Dans le miroir des épreuves, chaque cicatrice est une leçon, chaque sourire une victoire; parce que la vraie force réside dans notre capacité à s'écouter et à s'élever.


Résumé de l'épisode :

Aujourd'hui, nous accueillons Amandine, qui partage son parcours émotionnel avec sa maman et les enseignements qu'elle en a tirés. Les relations familiales peuvent être complexes, mais elles offrent également des opportunités de croissance personnelle et de compréhension mutuelle.

Chercher le Positif :

Amandine nous livre un témoignage émouvant sur la façon dont elle a évolué dans sa relation avec sa mère. Elle exprime le défi de ne pas se concentrer uniquement sur les aspects négatifs de leur lien, mais aussi sur les moments positifs qui ont jalonné leur parcours. L'idée de dresser une liste des moments heureux et des qualités de sa mère se révèle être une stratégie puissante pour redéfinir la perspective et reconnaître que même dans les relations difficiles, il y a souvent des moments de joie et d'amour.

Libération à travers l'Expression :

Amandine partage également comment elle a découvert un moyen de libérer ses émotions en les exprimant à haute voix ou en les écrivant, même si elle ne les envoie pas toujours à la personne concernée. Cette méthode d'expression libre et sans jugement lui a permis de mieux comprendre ses sentiments et de trouver des solutions pour avancer dans sa relation avec sa mère. L'acte d'écrire et de parler de ce qu'elle ressent s'est avéré libérateur et lui a donné un espace pour clarifier ses pensées et ses émotions.

Se Concentrer sur le Présent :

Une des clés que nous pouvons tirer de cette histoire est l'importance de rester ancré dans le présent. Amandine évoque comment le fait de se focaliser sur le passé ou de s'inquiéter du futur peut générer des émotions négatives et inutiles. Elle choisit plutôt de se concentrer sur les moments de qualité qu'elle partage avec sa mère et de profiter pleinement de ces instants précieux. Cette approche lui permet de maintenir une relation plus équilibrée et de s'épanouir dans le présent.

Conclusion :

Les relations familiales sont souvent un mélange complexe d'émotions positives et négatives. L'histoire d'Amandine nous rappelle qu'il est essentiel de chercher le positif dans ces relations, de trouver des moyens d'expression émotionnelle saine et de rester concentré sur le moment présent. Chacun peut trouver son propre chemin vers un équilibre émotionnel dans les relations familiales, en utilisant des stratégies similaires à celles partagées par Amandine. Le travail sur soi et la communication ouverte peuvent contribuer à bâtir des liens plus solides et plus harmonieux avec nos proches.

“Un parent parfait, ça n’existe pas” c’est sur ce postulat que Janick Biselx-Menétrey, médiatrice familiale et coach de vie à Martigny, construit “PARENTALITÉ au PRÉSENT”.

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Podcast proposé tous les dimanches matins à 7h (une semaine sur deux gratuitement), il bâtit un espace où les cœurs s’ouvrent, les chemins de vie se déroulent et la simplicité enveloppe à son écoute.

Au travers des histoires de chacun·e·s, les schémas longtemps restés logés dans l’inconscient sont mis en lumière, les défis de la vie accueillis avec curiosité et présence permettant de sortir des tabous familiaux.

Au fil des épisodes, les récits de chacun·e·s nous apprennent que nous sommes “assez” et nous inspirent à vivre et laisser vivre avec confiance.

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Sujets abordés durant cet épisode: rancoeurs avec maman, injustice, acceptation des choix des autres, grand-maman gâteau, c'est pas la quantité, c'est la qualité, négatif qui restent ancré, rapport de vrais parents même si on est séparés, ma santé va mieux depuis que je suis centrée, l'esprit est relié au corps. tout est lié, puissance de l'écoute empathique, prise de conscience et mettre des choses en place pour avancer, la culpabilité comme moteur, toucher le fond pour monter plus haut, s'occuper de soi pour s'occuper des autres, travail avec le miroir, mettre les mains sur le coeur, commencer les phrases par "parce que..." Issâ Padovani, sortir de sa zone de confort pour aller dans sa zone de confiance.

Lire la transcription de l'épisode

[Texte généré automatiquement]


J'ai le droit de parler aux gens. Finalement, les plantes, elles sont bien gentils.


Mais peut.


Être qu'elles en ont marre de m'écouter. Je parle par hublot. Et puis oui, après ça se passera comme ça devra se passer avec les personnes. Mais c'est vrai que on est tous différents donc je pense que si je raconte cette histoire dix fois, elle sera écoutée dix fois, trois fois de dix manières différentes. Donc je pense que je laisser tranquille mes plantes. Quelque part.


Bonjour, je suis Janick Biselx-Menétrey, médiatrice familiale diplômée. Je suis passionnée par le lien relationnel. Je vous propose aujourd'hui Parentalité au Présent, un recueil d'histoires plurielles pour une étape de vie singulière. Aujourd'hui, j'ai le plaisir d'accueillir Amandine que nous avons déjà entendu il y a quelques temps. Bienvenue Amandine.


Bonjour, Merci.


Si contente de te retrouver à nouveau.


Et.


Bien que tu nous l'ai déjà expliqué dans un autre épisode. Est ce que tu veux bien nous redire quel lien tu entretiens aujourd'hui avec tes parents ?


Alors actuellement avec mes parents, ils sont divorcés depuis que j'ai cinq ans. Avec mon papa, ça se passe vraiment très bien maintenant. C'est tout le contraire de quand j'étais plus jeune, on n'avait pas de de liens vraiment très forts et puis de de partage.


Au début, tu nous a raconté dans l'épisode précédent que qui s'était beaucoup remis en question du moment que tu es devenue mère en fait. Et tout d'un coup, là, il a eu un sursaut et il a vraiment eu un déclic qui a fait que il s'est beaucoup beaucoup rapproché de vous.


Oui, exactement. Il y a.


Et.


Il y a eu des efforts qui ont été fait, mais tout naturellement il n'y a pas eu de demande. Les choses se sont faites naturellement de sa part et en voyant des efforts sur les gens, on a aussi beaucoup fait. Maintenant, on arrive à beaucoup communiquer, on se voit régulièrement, même s'il habitat selon. Alors c'est vrai qu'il y.


