Découvrez l'inspirante histoire de Marion, qui a transformé sa vie en se reconnectant à elle-même et en choisissant la voie de la conscience, de la croissance personnelle et de l'épanouissement, une conversation captivante qui vous encouragera à embrasser votre propre voyage vers une vie plus épanouie.


Résumé de l'épisode:

Dans cet épisode de Parentalité au Présent, nous plongeons dans une conversation fascinante avec Marion, une femme qui a entrepris un voyage de découverte personnelle pour mieux comprendre sa relation complexe avec sa mère et son parcours en tant que mère elle-même. Découvrez comment Marion a trouvé des clés pour une vie plus épanouie à travers la méditation, la conscience de soi, et la redéfinition de ses priorités.

Un Passé Marqué par l'Éloignement:

Marion partage son expérience d'avoir grandi avec des parents qui ont choisi de vivre à distance, à plusieurs heures de route de chez elle. Elle nous raconte comment cette séparation a influencé sa relation avec ses parents et comment elle a dû élever ses propres enfants avec peu de soutien familial à proximité.

La Quête de l'Identité et l'Impact de la Distance:

Marion explore l'impact émotionnel de sa relation avec sa mère et comment elle a souvent ressenti un sentiment d'abandon et de rejet. Elle partage également comment sa mère a tenté de compenser cette distance en prenant des décisions pour elle, comme l'envoyer aux États-Unis pour apprendre l'anglais.

La Révélation de la Conscience de Soi:

Découvrez comment Marion a fait l'expérience d'une profonde transformation intérieure grâce à des lectures inspirantes et à la méditation. Elle explique comment cette prise de conscience l'a aidée à se recentrer sur elle-même, à lâcher prise sur les attentes des autres, et à vivre davantage dans le moment présent.

Se Redécouvrir et Transformer sa Vie:

Marion parle de la manière dont elle a commencé à se redécouvrir et à apporter des changements positifs dans sa vie en choisissant de prendre du recul, de trier ses priorités, et de se concentrer sur son bien-être personnel. Elle partage comment cette transformation a également eu un impact sur sa relation avec son mari et son entourage.

Vers une Vie Plus Épanouie et Consciente:

Dans cette section, Marion explique comment elle continue son voyage vers une vie plus épanouie et consciente. Elle parle de la façon dont elle choisit de passer son temps, de se reconnecter à la nature, et de vivre une vie plus authentique. Marion partage également comment ces changements ont influencé ses relations avec sa famille et ses amis.

Conclusion: La Quête de Soi et de l'Épanouissement Personnel

En conclusion, cette conversation avec Marion nous rappelle l'importance de la quête de soi, de la conscience de soi, et de la recherche du bien-être personnel. Marion nous montre comment il est possible de transformer sa vie en faisant des choix conscients et en embrassant le moment présent.


“Un parent parfait, ça n’existe pas” c’est sur ce postulat que Janick Biselx-Menétrey, médiatrice familiale et coach de vie à Martigny, construit “PARENTALITÉ au PRÉSENT”.

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Podcast proposé tous les dimanches matins à 7h (une semaine sur deux gratuitement), il bâtit un espace où les cœurs s’ouvrent, les chemins de vie se déroulent et la simplicité enveloppe à son écoute.

Au travers des histoires de chacun·e·s, les schémas longtemps restés logés dans l’inconscient sont mis en lumière, les défis de la vie accueillis avec curiosité et présence permettant de sortir des tabous familiaux.

Au fil des épisodes, les récits de chacun·e·s nous apprennent que nous sommes “assez” et nous inspirent à vivre et laisser vivre avec confiance.

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Sujets abordés durant cet épisode: parents partis s'installer en france, seule pour élever les enfants, s'est oubliée, rejet, abandon, jalousie, problèmes de santé, parachutée aux etats-unis, a côté de la plaque par rapport à ses valeurs, s'ennuie en société, pardon, byron katie, la solution est à l'intérieur, méditation, ménager du temps pour soi, vivre le moment présent, je trie tout le temps, sortir des façons de faire qui nous enferme, lise bourbeau, demander de l'aide au divin, séance avec janick, gratitude.

Lire la transcription de l'Ă©pisode

[Texte généré automatiquement]


Par exemple, elle m'a envoyée aux États-Unis apprendre l'anglais une année. Tu avais quel âge ? J'avais 17 ans. C'était vraiment pas mon projet. Je l'ai fait pour les beaux yeux de ma maman, pour me faire aimer. Ça aurait été son rêve à elle. Bonjour, je suis.


Janick Biselx-Ménetrey, médiatrice familiale diplômée. Je suis passionnée par le lien relationnel. Je vous propose aujourd'hui, parentalité au présent, un recueil d'histoires plurielles pour une étape de vie singulière. Aujourd'hui, j'ai le plaisir de recevoir Marion. Merci Marion d'avoir accepté l'invitation.


Bonjour Janique, merci pour l'invitation.


J'aime bien commencer l'entretien par une question.


Qui est.


Quelle relation entretiens- tu aujourd'hui avec tes parents ?


