Cindy nous explique à quel point elle a appris de son nouveau né (et de ses clients).


Résumé de l'épisode :

Dans cet épisode, Janick Biselx-Menétrey, médiatrice familiale diplômée, reçoit Cindy, une jeune maman qui partage son expérience personnelle et les changements positifs qu'elle a observés dans sa relation avec sa propre mère depuis la naissance de son fils.

Cindy nous raconte que sa relation avec sa mère était compliquée, mais que les choses ont commencé à s'améliorer depuis qu'elle est devenue maman elle-même. Elle explique que sa mère était très présente pour son père malade, ce qui laissait peu de place à la relation mère-fille. Cependant, avec l'arrivée de son fils, Cindy a ressenti un rapprochement et une meilleure compréhension mutuelle avec sa mère. Sa mère avait également plus de liberté et d'espace pour se consacrer à leur relation.

Ce changement dans la relation entre Cindy et sa mère a ouvert la voie à des discussions plus profondes et sincères. Bien que certaines questions du passé restent taboues pour sa mère, Cindy trouve du réconfort et du bien-être en parlant de ses émotions et en évoquant les souvenirs de son père décédé. Elle considère ces échanges comme une façon de penser à son père et de se sentir entendue et comprise.

La naissance de son fils a également conduit Cindy à reconsidérer sa propre approche de la vie. Elle réalise qu'elle avait l'habitude de courir partout, de se préoccuper de mille choses à la fois, sans prendre le temps de profiter du moment présent. Maintenant, en tant que maman, elle apprend à se poser, à vivre l'instant présent et à savourer les petits moments de bonheur avec son enfant. Ce changement d'attitude a également influencé sa relation avec son compagnon, qui a lui aussi appris à se poser et à trouver un équilibre entre sa passion pour le sport et sa vie de famille.

En écoutant l'histoire de Cindy, il est frappant de constater à quel point la parentalité peut être un moteur de changement et de prise de conscience. La naissance d'un enfant peut amener les parents à réévaluer leurs priorités, à se concentrer sur le présent et à trouver un équilibre entre leurs responsabilités familiales et leur bien-être personnel. Cindy a également souligné l'importance de prendre du temps pour soi et de trouver des activités qui procurent du bien-être et de la détente, afin de mieux prendre soin de sa famille.

La discussion entre Janick et Cindy nous rappelle également l'impact de l'éducation et des générations précédentes sur notre façon d'aborder la parentalité. Cindy a pris conscience des schémas de comportement de sa mère, hérités de sa propre éducation, et elle souhaite transmettre une approche différente à son fils. Elle cherche à vivre le moment présent, à profiter de la vie et à se concentrer sur le bien-être de sa famille.


“Un parent parfait, ça n’existe pas” c’est sur ce postulat que Janick Biselx-Menétrey, médiatrice familiale et coach de vie à Martigny, construit “PARENTALITÉ au PRÉSENT”.

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Podcast proposé tous les dimanches matins à 7h (une semaine sur deux gratuitement), il bâtit un espace où les cœurs s’ouvrent, les chemins de vie se déroulent et la simplicité enveloppe à son écoute.

Au travers des histoires de chacun·e·s, les schémas longtemps restés logés dans l’inconscient sont mis en lumière, les défis de la vie accueillis avec curiosité et présence permettant de sortir des tabous familiaux.

Au fil des épisodes, les récits de chacun·e·s nous apprennent que nous sommes “assez” et nous inspirent à vivre et laisser vivre avec confiance.

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Sujets abordés durant cet épisode: maladie et mort du papa, amélioration relation avec maman depuis que je suis maman, intelligence émotionnelle, manque de communication, demander de l'aide, relation d'aide, stress, vivre l'instant présent, trouver son rythme avec bébé, les vacances familiales, passer du temps en famille, hyperactivité, se remplir d'activités diverses, courrir après le temps, influence des peurs sur notre santé, communication, rester tranquille, profiter du bébé, prendre soin de soi, prendre du temps pour soi, ici et maintenant, présence, profiter du moment présent, mots clés de ce que je veux vivre, voir le positif, se connecter à notre ressenti

Lire la transcription de l'Ă©pisode

[Texte généré automatiquement]


Bonjour, c'est Janick de Parentalité au Présent. Je me réjouis de te retrouver le 29 janvier à 20 h dans le premier rendez vous de discussion. Tu as envie de participer, que ce soit silencieusement ou en amenant tes questions, tes réflexions. Alors rendez vous sur Parentalité au Présent com pour t'inscrire et je t'enverrai toutes les informations nécessaires. A bientôt.


C'est vrai que quand je vois des gens, par quelle étape ils passent et comme ils arrivent à avoir les bons côtés, je me dis mais c'est magique.


Comme aide, Du coup ça te fait relativiser. Oui. Oui.


Exactement. J'ai beaucoup d'Ă©changes avec ces personnes.


Ça me donne de la force.


Oui, vraiment ? Oui.


