Se créer une place de maman lorsque le travail en prend déjà beaucoup, tout un challenge pour Amandine.

🔁 Libre accès de l'épisode initialement publié le 11.12.2022


Description de l'épisode:

Introduction: Dans cet épisode du podcast "Parentalité au Présent", Janick Biselx-Menétrey, médiatrice familiale diplômée, accueille Amandine pour discuter de sa relation avec ses parents et de son expérience en tant que mère. Amandine partage ses réflexions sur l'acceptation du passé et l'évolution de ses liens familiaux.

Accepter le passé et embrasser le présent: Amandine commence par souligner l'importance d'accepter le passé et de ne pas chercher à le changer. Elle affirme que bien que certaines expériences aient pu être douloureuses, il est essentiel de les accueillir pour avancer. Selon elle, cette acceptation permet un changement vibratoire qui peut apporter une transformation profonde dans nos vies.

La relation avec les parents: Amandine partage ses expériences personnelles en relation avec ses parents. Elle évoque la perte de son père il y a plusieurs années, mais souligne qu'elle a trouvé la paix et l'apaisement envers lui et les moments partagés avec lui. En ce qui concerne sa mère, Amandine décrit leur relation comme fusionnelle et merveilleuse, bien qu'elle ne vive pas à proximité toute l'année. Elle explique que sa mère est toujours présente dans leur vie et entoure leur famille de son amour.

L'approche de la quarantaine: Amandine aborde ensuite le thème de ses 40 ans et les réflexions qui l'accompagnent. Elle exprime son sentiment d'éloignement de sa jeunesse et de légèreté. Cependant, elle reconnaît que cette perception peut être fausse et qu'elle travaille sur l'écoute de son corps et de ses besoins réels, tels que le repos.

L'évolution de la relation parent-enfant: Janick interroge Amandine sur sa relation avec ses propres enfants. Amandine exprime son amour et sa complicité avec son fils, soulignant qu'ils sont très proches et qu'elle voit en lui un miroir de sa propre personnalité. Elle explique également qu'elle a appris à être plus présente et à s'écouter davantage en prenant soin de son deuxième enfant.

La transformation personnelle: Amandine partage les défis auxquels elle a fait face en tant que mère et la nécessité de travailler sur elle-même pour trouver un équilibre entre son rôle de parent et sa vie professionnelle. Elle souligne l'importance d'écouter ses propres besoins et de se libérer des schémas qui peuvent être contraignants. Amandine a cherché l'aide de thérapeutes pour explorer ses propres schémas et éviter de les transmettre à ses enfants.

La transition vers le vide-nid: Amandine évoque également le vide ressenti lorsque les enfants quittent la maison. Elle partage son expérience personnelle et souligne l'importance de prendre soin de soi et de ses émotions pendant cette période de transition. Elle encourage les parents à exprimer leurs émotions et à se faire accompagner dans ce processus.


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Sujets abordés durant cet épisode: devenir mère à 40 ans, travail qui emprisonne, abasourdie, débordée à l'arrivée de bébé, apprendre à laisser le travail de côté lorsque je suis avec les enfants, trouver ma place de maman, créer le lien avec bébé, 38 ans prise de conscience de la fin de la maternité, syndrôme du nid vide, baby blues, départ des enfants de la maison, déchirement, vide abyssal au départ des enfants, vivre au travers des enfants: dépendance affective, deuil du père perdu à 15 ans, tout est possible, ostéo, micro-kiné, kinésiologie, apprendre à s'organiser différement, apprendre à laisser le travail de côté, allaitement, travail du deuil de la maternité à 38-40 ans, isabelle filliozat, expression des émotions, prendre soin de soi, retourner à l'intérieur de soi, remise en question, humilité, acceptation de ce qui est,

Lire la transcription de l'épisode

[Texte généré automatiquement]

C'est simplement oui, on va voir dans le passé, mais on accepte ce qui s'est passé. On ne peut pas le changer, mais simplement on est. On a souffert à ce moment là, mais on accueille cette souffrance et en fait et vibratoirement, il y a tout qui change, il n'y a rien qui change, mais en fait il y a tout qui change. Et donc à tous ceux qui diraient je ne veux pas les revoir dans le passé parce que c'était trop douloureux, je vous dirai que par expérience, on ne peut pas faire autrement, on ne changera rien et on acceptera et ça ira. Ce sera tellement plus simple. Bonjour.

Je suis Janick Biselx-Menétrey, médiatrice familiale diplômée. Je suis passionnée par le lien relationnel. Je vous propose aujourd'hui Parentalité au Présent, un recueil d'histoires plurielles pour une étape de vie singulière. Aujourd'hui, j'ai le plaisir de recevoir. Amandine. Bonjour Amandine.

Bonjour Janick.

Quel lien entretiens tu aujourd'hui avec tes parents ?

