Vivre et laisser vivre, une bonne philosophie avec laquelle construire sa vie de famille ?


Résumé de l'épisode :

Aujourd'hui, nous avons le plaisir d'accueillir Martine, une maman de quatre enfants, pour discuter de son expérience en tant que parent. Martine partage avec nous ses réflexions sur le lien familial, la souplesse nécessaire dans l'éducation et l'importance de l'écoute mutuelle. Découvrez comment elle parvient à maintenir un lien fort avec ses enfants malgré les différences d'âge et d'intérêts.

Un lien solide avec sa maman :

Martine commence par évoquer son lien avec sa maman, qu'elle décrit comme étant très fort malgré la distance géographique qui les sépare. Elles se voient rarement, mais elles parlent régulièrement et partagent tout. Martine se sent écoutée et comprise par sa maman, ce qui contribue à renforcer leur relation. Elle souligne également que chaque parent-enfant a sa propre personnalité, et bien que certaines tendances puissent être héritées, l'environnement et la culture jouent également un rôle dans la construction du lien familial.

Lien avec ses propres enfants :

Martine est maman de quatre enfants, chacun ayant son propre caractère et ses propres intérêts. Elle remarque des différences dans le lien qu'elle entretient avec chacun d'eux, en fonction de leur personnalité et de leur âge. Elle souligne également l'importance d'adapter ses discussions et ses approches en fonction des préférences et des centres d'intérêt de chaque enfant. Martine reconnaît qu'il est essentiel de laisser les enfants explorer, essayer, échouer et se relever, tout en leur offrant un cadre sécurisant.

Souplesse et Ă©coute dans l'Ă©ducation :

Martine aborde la question de la souplesse dans l'éducation. Elle souligne que chaque enfant est différent et qu'il est difficile de les mettre tous dans le même moule. Les enfants ont des besoins, des intérêts et des rythmes différents, et en tant que parents, il est important d'adapter les règles et les attentes en conséquence. Martine met en avant l'importance de laisser les enfants expérimenter, apprendre de leurs erreurs et développer leur autonomie. Elle encourage également les parents à ne pas se laisser submerger par trop de questionnements et à suivre leur instinct, en s'inspirant de la nature qui accomplit les choses de manière naturelle.

Les nuits agitées et l'apprentissage :

Martine partage son expérience avec les nuits agitées de ses enfants, qui ont duré plus longtemps que prévu. Elle explique que chaque enfant a son propre rythme et qu'il est nécessaire d'écouter et de répondre à leurs besoins individuels. Bien que cela puisse être fatigant, elle affirme que les nuits agitées ne durent pas éternellement et qu'il est important de laisser les enfants expérimenter et apprendre à trouver leur propre rythme.


“Un parent parfait, ça n’existe pas” c’est sur ce postulat que Janick Biselx-Menétrey, médiatrice familiale et coach de vie à Martigny, construit “PARENTALITÉ au PRÉSENT”.

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Podcast proposé tous les dimanches matins à 7h (une semaine sur deux gratuitement), il bâtit un espace où les cœurs s’ouvrent, les chemins de vie se déroulent et la simplicité enveloppe à son écoute.

Au travers des histoires de chacun·e·s, les schémas longtemps restés logés dans l’inconscient sont mis en lumière, les défis de la vie accueillis avec curiosité et présence permettant de sortir des tabous familiaux.

Au fil des épisodes, les récits de chacun·e·s nous apprennent que nous sommes “assez” et nous inspirent à vivre et laisser vivre avec confiance.

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Sujets abordés durant cet épisode: éloignement géographique de la maman, impact de la culture sur l'éducation, vécu la mort de son papa à 13 ans, rôle de la famille dans la transmission des figures parentales, différence dans les liens, cycles parfaits de la nature, grossesse, maternité, faire confiance aux enfants ils savent, être souple dans les limites, compréhension mutuelle entre enfants et parent, faire avec le rythme de l'enfant, fatigue maternelle des premières années, charge de travail avec les enfants, laisser les enfants faire leurs expériences, chacun est capable de découvrir ses propres limites, respect du rythme des enfants, laisser subir les conséquence de tes actes, différence entre punition et conséquences, s'adapter en fonction de la personnalité et de l'âge de l'enfant, laisser les enfants faire leurs expériences, accepter de la différence entre les enfants, mettre de la légèreté dans la vie, accepter ce qui est, faire confiance en la vie, transmission générationnelle, laisser les enfants assumer les conséquences de leurs actes

Lire la transcription de l'Ă©pisode

[Texte généré automatiquement]


Et puis quand il commence à devenir grande comme ça, eh ben ils sont pas là parce qu'ils ont dit ils partent avec les amis. Donc il faut être aussi souple, ouvert et flexible. Mais justement, parfois il faut se dire ok, dites moi si vous êtes là ou pas comme ça, je le sais à la taille de la casserole au moins, à savoir qu'un minimum d'informations.