Avec mes parents, avec mon papa. Ma maman est décédée depuis quelques années. Mon papa, j'ai une très bonne relation avec lui. Simplement, c'est une relation un peu de distance parce qu' il a décidé avec ma maman de partir vivre en France à cinq heures de route de chez moi. Et ça devient un petit peu difficile de bouger.


T'avais quel âge quand ils ont décidé de déménager si loin ?


Ça fait depuis notre enfance, depuis que je suis née qu'on va dans cette région de France. Donc on a une petite maison familiale. Q uand j'ai eu 30 ans, je pense, mes parents ont acheté un terrain plus haut dans la commune et ils ont construit leur maison. Moi, j'avais les enfants petits et eux, ils étaient puis ils partaient s'installer loin.


Toi, tu as quel âge aujourd'hui ?


J'ai 50 ans l'année prochaine. Cette année ? Cette année.


Tu as des enfants ?


Trois enfants grands, oui. Dix- sept, vingt, vingt- un et vingt- trois.


Ok, donc, en fait, tes parents, ils sont partis quand tu avais une trentaine d'années, puis que tu avais des enfants qui étaient tout petits.


Qui Ă©taient petits, oui.


Ils n'étaient pas tous nés, apparemment.


On les voyait beaucoup pendant les vacances, mais après, je n'ai pas eu une relation en me disant « Je peux leur demander une fois par semaine de venir à la maison, s'occuper des les enfants. J'étais un peu seule.


Tu as été seule pour élever tes.


Enfants, c'est ça ? Oui.


Ça, tu as manqué de ne pas avoir ta maman à côté quand tu avais tes enfants petits ou quand tu étais enceinte ?


Pendant ce temps- là, oui. Et puis, avec du recul, je pense que c'était mieux comme ça. Oui, je pense que c'était mieux comme ça parce que ma maman était très soucieuse, toujours peur de beaucoup de choses. Il fallait toujours qu'on soit bien sur nous, que la maison soit bien. Et puis voilà, ça met des pressions à la barre assez haut, donc elle les prenait volontiers à Pâques l'été. Mais j'étais toujours avec, finalement, vu que je me déplaçais chez eux.


Oui, pendant les vacances.


J'avais plutôt de l'aide de ma belle- mère qui habite dans la région. Donc là, oui, avec un mari souvent absent, j'ai élevé mes enfants, pas dire toutes seules, mais presque toute seule.


C'Ă©tait lourd.


Oui, c'était lourd. Pour moi, c'était frustrant parce que j'avais envie de faire plein de choses pour moi. Ma priorité, c'était mes enfants, ma famille, et puis je me suis oubliée.


Oui, parce que du coup, tu t'occupais des enfants pendant la semaine ou quand ton mari n'était pas présent ? Je suppose que quand ton mari rentrait, tu ne disais pas « Maintenant, c'est moi qui vais faire ça quelque chose. Enfin, je vais faire quelque chose pour moi. » Du moment que tout le monde était là, tu profitais que tout le monde soit là.


Exactement.


C'est pour ça que tu dis que tu t'es oubliée.


Oui, et puis je pense ça date aussi de l'enfance. Avec le recul, je pense que j'ai quand même souffert du rejet, je pense de l'abandon. Et puis je pense que ça a continué avec mon mari, parce que je n'avais pas tellement compris. Mais un peu de rejet. Je ne sais pas entre le rejet et l'abandon, mais le rejet en tout cas de mon frère est né, mais on a 14 mois de différence. Je suis née là.


Toi, tu es.


La deuxième ? Je suis la deuxième. Après, il y a ma sœur. Je suis née très vite après lui. Je pense que je n'étais peut- être pas vraiment attendue à ce moment- là, mais ce n'est pas grave. Mon frère, il a eu pas mal de jalousie. Lui, il avait de la dyslexie, il avait des problèmes à l'école, il a fait une méningite pour une santé. Moi, il y a tout qui allait bien, mais finalement, allemand, je n'avais pas du tout l'attention d'un frère. C'était un peu dur. Et puis, ma maman, elle faisait tout bien pour qu'on soit bien, mais tout à distance. Elle essayait qu'on soit... En tout cas, moi, comme je l'ai ressenti, elle essayait de faire le maximum pour que je sois bien, mais un petit peu à distance.


Ça veut dire quoi faire un maximum pour que tu sois bien à distance ?


Par exemple, elle m'a envoyée aux États-Unis apprendre l'anglais une année. Tu avais quel âge ? J'avais 17 ans. C'était vraiment pas mon projet. Je l'ai fait pour les beaux yeux de ma maman, pour me faire aimer. Ça aurait été son rêve à elle. Elle m'a envoyée là- bas. Je me suis retrouvée dans une famille d'accueil temporaire parce que l'association n'avait pas encore trouvé de famille. Parachutée au milieu de nulle part, avec des températures... Ce n'était pas du tout la Suisse. En plus, c'était provisoire. Après, ils m'ont trouvé une famille. Il y a tout le champ des cultures, la langue. Après, aller dans ces high school.