Avec mes parents ? Quelle question ! Je ne m'attendais pas à ça je pense. J'étais partie avec les enfants alors avec mes parents. Alors j'ai perdu mon papa. Il y a eu une bonne vingtaine d'années et je suis tout en apaisement face à lui et ce que j'ai pu vivre avec lui et son histoire à lui, ce qu'il m'a transmis. Et avec ma maman, j'ai une relation merveilleuse, fusionnelle je dirais. Et elle est très proche de la famille, même si elle n'habite pas là. Elle est là. Six mois par année. Et puis elle, oui, elle ou elle nous entoure beaucoup. Et puis comme je te disais, dans deux jours, je pars en vacances là bas, tu vois. Donc très proche de ma maman et très proche de mon petit.

À quel âge.

Je vais avoir 40 ans au mois d'octobre ? Oui, j'ai 40 ans cette année. Oui.

Ça c'est quoi d'avoir 40 ans ?

Euh. Ça me fait quoi d'avoir 40 ans ? Je dis en fait ça me. J'ai l'impression que je passe de l'autre côté, tu passes de l'autre côté. Mais c'est vrai, j'ai l'impression. Jusqu'à présent, quand j'ai passé la trentaine, ça ne m'a rien fait. Après, j'ai eu mes enfants et je me suis sentie jeune, tu vois, jeune maman, etc. Puis là j'arrive à 40 ans et ce sont les premières rides, les cheveux blancs. Ouais, j'ai l'impression, J'ai l'impression que je suis je m'éloigne vraiment de ma jeunesse. En fait c'est ce que je ressent. Les 40 ans c'est pas. Alors peut être que ça me fera rien dans quelques mois, mais en tout cas, j'en parle souvent. Je dis cette année j'ai 40 ans, j'ai 40 ans cette année donc voilà, j'ai un mari plus jeune aussi.

Ça veut dire quoi s'éloigner de sa jeunesse ?

Ça veut dire.

Quoi ? Oui.

Ça veut dire s'éloigner de l'insouciance. Tu vois, on pense pas au lendemain, on organise moins, on est plus dans l'instant présent. Je le vois avec mes enfants en âge, comme ils sont tout petit, je les sens vraiment dans l'instant présent. Là, à 40 ans, on a. Voilà, je vais dire que j'ai moins de. De légèreté. Oui, voilà. Et donc j'ai l'impression que je m'éloigne de ma légèreté, ce qui est faux finalement. Mais en tout cas c'est ce que aujourd'hui, c'est ce que je ressens.

Il y a une part de toi qui le dit en tout cas, oui, il.

Y a une part de moi qui le dit. Oui donc ce.

Serait quoi aujourd'hui pour toi ? Être plus légère ?

Euh être plus légère, c'est être libérée de schémas qui m'emprisonne depuis des années, le je par exemple. Pour ma part, c'est le travail qui m'emprisonne beaucoup et donc je me sens pas. Je me rends compte avec ce que je fais mes enfants que je m'écoute pas et donc voilà, c'est vraiment plus de légèreté, c'est finalement plus m'écouter.

Ce serait t'écouter sur quoi ? Là, maintenant ?

M'écouter Sur ce que mon corps a réellement envie. Du repos par exemple.

Je sais que c'est compliqué de de se reposer quand on a des enfants en bas âge.

Donc oui, de un, et c'est compliqué quand on est chef d'entreprise aussi, quand on a, quand on se met des responsabilités et qu'on a les deux à gérer. Et en fait essayer d'être présent pour les enfants qui ne sont pas spécialement gardés tout le temps. Et puis devoir répondre à des mails, voilà, ça c'est pour moi, c'est ce qui est le plus lourd, même si ça va mieux. Mais avec le deuxième, j'ai appris du premier, ça va mieux, mais c'est pas. C'est toujours pas extrêmement léger.

Mais ils ont quel âge tes enfants ?

Alors mon petit va avoir quatre ans au mois d'août et. Et la petite dans quelques jours elle aura 18 mois et elle a toujours été avec moi jusqu'à présent. Et puis elle va commencer la crèche une journée et demi par semaine mois prochain. Donc ils sont encore très demandeurs même si après quatre ans ça commence à avoir plus d'autonomie. Mais la petite, elle demande encore beaucoup d'attention, beaucoup de soins.

Quand tu disais que tu avais appris du premier, t'as appris quoi du premier ?