Bonjour.


Je suis Janick Biselx-Menétrey, médiatrice familiale diplômée. Je suis passionnée par le lien relationnel. Je vous propose aujourd'hui Parentalité au Présent, un recueil d'histoires plurielles pour une étape de vie singulière. Aujourd'hui, j'ai le plaisir de recevoir Martine. Bonjour Martine.


Bonjour.


Merci d'ĂŞtre lĂ .


Merci de l'invitation Ă  plaisir.


Quel lien entretiens tu aujourd'hui avec tes parents ?


Il faut dire que j'ai perdu mon papa quand j'étais très jeune, j'avais treize ans donc le lien avec ma maman et c'est un très beau lien. Oui, il est, elle habite loin d'ici et donc on se voit très rarement une fois par année, deux fois par année maximum. Mais on parle très souvent et on a un lien très fort.


Tu lui téléphone. C'est quoi un lien très fort pour toi ?


Écoute moi, j'ai l'impression que je peux partager tout ce que je veux avec.


Ouais bon et puis elle t'écoute, t'as l'impression d'être complètement comprise par ta maman.


Oui, moi oui. Bon.


Ce n'est pas quelque chose qui m'inquiète en tout cas. Donc je pense que c'est oui, c'est le cas. Je ne me fais pas de soucis pour ça.


En général, quand on est entendu et comprise, ça se sent, ça se sait. Hum. Donc effectivement, si es complètement relax avec. Avec les téléphones de ta maman, c'est là, c'est qu'il y a. Il y a quelque chose qui est fluide entre vous.


Oui.


Tu as quel âge aujourd'hui ?


51.


Et puis il y a des enfants.


Oui, quatre.


Ils ont quel âge tes enfants ?


Alors on va commencer par l'aîné. Il en a 21. Après, il y a une fille. Il en a1711818. Il n'y a pas longtemps, un garçon qui en a seize. Et puis le tout petit qui en a bientôt treize.


Quatre enfants.


Qu'est ce que c'est ? Comment pour toi ? Comment tu vis en fait cette maternité ? Quand tu dis j'ai un très bon lien avec ma maman, est ce que tu sens que c'est différent là ? Le lien que tu as toi, avec tes enfants, tu vois une différence ?


Hum. Non.


Pourquoi il le ferait ?


On sait pas ce que c'est. Tu vois, je m'interroge. Est ce que toi est ce que tu as vécu avec ta maman ? T'as l'impression de reproduire exactement ce que ta maman est comme ta maman, elle t'a accompagnée comme euh où il y a des choses qui ont changé.


Wow !


Bon, je pense que comme toute personne, chacun a sa personnalité et donc le lien ne se reproduise pas exactement. On a quand même tendance à calquer un petit peu les comportements qu'on a, qu'on a vu, mais. Je pense que rien que par le fait que l'environnement est différent aussi.


Parce que tu as vécu petite dans un autre pays, c'est ça ? Tu as grandi dans un autre pays. Donc du coup, l'environnement, la culture.


Et tout ça a certainement un impact. Mais d'un point de vue ce qu'on sent dans son corps, je pense que.


Ça.


J'ai pas l'impression que je sois une maman différente de la mienne avec mes enfants.


Et quand tu étais ado, tu te rappelles toi ? T'es arrivé en Suisse à quel âge ?


J'avais 27 26.


Hmmm.


Quand t'étais ado toute cette période. Finalement, c'est presque pas tout à fait l'âge de ton aîné. T'as dit qu'il avait 21. T'étais un tout petit peu plus âgé que ton aîné. La comment s'est passée en fait ton enfance, ton adolescence avec tes parents ? C'était tout tranquille ou t'as eu ? T'as eu des conflits ou c'était toujours tout simple ?