Tu n'as pas aimé ça ? Tu as détesté ?


J'ai détesté. J'ai détesté. Après, je me suis liée d'amitié avec plein d'étudiants qui étaient qui venaient apprendre l'anglais comme moi. Les Américains, j'ai eu une copine américaine, mais c'était vraiment pour moi une culture tellement superficielle.


Ça ne te correspondait pas ?


Pas du tout. Et puis j'étais loin, je n'avais pas envie de partir loin de chez moi. Alors oui, j'ai appris l'anglais et puis peut- être je me suis un petit peu forgée le caractère. Mais il en est résulté que pendant des années, j'ai détesté l'inconnu, détesté voyager. Et puis, j'ai compris ça plus tard.


Que.


C'était lié au fait que- Je pense, oui. Parce que je suis partie sans connaître où j'arrivais, sans connaître la famille. Je n'ai pas pu parler avec eux avant. Et puis, j'étais un peu parachutée. Pour moi, c'était de l'abandon. C'était vraiment... Voilà.


Comme si elle t'avait rejetée.


Pour mon bien. Pour ton bien. Pour mon bien.


Tu as pu lui dire, ça ? Tu as pu en reparler avec elle ? Je crois pas. La difficulté que tu as eu ?


Je crois pas parce que je n'étais pas du tout dans cette démarche de lui parler de...


De ce.


Que tu vivais. Ouais, j'avais pas envie de la « culpabiliser ». Après, c'est bien moi qui ai dit oui pour partir. J'étais un peu responsable aussi.


Mais voilà. Tu aurais vraiment aimé qu'on te demande ton avis, en fait ? Elle t'avait demandé ton avis ?


Non, mais les renseignements étaient déjà tous pris. Elle m'a mis la brochure sous les yeux, elle m'a dit « Il y a une conférence là, viens, on y va. » Et puis j'avais déjà le pied dedans. C'était déjà... Voilà. Après, c'était bien. Après, au collège, j'avais l'anglais. Ça, c'était une bonne chose. Sauf que la prof d'anglais, qui était anglaise, elle m'interdisait de parler parce que je parlais comme une Américaine. J'étais déjà un petit peu mise de côté. Non, mais c'est pas grave.


C'est pas grave, mais en même temps, c'est quand même des choses qui restent puisque plus de 30 ans après, tu t'en reparles comme ça, spontanément. Il y a quelque chose qui.


T'est resté ? Ça m'est resté complètement à travers. Par exemple, j'avais pu choisir mes cours dans cette high school. Évidemment, j'avais pris des cours un peu cool, mais je voulais un petit peu voir la cuisine, le cooking. Je me suis dit « Qu'est-ce qu'ils mangent ces Américains ? » Après, j'avais pris le typing, la dactylo. Je me suis dit « Ça me servira plus tard. » J'avais pris l'allemand parce que voilà. Et puis aussi des cours de vie, MERS, tout ça. Ils ont des cours un peu bizarres. Donc j'avais pu vraiment choisir mes cours. Puis un jour, j'entends, on entend aux haut- parleurs que je devais en fait aller au secrétariat. « Oui, bonjour. Alors vous êtes une de nos meilleures étudiantes, vous avez un bon carnet. » Le fois, évidemment, j'avais pris que des choses que j'aimais, donc ce n'était pas difficile. Et après, j'ai dû m'exprimer. Ils m'ont dit « Mais vous avez un accent ? Mais vous venez d'où ? Vous venez de Suisse ? Ce n'est pas pour vous. Mais vous pouvez retourner en classe, c'est pour les Américains. » Donc c'était tout comme ça. Donc retour en classe. Non mais ils sont spéciaux. C'était spécial à l'époque.


Ou par exemple, à midi, comme il y avait 1 500 étudiants dans la high school, donc grosse bâtisse, ils faisaient des repas toutes les demi- heures. Et puis moi, je me suis dit « Mais je ne vais pas dans la cantine avec ces fenêtres comme des meurtrières. Je vis dehors dans le parc avec mon sandwich. Et en fait, on ne peut pas avoir de liberté. On est venu me rechercher, me dire « Tu vas dedans, dans la cantine ? » J'ai attendu qu'ils partent. Je me suis mis dans le corridor, j'ai dit « Je mange mon sandwich dans le corridor ». Je me suis encore fait reprendre. C'est tout comme ça. On veut aller aux toilettes, on a un passe, c'est marqué notre nom, notre prénom, d'où on vient, où on va, à quelle heure on est parti, à quelle heure on est censé retourner en classe. C'est tout flic. Et dans ma classe, il y en a eu deux qui étaient enceintes, elles avaient mon âge. Il y a vraiment une espèce de rigidité. Et puis, ça ne fonctionne pas.


C'Ă©tait dur. C'Ă©tait dur pour elle.