A.


Un vrai partage et puis. Ou est tout le contraire de quand on était plus jeune ? Et physiquement par contre, c'est un type plus distant.


Il y a eu.


Plusieurs événements qui ont fait qu'elle a eu besoin de peut être plus de choses pour elle, puis d'autres choses qui étaient pas forcément. J'en faisais pas forcément partie. Alors on s'est un peu éloigné, mais on est toujours.


En contact.


Et toujours en contact. On se voit un petit peu moins souvent, on s'appelle moins souvent. Mais c'est vrai que si elle sait qu'elle peut m'appeler, si elle a besoin. Et puis je sais qu'en principe je peux aussi la placer, je ne vois pas.


Il y a un hic et vous avez trouvé votre équilibre. En fait, vous avez trouvé la juste distance qui vous convient à toutes les deux, c'est ça ?


Euh non, pas ce point là. Mais c'est vrai que.


Tu dis que c'est encore difficile.


C'est encore un peu difficile. Moi je pas trop trop tout accepter.


Alors toi, tu n'as pas accepté quoi ?


Il y a certains choix qu'il a fait, que j'ai hésité à peine avec parce que je trouve qu'il y a un peu d'injustice. Et puis c'est ça qu'il faut que j'accepte. C'est ses choix à elle. Et pis si c'est injuste, c'est son choix. Et puis je. Sachez que c'est un travail que je dois.


Injuste par rapport à toi. Tu dis tu des angles ?


Ou même donc pour d'autres personnes que je trouvais que c'était des choix égoïstes. Et puis j'ai toujours mal vécu l'injustice, alors là, quand ça me touche, ça me touche pas. C'est ma.


Maman.


J'ai un peu de peine à l'accepter, alors je dois mieux accepter ses choix, même si ils sont pas en accord avec mes idées. Je voit ce qui est normal quand on a tous nos choix. Mais j'ai réussi à accepter quelques chose, parfois plusieurs choses. Maintenant il faut que j'arrive à tout accepter, puis la situation.


Et puis.


Après ça ira.


Mieux.


Mais en tout cas, quand on se voit, il n'y a pas deux, il n'y a pas de reproches, y a pas de. On se voit pas souvent mais quand on se voit, on se voit bien.


Bon.


Dobson est quand même en ce moment trouvé votre équilibre. En fait, c'est pas l'équilibre parfait que tu aimerais. Oui, mais il y a quand même un équilibre.


Oui oui, oui, c'est vrai.


Des clips qui s'installent gentiment.


Oui.


Tu te sentir rejetée par rapport aux choix qu'elle a fait ?


Oh oui.


Totalement.


Puis je pensais des choix qu'elle a fait à.


Un moment.


De ma vie où je pense que j'aurais eu besoin de quelqu'un. Et puis.


Elle.


A fait des choix qui n'étaient pas dans ses choix et dans ses priorités. Pis c'était pas tout à fait au bon moment par rapport à moi. Alors j'ai attendu des choses de sa part qui bonne elle. De toute façon, à les écouter, c'était pas dans ses choix ou ça. Je critique pas produit comme un gâteau pas capable de les hommes. Moi j'avais aussi des grosses demandes. Et puis elle, elle avait peu à donner.


Ou.


Pas vu certaines situations. Et puis finalement, je me suis. Pendant quelque temps, je me suis focalisé sur ce que j'ai.


Pas eu.


Au lieu de me focaliser sur ce que j'avais. Alors ça a créé beaucoup de tensions alors que petit à petit, je dois accepter et pardonner aussi certaines choses.


C'est fort ce que tu dis, le fait que tu te sois focalisé sur ce que tu avais reçu, ça a été comme un baume en fait pour toi un peu.


Finalement, ma maman est toujours là et j'étais un peu triste. Bah j'ai une connaissance qui a perdu sa maman. Puis je me dis bon Amine est toujours là.


Oui alors là elle aussi en profite.


A tes mots.


Je suis désolé.


Ça m.


Je pensais pas que je serais mieux comme ça parce que.


Oui.


Il y a encore des blessures à soigner.


Merci. Qui sait pas la prochaine fois.


Ah oui, il y a encore des blessures à cela, n'est ce pas ? Tout son travail sur du long terme ? Il y a beaucoup moins de colère, c'est déjà pas mal et.


Le fait de se focaliser.


Sur ce que tu as eu.


Énonce que tu n'as pas eu vraiment de rester centré sur les forces en fait de ta maman. C'est ça qui t'aide à avancer.


C'est ça aussi qui est un qui m'empêche d'être. Je sais pas si je la vois le mercredi, ça m'aide, ça m'évite de je peux l'avoir mercredi sans me dire bah lundi a passé, ça me change. Alors comme ça j'arrive à la voir, de profiter du moment, de pas se focaliser. Mais la semaine passée, c'était pas sympa ou bien il s'est passé ça et puis de. D'aller un jour après l'autre sans forcément penser au précédent jour que c'était mal passé.


Fait ce que t'es en train de dire, c'est que d'être dans le présent. Et c'est ce qui te porte en fait. Ben oui. Et de revenir dans le passé ou d'aller dans le futur avec ton esprit, c'est ce qui te déporte. C'est une source de bien être que que d'être en fait là où on va mieux.


Parce que finalement, autant si on va dans le passé que dans le futur, bah des émotions, ils font yoyo. Des fois les pensées elles vont trop loin. Et en tout cas, moi ça va vraiment trop loin, trop vite. Et pis en ce moment je me mets dans des situations émotionnelles qui qui conviennent pas au moment donc finalement je me fais du mal.


Mais du coup, tu fais quoi quand ? Parce que j'imagine que parfois quand même, quand tu la vois, pouf, ça repart dans le passé ou ça peut partir dans le futur ? Tu fais comment pour revenir dans l'instant présent, pour profiter pleinement de cet instant avec elle ?


Oh ben je profite parce.


Que.