Bonjour, je suis Janick Biselx-Menétrey, médiatrice familiale diplômée. Je suis passionnée par le lien relationnel. Je vous propose aujourd'hui Parentalité au Présent, un recueil d'histoires plurielles pour une étape de vie singulière. Aujourd'hui, j'ai le plaisir de recevoir Cindy. Bonjour.


Bonjour.


Quel lien entretiens tu aujourd'hui avec tes parents ?


Alors bon, mon père il est décédé il y a une année et avec ma maman ça va beaucoup mieux depuis que je suis maman. En fait avant c'était très compliqué et maintenant ça va beaucoup beaucoup mieux.


Ok, tu es maman depuis combien de temps ?


Ça fait cinq mois, cinq mois et demi ?


Cinq mois et demi ?


Oui, oui.


C'est lĂ . C'est tout frais.


Oui, oui. Oui, oui, oui. Une nouvelle vie Ă  apprendre. Oui et tout. Tout frais, oui.


Et quand tu dis que les relations se sont améliorées avec ta maman depuis que ton fils est né, tu arrives à nous en dire plus ?


Amandine Bah disons qu'avant c'est un petit peu compliqué parce que j'ai eu mon papa qui était malade, donc elle était beaucoup présente pour mon papa et nous on a souvent été mise de côté. Donc après être mon papa, il est décédé. Moi je suis tombée enceinte direct. Ça faisait quand même quelques temps que j'essayais et là voilà. Et puis après ça nous a rapprochés justement côté maternité, elle avec moi et mon enfant, et puis avec elle, oui. Puis elle était plus libre aussi, ça aussi oui.


Elle avait moins de soucis.


Exactement. Elle était beaucoup plus libre, beaucoup plus parler. Parce qu'avant, c'était que la maladie de mon papa, que ça tournait tout autour de ça. Donc c'était compliqué d'avoir une vraie discussion.


On fait tout à quel âge ? 35, bientôt 35. Du coup, ta maman, elle a quel âge ?


64 Cette année.


Elle est Ă  la.


Retraite cette année ? Oui, exactement.


Et puis cette maladie, elle a duré combien d'années ?


Alors en fait, il a longtemps été malade, mais les trois dernières années était empiré et là, il avait vraiment besoin de l'assistante de quelqu'un. Mais ma maman ne voulait pas le placer à quelque part. Elle voulait faire tout, elle. Mais le problème c'est qu'elle s'est épuisée et elle a tout laissé de côté en faite.


Tout laisser de côté.


Ben là les amis, il sortait plus. Elle, elle a pris beaucoup de poids, elle faisait plus rien pour elle même avec nous. Chaque fois qu'on me proposait des choses, elle voulait pas. Donc voilà, elle s'est mis dans cette bulle de aider mon papa et puis de percevoir. Elle voulait que personne à l'aide. C'était elle se sentait obligé. C'était son boulot de femme de que de faire ça.


Puis t'as pu en parler avec elle.


Non, c'est très compliqué. La conversation c'est. Comment dire. C'est une génération qui y montre pas leurs émotions. Vraiment. C'est tout cacher, c'est tout. Comment dire. Bah il faut rien montrer donc dès qu'on essaie de communiquer en fait non, non c'est pas vrai. Et puis après voilà, elle essaie de passer sur un autre sujet et de parler autre chose. Oui.


Non.


Pas toujours évident. Mais voilà, on essaye d'améliorer quand même.


Aujourd'hui, tu dis que ça s'est vraiment amélioré avec l'arrivée du bébé.


Oui oui, ça s'est amélioré, mais disons qu'on parle pas des sujets du passé en fait, beaucoup de petits, de ce qu'on peut faire au présent en fait. Mais c'est encore hyper tabou le passé en fait. Moi j'en parlerai, mais elle, elle ne veut pas en parler.


Toi tu aimerais.


C'est pas forcément que j'en ai besoin, mais c'est aussi pour essayer de lui ouvrir les yeux que maintenant elle est dans un état physiquement, qu'elle est mal, elle a mal partout, elle a pris du poids. J'essaie de lui faire comprendre qu'elle aurait pu demander plein d'aide et puis elle serait pas comme ça aussi. Il faut qu'elle ouvre les yeux, qu'il y a des solutions partout en fait. Mais voilà, c'est un peu compliqué.


C'est compliqué pour toi d'accepter le fait qu'elle ne veuille toujours pas d'aide.


Oui alors ça oui, parce que je me dis que maintenant on est en 2020, il y a énormément de choses qu'on peut faire, disons des soins énergétiques, on peut parler à des gens, il y a plein, plein de choses, mais elle ne veut rien, rien, rien. Elle est dans sa bulle, dans son oui, dans sa bulle, puis c'est tout quoi. Mais maintenant, elle aurait besoin d'aide. Mais elle veut pas même parler de mon papa. Elle ne parlera jamais de mon papa qui est décédé.


Alors que pour toi c'est facile.


Pas facile. Mais j'essaie vraiment d'en parler parce que je sais que ça me fait du bien.


Non mais il.