Donc voilà, un petit sentiment d'abandon. Après, ma maman, elle a aussi... Dans le sens où elle a fait les choses, mais à distance. Elle a quand même fait les choses une fois, elle m'a envoyé, elle m'a dit « J'ai pris rendez- vous pour toi. Et puis, en fait, elle m'avait pris rendez- vous chez une dame qui expliquait la sexualité aux jeunes filles. Vous voyez que j'ai eu ma maman qui m'explique, c'est.


Elle qui... C'était ça que tu nous disais à distance ?


Un petit peu Ă  distance.


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Faisait un peu les choses, elle sentait qu'il fallait que je sois au courant de choses. Par exemple, j'ai fait le collège, puis après, j'ai voulu aller faire un apprentissage sages, donc c'était pas courant parce qu'on fait le collège, on part à l'UNI et puis non, je suis partie faire un apprentissage. Mais j'ai pas été prise au premier abord où je voulais être prise. Et puis ma maman, elle a... Enfin, elle a dit... Elle a un petit peu forcé les portes et puis finalement, j'ai pu être prise à l'endroit où je voulais.


Ça, c'était plutôt bien.


Ça, c'était bien. Là, elle t'a plutôt soutenue. Oui, justement. Je pense qu'elle a fait tout ce qu'elle pouvait, mais c'était une femme très indépendante.


Tu as manqué de proximité, c'est ça ? Tu aurais aimé avoir.


Plus de proximité avec elle ? Oui, d'ailleurs, quand elle était malade, là, les derniers temps, donc elle est décédée il y a huit ans, j'essayais de la prendre dans les bras, mais je sentais carrément qu'elle se laissait pas aller. Il y avait vraiment une sorte de... De résistance. De résistance, oui.


Aujourd'hui, avec tes enfants ou tout au long de ces années avec ces enfants, qu'est- ce qui t'est resté de cette relation que tu as eue avec ta maman où tu disais cette relation d'histoire tante que tu décris. Qu'est- ce qui s'est passé avec tes enfants ?


Moi, j'ai déjà des garçons, trois garçons. Peut- être c'est plus facile pour une maman, je ne sais pas. Mais j'ai été une vraie mère poule. Je me suis donné à fond, j'ai été toujours là, j'ai toujours tout fait pour ma famille. Famille en priorité, mes enfants, mon mari. Et puis je me suis oubliée.


Je.


Me suis vraiment oubliée.


Ça, c'est le constat que tu fais aujourd'hui.


Oui, parce que j'ai été droit dans le mur. Ce que j'aurais jamais voulu qu'arrive, ça m'est arrivé. J'ai tout fait pour avoir une famille magnifique. Et puis, en fait, voilà, avec mon mari, on s'est presque séparés. J'ai dû prendre sur moi et essayer de réfléchir pourquoi, et pas lui mettre toute la faute sur lui. Je me suis rendue compte que je m'étais vraiment perdue, chargée les épaules de tellement de- De fardeaux. -de choses, puis de responsabilités, parce que mon mari n'était pas souvent à la maison à cause de son travail. Du coup, j'ai aussi remis en question toute l'éducation de ma maman parce qu'il fallait repasser comme il faut, plier les linges dans ce sens- là et tout. J'ai tout envoyé péter. J'ai vraiment halluciné le jour où j'ai arrêté de repasser les habits de mes enfants, mais il n'y a aucun enfant qui m'a fait la remarque. Pendant 18 ans, j'ai repassé, tout plié droit, machin, des armoires nickel. Je me suis cassé le pied, puis là, j'ai dit « stop ». J'ai quand même repassé assise, puis après, j'ai dit « ouais, allez ». Et personne m'a fait la remarque, donc c'était vraiment une exigence qui venait de moi.


J'ai commencé à lâcher plein de choses que ma maman m'avait refilées.


T'as commencé à prendre conscience, en fait, à ce moment- là, de toutes les charges que tu t'imposais et que tu n'avais plus besoin de t'imposer.


Oui.


Et qui te mettaient, finalement, à beaucoup de tensions et beaucoup de stress qui t'en fermaient ? Oui, parce que-Qui t'en fermait, en fait, ça t'en fermait.


Oui, puis sans arrêt, quelque chose à faire. On a une petite entreprise familiale, donc c'est tout moi qui m'en occupais, alors qu'à la base, on était censés être deux, mon mari et moi, on était moi. Lui, il préférait son autre travail, donc je me suis retrouvée seule avec ça, avec les trois enfants, en plus encore un job à côté, en plus mes parents loin. J'ai tout mené de front et tout bien réussi. Mes enfants, ils sont super. L'entreprise marche bien. C'était juste que le couple, il allait plus bien du tout et qu'on était droit dans le mur. Mais ça, c'est parce que parce que du moment où mon mari était disponible, moi, je l'étais plus du tout parce que j'étais sous l'eau. Et puis ça, je me suis rendue compte il y a une année et demie ou deux ans. J'ai presque fait, je pense, un burn out. Et puis après, je continuais de travailler. Je voulais pas boire, je me suis cassée un doigt. Donc là, j'ai vraiment dû arrêter de travailler. Et puis à ce moment- là, je me suis bien remise en question. Et puis quand.