Même si il y a des choses que j'ai, j'étais pas en accord avec elle. Elle c'est une chouette grand maman, un les aime beaucoup. C'est vrai que quand on se voit elle parle plus optique aux mots que moi. Mais c'est vrai que je me dis enfin comme chaque parent en fait jamais tout juste. Alors il y a des trucs et la feuille qui était pas juste mais avec les petits elle est chouette.


Mais du coup, c'est quoi d'être une chouette grand maman à l'est ?


Gaga ? Elle et elle ont beaucoup de temps avec eux, elle joue avec eux. C'est vrai que si je vais chez ma maman, elle a un compagnon. Quand je vais chez eux où je suis, j'ai plaisir à me poser avec une tasse de café et à papoter. Mais elle, elle a plaisir à aller justement jouer avec les petits. Alors c'est vrai que c'est chouette aussi pour eux. C'est chouette de d'avoir forcément quelqu'un qui va jouer avec sa poupée ou bien. Pour bien d'autres gens. Madame désirable, intéressée, elle fait des commissions à plaisir. Alors acheter un livre alors qu'il n'y a pas d'événement.


Alors elle a vraiment envie de.


Elle passe pas beaucoup de temps avec ses petits enfants, mais le temps qu'elle le passe, elle en profite.


C'est des moments de qualité.


Exactement. Il n'y a pas beaucoup. C'est pas la quantité, c'est la qualité.


Tiens quoi de te parler de Sade ?


Je crois que je n'ai jamais verbalisé une seule honte.


Oui.


Si j'ai verbalisé, c'est toute seule à la maison même. En tout cas pas devant quelqu'un. Mais deux wesh me dit que je peux le dire. Mais justement dans la veillons à ne pas trop parler de ce qu'on ressent et tout ça. Alors on a beaucoup. Quand j'étais ado. Ils ont un peu beaucoup suivi ma crise d'adolescence. Et puis moi, j'ai beaucoup écrit depuis toute petite et puis avec maman, un temps en section, mais beaucoup de lettres. Et là, je me dis que je pourrais lui en écrire une quand j'arrive à la maison. Après il y aura des choses qui. Bref, ça fait du bien d'extérioriser. En fait, je sais ce que je ressent, mais comme je n'y pense pas souvent, je sais que ce n'est ce pas ?


Moi j'ai souvent fait aussi l'expérience de décrire et pas forcément envoyer. Parce que le fait de pouvoir écrire.


En.


Pensant que après en général je déchire.


Et.


Je mets dans de l'eau qui coule ou je brûle, ça dépend un petit peu. Voilà tout mon ressenti de ce qu'il faut faire. Mais le fait d'écrire, de se sentir libre, d'écrire ce qu'on a envie d'écrire sans réfléchir à comment l'autre va prendre, c'est pour l'autre.


Libérateur.


Et c'est très très libérateur.


Oui, ce jeu.


Nous encourage vraiment tous. Vous qui nous écoutez à faire cette expérience d'écrire et ensuite de le déchirer. C'est une expérience magique. En fait ce que tu dis, c'est que là t'as fait une jolie prise de conscience par rapport à ta maman ou il y a quelque chose qui a pu se matérialiser dans ton corps en fait, en l'exprimant oui, et sur une échelle de 0 à 10 quand tu penses à ta maman avant d'avoir exprimé ce que tu nous a exprimé par rapport au fait que c'était vraiment une chouette grand maman. Tu penses à elle ou ça te faisait envie de pleurer ?


Euh.


Sur une échelle de 0 à 10, donc dix étant.


Le le plus 20.


Le meilleur et zéro le moins bon. Tu en étais où par rapport à elle ? Dans ta relation ? Par rapport à elle ?


Quand j'ai commence à parler d'un compte, tu as ta dite question. C'est un peu macho mais j'ai pensé au positif de mon papa piqué au négatif de maman. Et puis maintenant je me dis bah déjà c'est injuste. Et puis bah du positif, même si on est pas en accord pis des choses en pas, il y en a toute façon. Et pis moi je pense que je dois me remettre un peu en question. J'ai l'impression de lui manquer un petit peu de respect en pensant que négatif avec elle. Alors je pourrais travailler ça.


Mais du coup, sur mon échelle, tu en étais où ?


Moi j'aurais des.


Trois trois ok. Puis maintenant le fait de penser à ta maman qui achète des collants ou des.


Enfants, me monter un peu à cette suite parce figureront du positif, y en aura pas, il y en a toujours eu, même s'il y avait toujours une part négatif, mais du positif nous en a toujours eu. Pis j'ai l'impression qu'on oublie plus facilement le positif créatif. Le négatif y reste ancré au fond, la mémoire et pis.


Puis on les questionne.


Trop.


Vite, on l'exprime très très vite de négatif et en fait le positif.


Oui.


C'est ça, Il y a plein de valeurs. Quand je dois penser au positif, il y a plein de chouettes moments qu'on a vécu, que finalement je n'y ai plus pensé pas ni ouf.


Trop long peut être. Ce serait une bonne idée de faire une liste de tous ces événements positifs ou de tout ce qu'elle t'a apporté. En fait. Cette maman qui te semble qui te semblait en tous cas pas tellement à la hauteur.


Ou puis tellement.


Loin.


On habite à un quart d'heure, c'est ça ? J'avais l'impression. J'ai l'impression d'avoir ma maman qui est loin émotionnellement. Et puis enfin, c'est un ressenti, mais physiquement avec seulement un quart d'heure de route. Donc c'est vrai que ça, c'est quelque chose que j'ai toujours été un peu en colère. Il y a cette distance avec ma maman physique qui est très courte, mais dans notre relation qui est très loin avec mon papa où la distance est très loin. Puis maintenant le rapport, il est plus proche, alors je trouvais que c'était. Pas presque injuste, mais pas illogique non plus même. Pas équitable. Chose de souffrance, oui, mais sa sœur. Mais ça m'a fait du bien de le dire à haute voix. Parce que finalement, accoucher à la maison, je parle toujours toute seule, mais il n'y a personne qui m'écoute, alors je peux dire ce que j'ai envie. Et puis il n'y a pas de répercussions en éclat de l'avoir dit. Haute voix, de se savoir que quelqu'un l'entendre n'est pas forcément la personne concernée, mais que quelqu'un va entendre.