Ça te fait du bien, ça te fait du bien être entendu ou bien ça te fait du bien de te sentir comprise ? Qu'est ce qui te fait du bien ?


Pas évident. Ben ouais, de parler, ça me fait du bien de. Oui, je ne sais pas comment expliquer ça, même si ça me fait du bien. Joey Je ne sais pas comment dire. Je ne sais pas de quel côté, mais je me dis que c'est une façon de penser à lui aussi. Ou oui, ça me fait toujours du bien. Hmm.


Oui.


Exactement. Oui.


Une Ă©motion qui passe.


Oui, mais toujours.


Oui.


Et puis ce bébé alors c'est quoi là la surprise que tu as eu ? C'est plus comment tu as fait ? Tu as dit avant une nouvelle vie ? Comment tu as dit c'est une nouvelle vie ? Tu as dit quoi quand tu t'es dit Ouais, t'es fraîchement maman ? C'est une toute nouvelle expérience.


Oui, c'est une nouvelle vie. En fait, c'est une nouvelle vie qu'on doit apprendre, que ça tourne plus autour que de nous. Et puis c'est tellement des rayons de soleil que ça amène tellement de bonheur quand on les voit sourire pour rien, qu'on les voit le soir quand on arrive, ils sont contents de nous voir, mais c'est des boules d'amour quoi. Ça, ça fait tellement du bien. Hum. Ouais, vraiment vraiment. Pour ça que je dis bien avant, on était tout le temps stressé en cours et partout, on faisait 10 000 choses, on se posait jamais en fait.


Tu parles de ton mari et toi ?


Ouais, exactement. Vraiment partout. Des apéros, des soupers, vraiment 1000 choses. Et puis depuis qu'on a le petit, on se pose plus. En fait, on laisse plus tranquille à pieds, on apprend à vivre autrement. Et puis c'est tant bien mieux. Moi je dirais de moins courir et de profiter de ce petit.


Aussi ce petit qui grandit vite.


Oui, ça ça va trop trop vite.


Donc il t'a appris Ă  te poser.


Oui.


Ça s'est arrêté. Tu as commencé à te poser quand ? Quand tu étais déjà enceinte ou quand il arrivait physiquement.


Quand il Ă©tait lĂ .


Quand il est sorti de ton ventre parce qu'il était déjà là, physiquement, dans ton.


Ventre, exactement dans.


Ton ventre. Tu courais.


Toujours. Ouais, ouais. Non, non. J'ai pas arrêté de travailler jusqu'à une semaine avant d'accoucher. Et puis voilà. Je faisais plein de choses encore. Si le médecin m'avait autorisé, j'aurais été skier, j'aurais été là. Mais c'est vraiment quand il était là, dans mes bras, que je me disais Mon Dieu, mais ça va me changer tout ! Et puis en fait, ça m'a fait du bien, vraiment du bien. Parce que je suis quelqu'un de tellement actif qu'il faut toujours être occupé que là bas je me pose tout simplement. Et puis des fois je regarde, je le regarde pendant quinze 20 minutes, je fais rien qu'avant. J'avais jamais fait ça. Hum. Donc il y a plein de petites choses comme ça que vraiment j'apprends avec le temps. Et puis je me dis mais c'est top quoi ! Et ça me fait du bien aussi. Ouais.


Donc c'est vraiment direct quand il est sorti de ton ventre qu'ils ont posé sur ton ventre, que t'as eu ce déclic ou il a fallu attendre.


Bon, on va dire que l'accouchement a été rude donc je me prenais pas vraiment compte. La première nuit, ça a été hyper dur parce que c'était ma deuxième nuit blanche, mais quand j'ai pu me reposer un peu et puis profiter, là oui, mais avant c'était deux jours, là c'était pour me remettre de l'accouchement, c'était un peu rude. Il y.


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À vivre le moment présent, l'instant présent ? Ouais ouais, vraiment. Ce qu'avant je faisais pas en fait. Soit je brassait le passé, soit je j'essayais de faire 1000 choses pour le futur, mais je profitais jamais du moment présent en fait. Et là, il m'a vraiment aidé à me reconcentrer sur maintenant. Ouais, et même avec mon copain aussi. Et de la même chose. Ouais.


Lui ça lui a fait le même effet tu dis ? Alors c'est ta relation avec lui ou tu plus dans l'instant présent avec ouais.


Avec lui aussi. Mais lui par contre ça a été un peu plus long qui se pose en en fait. Parce que lui c'est quelqu'un de très sportif, il a besoin de son sport en fait pour se défouler en fait. Donc il avait peur qu'en ayant le petit, il pouvait plus faire son sport. Donc il a dû apprendre à gérer un peu les deux. Et puis maintenant il a trouvé un bon rythme, il peut faire son sport, il peut profiter du petit et là il se pose beaucoup plus. Ouais oui, c'est bien.


Rassuré en fait.