J'ai appris qu'on ne pouvait pas faire deux choses en même temps donc. Voilà avec le 1ᵉʳ mai je voulais faire mes mail, je voulais répondre au téléphone, avoir des conversations avec des clients, avec le petit à côté, c'était juste impossible. Donc c'était une grande dualité parce que j'étais poussée à. Enfin je ne pouvais pas faire autrement que de toujours regarder ce qui arrivait professionnellement. Et d'un autre côté, un petit demandeur. Donc ça a été vraiment très très très difficile. Jusqu'au moment où. Mais au bout de plusieurs mois, oui, mais vraiment au moins une année où j'ai dit Je ne peux pas faire les deux en même temps. Et donc là, avec avec la petite, c'était c'est clair, si je suis à la maison, je vais regarder mes mails, s'ils font la sieste, etc. Mais j'ai vite, même si des fois je tombe un peu dans le piège, mais je sais que ce n'est pas possible, ni de les avoir au bureau en disant bon on va les laisser jouer pendant qu'on fait des décomptes, ça c'est pas possible.

Donc voilà.

Quoi. Finalement, ça t'apprends quoi ? Tu disais où t'étais resté une année dans cette dualité qui a dû être assez pénible, à vie épuisante. Parce que tu te disais quoi l'intérieur ? Qu'est ce qu'il te raconter la petite voix dans ta tête ?

Ben en fait, ce qui se passe, c'est que j'ai cru en accouchant que mon enfant allait devenir la priorité. Comme il y a beaucoup de gens qui me disaient ton cœur s'ouvre quand tu vois ce petit être, ça devient ta vie, etc. Donc je savais que j'avais ce travers là d'être emprisonné par mon travail esclave en fait, comme l'avait été mon père et cetera avant moi. Donc déjà, j'avais déjà pris conscience du mécanisme, j'étais déjà à moitié pardonné. Mais. Mais attendez, j'ai juste perdu.

Tu disais que tu te sentais esclave de ton travail et en même temps tu avais ce petit qui était très demandeur.

Donc je pensais que j'allais changer du jour au lendemain.

Que dans le cœur allait.

S'ouvrir. Mon cœur allait s'ouvrir. Exactement. Et tu.

Sais pas ce qui s'est passé, pas ce.

Qui s'est passé.

Il s'est passé quoi au moment où t'as eu ton petit sur ton ventre qui a Kina arrivé ?

Bon alors là ça a été, ça a été. J'ai d'ailleurs une photo. J'étais abasourdi. C'est quoi ça ? C'est qu'est ce que tu sais exactement ? Je le regardais avec étonnement. Voilà, J'ai cru vraiment que ça allait faire ouah mon cœur et aller gonfler, que j'allais être qu'amour et tout. Mais j'ai fait. Je me suis dit mais qu'est ce que. Qu'est ce qui m'arrive ? C'est quoi ce truc ? C'est quoi ce truc ? Et avec toute la culpabilité qui vient avec. A la différence de mon mari qui était complètement dans l'ouverture du cœur, quelle beauté ! Il est beau ! Moi j'étais pas du tout comme ça, toujours en analyse.

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Et. Et donc voilà, ça c'est pas. Ça s'est pas passé comme je l'avais prévu, j'ai cru que j'allais avoir une pause, une prise de conscience magnifique et un changement radical. Et ça ne s'est pas du tout passé comme ça. Donc ce qui fait que quand j'ai été au départ à deux, je n'arrivais pas à dire c'est mon enfant la priorité, le travail passe derrière. C'était c'était une pression et des mails à faire. Il y a des moyens à faire. Si je ne le fais pas, il va m'arriver quelque chose. Donc en fait, c'était vraiment plus fort que moi et ça fait. Tu vois mon petit, il va avoir quatre ans et j'en suis en quoi ? Ça fait quatre ans que je travaille là dessus ? Donc de se dire mais je regarde pas les mails et il y a rien qui va me tomber sur la tête.

Puis tu dis toujours c'est quoi ce truc quatre ans après ? Ou euh.

Euh. Non. Non parce que. Parce que quatre ans c'est court et c'est long. En même temps, quand c'est parce que c'est du quotidien, donc. Mais c'est toujours. J'essaie toujours de trouver ma place.

Avec le travail.

Avec le travail et même les enfants.

Mais par rapport à ce que tu disais, où ton mari a eu son cœur, qui s'est ouvert, où là tout fils est tombé en amour devant ce bébé et puis toi en fait, c'était plus le choc de ce qui m'arrive. Qu'est ce que. Qu'est ce que moi là d'ailleurs ? Je te remercie au passage de l'exprimer parce que je suis certaine que ça arrive très très régulièrement et je pense pas que les mamans osent le.

Dire, le.

Dire et s'exprimer sur ce sujet qui est quand même un sujet où on devient maman, c'est juste merveilleux.

Oui c'est vrai et ordinaire ça veut dire mais c'est pas passé comme ça pour moi.

Donc je te remercie vraiment d'avoir la franchise.

Et.

Quelque part de mettre la lumière sur ce qui se passe, ce qui peut se passer pour certaines mamans. Et je suppose que ta relation et comment ça s'est construit alors avec ce petit bébé.