Et puis ça fait quelque chose. Là, je dois reconnaître que.


C'est ça un libérateur.


C'est libérateur. Et je me dis là, là, je me rends compte, c'est un travail encore à faire.


Et puis.


Oui, il y a des il y a des choses qui viennent et puis des. Je dirais pas des solutions, mais j'ai déjà des idées de choses que j'aimerais faire, mettre en place.


Tester ou pas.


Par rapport à ta.


Maman, tu dis ce soir.


Oui.


N'oublions dit ici juste en discutant tout d'un coup il y a des choses qui viennent donc ça fait du bien.


Donc et ça c'est ta force. Amandine Ça c'est la force que tu as en toi qui fait.


Que.


Tu avances comme ça.


C'est juste que quand on se rend compte qu'un problème pas réglé, on cherche toute façon les solutions, c'est normal de trouver.


C'était déjà le pas quand on.


Avait eu.


Un entretien qu'on a eu. C'est vrai. Est ce que vraiment toutes les personnes que tu côtoies cherchent des solutions à leurs problèmes ?


Bah si on veut plus que ça, c'est un problème, il n'y a pas d'autre discussion.


Mais est ce que vraiment toutes les personnes que tu côtoies qui ont des problèmes cherchent des solutions à leurs problèmes ?


Non, non, non.


Est ce qu'on peut voir avec toi Amandine ? C'est que toi en fait, quand tu a un problème et que tu en prends conscience en fait, que tu prends conscience qu'il y a un truc qui cloche dans ta vie, tu vas te dire. Est ce que c'est grave ? Qu'est ce qui est important quand on rate ? Quand tu as mis des mots sur ce que tu veux en fait et qui est important à tes yeux ? DOB tu l'exprimes très bien, mais j'ai déjà deux trois choses que je sais exactement, que je vais tester, que je vais faire pour aller dans le sens du ditz. Tu nous a dit que tu étais à cette suite, était parti à trois ou quatre d'un coup. Tu fais un bond à cette suite juste en prenant conscience que finalement cette grand mère elle est. Il n'est pas si défaillante que ça, même si ça a été une mère à tes yeux. Défaillante aussi. Une grand mère qui a beaucoup de qualités pour des enfants. Et du coup t'es déjà en train de regarder sur le disque.


Commence pas les autres. Ben bravo !


Moi ça c'est mon problème mental qui va trop vite, je réfléchis trop vite des fois.


Mais là finalement, est ce que c'est un problème ?


Non, là non.


Ben non, parce que c'est super bien structuré et tu vois, tu te dis est ce que c'est grave ou pas ? Oui, là j'ai envie de bouger. Qu'est ce qui est important ? Qu'est ce que je veux ? Qu'est ce que je fais ? Donc ton mental, là, il fonctionne plutôt bien. Le mental défaillant. C'est dans l'histoire que tu nous racontait avant un oui négatif.


Ça va aussi vite que ça chez moi en pensant au négatif. Alors quand t'as posé la question, je me suis dit maman alors tac tac tac, Tout négatif qui ? Bien sûr que la liste était longue à l'infini. Et puis là, maintenant, me voilà. Il faut que j'arrive à faire le oui, le positif, la même chose.


En fait, tu le fais très fort. J'ai l'impression que tu fais très très bien parce que c'est à la vitesse de l'éclair au.


Moment où.


S'est posée la question.


Bon là j'avoue que je culpabilise un peu d'avoir tout de suite pensé le négatif même alors que maintenant que j'ai grandi. Mais comme si je revois le positif, je me dis maintenant ça. Au début j'ai pas du tout pensé.


Alors.


Ça jeune, je sais que je vais me mettre en place. Et bien. Oui, c'est à moi de changer des choses. Et puis je pense que ça va être, comme je te l'avais expliqué la dernière fois, les rapports avec le papa de mes enfants. C'est à partir du moment où j'ai mis des choses en place, les choses se sont enchaînées. Donc peut être que.


Est ce que tu veux réexpliquer pour les personnes qui ne t'aurais pas entendu dans l'épisode précédent ? Qu'est ce qui s'est passé avec le père de tes enfants ? On fait déjà quelle astuce et quel age tes enfants ? Si ce n'est pas encore le cas et que le cœur vous en dit, soutenez Parentalité au Présent en devenant un abonnés contributeurs. Ainsi, vous recevrez un nouvel épisode toutes les semaines et accéderez à l'espace de discussion où nous échangeons autour des divers thèmes abordés avec mes invités. Rendez vous sur Parentalité au Présent com pour en savoir plus.


Moi je viens d'avoir eu 30 ans. Mes enfants, ils ont trois ans et demi et deux ans et demi avec le papa de mes enfants, c'est séparé. J'étais enceinte du deuxième.


Et puis.


Ça veut dire que ta fille a 20.


Années. Oui, exact.


Et puis même pas vrai ? Et. Ce qui fait que j'ai la séparation. J'ai vécu cette grossesse et l'accouchement toute seule. Et puis ça a engendré beaucoup de colère, de rancœur et puis. Oui, on ne peut pas accepter aujourd'hui de vivre la rupture ensemble. En fait, on s'est mis tout à dos et puis on s'est lancé dessus tout ce qu'on pouvait sans situer un moment.


Mais il y avait de la violence brouillonne.


Il manquait en tout cas énormément de violence verbale. Et puis, plusieurs fois, on n'était pas très très loin de la violence physique, mais il y a même eu un peu de violence physique. Et puis.


Je vais oser.


Dire.


Vous étiez complètement à bout tous les deux. C'est ça ?


Oui. On était à bout, on était malheureux, on était déçus l'un de l'autre. Et puis 1 à 20 fois.


Il n'y a quand.


