça. Mais j'avais pas des outils donc j'aime pas trop l'inconfort et cetera. On a tendance à critiquer, à juger comme ça, et c'est ce qui est toujours intéressant, c'est de voir que ton ado a pointé du doigt en direction de l'autre personne qu'on va critiquer. On est toujours trois doigts qui est pointé dans notre propre direction, on se dit ok, qu'est ce que j'ai à comprendre là ? Donc qu'est ce que ça touche chez moi ? Et voilà. Et alors ? C'est pas venu du jour au lendemain ? C'est clair que dans cette période, dans les arts graphiques, il y a une période complètement sans conscience et.


Mais c'est à partir de ce moment là que j'ai commencé à prendre conscience du truc. Puis je déménage, c'est plus possible, c'est plus possible.


Tu vois, c'est intéressant ce que tu dis là, parce que tu t'es à un moment positionné, parce que tu disais avant hum, par rapport à ton papa, j'aurais pu couper les ponts, tu l'as pas fait. Puis tu dis heureusement que j'ai pas fait euh. Et en même temps tu vois, avec les arts graphiques là, t'as coupé les ponts. Oui, voilà. Et j'avais envie de revenir là dessus parce que ben ça c'est important en fait, d'entendre qu'il y a des fois où c'est important de couper les ponts. Avec, avec une situation, avec quelqu'un, avec un métier, avec. Mais ça peut aussi être avec une personne, ou avec ou avec la famille. Oui.


J'ai envie de dire que c'est pas de cette manière là exactement que ça s'est passé, puisque alors il y a une part de moi qui effectivement voulait quitter complètement ce métier. Et suite à ça, quelques temps après, j'avais les oreilles qui sonnaient tout ça, j'étais à l'heure. Je ne suis pas cité dans ce qu'on peut appeler un burn out ou une dépression. J'en pouvais plus et j'ai dû quitter ce job là. Mais en tout cas, quand j'ai voulu me lancer en tant qu'indépendant, c'était ok de me lancer en tant qu'indépendant. Si à côté j'avais une activité dans les arts graphiques, je pouvais continuer et c'était la seule condition pour laquelle on était OK de financer à quelque part. Et puis soit je me lance en tant qu'indépendant, donc un gars pour qui j'avais travaillé était ok de m'engager. On discute, je peux m'engage à 50 % très bien, 50 %, 50 % dans l'hypnose au départ et tout ça va faire que bien sur va équilibrer. On sait très bien qu'au début il faut un petit peu de temps pour que ça prenne, donc peut être un deux ans etc.


Donc ok, d'abord c'est l'imprimerie, peut être un tout petit peu plus, puis après en équilibre. Et ce qui s'est passé là, c'est vraiment, je le vois aujourd'hui comme un coût de la vie qui joue, qui avec ses tours de magie. C'est à dire que si cette personne là m'avait pas dit écoute moi, je suis ok de t'engager, on peut y aller à 50 %, je pense pas qu'on m'aurait aidé. A mon sens, en tant qu'indépendant, on aurait soutenu mon dossier et comme on a donné le feu vert et ce qui s'est passé, c'est que une fois que c'était posé. J'ai retoqué la porte, donc j'ai contacté le gars du banquier. Alors maintenant je suis prêt, je peux commencer, etc. Ben non, en fait il y a une autre personne qui est là et puis j'ai toujours besoin de ses services, etc. Alors ça fait bizarre.


T'as été déçu ?


Ça fait bizarre. Mais en même temps, rapidement, je me suis dit est ce que je voulais vraiment continuer dans ce métier ? Et je l'ai vraiment interprété comme étant la vie qui me dit mais là c'est fini. Lui, il a juste joué son rôle de t'amener une sécurité, de poser cette sécurité.


Voilà, en fait.