Non ? J'étais vraiment heureux. J'appartiens à une famille où mes deux parents ont. On va dire comparé avec aujourd'hui beaucoup de frères et sœurs. Donc la famille est grande et on se voyait très souvent avec les cousins cousines. Il y avait vraiment des relations très étroites avec tout le monde. Donc c'était une enfance très heureuse.


Tout tranquille.


Oui.


Jusqu'à ce que mon papa est mort. Donc j'avais treize ans. Ça a quand même un petit peu chamboulé ma vie et clairement, c'était un peu plus compliqué et plus difficile parce que ma maman se retrouvait toute seule. J'ai deux frères et sœurs et c'est c'est devenu un peu plus difficile. Mais je pense que ma maman a tout fait pour que ça ne soit pas trop.


Pas trop difficile.


Difficile pour.


Nous.


Pour toi, c'était quoi quoi qui a été difficile à cette période là ? Le plus difficile pour toi, ça a été quoi ?


Je sais pas moi. Pour moi, mon père était quand même quelqu'un. Je me sentais toujours le papa protecteur de la famille, donc je me sentais un peu plus sans protection. 507 Ce grand chapeau qui couronne en général la famille, le papa.


Hum hum hum.


Tu penses que tu peux faire une généralité d'un papa protecteur ? Est ce que tous les papas sont protecteurs ?


Oh ça je le sais pas. J'ai connu que le mien comme papa.


Le tien en tout cas. Il était très protecteur, c'est ça ? Un souvenir.


C'est là. Oui, c'est le souvenir que j'ai eu. En tout cas, oui, je le voyais à treize ans quand même. On voit son papa, grand, fort et tout ça, donc c'est comme faire. Je le voyais aussi.


Et puis là haut, par rapport à ce que tu vis, par rapport à tes enfants, tu. Tu vis le papa de tes enfants. C'est quelqu'un de très protecteur, c'est quelqu'un de. Est ce que tu trouvé un peu une reproduction de ton papa pour pour tes enfants ? C'est comment ?


Euh non, pas forcément. Pas forcément.


Il n'est pas forcément protecteur. C'est ça que tu dis.


S'il est protecteur. Mais ce n'est pas forcément l'image de mon papa que j'avais.


Oui.


Mais ça c'est logique parce que forcément, lui, il a appris à être papa avec un autre papa à un autre endroit. Donc c'est.


Tu dis que c'est vraiment une question de culture.


En fait, de culture ou de oui de ce qu'on a appris. Forcément, on le. En leur.


Reprenant.


Le produit.


Et dans la culture dans laquelle tu viens. En fait, les pairs y sont, ils sont plutĂ´t comment comparer, Ă  comparer ? Alors en fait, toi tu parles de quelle culture ? Tu parles de quel pays ?


Moi je parle de l'Espagne.


Oui.


Mais je pense que c'est pas forcément lié à la culture mais c'est lié à la famille. Je pense pas que tous les papas en Espagne soient pareil et que tous les papas soient pareils. Il y a certainement des papas qui ressemblent plus de papa espagnol qui ressemblent plus à des papas suisses. C'est vraiment ce que j'ai vécu. Est ce que quelqu'un d'autre vivrait ? Pour moi, c'est pas forcément. C'est pas le seul facteur. Donc on peut tenir compte.


Dans la culture, tu dis oui. Puis aussi dans une famille. Il y a peut être, je ne sais pas, tes frères et sœurs, le lien qu'ils avaient ou qu'ils ont aujourd'hui aussi avec ta maman. Est ce que tu as l'impression que c'est le même ?


Oh non, paf ! Pas forcément parce que eux, ils sont plus proches de ma maman que moi. Donc ils entretiennent un rapport beaucoup.


Plus Ă©troit.


Plus.


Étroit. Ouais.


Ouais. Plus physique aussi hein, c'est pas pareil.


C'est vrai que cette question de lien. Est ce qu'on peut vraiment avoir un lien tout ça ? Est ce qu'on peut faire une généralité avec ces liens, tu vois ? Pas tant.


Hein.


Parce que suis sûr que par rapport à tes quatre enfants, il est comment le lien avec chacun de tes enfants.


Ou ce n'est pas le mĂŞme du tout ?


Non.