Même pas d'avoir eu une rupture, ça fait toujours mal. Et puis de savoir qu'il y a des enfants dans une rupture, ça fait encore plus mal. Donc finalement. J'ai l'impression qu'on ressent maintenant qu'on arrive à parler parce que maintenant on s'entend bien, On est deux, on mange ensemble régulièrement, on boit des cafés. On a même été faire une promenade il y a quelques temps.


Il y a.


Maintenant un rapport de vrais parents. Même si on est séparés, on arrive à trouver des solutions ensemble. On parle d'éducation de nos enfants sans être, sans que les weekend sur deux ça ne concerne pas ou bien les semaines. Il a investi comme papa, il et les soucieux de ses enfants alors qu'avant il y avait une partie lui causait pas parce qu'il savait pas s'il allait.


Se faire reculer.


Et puis maintenant il s'investit pas volontiers, il passe régulièrement.


Et.


On est une famille séparée, mais on est une famille. Tandis qu'avant il y avait pas du tout cette fameuse famille.


Ça, c'est très très douloureux pour eux.


Pour eux, parce que finalement c'était un échec pour les deux. Et puis c'était quelque chose que bon, en se mettant ensemble, on envisage pas. À partir du moment où on a des enfants, on se dit pas un jour on va se mettre à s'attraper le toujours pour taper l'autre enfants ne veulent pas, c'est sûr, c'est difficile la vie de parents, mais on pensait pas qu'on pouvait enfin. Une fois, je lui ai dit que je ne pensais pas qu'un jour je pouvais tomber si bas avec quelqu'un que j'aimais. Alors c'est facile d'être violent sur quelqu'un qu'on n'aime pas, mais contre quelqu'un qu'on aime, c'est. C'est destructeur quand même.


Oui.


C'est destructeur aussi avec quelqu'un qu'on n'aime pas.


Oui, oui, oui, c'est.


Mais ce que tu es en train de dire, c'est que t'as une grande culpabilité d'en être arrivé.


Alors oui, je m'en veux de. De l'autre rien. On prouve avec tout l'amour que j'avais, je pense que je déconne, détesté une partie de la séparation. Et puis je m'en veux aussi que les enfants, certaines choses des enfants. Alors quand.


Attention à ne.


Pas forcément s'engueuler trop devant eux, mais ils sont tout de même si ils ont pas vu, ils ont ils ressorti mes émotions ? Et puis on ne peut pas tout leur cacher.


Ah non !


C'est difficile quand c'est comme ça à vivre. Quand c'est comme ça, on est tellement émotions que nous. Que c'est quelque chose qu'on vit en fait et que les enfants vivent avec nous. Oui, oui.


Oui, oui.


Ça touche encore beaucoup.


Ça me touche parce qu'à.


Un.


Moment, je me suis rendue compte que j'avais beaucoup de haine pour lui. Et pis. Un jour, il est venu à la maison pour voir les petits. Et puis.


Pardon, ça me touche pas. Et puis.


Les enfants. Ils étaient contents de le voir, mais sans plus. Alors que ça faisait longtemps qu'ils l'avaient plus vu. Puis ça m'a fait une claque. J'avais peur que. Ils se mettent à dire Ouais.


Quand tu vas me dire que de reparler de tout ça, de repenser tout ça.


Puis en fait, je l'ai jamais dit.


Tu l'as jamais dit.


J'ai jamais dit à voix haute Ouais bon.


Faudra bien. Il faut laisser monter les choses.


Il faut laisser sortir.


Ça. Moi j'ai eu souci tout d'un coup que les enfants, ils se mettent à. Avoir autant de haine que ce que j'avais pour leur papa alors que les soucis qui les concernaient pas.


l'Ange, je voulais pas le voir.


C'était des soucis d'adultes en fait de toi avec lui. Et ce n'était pas par rapport aux enfants.


Non non.


C'était par.


Rapport à eux. Ils sont là, au mieux, ils subissent. Mais c'était pas à cause d'eux que vous êtes arrivés là. C'est notre faute à nous. Alors je voulais pas qu'ils se mettent à détester leur papa parce qu'ils en Dunkin. C'est dur de parler à quelqu'un.


Ouf ! Dans la maison, je parle toute seule à mes plantes. Ça va.


C'est plus facile de parler aux plantes.


Donc ils perdent pas leurs feuilles aussi.


Dans le tableur, leur feuille au moment où je leur pose. Si vous.


Avez ceci que.


Après l'amour.


Pour une personne on peut pas l'estimer. Mais j'voulais pas qu'il se mette à détester ou alors à en vouloir à leur papa parce que j'avais la rancœur et la haine contre lui.


Tu voulais quoi toi ?


Moi je voulais qu'ils puissent avoir le. Qu'ils puissent aimer leur papa. La valeur qu'il a peut être même si on s'est séparés. C'est quelqu'un de bien. Et pis je mangerais Lecter. Les enfants. Il dévore comme le super papa qu'il est.


Du coup aujourd'hui, c'est quoi le résultat ?


Un petit. On parle régulièrement de lui, même s'il n'est pas là. Il y a des photos de lui à la maison, c'est normal, pas d'inquiétude.


Donc du.


Coup, Amandine, ce que tu es en train de dire, c'est que tout va bien aujourd'hui.


Ça va bien.


Ça, c'est plutôt cool. Je vous invite à écouter les épisodes précédents où Amandine parle.


Je pleure moi dans l'autre, elle parle de comment elle ?


Qu'est ce qui c'est ? Comment elle a reconnecté en fait avec le père de ses enfants ? Et comment elle a fait ? Parce que c'est vraiment tout un travail qu'elle a entrepris sur elle, en fait. Elle nous racontait que elle travaillait beaucoup sur sa présence, sur se remplir de sa présence et nous expliquait que oui, effectivement, quand on est cabossé. On a un peu des boss qui. C'est comme si on prend l'image d'une voiture qui s'est fait rentrer dedans. Il y a une bosse qui qui rentre à l'intérieur de la carrosserie et où j'exprimais que le fait qu'elle prenne du temps pour expliquer qu'elle prenait beaucoup de temps pour être avec elle même et se remplir de sa présence. C'était ça en fait qui avait permis aux cabossés, à la carrosserie de se Des cabossés en fait. Y a que par le fait qu'elle ait fait ce travail. Jours après jours parce que c'est vraiment un travail quelle qu'elle faire jour après jour. Hommes, ça a des relations petit à petit. Complètement changé avec le père de ses enfants.