Tu dis que tu t'es remise en question, qu'est- ce qui s'est passé à ce moment- là ?


Alors, j'ai découvert déjà le livre Écoute ton corps de Lisbeth Bourbeau. J'ai lu ce livre et puis j'en ai pris plein la figure.


Tu as découvert quoi en lisant ce livre ? Tu as compris quoi ?


Que dans la vie, on était responsable de ce qui nous arrivait, finalement, puis qu'il n'y avait pas de hasard. Et puis, du moment après que je j'ai lu ça, après, je me suis engouffrée dans plein d'autres lectures. J'ai commencé à faire de la méditation et puis je continue. C'est un peu tout neuf, ça fait une année, une année et demie. Mais par le fait que moi, j'ai pris sur moi, que je me suis dit OK, je ne vais pas changer mon mari, mais par contre moi- Tu peux me changer. Moi, je ne peux plus rester comme ça, je n'y arrive plus. En fait, ça le change lui quoi.


C'est magique.


Cette affaire- là. C'est assez magique. Mais c'est magique parce qu'on ne veut pas croire, mais c'est vraiment ce qui se passe. Lui, alors il change, il a encore un peu fermé, mais moi, j'essaie justement de m' observer et puis d' observer aussi mes émotions, la façon dont je réagis. Et puis ça m'aide à prendre du recul avant de lui répondre. Et puis j'essaie de réfléchir à ce que je vais lui répondre. Et puis, les choses sont vraiment posées. Mais ça, c'est aussi depuis que je me dis, il n'y a pas de hasard. Donc ce qui nous arrive, ça doit arriver. Et puis ça pose tout.


Il n'y a pas de hasard. Ce qui doit arriver nous arrive et ça pose tout. Finalement, ça veut dire quoi tout ça ?


Il faut faire confiance en la vie.


Que les événements que nous traversons sont là pour nous faire grandir ? C'est ça que tu es en train de dire ?


Oui, et puis justement, il faut réfléchir pourquoi ça nous arrive. Et puis...


Donc de se remettre en question, c'est.


Ce que... Oui.


De se remettre en question et puis d'essayer de faire notre part Ă  nous.


Oui, au début, mon mari, j'essayais de lui dire « Mais toi, tu... » et puis « Tu... » puis je lui ai dit « Tu t'es jamais occupée de moi. Je suis... Comment j'ai dit ? Je suis transparente. » Mais en fait, c'est « Je me suis jamais occupée de moi. Je suis transparente à moi- même. » C'est vraiment remettre le discours à la bonne personne. C'est vrai que des fois, maintenant, quand on parle avec mon mari, puis qu'il me dit des trucs ou je lui dis des trucs directement, on réalise qu'en fait, on se les dit à soi. Et puis, ça change tout, en fait.


Finalement, ce que tu es en train de parler lĂ , c'est le travail de Byron Katie, tu le sais ? Tu connais Byron Katie ?


Pas encore, mais c'est exactement le... Si tu cherches sur Google « le travail Byron Katie », tu.


Vas voir que c'est- C'est une femme blonde. Oui. Oui, madame.


J'ai vu. C'est exactement.


Ce qu'elle décrit. Qu'elle a fait une grosse dépression. Oui. Oui, oui, j'ai vu.


Du moment qu'elle a compris que finalement, c'est parce qu'elle croyait ses pensées qu'elle était en.


DĂ©pression.


Qu'elle est sortie de sa dépression, que c'était vraiment une grave dépression. Et du coup, toi, tu dis la même chose. De transformer le « tu » en « je ».


Et puis de toujours se dire que la solution, elle est à l'intérieur. Parce que moi, j'avais tendance à toujours être dans l'attente avec mon mari, à l'attente qu'il revienne deux semaines, parce qu'il partait des semaines entières. Et puis finalement, quand il est arrivé, l'attente, elle n'était jamais comblée, donc le vide, il était toujours là. Et puis après, il repartait direct après. De combler ce vide par soi- même, pas par des diversions de l'extérieur ou par attentes que l'autre, il amène le bonheur sur la table. C'est pas du tout ça. Ça marche pas comme ça.


Alors du coup, ça marche comment ? T'arrives à nous expliquer ?


Je suis en chemin.


Qu'est-ce qui a changé depuis que t'as fait ces prises de conscience ? J'entends des « tu médites ».


Je médite. J'essaie de plus être submergée de choses à faire, donc de faire attention, de pas prendre de charge.


Tu t'aménages du temps, c'est ça.


Que tu dis ? Je suis J'essaie de ménager du temps. Chez nous, il y a beaucoup de passage. Ce n'est pas toujours évident, mais j'essaie de ménager du temps pour moi et d'essayer de plus vivre le moment présent, vraiment d'être dans le moment présent. Nous, on a pris des poules, je suis avec mes poules. Tout le monde rigole parce que je suis avec mes poules, mais je crois que quand je suis avec mes poules- Tu es avec tes poules. Je suis dans le moment présent, vraiment à discuter, à leur parler, ramasser les œufs, leur mettre la laitière. C'est tout bête, mais à jardiner ou faire du petit bois. Toutes ces choses, aller se promener dans la nature.