Exactement. Ouais ouais. Mais il avait tellement souci de ne plus pouvoir rien faire que j'avais beau dire que ça changer la vie, mais pas totalement non plus. Mais voilà, ça non. Ha je crois qu'ils sont pas tous pareils, mais quand même, ils se ressemblent un peu quand.


Tu dis qu'ils se ressemblent. C'est quoi la généralité que tu fais là ?


Et pas des égoïsme ? Et beaucoup ils pensent à eux aussi et puis après c'est les autres. Avec beaucoup de gens je discute c'est ça.


Et puis toi tu penses que de ton côté, toi tu fonctionnes comment ?


Alors maintenant je fonctionne bien mon petit avant et puis après moi, et puis après mon copain. Oui vraiment, j'ai mis mon mon petit en premier. Ouais, ça veut dire que tout ce que je fais et l'organisation, je pense déjà à lui, tout ce qu'il faut pour lui, comment gérer tout ça ? Et après pour moi en fait. Et après le couple peut toujours être un homme.


Et là en fait, tu vois, je repense à ta maman parce que tout d'un coup il y a ce parallèle qu'il y a quand tu t'entends parler comme ça. Enfin, vois toi, tu penses à quoi ? Si on repense à ce que tu m'as dit par rapport à ta maman ?


Ouais, peut être que il manquait ce côté. Peut être que j'ai pas envie de. De transmettre. Ouais, de pas être là pour mon fils. Peut être. Ouais.


T'as l'impression que ta maman, elle a pas été là pour toi.


Non ? Alors elle a été là, bien sûr. Non, non, on est gentil tout ça, vraiment. Mais ces dernières années en fait.


Les années de la maladie.


VoilĂ  les.


Actes pour moi. C'est là que parallèle, tout d'un coup, il me saute aux yeux. C'est comme si ton papa était redevenu son bébé ou devenu son son bébé, tu vois ?


Ah oui.


Comme tu parles lĂ  maintenant, tu vois.


Qui est.


Dans le sens que ta maman, elle, apparemment elle pensait d'abord à ton papa et puis après à elle. Et puis ben vous, vous étiez.


Peut ĂŞtre.


Pas complètement gommés, mais vous étiez.


Très à côté.


Ouais, très à côté, tu vois.


Ouais, ouais, ouais, j'avais pas vu de cette manière.


Ouais ouais ouais.


C'est vrai.


Et si on fait ce parallèle là, on voit que ta maman, elle s'est complètement oubliée dans l'épreuve qu'elle a vécu avec ton papa. Oui, toi, tu arrives encore à prendre soin de toi.


Alors oui, alors oui, parce ce que je me fais justement une fois par mois, je vais me faire masser. Il y a des mamans que je pose le petit chez des amis et je vais faire ce que j'ai à faire. Non, j'essaye vraiment de prendre du temps pour moi, les jours de congé, mais aussi de profiter de mon fils. Essayer de trouver le juste milieu. Après je sais qu'il faut quelques temps pour trouver mais là ça a l'air pas mal. Ouais.


Ah bon ?


Oui.


C'est bien. Oui. Donc c'est la différence par rapport à ce que tu as vécu en fait. Est ce que ta maman.


Et puis comme je suis beaucoup en contact avec les gens de parler avec les gens, je me rends compte qu'on s'oublie et avec le temps. Et puis je me disais mais en fait sinon on n'est pas bien, notre bébé peut pas être bien. Alors je me suis dit ben voilà, maintenant, une fois par mois, je peux très bien m'offrir un massage, des soins énergétiques, faire des choses qui me font du bien. Et dis moi, je serais bien, mais comme ça mon bébé sera bien et notre couple aussi sera bien. Hmmm. Si si, on arrive à prendre du temps pour soi. Hmmmm. Tout à fait. Ce que ma mère, elle, c'est une ancienne génération, donc elle c'est travailler, travailler, travailler et jamais de vacances. Voilà, c'est tout le sens de travail quoi. La femme, elle a ce mot à la bouche en fait, donc elle comprend pas quand on part en vacances ou des choses comme ça. Mais on a beau lui dire mais c'est pour se reposer, pour être bien.


Tout mais pour. Oui, je pense qu'ils ont eu une vie oĂą ils devaient bosser en fait. Ouais, c'est pas la mĂŞme chose tiens.


Tout Ă  fait.


Je me demande à quoi c'est dû. Toi, tu penses que c'est dû à quoi ? Euh. Tu vas d'une génération à l'autre comment fonctionne différemment ? Parce que finalement, toi tu as eu des vacances avec tes parents ?


Bah pas vraiment en fait.


Bon bah ils Ă©taient dans la mĂŞme dynamique.


Ou alors l'ennui, il était quand même plus calme. Mais lui bosser dans la restauration donc. Et voilà, toutes les fêtes y travaillaient. L'été y travaillait aussi, mais on est jamais partis en vacances parce que maman a tout le temps, tout le temps bosser. Et oui, pour eux c'était pas peu important. Moi j'étais en vacances parce que j'allais congé d'école, mais on n'est jamais partis vraiment en vacances. Ouais.