Alors ce qu'il y a, c'est que même si j'étais, je pense que j'en parle aujourd'hui sans aucun tabou, je dirais sans culpabilité parce que j'ai travaillé en parallèle sur ça, j'ai pas laissé tomber, je me suis pas laissée tomber. Et puis j'ai pas non plus laissé tomber mon enfant en lui faire subir mes schémas. Donc on a travaillé avec différents thérapeutes, que ce soit de la l'ostéopathie, de la micro kinésiologie, de la kinésiologie et voilà, on a fait beaucoup de choses en fait avec les enfants et généralement ensemble.

Entre ton mari et toi.

Surtout moi et mon enfant. D'accord, parce que c'était c'était il y avait certaines choses qui me gênaient dans mon comportement à moi. Ou alors il y a un peu un dysfonctionnement chez l'enfant, mais des troubles du sommeil ou des choses comme ça. Et donc. Et donc je suis allée consulter, donc on a toujours fait voilà ponctuellement des séances pour pour. Enfin je voulais pas le charger trop de mes schémas à moi donc continuer à évoluer moi même en le libérant de certaines choses et. Et donc voilà, donc donc on y travaille. Donc aujourd'hui ce n'est pas un truc, une chose, mais je cherche toujours ma place en fait, des fois parce que j'aime être seule. Et quand on a des enfants, c'est très très rare les moments où on est seul et on est si on est seul, ça dure jamais très longtemps et en plus on a une lessive. Et voilà Donc quatre ans après le premier, j'essaie toujours de trouver ma place.

Et en même temps tu as une belle relation avec ton fils ou bien comment tu qualifierais la relation que tu as aujourd'hui avec. Avec ton enfant ?

Avec. Avec mon fils ? C'est. Comment dire. C'est. Je pleure et je peux dire je suis comme amoureuse de mon fils. On est très complices. On parle énormément. Il est petit mais il parle déjà très très bien. On lit beaucoup ensemble. Je me vois beaucoup en lui, donc que ce soit mes qualités ou mes défauts. Il me ressemble beaucoup, même physiquement. Et voilà, on a vraiment une très belle relation et il est un peu mon miroir. Ce qui fait que les petites choses que je vois chez lui, par exemple hier je je mettais en lumière quelque chose qui m'avait pas plu dans son comportement et c'est exactement ce que j'étais. Tu lui reprochais, c'est ce que.

T'avais travaillé toi.

Exactement. Exactement. Parce que de toute façon, les enfants sont là pour nous montrer et et puis là en l'occurrence, c'était sur la nourriture. Oui, manger trop trop vite, debout, du sucre, etc. Je lui disais faut attendre tout le monde, tu respires avant de manger, c'est exactement ce que je fais pas. Et donc en lui disant ça, puis après je lui ai dit je dis tu vois, je te dis ça mais en fait maman elle est pareille parce que moi je suis aussi honnête. Je lui dis tu vois. Et donc donc voilà donc la relation. J'ai de chouettes relations avec mon fils et et ça évolue toujours, ça évolue toujours et voilà.

Et puis quand la petite est arrivée. Ça a été comment ça a été ? Parce que là, tu t'attendais à avoir un bébé qui sort de ton ventre. T'as été moins surprise.

Mais t'es très surprise. Non, j'ai dit. J'ai dit non, là, pas du tout. Moi non, j'étais pas. Je savais ce que c'était. Je savais ce que c'était. Et puis ça s'est bien passé, l'accouchement et tout. C'était vraiment une chouette expérience avec des gongs dans la maison de naissance de Reina qui venait d'ouvrir toute une ambiance indienne avec des bougies. Ça a été vraiment très harmonieux avec mon mari à côté. On l'a. C'était vraiment chouette. C'est le premier accouchement, je trouvais qu'il était bien, même si ça n'avait pas été tout à fait naturel. Et tandis que là c'était c'était vraiment bien donc. Et quelques heures après, on était de retour à la maison. Donc non, c'était là la différence du premier. J'ai su couper pendant quelques mois pour lui laisser la place et j'ai beaucoup. J'ai beaucoup plus apprécié cette deuxième maternité parce que justement, je savais qu'on ne pouvait pas faire les deux ou qu'il fallait mettre quelque chose de côté pour faire quelque être bien avec l'enfant.

J'étais organisée en fait dans ce sens pour lui.

Et puis j'avais avant d'avoir mon premier, je n'étais pas très portée sur les enfants donc j'avais jamais changé une couche. Je savais avec le premier, j'ai vraiment découvert tout de A à Z. La deuxième, tout le matériel déjà là. Donc j'ai pu explorer les couches lavables, toutes les choses que je n'avais pas pu faire avec le premier parce que j'étais complètement débordée. Avec la deuxième, j'étais beaucoup plus en place quoi. Je m'étais bien organisée, donc il y a eu d'autres choses qui sont venues parce que rien n'est toujours parfait, mais en tout cas, ça a été beaucoup plus fluide. L'arrivée de la deuxième.