Quand t'es comme ça dans le moment présent, tu ressens quoi quoi ? Qu'est-ce qui a changé depuis que t'as fait cette prise de conscience ?


Je dois toujours travailler pour me dire « Maintenant, tu t'arrêtes quand même. » C'est pas tout facile.


Mais en fait, t'en as conscience aujourd'hui.


Oui.


Donc t'arrives à te dire ça.


Quand j'arrive à me dire stop et que je suis contente, c'est quand j'ai fait une méditation, genre 20 minutes comme ça. Je vais beaucoup sur Petit BamBou parce que j'ai découvert ce truc. Je trouve que c'est très adapté, facile, sous la main tout le temps. Donc des fois même, je m'arrête au poulailler, au soleil, puis au milieu des poules, puis j'essaie de faire. Mais voilà, après, je suis consciente que je fais beaucoup de choses. J'ai toujours été dans le faire et puis pas beaucoup dans le être. Je suis contente quand je me suis arrêtée. Quand j'ai pu faire ça, puis ça pose tout. Et puis après, je peux recommencer à faire des trucs, mais c'est différent.


Tu tries ou tu mets des.


Priorités à l'œuvre ? Oui, je trie tout le temps. Il y a des choses où on habite en montagne, on descend à Martigny. Si je ne suis pas descendue depuis trois semaines, ce n'est pas grave. Quand j'avais les enfants, je devais descendre au moins une à deux fois par semaine, faire des commissions, alors qu'on a un magasin dans le village. C'est des trucs nuls. C'est des automatismes. C'est des automatismes, c'est des façons de fonctionner qui nous enferment. Et puis puis oui, là, de se dire « Je peux faire autrement. Là, il y a eu ce confinement, il y a ce virus qui nous embête. Moi, j'ai jamais autant bien vécu de ma vie que depuis qu'il y a ce truc. » J'ai trouvé ça génial, mais je le dis pas trop fort, mais je trouve que ça pose tout.


T'arrives à dire ce que ça a fait quand tu dis « ça pose tout » ?


Tout le stress. D'intéresse. Aussi, ces relations sociales, on trie. Ça t'a fait trier ? Ça fait trier, vraiment. On ne peut plus aller boire le café, mais en même temps, des fois, on va boire le café, on rencontre des gens, on n'a pas trop envie, mais on discute quand même. Là, on va boire le café ou on invite des gens à boire le café chez nous, vu qu'il n'y a plus les cafés, c'est fermé. On choisit. Et puis ça, ce n'est pas de l'égoïsme, mais c'est vraiment aussi se protéger et puis de...


Se donner la chance, en fait, de cĂ´toyer les personnes qui nous apportent du positif plutĂ´t que juste un petit peu voguer comme une barque qui voguerait sans but sur un plan d'eau. LĂ , c'est un petit peu comme si tu choisis d'aller Ă  la rencontre d'eux s.


Oui, et puis aussi, il y a ce fait de... Moi, ça a changé par rapport à la reconnaissance des gens. Je m'en contrebalance, alors qu'avant, j'ai toujours fait tout pour me faire aimer de ma mère, de mon frère, de mon père, de ma sœur, de mon mari, de mes enfants. Et puis maintenant, ils ont qu'à me prendre comme je suis. Et puis ça, ça a vraiment changé. Mais c'est aussi depuis ce confinement parce que on vit plus en fonction de soi- même et puis on se retrouve.


Ton regard s'est tourné vers ton intérieur, en fait.


C'est.


Magnifique ce que tu exprimes lĂ . LĂ . Et qu'est- ce qu'ils disent, les gens autour de toi ?


Ce que je vois encore ?


Oui, ceux que tu vois encore.


J'ai une grande amie dans le village. On se voit très souvent. Elle m'apporte autant que je ne sais pas ce que je lui apporte, mais elle a été très malade. On a passé ça ensemble, on continue ensemble. Je ne sais pas ce que je lui apporte, mais je lui raconte mes trucs, elle me raconte les siens.


Et il y a une oreille, en fait. Une oreille qui est toujours.


Disponible et un cœur. Oui, mais c'est moi qui ai choisi l'oreille parce que ouais.


Mais du coup, ta famille, qu'est- ce qu'ils disent quand tu leur as dit non, non, c'est pas comme ça, maintenant c'est comme ça, c'était comme ça avant, mais aujourd'hui, c'est plus comme ça ? Vous avez plus la même mariée en face de vous ?