C'est quand la première fois que t'es parti en vacances, tu te rappelles ?


Alors oui, mais je crois que c'était ma première année d'apprentissage avec une copine, que j'ai pris l'avion et que je suis parti. Ouais. Oui je crois, j'avais pas 18 tonnes sachant que j'avais 17 tonnes je crois bien. C'était la toute première fois qu'on était partis. Ouais mais avant j'ai toujours été habituée comme ça, donc ça me dérangeait pas en étant petite.


Que tu voyais comme les autres, non ?


Oui oui oui. Mais j'ai pas le souvenir que Sam, que ça me rendait jalouse ou des choses comme ça. Parce qu'après on allait chez les grands parents. Bon c'était pas un village de mais c'était. C'est comme des vacances en faite. Et puis on faisait des choses différentes en fait. Mais on a jamais été au bord de la mer ou des choses comme ça.


Mais du coup, tes parents y passait quand mĂŞme du temps ? Vous aller pique niquer ou faisiez des choses simples ?


Oui.


Ensemble ?


Oui mais j'ai pas le souvenir qu'on était les quatre ensemble, c'est tout. J'ai une grande sœur mais j'ai pas souvenir qu'on était les quatre ensemble, souvent seule avec ma mère et ma sœur, soit seule avec mon père et ma sœur, mais pas beaucoup de souvenirs. Les quatre ensemble ouais.


Donc finalement, ce que t'es en train de dire, c'est que tes parents, ils ont pas eu non plus apparemment beaucoup l'occasion d'ĂŞtre les deux ensemble, hein.


Non, non.


Non non.


Non non. C'était vraiment je n'ai pas connu avant que je ne ce que je me souviens. Mais voilà, c'était vraiment toujours le travail en fait. Ouais, mais après je vois que dans la famille à ma mère, ils sont tous pareils, ils sont vraiment soit disant famille, ils sont tous pareils. Donc je pense que c'est un peu l'éducation qui fait aussi comment ils ont été éduqué je pense.


Oui, de rester dans non finalement dans ce qu'ils connaissent oui et et dit pas aller à l'extérieur oui.


Oui, exactement.


Mais tu vois, là, quand je te disais ça, je refaisais de nouveau des parallèles par rapport à ce que tu évoquais, qui était assez souffrant au début. Ou peut être tu vois quelque chose et a eu une réparation qui s'est faite, euh. Avec ces dernières années où ils ont pu les vivre ensemble en fait.


Oui, ça aussi oui c'est vrai aussi.


Après, on peut se demander si on a le choix aujourd'hui, tu vois, c'est comment est ce qu'on a envie de vivre nos années ensemble avec ceux qu'on aime ? On. Puis c'est ce que tu évoques.


Eh oui, je.


Reprends du temps pour soi sur.


Exactement, parce que c'est vrai que beaucoup de gens, ben moi je vois comme elle est ma mère. C'est vrai qu'elle bosse, elle bosse et bosse, mais physiquement elle est à bout. Elle a toujours mal partout, elle profite. Rien de l'argent, ça oui c'est bien, mais après voilà, pour eux c'est une sécurité et je crois qu'ils ont toujours été éduqués à travailler, travailler, gagner de l'argent, économiser mais pas profiter. Ils savent pas profiter, savent pas s'arrêter. C'est. C'est des piles électriques. Vraiment. Pas un jour tranquille. C'est même le dimanche. Je me souviens quand j'étais petite, c'était le grand nettoyage de l'armée, ça oui, mais c'était ça. C'était tout le temps, tout le temps, tout le temps. Toujours quelque chose à faire. Jamais on pouvait rester tranquille. Après, je pense que c'est aussi pour ça que je suis très active.


Voilà, j'allais dire toi, finalement, l'activité, qu'est ce que c'est ? Qu'est ce que ça te procure ?


C'est l'activité.


D'ĂŞtre.


Active, tu vois.


D'ĂŞtre active, active. Parce que quand on s'arrĂŞte, qu'est ce qui se passe ?


Ouais, moi ça me fait du bien de bouger, de faire des choses. Mais c'est vrai que quand je m'arrête, je travaille.


Beaucoup, alors.


Je réfléchis beaucoup.


Donc peut être que les gens y sont très très actifs pour éviter de penser.


Oui, oui, oui, c'est vrai. Oui, oui, oui, tout Ă  fait.


Mais ce que je trouve génial, c'est que toi, tout d'un coup, t'as pris conscience que ton petit t'amener cet espace de respiration, de tranquillité. Et apparemment quand tu le regardes, qu'est ce qui se passe ? Est ce que tu réfléchis ou tu arrives à juste le regarder ?


Non, j'arrive juste Ă  le regarder.


Je vais être juste en présence.


Oui, exactement. GĂ©nial. Oui, c'est vrai. Oui, oui, oui.


C'est cette force, cette force du ciel. Maintenant que est que les enfants, si on prend le temps en fait de se concentrer, peuvent nous apporter.