Ça te donne envie d'avoir un troisième ?

Non, non, non, ça c'est sûr. Non. J'ai 40 ans. Cette année, j'ai eu un garçon et une fille. Je suis contente. J'ai reproduit le schéma de ma mère. C'est bon, c'est bien, c'est bien. Oui.

Ça aussi c'est une. Ça te fait quoi te dire que plus jamais tu vas porter la vie en toi ?

Euh. Alors ça, ça ne me fait rien. Ça ne me fait rien parce que j'ai utilisé ma poitrine pour allaiter, ça, tu vois, j'ai vraiment utilisé mon corps pour faire. Tu vois, instinctivement, on est là pour ça que la nature que la nature m'a donné, j'ai utilisé. Par contre, c'est pas pour autant que parce que c'est posé la contraception puisque j'avais jamais pris de contraception et mais par contre de faire de me faire enlever les ovaires pour ne plus en avoir. Ça c'est quelque chose que je voudrais pas faire, même si je sais qu'aujourd'hui je veux pas, je veux plus avoir d'enfant.

Pour quelles raisons ?

De quoi.

Te tu t'aurais pas envie de te faire enlever ou ligaturer.

Ligaturer des trous ? Parce que je ne suis pas pour l'intervention du corps. Et puis. Ben parce que comme la vie, on sait jamais. J'en veux plus mais on sait jamais si c'est ligaturé. Là c'est sûr c'est non. Et ça je le veux pas, ça je le veux pas et je le veux pas non plus parce que s'était posée la question pour mon mari et je veux pas non plus pour lui parce qu'on sait jamais la vie, tu vois. Personne n'est éternel, les choses changent. Donc j'en veux pas. Mais en tout cas les outils sont là.

Je les garde au.

Chaud et je les garde au chaud. Oui. Ouais mais c'est bon, c'est bon. J'ai envie de profiter maintenant avec eux qui grandissent et profiter.

Je te demande ça parce que moi j'ai eu mes enfants beaucoup plus jeune. Oui, mais 25 27 quand je les ai eus. Mais à ton âge, tu vois, j'avais déjà du coup des préados de même. Oui, même ado tu vois, début de l'adolescence. Et là, à 38 ans, j'ai 38 40 ans, j'ai vraiment pris conscience que c'était fini.

Oui.

Et ça m'a plongé dans une œuvre, dans un travail intérieur qui a été wow, qui a été vraiment profond et vraiment très très douloureux. Ma tête savait très bien que bah non, c'est bon quoi. Je veux dire, j'avais deux ados à la maison. Jamais il y aurait plus de bébés. Mais mes tripes, mon cœur, mon cœur et mon moi, mes tripes vraiment, hurlaient. Et j'ai vraiment pris le temps de travailler là dessus et de laisser. De me laisser vivre ce que j'étais en train de vivre. Oh, la maternité, c'est fini. Cette étape, elle est terminée. Donc la maternité, j'étais toujours mère. Oui, maman. Et la maternité de porter un enfant. Et puis dans mes lectures, j'ai vu que Isabelle Filliozat, elle, a fait une thèse sur le cancer du sein. Et où elle relie vraiment. Elle relie vraiment ce syndrome du nid vide qui commençait chez moi parce que mes enfants, ils étaient encore bien bien dans le nid familial. Mais elle relie vraiment le cancer du sein à ses émotions quand que les femmes ne se laissent pas vivre.

Parfois on peut faire une généralité, mais ça peut être. Et c'est vrai que moi je l'ai vécu de manière très très intense. Ça, ça a été la première, la première étape. La deuxième étape, c'est quand ma fille est arrivée avec son amoureux à quinze ans à la maison. Ou alors là, j'étais en baby blues complet, j'ai pleuré pendant jours et nuits pendant trois jours. C'était complètement incontrôlable, mais vraiment incontrôlable à ma tête. Et disons que je l'aimais beaucoup ce garçon. Donc c'était. C'était magnifique et mes tripes hurlaient. Et puis la troisième vague, ça a été quand les enfants sont partis de la maison. Alors vraiment, là c'est vraiment un appel que que je que qu'un message que je fais passer. Prenez soin de vous, prenez soin de vos émotions, osez, faites vous accompagner, exprimez, permettez-Vous d'exprimer. Même si moi je disais euh, ça s'est beaucoup passé à 38 ans avec l'ostéo aussi, j'ai pas le droit de pleurer. Et puis ils me disait Comment ça t'as pas le droit de pleurer ?

Euh oui, tu as le droit de pleurer, c'est pas j'ai deux enfants, je m'en suis occupée, j'étais mère au foyer, enfin j'ai vécu tout ce que j'avais à vivre avec, je me sentais coupable de pleurer. Ben non, ça fait partie de la vie.