Chez mon frère, ça bat de l'aile aussi un petit peu, son couple. Des fois, je lui lance un peu des pics, un peu des perches, quoi. Et puis après, je ne sais pas si ça prend. Du côté de ma sœur, elle, ça va, mais elle a eu des gros soucis de santé. Vraiment gros soucis avec une année de morphine. Et puis maintenant, elle a de la peine à enlever ses médicaments, elle a encore des tout trucs. Et puis, je lui ai parlé de tous ces trucs- là, de prendre conscience, de méditation. Puis elle, elle m'a dit un jour, mais tu sais Marion, je suis allée faire un massage métamorphique. » J'ai dit « C'est quoi ce truc ? » Ça, tu ne connaissais pas ? Moi, ça, je ne connaissais pas. Donc après, elle a fait aussi un peu son chemin. Elle m'a dit « Tu sais, maman, elle m'avait aussi emmenée par rapport aux énergies. » Donc ma maman aussi, je lui ai piqué aussi ses bouquins chez elle.


Tu t'es rendue compte de plein de choses Ă  ce moment-.


LĂ  ou bien ? Je me rends compte qu'elle faisait aussi son chemin.


Ça te fait quoi ? Parce que tu réalises finalement ça seulement maintenant ? Tu t'étais pas rendue compte à l'époque ou bien ? Tu t'en étais rendue compte à l'époque qu'elle faisait aussi son chemin ?


Ma maman, elle était infirmière. Après, elle s'est mise dans la le massage des pieds, réflexologie. Elle était réflexologue. Elle était aussi dans les fleurs de bar. Donc, elle cherchait aussi un peu.


Oui, ça, tu le savais en fait.


Oui.


J'ai cru que tu l'avais découvert à un moment où t'avais trouvé ses livres.


Non, non, non. Elle massait toujours les pieds de ma sœur.


Mais pas les tiens.


Une ou deux fois, mais ça faisait très mal.


T'Ă©tais pas fan.


Non, non. Mais après, ce que je trouve fou maintenant, c'est que des fois, j'essaie avec des gens que j'aime bien. J'essaye un petit peu de tâter le terrain, puis de voir où sont les gens. Et puis des fois, ça prend pas du tout. Puis des fois, je me rends compte que ces gens, ils font aussi leur chemin. Et puis c'est super parce qu'on peut entamer la discussion un peu plus loin. Et puis, par exemple, un ami à mon frère, récemment, il m'a dit « Mais tu sais, moi pendant des semaines, je suis allée dans un ashram. » Je dis « Bon... » Vraiment, je tombe des nues parce que les copains à mon frère, là aussi, mon frère, il m'a beaucoup rejetée, beaucoup de ses amis. Je pouvais jamais partir faire du vélo avec eux. J'étais toujours... Parce que j'étais une fille, ils allaient en copains et puis je les trouvais vraiment des gros lourds. Que un de leurs là me dise « Tu sais, moi, je me suis dit « Bon... » Ils font aussi leur chemin. Je trouve c'est bien quoi. Ça fait du bien.


De voir que les gens autour de nous bougent et de se sentir finalement dans une mouvance.


Oui, parce qu'après aussi, on ne sait pas où ce qu'on fait. La méditation, c'est joli, mais moi, j'essaie de faire confiance. Par exemple, on dit « Il faut remercier. » C'est bien de remercier, mais c'est vrai que moi, depuis tout le temps, quand je ramasse des framboises dans le jardin, je remercie pour les framboises. Donc pour moi, c'était évident. Je disais merci à je ne sais pas qui, mais merci pour les framboises. Et qu'il.


Y a cette gratitude- là, au fond de ton cœur qui te relie à quelque chose de plus grand.


Oui, mais après, ce plus grand, c'est toujours un peu délicat parce que les gens se disent Marion, elle est un peu... Elle en est où là ?


»tu as l'impression de passer pour quelqu'un d'illuminé, c'est ça ?


Non, parce que je suis vraiment loin de là, mais un peu à côté.


À côté de la plaque, par rapport à la société, par.


Rapport aux gens que tu cĂ´toies.


Par rapport aux valeurs que tu as. Tu vois que tu n'as pas les mĂŞmes valeurs.


Que les gens que tu crois. Et maintenant, quand il y a un apéro comme ça, souvent, je m'ennuie parce que je trouve que les discussions, elles sont tellement … Ça ne rapporte tellement rien. Je m'ennuie vraiment. C'est panthonique. Oui. J'en suis là, mais je ne suis pas loin d'être éliminée. J'aimerais bien voir comment ça se fait. Mais de faire confiance, de se dire qu'il y a quelque chose de plus grand, c'est chez toi. Un jour, tu m'as dit « Marion, tu n'as jamais demandé de l'aide ? » Puis je t'ai dit « Mais à qui ? À qui ? Je t'ai dit oui, je demande à mes enfants de m'aider à la maison. » « Non, mais plus haut. » « Oui, à ma maman. » « Non, mais encore plus haut. » « Oui, à ma femme, au bon Dieu. » « Je ne sais pas trop. » « Non, mais encore plus haut. » Puis aussi, à partir de là, je me suis dit « Mais non, de bleu, puis avec toutes les lectures, tout ce que j'ai recherché aussi Lis Bourbeau, elle en parle un peu.


Que tu t'es mis Ă  commencer Ă  demander de l'aide vraiment.