Tu te lances dans le raccord, etc. Et puis quelque part, ben voilà, si je suis pas là. Et du coup ben ça a commencé avec un 50 % avec l'hypnose, puis développé comme ça progressivement. Mais c'est clair qu'au début, à la peur au ventre, des pas évidents, des moments difficiles, mais toujours avec cette persévérance, y croire de croire en cette possibilité qu'on peut vivre ces rêves à quelque part. Et pour moi, ayant touché une souffrance tellement forte suite au zona, en fait, c'est quelque chose qui m'a marqué et j'ai toujours été appelé à pouvoir accompagner les êtres, à se libérer en fait de ces souffrances là. Donc voilà, c'est vraiment la vie. Moi je l'interprète comme ça, c'est vraiment la vie qui à un moment donné a dit Stop, t'as fini les arts graphiques, on va gentiment et puis là tu peux, tu peux lancer. Ton activité est à notre bénédiction. C'est même un petit peu en deux ans, ça, ça.


Donc vraiment s'écouter. C'est ça, hein ?


C'est fondamental. Et pour s'écouter, je pense qu'il faut apaiser les peurs. Il faut pouvoir avoir un endroit de paix à l'intérieur duquel on sentent que c'est juste. C'est là cette petite voix.


Que ça soit un travail ou que ça soit une relation, que ça soit. Finalement n'importe quel domaine de notre vie. C'est vraiment cette cette cet élan intérieur qui va quand on est en accord avec qui on est. Euh. Qui va nous montrer qu'on est sur la bonne voie, que c'est juste.


Tout à fait tout à fait. Et c'est vraiment.


Ce sentiment de peur qui accompagne les choix qu'on fait.


Oui oui.


Mais en même temps tu disais j'avais la peur au ventre donc c'était pas si paisible que ça.


Alors bah clairement pas parce que j'avais pas le soutien de ma famille. C'était c'était compliqué qui.


Te prenais pour un fou de l'avoir fait, d'avoir fait ses choix.


Oui oui, complètement. J'avais plusieurs membres de ma famille qui disaient que voilà, c'est ok, bon, mais on ne peut pas vivre de ça, c'est pas possible, C'est quand tu vas prendre un travail, un travail sérieux. Enfin, il y a plusieurs moments. J'ai regardé. Bon bah peut être travailler dans un magasin ou peut être, et ça me conforterait d'outre part que je pouvais avoir la peur de faire faux, la peur de mal faire. Donc toute nouvelle apprentissage pouvait être difficile pour moi à ce moment là. Et. Et j'ai passé, j'ai passé outre, j'ai passé ou j'ai passé, ou j'ai persévéré. Je dirais.


Confiance.


Je me suis fait confiance.


Il y avait une force qui poussait en avant. En fait, c'est ça.


Je pense que c'était ça effectivement. Oui, j'avais. Mais en fait il y avait un. Il y a encore ce côté rebelle.


Qui je vais leur prouver.


Et un jour exactement, on me dit arrête de rêver. Je vais leur prouver qu'en fait, on peut aller au bout de ses rêves. Je crois que c'est ça. C'est ça qui était cette motivation. Donc c'est encore une fois le rebelle qui m'a permis d'aller au bout, de persévérer. Mais.


Et puis aujourd'hui tu peux vivre à 100 % de ta pratique.


Alors je suis pas à 100 %, je suis à 50 % aujourd'hui, mais c'est quelque chose qui me convient parfaitement. Parce que si c'est un travail qui demande beaucoup d'investissement, d'énergie et de l'autre côté, je m'occupe des enfants. Donc papa au foyer, d'une certaine manière, je m'occupe des enfants et puis de l'autre côté, j'ai l'activité. Donc pour moi, ça, ça me convient comme ça, ça fait un bel équilibre.


Oui. Merci Bastien avec joie. Parentalité au Présent est un espace où la parole se libère et les cœurs s'ouvrent. Rendez vous sur Parentalité au Présent com et retrouvez vous dans un des nombreux épisodes disponibles. Restez en lien en rejoignant les Abonnés contributeurs et participer aux discussions mensuelles où nous échangeons autour des divers thèmes abordés avec mes invités. Merci pour votre écoute. Je me réjouis de vous retrouver la semaine prochaine.