Oui, oui, tout à fait. Mais c'est vrai, je n'avais pas vu ça comme ça. Mais oui, c'est vrai qu'à chaque fois je le regarde, je suis bien, je pense à rien. Oui, c'est vrai.


Alors finalement, si il disparaît, tu recommences à vivre comme avant où tu as quand même compris quelque chose là.


Non, je pense pas que je vivrai comme avant. Avant c'Ă©tait vraiment l'extrĂŞme, C'Ă©tait vraiment jamais Ă  la maison. Jamais, jamais, jamais. Mais pas qu'on. Était pas bien Ă  la maison, mais on avait. On se remplissait l'agenda de 1 000 %. Et aussi, ça fait aussi du bien oui, de se poser et de se dire mais pourquoi on court comme ça ? Ça nous apporte quoi en fait ? Et bien c'est lĂ  aussi. Je me suis rendu compte que ça ne m'apportait rien.


C'était le début de ta grossesse.


Oui, c'est là que je suis tombée enceinte.


En plus c'est ça.


C'est un bébé covid.


Oui, effectivement, c'est pendant le confinement. Oui exactement, mais je parle avec.


Toi le fait t'Ă©tais Ă  l'arrĂŞt, tu pouvais pas travailler, t'avais pas le choix.


Exactement. On avait. On pensait Ă  rien, on se dit bah voilĂ , on laisse faire, on verra bien.


En plus, c'était fortement recommandé de voir personne. Oui.


Exactement. On avait été dans un chalet avec un autre couple d'amis et on a passé les six semaines là haut. Il était top quoi. C'était vraiment vraiment chouette. Du tout. Je devrais pas dire ça, mais écoute.


Je pense que c'est important de relever les points positifs et les tournants qu'amène cette période un peu bizarre dans ma vie. Il y a quand on veut bien s'arrêter, y regarder et ben on s'aperçoit que c'est là un point positif. Oui.


Oui, vraiment exactement. Moi je dis rien n'arrive par hasard dans la vie, donc si ça se passe comme ça, c'est pour une raison. Et puis autant accepter et.


Puis prendre les points.


Positifs. Ouais, exactement. Et il y a plein de points positifs qu'il faut voir. Ouais.


Donc ce serait quoi ? Est ce que ça te suffit ? En fait, le fait de. Euh. Je dirais de ce que t'amènes ton fils aujourd'hui. Ou est ce que tu prends conscience que tu peux vivre ce que tu vis aujourd'hui dans l'instant présent avec lui ? Ça te donne envie d'aller un bout plus loin pour ta vie à toi.


Et on vous dit bien sûr oui, ça m'aide, ça m'aide à évoluer de manière positif en fait, d'essayer vraiment de profiter du moment présent. Voilà, vraiment d'essayer de.


Mais pas que. C'était ça en fait que je te disais avant si disparaît. Parce que finalement ton fils, il est. Il est extérieur à toi.


Oui oui oui. Mais il m'a beaucoup appris justement à vivre autrement. Mais je pense que je vais continuer à vivre comme ça, même si un jour voilà.


Oui.


Je pense ça. En tout cas, j'espère que je vais continuer à vivre le moment présent.


Oui mais du coup dans ta vie de quand t'es au boulot par exemple et qui n'est pas là où on vit, est ce que tu remarques des différences quand tu es au travail ? Est ce que t'as à changer ton attitude ? Est ce qu'il y a des choses qui sont.


Alors oui, j'ai changé parce qu'avant je. Je. Comment dire. Je prévoyais toujours 1000 choses aussi au niveau travail, au niveau formation. J'essayais toujours voir plus loin, plus loin, plus loin que maintenant. En fait, je. Oui, je vis le moment présent en fait. Mes clients y viennent, je profite avec eux, je discute avec eux de tout ce qui se passe. Et je ne parle plus tellement du futur en fait. C'est vrai qu'avec les gens, oui, Qu'est ce que je.


Fais comme travail ?


Je suis coiffeuse. Ouais.


Donc t'as aussi accès à plein à une histoire de vie toute la journée. C'est juste des confidences.


Oui, exactement. Les gens, ils aiment bien se confier Ă  leur coiffeuse.


Mais du coup avant tu partais dans le futur comment ? Avec les gens ou toi mĂŞme ?


Non, les deux ont fait tout moi mĂŞme. Puis des fois avec des gens aussi.


Puis là, à l'impression rester plus dans l'instant présent avec les gens.


Exactement. Bon après c'est vrai que maintenant il y a beaucoup ce covid. C'est le sujet de conversation présent partout en fait. Alors c'est vrai que maintenant on parle beaucoup de ce que je vis de maintenant, alors chaque fois je dis bien on verra, on laisse faire, on verra. Et puis est ce qu'on voit qu'il y a les gens qui sont hypertendus, hyper stressés ? Il y a ceux qui ont peur, il y a ceux que ça leur fait, rien. Donc c'est vrai que maintenant je laisse faire la vie. Puis c'est ce que j'essaie de dire aussi au client aller jour après jour et on verra.