Oui, d'ailleurs. Au divin, en fait. Oui, pour mon papa qui vit seul, je t'avais raconté une fois, enfin récemment, mon papa, il vit seul et il a bientôt 80 ans. Il a eu un accident de voiture, il a fait deux ou trois tonneaux, il est sorti à l'envers de la voiture. Et suite à ça, comme il habite un peu esselé, c'était plus possible qu'il habite seul là-haut. Et nous, comme on habite très loin, on ne peut pas s'occuper de lui. Et en plus, Macron, il disait « Ce week- end « On ferme les frontières. » Il y avait vraiment une sorte d'ultimatum, mais là, c'était le mardi. Donc le mercredi, je me suis dit « Mais s'il y a quelqu'un qui m'écoute... » J'ai besoin d'aide. J'ai besoin d'aide. Le jeudi, c'est ce que je dois faire s'il y a quelqu'un qui m'écoute ? Mais vraiment, aidez- moi. Montrez-moi. Qu'est-ce que je dois faire le vendredi matin pareil ? Après, j'appelle mon papa, je lui dis Papa, tu sais, ça va fermer les frontières, tu peux pas te déplacer. Il faut te faire livrer les repas de la cantine. Oui, j'appellerai lundi. Il raccroche le téléphone. Moi, j'ai dit bon, je téléphone à la mairie, j'appelle à la mairie, je leur dis qu'il faudra livrer mon papa tous les jours à partir de lundi.


« Mais c'est plus la mairie qui s'occupe, il faut téléphoner là. » C'était un petit peu compliqué. « Votre papa, il vient d'avoir un accident de voiture, ça va ? »« Ça va pas trop, il est vieux, il se soigne pas bien, il prend pas bien soin de lui. » L'idéal, ce serait qu'on trouve une personne qui s'occupe de lui. Et la secrétaire, elle me dit « Mais il y a 15 jours, il y a une dame, elle vient d'arriver dans le village. Elle vient d'emménager, elle s'occupait de personnes âgées. Elle m'a dit la semaine passée qu'elle cherchait une personne âgée à s'occuper. Je vous mets en lien si elle est d'accord. Une demi- heure après, j'étais en lien avec cette dame qui m'a dit « Je mets mes baskets, je vais voir au papa. » Donc en l'espace d'une heure.


Tout était réglé. Tout était réglé. Elle m'a téléphonée après, elle m'a dit « Votre papa est magnifique. Demain, je vais lui faire à manger. Je mange avec lui et à partir de lundi, je lui fais à manger tous les jours et je mange avec lui à midi. Donc voilà, c'est tombé du ciel. C'est tombé du ciel et vraiment, c'était vraiment tellement déroutant, tellement beau, tellement inattendu. Et puis en même temps, c'était... Voilà, alors après, j'ai raconté ça à mon frère, ma sœur. Alors, ils entendent ce qu'ils veulent entendre, mais...


Toi, ça te fait quoi ?


Moi, je demande encore assez plein de choses.


Ça te fait quoi ? Ça t'a fait quoi ?


Ça m'a rassurée, ça m'a ancrée, plus ancrée. Ça donne confiance. Ça donne confiance et confiance en ce qui se passe tous les jours. C'est relativiser sur tellement de choses. Pas avoir peur.


Avoir confiance, vraiment. Relativiser sur ce qui nous arrive en disant « OK, ça c'est. » Donc, accepter finalement ce qui nous arrive au quotidien.


Accepter. Après, mon amie qui a été très malade, si moi je tombe malade comme elle, c'est vraiment un chemin, c'est dur à accepter. Je ne sais pas. Moi, ça va bien. Je suis en bonne santé.


C'est toujours compliqué d'imaginer comment on peut accepter l'inacceptable.


Voilà, c'est ça.


Et en fait, le jour oĂą c'est finalement Ă  nous que l'inacceptable pour l'autre, c'est toujours l'inacceptable, c'est pour l'autre, arrive, on peut s'en faire un acceptable. Je ne sais pas si tu.


Me suis ? Ouais.


Et je pense qu'on a vraiment la force qui arrive au moment où on en a besoin. Et comme tu le disais, faire confiance, revenir dans l'instant présent, dire merci pour ce qui est. Et puis finalement, merci pour ce qui sera et merci pour l'accompagnement qu'on reçoit au quotidien.


Oui. Après, le soir, j'essaye aussi de retracer un peu la journée, puis de dire merci pour les choses jolies de la journée. Puis ça apaisse et c'est pas mal pour s'endormir. Merci en.


Tout cas à Marion. Merci à toi. Parentalité au présent est un espace où la parole se libère et les cœurs s'ouvrent. Rendez-vous sur parentalitéau présent. Com et retrouvez- vous dans un des nombreux épisodes disponibles. Présentez-vous à stayez en lien en rejoignant les abonnés contributeurs et participer aux discussions mensuelles où nous échangeons autour des divers thèmes abordés avec mes invités. Merci pour votre écoute. Je me réjouis de vous retrouver la semaine prochaine. Merci d'avoir regardé cette vidéo. Merci à tous d'avoir suivi cette aventure. À bientôt. Ciao.