Donc ma maman, elle, elle me disait elle. Elle me disait que elle n'était pas du tout préparée à ce qu'on parte. Et ça a été aussi un grand déchirement. Elle dit On en parle pas assez. Ah oui, on en parle pas assez quand les enfants ils partent de la maison et c'est un vide abyssal.

Oui parce que tu as l'impression que tu sers seras plus rien. Oui et en plus ça se fait. En tout cas chez nous ça s'est pas fait d'un coup. Donc tu vis des périodes où y'a plus personne. Tout d'un coup ils sont tous là ou à moitié là ou tu sais moi les courses c'est une catastrophe, ça est plus fort mes courses et.

Tu vois la maman, on arrive dans après demain, ça fait déjà dix jours qu'elle prépare la maison. Bah j'ai fait le lit de la petite, j'ai fait ton lit, elle l'a fait. Voilà, elle est. Elle vit aussi beaucoup à travers nous. Et ça, c'est vraiment la différence que j'ai avec elle. C'est que maman, elle, elle, son bonheur passe à travers le nôtre. Ça veut dire que si on n'est pas bien, elle est pas bien ? Oui.

Tu penses quoi de ça ?

Ben disons que je lui en parle. C'est difficile à entendre aussi parce que c'est difficile pour moi. Elle est dépendante affectivement de nous et mon frère est beaucoup plus distant. Donc elle, elle souffre beaucoup. Elle. Il y a des fois on a l'impression qu'elle passe des étapes, elle dit je suis enfin détaché mais en fait non. Quand on voit comment un coup de téléphone peut la retourner dans le sens positif comme négatif de mon frère et puis et puis voilà tout ce qu'elle fait. Je dis souvent par exemple, j'appelle maman. On s'appelle régulièrement, plusieurs fois par semaine, je crois qu'elle me dit huit fois sur dix ben je pense à toi. Donc en fait, entre mes enfants, moi beau frère, elle pense à nous toute la journée. Pourtant on est à 1000 kilomètres l'un de l'autre donc ce qui des fois ça peut m'attrister parce que enfin pour elle et puis après, d'un autre côté, j'ai dû aussi faire tout un travail de détachement parce qu'on avait tellement une relation fusionnelle que, et c'est sans doute pour ça que j'ai eu mes enfants sur le tard, c'est que jusqu'à temps que je fasse vraiment du développement personnel, à partir de 30 ans, vraiment à 33 ans, il y avait pas de place pour un homme ni pour une famille.

J'étais fille, deux enfants. Et puis j'ai dû passer par les étapes de base, de faire une crise d'adolescence, par ce que j'en avais pas fait puisque j'avais perdu mon père quand j'avais quinze ans. On avait perdu papa à l'adolescence, soit mon frère ou moi. Et puis grâce à tout ce travail là, j'ai petit à petit laissé la place à et et l'enfant est arrivé. Le premier enfant est arrivé comme ça. Donc je suis contente d'avoir fait ce travail personnel parce que je suis certaine que si j'étais restée dans mon quotidien sans remettre en question quoi que ce soit, je pense qu'aujourd'hui je serais célibataire sans enfant. Et à 40 ans, ça va encore mais ça passe. On peut, oui donc. Et voilà. Et surtout que je n'ai jamais voulu avoir d'enfant dans le sens où si je prends l'exemple de ma mère à 18 19 ans, c'était ce qu'elle voulait. Vous voulez des enfants ? Point. Moi jamais. Moi c'était bon. Allez, moi je vous donne entreprise, Il faut que ça fonctionne et tout.

J'ai réussi. Il y a ça. Ça ne porte pas du tout le bonheur. Je réfléchissais à ça hier et puis je me disais Qu'est ce qui me rend le plus fier ? Et même si ça fonctionne bien professionnellement, j'ai aucune fierté de ça. Alors que mes enfants, c'est une grande fierté. Et ça, et ça continue et. Voilà. C'est vraiment un chemin, un chemin pour moi. C'est un chemin pour arriver au cœur.

Pour moi, avoir des enfants.

D'avoir des enfants parce qu'avec mon histoire de vie, on en a eu vraiment. On était un peu coupés de nos émotions, on devait pas trop faire de vagues par rapport à l'éducation qu'on a eu et ce qui fait que joyeux ou triste, peu importe, on le gardait pour nous. Ce qui fait que quand on se construit comme ça depuis toujours, de pouvoir exprimer ses émotions ou être en amour ou c'est quelque chose d'extrêmement compliqué et j'en étais consciente. C'est pour ça que je m'étais dit je vais accoucher et ça va s'ouvrir, ça a pété, enfin vois. Et en fait, non, pas du tout. Ça, ça me demande toujours un travail quotidien.

J'ai. Mais en même temps, qu'est ce que ça t'apporte ce travail quotidien ? Qu'est ce que t'aurais pas travaillé si ça avait été l'inverse aussi ? Tu serais tombée si tu étais tombée en amour direct. Ton bébé.