Hum. Puis tu les ramènes sur un autre sujet ou bien.


J'essaye, mais.


C'est.


Toujours évident qu'entre les vaccins, les vacances, qu'on sait pas si on veut partir, le compte quand c'est facile. Il y a voilà, il y a tout qui tourne là autour. Donc même quand tu me poses des questions sur le petit, c'est tout. Vous avez pas peur à cause du coup ? Évidemment, vous avez dû faire avec ça. C'est vraiment. Voilà, toutes les discussions reviennent avec ce que vous faites, c'est vrai.


Mais moi je me suis rendu compte que je m'étais aussi embarquée sur ce chemin là, mes limites. Et puis du moment où j'ai pris conscience et décidé que je ne parlerais plus de ce sujet là.


Non.


Vas y, je t'invite à essayer, parce qu'il y a vraiment un truc qui s'est passé. En gros, les gens ils abordent pratiquement plus ce sujet avec moi. D'accord aussi. D'abord, j'ai pris une telle distance que que ça passe assez vite en fait.


Ok, d'accord, ça je vais essayer des fois.


Et je me suis vraiment rendu compte que nos pensées, elles attirent en fait oui, magnétiquement, d'être des discussions ou des ou des gens, ou des situations qui vibrent en fait sur la vibration de nos pensées.


Oui c'est vrai ça, c'est quoi de plus en plus.


Donc du coup, essayer de se poser la question qu'est ce que j'ai envie de vibrer comme comme vibration ? Et comme moi je me mets des clés ? D'accord ? Tu vois, qu'est ce que je veux vivre dans ma vie ? Et puis. Et puis comment est ce que je peux faire pour aller atteindre ? Par exemple, si je me mets comme mots clés la paix, l'abondance. Qu'est ce que je vais pouvoir faire concrètement dans ma vie de tous les jours ? D'accord, Vibrer et aller vers cette paix, vers cette abondance ou cette légèreté, peu importe tous les mots qui moi, qui monte et qui me font du bien.


D'accord. Oui, comme ça.


Et puis je t'assure que quand ça tire vraiment ce que les autres de ce qu'on.


Est, ce qu'on vibre.


Ce qu'on vibre, ok, quand on se lève le matin de mauvais poil, il n'y a rien qui va aller. Comme je sais qu'il n'y a rien qui va aller.


Ça dure toute la journée.


Tu te sens lourde dans les sanglots. C'est général. Si t'as pas un sursaut, te dit Hey oh bon, respire ici, maintenant, tu peux changer ma réalité par ma pensée.


Oui mais ça c'est vrai que maintenant que je fais beaucoup de commandes, il y a pas des cours, des séances d'énergie et tout ça. Ben c'est vrai que elles me disent souvent de toujours penser positif même s'il nous arrive quelque chose, toujours regarder les bons côtés, toujours essayer de voir le côté positif et ça nous amène du positif.


D'arriver vraiment à dire merci parce que tout ce qui nous arrive est là pour nous réveiller.


Oui.


Donc quand on arrive Ă  prendre un petit peu de recul et Ă  observer ce qui se passe, puis arriver Ă  dire ok, merci. Qu'est ce que j'ai Ă  apprendre de cette situation ? Et ben automatiquement je vais commencer Ă  me transformer, tu vois ?


Oui, oui.


Oui.


Je vais commencer à me transformer et puis je vais commencer à agir différemment et et ma vie change.


Oui, c'est vrai que si on voit toujours le côté positif, ben en fait aussi on est beaucoup plus joyeux aussi que quand on pense au négatif. Mais c'est vrai que ça nous démoralise en fait.


Parce qu'en fait on peut vivre quelque chose de difficile et en même temps, tu vois, on peut sentir à l'intérieur de nous et avoir cette cette foi et cet élan intérieur qui qui sait que c'est là pour une bonne raison et que de toute façon ça va aller mieux, on va aller vers grâce à cet événement, on va aller vers quelque chose d'encore mieux.


Oui.


Donc c'est intéressant ce que tu dis parce que tu causes de la joie et tu vois la c'est plus uniquement penser positif, mais si on est joyeux c'est qu'on ressent la joie. Oui donc les deux vont de pair en fait c'est tout. C'est vraiment avoir des pensées positives mais en même temps ressentir ce que font ces pensées positives à l'intérieur de nous.


On veut exactement ĂŞtre.


Et lĂ  c'est une vraie vibration en fait oui, une Ă©manation.


Mais c'est exactement ça. Ouais c'est vrai, mais ça je m'en rends compte avec les années justement en parlant beaucoup avec les gens, même le côté maladie aussi. Il y a des personnes qui sont tout le temps, tout le temps malade, mais avant d'être malade, elles pensent déjà être malade, donc elles tombent malades, ça oui. Et puis moi je dis souvent à mon copain que c'est tout dans la tête, ça veut qu'il me dit qu'il est malade et je dis c'est toi qui crée ton mal en fait. Et moi je suis sûre que ça le fait en fait. Parce que plus on pense ben voilà, on revient vite. Je me souviens de mon copain, il disait ah mais je suis sur que j'ai j'ai mal ici, j'ai mal là et bien là euh mais moi en vivant avec lui j'ai pas eu. J'ai pas pensé une seule fois que j'avais eu ce virus.