Et aujourd'hui elle nous raconte qu'elle.


Adore un lien.


Qui se recréer et oh, c'est possible de repartager des baladeurs, pas trop partager des moments festifs et surtout de. D'accueillir l'autre comme il est. Et le fait que l'autre soit accueilli comme il est. Parce que quelque part, tu as fait ce travail sur toi, de t'accueillir et de te dire punaise, ensuite.


T'as eu et je veux.


Plus être là, Donc qu'est ce que je fais ? Comment je vais faire pour avancer ? Ça y'est, il y a une réparation en.


Or dans le lien ?


Avec le père de ses deux petits. Et finalement aujourd'hui, quand tu penses au fait que tu voulais pas tomber si bas.


Alors.


Que ça a été dur pour toi de te tomber si bas finalement, tu nous disais quand on a des enfants, on doit forcément être heureuse. Et puis toi tu voyais très bien que ça n'allait pas et que t'allais vraiment pas bien et que toi tu voulais aller bien. En fait, pour ses enfants, tu t'es rendu compte de ça, Ça te fait encore pleurer aujourd'hui. Et moi, je pense que le fait que tu sois descendu si bas, ça t'a permis de remonter si haut maintenant. Et j'ai envie de te dire bravo Amandine, mais juste extraordinaire le chemin que tu as parcouru.


En six mois maintenant ou une année est une.


Année. Ouais, t'as fait un sacré chemin là en quelques mois.


Mais cet arrachement, c'était nécessaire. Je ne veux pas. Tu dis bravo, ma chanson ne lutte pas. Un bravo, c'est juste normal. Quand Enfin. Je me dis de façon plus bas que c'était pas trop possible de descendre, donc j'étais obligé de remonter.


En fait, oui, ça aurait été possible de descendre plus bas, de faire un.


Et en ayant des enfants, je me disais j'étais toute seule avec deux enfants, je pouvais pas les plus barrés, que j'étais obligée de remonter pour voir ce qu'ils avaient besoin.


Mort. Tu as eu cette force là. T'as eu vraiment une grande force à ce moment là. Ça t'arrive encore pas longtemps ?


Non, parce que je me gère. J'ai pas réfléchi. Enfin, les choses, elles sont venues comme ça. L'étude bouge et Pitch trouve des solutions. Pis si ça te va pas, ben ça a tout changé.


Et cette force était venue d'où ?


Apparemment dans les enfants.


Les enfants.


Timides ?


Alors les enfants, ça a été moteur.


La culpabilité aussi.


De sentir cette culpabilité. Elle n'était finalement. Elle seule est seule à jouer la culpabilité.


Ah oui, dans le ventre. Ah oui, là, ce que tu te mets. D'ailleurs, tu sais, c'est bête, mais j'ai congelé du ventre, On s'est pas vu pendant un moment mais j'ai gonflé du ventre, j'ai pas pris un gramme que le ventre. Au bout d'un moment, je me suis dit mais le ventre oui. Heu non, non. Et puis y a tout qui a suivi le même la santé depuis que je. Je me recentre sur moi, les différents du lait. Ben tout ce qui est transit, ça a été bien sûr une catastrophe. Puis maintenant j'ai un transit correct. Avant, j'ai eu quelques temps des douleurs à la tête, tout maintenant.


Dans l'esprit.


Il est vraiment lié au corps. Et puis c'est justement en touchant le fond, on se rend compte que tout est lié. Donc c'est assez impressionnant de.


Voir.


Certaines évolutions. Des fois on se rend pas compte à quel point le mental les prend, mais surtout le rire.


Du coup, ce que tu es en train de dire, c'est que le fait d'avoir touché le fond, ça t'a donné beaucoup de force et ça t'a permis de descendre encore plus bas à l'intérieur de toi et d'aller puiser la force en fait à l'intérieur de ton ventre, et d'avoir l'élan qui est venu vraiment de l'intérieur pour continuer d'avancer.


Et puis j'ai l'impression qu'en ayant touché le fond si bas, bah justement, il faut aller chercher cette force. Et pis moi je savais pas, j'avais la force là. Ah ouais, puis je vois qu'il y en avait autant. Alors maintenant que je connais ce petit coin, et bien c'est agréable de savoir qu'il y a toute cette force. Et puis en fait, je pense qu'on est tous plein de force, mais peut être qu'on connait pas le chemin pour y accéder. Et puis je me dis que si y a quelqu'un qui ont pensé à ça serait bien que de se dire qu'on a tous ce chemin.


Et qu'il faut juste que tu expliques comment toi tu as trouvé ton chemin.


Oh euh.


En détachant. Et puis en ayant des moments où il y a que moi, il y a justement comme j'ai pas les petits un week end sur deux, il y a des week end au présent, j'ai quelques temps off le dimanche et une diode toute seule le week end. T'as fait quoi ? Ben rien. J'ai été marcher en montagne ou bien je me suis posé sur lequel est ce que t'as.


Vraiment rien fait ?


Alors officiellement, quand il faut discuter des week end comme homme ou j'ai été au festival ou moi j'ai fait un diner là. Alors quand on parle oui mais après officiellement je me suis juste.


Occupée de moi. Mais oui, tu ne te quitte pas donc finalement t'as pas rien fait à faire.


Mais avant je le faisais jamais, alors avant c'était. J'aurais presque honte de dire en fait. Mais je n'étais pas malade, mais j'ai juste rien fait.


Ouais alors ça être en fait. Tu t'es occupée de toi et. Être un.


Être.


Puis je me suis.


Permise.


Alors que ça me serait pas venu à l'idée de moi. J'adore marcher en montagne et puis moi ce que j'aime, c'est trouver un joli coin, puis rester. Des fois, je reste des heures et des heures dans un joli coin. Et puis c'est vrai que des fois on me dit mot mais puis t'as fait quoi pendant 3 h ? La période ?


J'ai lu.