Euh. Tu peux me répéter la question.

Si tu étais tombé en amour directement ? Quand tu quand ? Au moment où t'en shoot, au moment ou tu voyais ton fils, Qu'est ce qui t'aurais été épargné en fait ? Qu'est ce que tu as travaillé grâce au fait que justement ça a été difficile le début ?

Toute. Toute cette pression de devoir donner satisfaction à des clients. Donc est ce que c'est ça ? Donc c'est à dire professionnellement, le professionnel, prenez le pas.

Oui, ça j'ai compris. Oui, mais le fait que t'as dû faire cette prise de conscience, t'as dit ça a pris une.

Année et.

Ça t'a demandé beaucoup d'énergie et beaucoup de travail sur.

Toi.

Oui, aujourd'hui tu peux te dire que ça t'apporte quoi d'avoir fait tout ce travail sur toi grâce à grâce à l'arrivée de ton premier enfant ?

J'ai enfin j'apprends à m'écouter et je me. Je me rends. Je me suis rendu compte en fait, mais même encore très très récemment, que je ne m'écoutait pas du tout. Et. Et le fait d'avoir mes enfants et d'arriver dans certains cas à l'épuisement, tu vois, il voulait me faire des jugements, de faire depuis mes grossesses etc. Il voulait faire des injections de fer, je n'ai jamais voulu. Je me suis dit je prends un chemin parallèle mais bon, le chemin parallèle, tu te rends compte que si tu te reposes pas foncièrement mais c'est à dire c'est pas être assis sur un canapé, c'est vraiment arrêter le mental et être dans l'instant présent. Si tu t'arrêtes pas, tu t'épuises et puis après tu subis tout en fait. Et donc j'en étais arrivé, mais j'en ris ponctuellement. Ça m'arrive encore où je subis mon quotidien parce que j'ai juste envie de m'allonger, de rien faire. Et quand on a des petits, on peut pas faire ça. Donc ça m'aurait épargné beaucoup de fatigue d'avoir un cœur qui s'ouvre direct en disant le travail on fera ça une autre.

Fois et en même temps tu penses que tu aurais évolué autant ?

Non, j'aurais pas, je n'aurais pas évolué autant, mais j'aurai moins souffert aussi.

Mais tu penses que c'est possible qu'on évolue sans souffrir finalement ? Si on observe, si tu observes un petit peu ta vie et tu regardes tes parcours, ce qui a jalonné ton parcours, est ce que est ce que c'est pas quand on se tape la tête ou quand on se cogne à un pied ou quand quand il nous arrive en fait un coup dur, que là on est obligé de s'arrêter, de regarder et puis de se dire bon là il y a vraiment quelque chose à changer quoi.

Disons que si on le voit pas, la vie nous montre toujours les directions à prendre, ce qui est beau, le corps en fait. D'ailleurs, le corps exprime normalement de choses les malaises, les blocages quand on a mal aux genoux, la tête, etc. Et ça, ça fait vraiment mal si on a pas vu les signaux avant.

Et tu vois en parallèle ta voiture, si elle a témoin de l'huile qui s'allume, est ce que tu attends six mois une année pour l'amener au tric ?

Dans ce cas là, il y a plus de vie électrique. Non, il n'y a plus de vue, il n'y a pas.

Mais de ton côté, tu as peut être un témoin pour les batteries et les batteries, elles sont vides. Est ce que tu attends pour aller.

Lire un nom, on va dire direct.

Et tu vois le parallèle avec le corps ?

Oui, mais c'est tellement plus simple de faire des choses en extérieur et d'aller travailler en intérieur. On voit toujours que dès que ça ne va pas, on essaie de tout mettre en place à l'extérieur pour que ça joue. Et en fait ça peut jouer mais c'est branlant, c'est à l'intérieur qu'il faut retourner. Oui et ça c'est pas facile.

Et du coup, tu fais comment pour retourner à l'intérieur ?

Ben pour retourner à l'intérieur quand j'ai une situation qui qui me qui me prend la tête et qui va, ça va généralement se mettre quelque part dans le corps des idées, ça tourne en boucle. Tu essaies de faire des mécanismes pour résoudre la situation où t'as une ou le plexus solaire qui est bloqué. Quand c'est comme ça, je j'essaie d'avoir du temps en étant seul, je me relie à cette souffrance pour et je la laisse être. Je la laisse être pour qu'elle. Pour que je vive, si c'est une peur, si ça me réveille, une peur etc. Et dans certains cas, quand c'est trop trop profond et que j'arrive pas à voir le mécanisme, je vais consulter.

Oui, tu vas te faire aider et je.