Toi, toi tu pensais Ă  quoi ?


Bon moi je suis rarement malade donc je pense pas du tout Ă  la maladie ou.


Tu avais juste confiance que ton système immunitaire exerce son boulot. Et puis c'est.


Pas quelque chose qui me faisait peur en fait, vu que j'allais pas rentrer dans ce que je lisais les médias ça m'énervait en fait. Est ce que je me dis oui, il nous bourre le crâne avec des conneries et quoi au lieu de dire d'autres choses ? Eh bien il y a beaucoup de gens malades. Et là, moi je me rends compte qu'en fait, justement, en parlant avec les gens, tous les gens qui pensent être malades, vous savez, ça, c'est ceux qui sont malades. Oui.


Tout le temps.


Tout le temps, tout le monde.


La peur en fait. Ouais, elle ouvre des portes, on veut pour attirer exactement ce qu'on veut pas.


Ça fragilise. Et c'est pour ça que les médias, tout ça.


Et puis après, tu vois, on peut prendre, on peut prendre l'autre côté en disant parce que c'est peut être un peu réducteur si y a des gens qui nous entendent et puis qui ont eu un cancer ou une maladie grave, ou quelque chose qui. C'est un peu réducteur de dire que tout parle la tête dans le sens qu'il y a des gens qui qui peut être font tout. Tout dans le sens positif du terme pour essayer de vivre le mieux possible. Tu vois ? Et qui traverse aussi un épisode douloureux. Moi ce que j'aime à penser, c'est que cet épisode là, et bien en fait, il est là pour. Pour. Pour faire grandir la personne. Oui, pour nous faire évoluer.


De ralentir ou pour exactement comme.


Pour comprendre un truc qu'on a pas compris. Ou en fait c'est encore une expérience à vivre.


Et la vraie chose que notre corps est nous dit beaucoup de choses aussi. Faut qu'on l'écoute et pied cœur et qu'on comprenne pourquoi ça nous arrive ça.


Oui.


Je pense que c'est ça qui est pas évident mais qui nous dit tout quoi.


Ou du moins déjà dans l'acceptation de ce qui est tout simplement.


Oui, exactement.


Oui, tout Ă  fait. Et puis quand on arrive finalement presque dans la gratitude de vivre ce qu'on a Ă  vivre, mĂŞme si c'est difficile, il y a beaucoup de choses qui fassent les solutions qui arrivent. Oui.


Exactement. Et ça, c'est vrai que moi je me rends compte qu'en discutant avec beaucoup de gens, que c'est ça le jour où ils acceptent. Ben en fait y a tout qui se passe beaucoup mieux, ouais.


Et puis tout d'un coup, arriver à dire merci d'avoir été malade ou d'avoir traversé.


C'Ă©tait.


Tellement tellement ça les a grandit. Et euh.


Ouais ouais.


Moi je vois beaucoup de gens par rapport au cancer. Et c'est vrai que beaucoup de gens me disent voilà, j'ai accepté, ça m'a appris beaucoup de choses, j'ai compris beaucoup de choses. Oui. Après il y a ceux, pas du tout, mais il y a tout. Il y a plus de personnes qui comprennent que d'autres pas.


Ouais.


Et c'est je trouve, c'est magnifique. Justement ces personnes quand elles viennent m'expliquer ça, je trouve me magnifique.


Ah ben oui.


C'est c'est beau.


C'est cadeau.


Hein ? Oui, exactement.


Toi ça te fait quoi de penser à ça et d'avoir ces témoignages ?


Ben moi je trouve que ça m'a beaucoup aidé aussi m'évaluer moi même. Et puis aussi d'arrêter de me plaindre aussi pour des conneries, de dire mais en fait on a tout pour être bien, on est, on vit dans un endroit magnifique, on a la santé, on a du travail, on a tout plein. C'est vrai que quand je vois des gens, par quelle étape ils passent et comme ils arrivent à avoir les bons côtés, je me.


Dis oh.


C'est magique.


Quoi. Du coup, ça te fait relativiser tes petits.


Trucs.


Ă€ toi. J'ai beaucoup.


Échangé avec ces.


Personnes, ça te donne de la force.


Oui, vraiment ?


Oui. C'est génial.


Non ? Oui, c'est souvent. Je leur dis merci parce qu'ils m'ont. Il répondait à leur manière en fait. Des fois c'est des petites paroles, mais ça aide vraiment beaucoup.


C'est lĂ  la magie du lien. On vit Ă  humain et d'apprendre des uns des autres et.


D'ĂŞtre lĂ  pour Ă©couter aussi.


Oui.


Et s'Ă©couter et s'Ă©couter aussi. C'est vrai.


Merci beaucoup.


Merci Ă  toi.


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