J'ai peut être écouté la musique tout d'un coup, il y a des odeurs, il y a des.


Bruits à respirer, c'est sacré.


Je suis arrivé aux.


Pieds des relié en fait à tout les sens.


Et puis la seule chose qu'il faut faire c'est couper le quotidien pour pas se dire ah la semaine prochaine j'ai rendez vous chez le médecin tel jour. Après y a. C'est à ça de réussir à se dire tu vas en montagne, la maison, tu la laisses à la maison. Les enfants, de toute façon, ils sont pas avec toi, tu peux pas t'en occuper. T'es vraiment sortir.


Là.


Sortir de là pour te mettre dans l'instant présent.


Et puis finalement, c'est pas égoïste de se faire passer avant de temps en temps. Il y a un besoin.


Cette nécessité se fait sans nécessité.


Depuis.


Que je me suis rendu compte que si je m'occupais moins bien de ces personnes qu'est le Framablog. Alors c'est des petites prises de conscience qui font qu'après on.


Arrive.


À modifier certaines choses du quotidien.


Tu sais l'étape que tu pourrais franchir maintenant.


Un homme d'affaires.


Aurait une idée de comment franchir cette étape.


Dans un monde.


Où, quand je te félicite, t'as beaucoup de peine à recevoir mes félicitations en admiration sur la force que tu as eue. Tiens donc, c'était normal là bas ?


Mais non, non, non.


Tu sais, je peux. Une grosse confiance en moi. Donc là, il y aura quelque chose à travailler.


Pour être proposé. Si tu veux un travail.


À.


Faire tous les jours, c'est quand tu vas devant ton miroir.


Le matin ou pendant.


La journée, tu te retrouves face à un miroir. C'est de te regarder dans les yeux.


Dans le miroir. Et.


Je vous invite à faire l'expérience en fait. Vous qui nous écoutez, vous verrez combien c'est compliqué de se regarder dans les yeux, dans le miroir. Et en fait ce travail avec le miroir de d'arriver à se dire bonjour en se regardant dans les yeux petit à petit va évoluer.


Dans la gorge et.


Il va évoluer. Et tu vas te rendre compte au fil des jours, au fil des semaines que ça va devenir beaucoup plus facile.


Amandine Tu crois vraiment là ?


On a fait du bon boulot ensemble. Tu te rends compte que t'es plus toute seule en fait ? Amandine Avec Amandine, tu entres, regardant dans les yeux. On dit les yeux, c'est le miroir de l'âme. Et donc du coup, tu vas vraiment aller connecter avec ton âme au travers du regard dans le miroir ? Et puis c'est vraiment mieux de te toucher ce corps. En fait, comme on a un corps, on.


A une âme.


Ou un cœur comme vous voulez, et un esprit qu'on peut aussi nommer le mental, de mettre les mains sur sur son corps, sur son cœur. Et c'est voir un indien que ça fait tes mains.


Ça fait quoi ? Ça fait comment ?


Ça fait comme un bras de fer. Câliner.


Se faire des câlins en fait.


Honneur à sa brigade.


Et ça, ça passe à travers le corps, tu vois ? Mais qu'est ce que quand on met ses mains comme ça sur soi, qu'est ce que ça fait à l'intérieur ?


Oh, ça réchauffe. Puis on a envie de. Moi j'aurais envie de continuer.


Alors.


Que je passe à la maison avec ce beau travail chez nous.


C'est vraiment, tu vois, de mettre un lien comme tu l'as si bien dit, de se remplir de sa présence. Notre voiture rajoute un paramètre qui passe par le corps en fait, garde sa main et ne se met comme une chaleur à la présence que tu as à l'intérieur de toi. Et c'est vraiment quand on a compris que le corps, le cœur et la conscience sont étroitement reliés. Jérôme, C'est ce que tu nous exprimes en fait depuis le début, hein ?


Pas une course en avance à une vitesse fulgurante.


Ce comme tu nous l'a dit plusieurs fois. Tu t'attaches plus aux événements extérieurs. C'est ça que tu disais exactement ?


Oui, c'est ça.


Et que tu prends le positif de ce qui t'arrive. Ou quand y a quelque chose qui se passe, tu vas essayer de transformer cet événement pour que ça devienne quelque chose de positif pour toi.


Exact. Puis je cherchais des fois. Moi, ce qui m'a aidé, c'est de trouver le pourquoi et quelque chose de négatif qui arrivait. Il ne faut pas se baser que sur le négatif pour chercher un peu en amont. Et puis des fois, ça explique je ne sais pas, peut être l'agressivité d'une personne. Pourquoi ça se passe pas très bien pour lui en ce moment ? Et on a. Et puis finalement, il y a. Il y a beaucoup de choses qui s'expliquent parce qu'on a tous un quotidien chargé ou moins chargé et qu'on ne peut pas toujours être bien. Même si on n'arrive pas toujours être parfait.


Est ce que tout ce que t'es en train de dire, c'est que, à la place d'avoir des réactions, d'entrer en réaction comme un petit pipi épidermique face à l'autre. Maintenant, t'as plus de recul, t'as une autre présence, ce qui fait que t'arrives à avoir une observation qui va être différente et qui va arriver à te faire discerner, à te dire stop, à enfin que tu arrives à dire stop quand t'as besoin de dire stop. Ce n'est pas une question, ok, c'est dire toutes les 7 h je pense ou bien Non, non, du temps ?


Non, justement, pas justement maintenant. Avant j'étais quand il y avait quelque chose qui me plaît pas. Fallait que je crie pis que je crie ce qui me convenait pas. Tandis que maintenant, en se posant, on peut en fait plus, on crie, on nous écoute.


Oui, c'est.


Ça alors de poser et de dire à la personne écoute, là tu m'as fait mal parce que.


Tandis que.


En s'énervant, on dit toutes façon des choses qui même si on est fâché, on pense pas toujours la totalité.


Ou pas la même.


Intensité. Donc de se poser, ça permet de de dire vraiment les choses plus avec le cœur que la gorge.


Voilà.


Descendre au niveau. En fait, ce que tu es en train de dire, c'est vraiment d'avoir une relation de cœur avec les autres.