Vais me faire aider comme ça parce que des fois on a tellement un mécanisme qui est verrouillé, c'est tellement ancré depuis cette vie là, mais aussi des vies d'avant que t'es incapable de voir clair dans le mécanisme qui te prend et à ce moment là, tu peux être aidé. Et puis et puis généralement, voilà aussi avec beaucoup d'humilité et de remise en question, ça, ça s'évapore en fait très facilement. En fait c'est facile.

Toi tu remarques que c'est de plus en plus facile au fur et à mesure que tu pratiques.

Oui.

Ça devient de plus en plus fluide, de plus en plus.

Oui.

Euh. C'est comme si il y avait il y avait moins de résistance à l'intérieur donc du coup ça peut remonter plus vite, ce qui doit remonter plus vite. Et puis c'est mis à jour beaucoup plus vite.

Et puis avec les avec l'expérience, tu te rends compte que rien n'est impossible. Et souvent on entend des gens qui disent mais ça c'est héréditaire, je peux pas faire autrement, mes parents ils sont comme ça. Et en fait par ça va faire quasiment dix ans, moi je fais du développement de différentes choses depuis des années, depuis que j'ai perdu papa, depuis 20 25 ans que je me remets en question, que j'essaie d'aller mieux enfin et et on se rend compte qu'on peut vraiment inverser les choses. Et donc rien n'est impossible. Donc à partir du moment où on en a la conviction parce qu'on l'a vécu, on se rend compte que quand on est dans une situation extrêmement problématique où on souffre, on est mal parce qu'on n'accepte pas ce qui est dans certains cas où on peut y arriver seul, on peut se faire aider, mais on peut se libérer d'absolument tout. Et ça, c'est fabuleux.

T'es en train de dire que le chemin c'est l'acceptation ? En fait oui. Accepter ce qui est et puis accepter de se donner le pouvoir de changer ce qu'on peut changer. Oui, c'est vraiment de prendre conscience de. Ok, il y a un souci, un truc. Est ce que j'ai du pouvoir sur cette situation ? Et là où je n'ai pas de pouvoir, eh bien c'est vraiment de demander de l'aide pour arriver à accepter ce qui est. Et puis, donner du pouvoir, c'est vraiment de mettre en œuvre tout pour aller vers un changement, pour pour que ça puisse s'alléger ou quelque chose qui puisse se transformer.

Tout à fait. Et nous les personnes, quand on fait un travail comme ça, les personnes autour de nous. Elles voient aussi un peu le changement. Et pour prendre l'exemple de maman, elle me disait toujours mais moi je veux pas aller voir dans le passé, je veux pas remuer la m. Et en fait c'est pas ça, c'est simplement oui, on va voir dans le passé, mais on accepte tout ce qui s'est passé. On ne peut pas le changer, mais simplement on est. On a souffert à ce moment là, mais on accueille cette souffrance et en fait et vibratoirement, il y a tout qui change a rien qui change. Mais en fait il y a tout qui change. Et donc à tous ceux qui diraient je ne veux pas aller revoir dans le passé parce que c'était trop douloureux, je vous dirai que par expérience, on ne peut pas faire autrement. On changera rien, mais on acceptera et ça ira. Ce sera tellement plus simple.

Mais est ce que tu ferais aller voir dans le passé ? Pour moi, il y a deux deux manières d'aller voir dans le passé ou une manière d'aller, et puis de prendre un bâton, puis de remuer la vase qui est au fond de la mare. Et là j'ai l'impression qu'on fait juste une flaque d'eau boueuse et voilà. Et puis il y a la manière dont tu parles, ou tu laisses remonter, ou tu vas observer, tu mets le doigt dessus et tu accueilles en fait ce qui est là. Et puis tu vas vraiment te donner la mission de laisser remonter ce qui a remonté pour le transformer. Pour moi, c'est au delà de l'analyse, tu vois.

Mais tout à fait. D'ailleurs, ce n'est pas du tout analyser. Ce que je dis, c'est d'aller voir dans le passé. C'est pas une situation qui devient où ou où tu l'as vraiment mal vécu, tu retournes en fait, tu te reconnecte à ce moment, ton retour corporellement. Il y a des choses qui vont bouger. C'est simplement laisser faire. Et là, Dieu sait que je suis une grande organisatrice. J'analyse tout ce que je peux parce que je me suis construit comme ça. J'ai développé ces qualités parce que je souffrais. Mais on ne peut pas faire autrement que de laisser faire. Donc ce n'est pas remuer la vase, c'est simplement aller voir la vase et dire Ok, ça, ça m'a fait ça, je le vis, je laisse faire. Oui.

Puis après c'est un petit peu comme quand on ouvre une bouteille d'eau gazeuse, il y a plein de bulles qui remontent et puis ça peut parfois ça peut déborder parce que les bulles elles remontent et puis mais c'est dehors le gaz, le gaz est dehors.

Oui, tout à fait, oui.

Merci Amandine.

De rien, j'affiche avec plaisir.

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