Oui.


Et j'écoutais un podcast d'Isa Padovani y quelques semaines en arrière est bien. J'ai trouvé très très riche. Elle disait Essayez de commencer vos phrases parce que Parce que par exemple, tu arrives en retard. Euh je suis vraiment très très frustrée parce que j'aurai euh. J'ai vraiment besoin de pouvoir compter sur toi. Quand tu me dis que tu arrives à 11.


H et que.


T'avais besoin de faire un bon usage de mon temps aujourd'hui. Donc du coup, parce que t'arrives en retard, bah je me sens vraiment frustrée et ça permet à l'autre de pas se faire attaquer directement par notre mauvaise humeur, mais tout de suite de donner à cause.


De.


De la mauvaise humeur.


Ah oui.


J'avais d'autres intérêts.


J'ai trouvé, mais j'ai trouvé que c'était une analyse qui était très enrichissante. Donc ça, ça peut donner une piste aussi pour pour la suite.


C'est vrai, ça évite de trop être impulsif. Ouais oui, c'est une bonne idée parce qu'on commence pas souvent les phrases parce que oui, donc en fait, comme on le fait pas, on devrait réfléchir mieux à la réponse qu'on en donnerait.


Et très très souvent, c'est vrai qu'il y a une chaussette qui traîne, on va hurler. Alors que.


La cause.


Et c'est ce que tu exprimes en fait, les autres, souvent quand ils sont de mauvaise humeur avec moi, ce n'est pas parce que c'est moi qui suis à la cause de leur mauvaise humeur. C'est juste que tu arrives sur leur chemin suite à un événement qu'ils ont pu vivre.


Avant.


Nous. C'est pareil quand il y a une chose qui traîne ou quand il y a quelque chose qui. Ou alors on peut hurlé sur la chaussette qui traîne. Alors que en amont, il y a quelque chose qui nous a, qui nous a perturbé. Et la chaussette, c'est juste ce qui nous permet de d'exploser. Mais détonateur.


Exactement.


Comment tu te sens là, maintenant ?


Ouf ! Alors j'ai eu chaud.


La rage. J'avoue, j'ai un petit peu shooté, mais ça m'a fait du bien. Je me sens auto, je me sens presque fatiguée d'avoir.


Évacuer tout devoir.


Évacuer tout ça. Mais autant je me sens pleine de forces, j'ai envie de faire plein de choses, j'ai plein d'idées, d'améliorer. Le quotidien n'est jamais parfait, alors il y a toujours des améliorations à faire. Mais moi j'ai plein d'idées, plein de choses que j'ai envie de faire. Alors autant je suis fatiguée, mais autant j'ai plein de choses que j'aurais envie de faire, plein de choses.


Le fait d'avoir osé sortir de ta zone de confiance comme tu disais avant, j'adore. Mais c'est difficile de parler quand il y a quelqu'un en face alors que je parle tout le temps à mes plantes à la maison. Toute sage, tout en train de parler, verbaliser à haute voix ce que je vis. Donc ce que tu es en train de dire, c'est que cet exercice t'a permis de sortir de ta zone de confort. Oui, et que tu mets dans une zone de confiance où ça te.


Donne.


Beaucoup d'énergie pour. Pour programmer plein de choses, pour aller de l'avant encore plus, c'est encore plus puissant.


J'ai le droit de parler aux gens. Alors donc finalement, les plantes, elles sont bien gentils.


Mais.


Peut être qu'elles en ont marre de m'écouter. Je te parle souvent. Et puis oui, après ça se passera comme ça doit se passer avec les personnes. Mais c'est vrai que on est tous différents donc je pense que si je raconte cette histoire dix fois, elle sera écoutée dix fois aux autres, enfin de dix manières différentes. Donc je pense que je laisser tranquille mes plantes. Quelques. Ça m'a fait, ça m'a fait beaucoup de bien. Je pensais pas. C'est vrai que quand je suis arrivée, je pensais pas sortir avec tout ça.


Ouais.


J'étais contente de toi, mais je pensais pas que ça m'enrichit, ça me. Je pensais que je partirais pas comme si de rien n'était, mais je pensais pas que ça soit aussi riche que ça. Oui, vraiment.


Le paradis, c'est comment t'arrives à mettre à mort ?


Génial, ce qui est bien, mais j'ai l'impression comme si j'arrive à la maison après avoir fait plein de commissions et que j'ai un énorme plan à faire. Je sais pas si tu vois ce que je vois pour que j'ai cette image qui me vient, mais comme si.


Tu disais.


Oui, comme si tu avais un créative Et puis bah voilà, je vais pouvoir faire tout ce que je voulais faire et pis pis j'ai encore plus d'aliments que ce que j'avais prévu. Et puis ma cuisine va être encore meilleure.


Est ce que tu es en train de parler de ton estime de toi qui sait un petit peu, nyolo, qui s'est enrichi au fil de la conversation ? En fait, au fil des quelques parties plus déposer les paquets ?


Ben je pense qu'en fait, mauvaise estime de soi, je devais la pas tellement de place alors peut être que je peux lui accorder plus de place. Notre passé de tout à rien.


Et du coup là, si on reprend ma fameuse échelle, quand tu es arrivé dans l'estime de toi même, elle était à combien ? Et puis là, tu vas repartir et dire combien maintenant ?


Un bon mois. Elle tourne souvent entre.


2003, mais là où elle.


Sent que.


Cinq.


Cinq mois, là c'est jaune, Ok.


Et puis si tu t'imagines en train de préparer ton plat avec tous les ingrédients, ça décolle. Du coup, ça décolle à combien ?


Voilà, l'on est quand même passé à cette seconde.


Bon eh bah bravo.


Momo, merci à toi, c'est assez impressionnant. Oui oui, c'est impressionnant quand même, ça me fait plaisir. Et bien. Je suis reconnaissante de ce que tu me fais vivre à travers tout ça.


Merci Mister, Merci Amandine aussi parce que moi ça me remplit le cœur de ce qui se passe en ce moment. Ton cœur plein de gratitude.


C'est.


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