C'est pas le même avec les garçons qu'avec la fille déjà. Parce qu'on ne partage pas les mêmes intérêts. Et du coup, le rapprochement n'est pas le même. La façon dont on peut aborder des sujets ou la façon des discussions qu'on peut avoir. Je ne veux pas discuter habit ou sacs à main avec mon garçon, mais je ne vais pas discuter non plus coiffure ou mise en beauté des choses comme ça ou de ma musique. Même si on n'a pas les mêmes discussions avec ma fille, je n'irai pas discuter par exemple. De plus, le sujet politique, ça ils sont moins les moins enclins à avoir ce genre de discussion. Donc forcément on adapte en fonction de la personnalité aussi.


De l'enfant et de l'âge et de l'âge.


Oui.


De y en a.


Bien sûr.


En phase.


Avec le petit. On peut encore faire des jeux, on peut jouer au ballon, on peut jouer avec les autres. On ferait plutôt, je ne sais pas, un tour, un tour à vélo ou des choses un peu plus, où ils sont un peu plus, où ça se réalise un peu plus.


Oui.


C'est pas pareil.


Question réaliser en devenant mère.


Pour moi, c'était fantastique et j'aurais eu encore 100 autres enfants, C'est vrai. Ah oui, chaque enfant est différent et ils sont tous beaux comme des soleils, non ? Hmmm. Pour moi c'était. Et si j'avais pu.


Tu aurais.


Continué. Oui, oui.


C'est ça t'apporter quoi d'être ? C'est quoi que tu as aimé ? C'est d'être enceinte ? C'est d'avoir ce bébé ? C'est que c'est quoi que tu as aimé dans la maternité ? Ou c'est quoi que tu aimes dans la maternité ou.


Je ne sais pas ou tout ça. Pour moi ça s'est bien passé je dois dire. J'ai pas eu de problème. Et. Et c'est tellement magique. C'est. Enfin, je suis biologique à l'origine, donc toute toute cette partie biologique, ça c'est. C'est étonnant, mais même dans la nature, quand on voit comment une fleur pousse, reproduit, donc c'est des phénomènes incroyables, il y a rien de plus parfait.


Que.


Ce que la nature développe. Il n'y a pas un processus industriel où peu importe.


Qui est capable de reproduire ça, c'est.


Parfait.


On peut regarder, peu importe la politique, c'est des choses que nous avons créé. Toutes les aides, toutes les processus de transformation que nous avons. Je ne sais pas. Aujourd'hui on extrait le pétrole, on le brûle, mais on ne maîtrise pas tout ce qui se passe derrière, on pollue derrière, donc on ne maîtrise pas toute la chaîne pour que ce pétrole que nous brûlons revienne vraiment, le cycle se ferme correctement. Alors que si on regarde la nature, elle fait ça parfaitement, elle est capable de le faire. Et nous, en tant qu'êtres humains, on le fait aussi sans aucun effort. C'est ça qui est magique. On est informé et il a tout ce qu'il faut.


Et les yeux sont bon endroit.


Exact.


L'air conditionné.


La radio.


Il parle, il fait tout et et ça on contribue à le faire.


Tu dis en tant que en tant qu'être humain, en tant que parent, c'est ça que tu dis ?


Oui, oui, oui.


C'est pour ça que parfois on se pose beaucoup trop de questions. Est ce que je suis un bon parent ou un mauvais parent ? Mais c'est que si on suit la nature, on est presque sûr de faire correctement.


Ça veut dire quoi pour toi sur la nature ?


Eh bien, il faut suivre le feeling.


Ça veut dire que toi tu as su ou tu sais toujours t'écouter dans ce que tu sens par rapport à l'enfance. Et ça.


M'a coûté. Je ne me pose pas la question.


Ben alors alors explique moi ce que ce que tu veux dire par lĂ . Donc tu me dis on se pose beaucoup trop de questions, est ce qu'on est un bon parent ou est ce qu'on est un mauvais parent ?


Oui.


Donc ça veut dire que tu te les pose ces questions ?


Ça veut dire que j'entends beaucoup de gens.


Donc.


On est tout le temps en train de se dire je ne sais pas de faire des cours, de suivre des formations, de lire des livres, de écouter des choses. Et les choses sont plus faciles, certainement plus faciles que ça, parce que la nature le fait, tout ça. Donc je pense que c'est parce qu'on a ces grands cerveaux sur la tête que.


Quand on se pose trop de questions, oui, c'est ça que tu dis. Mais alors du coup, j'aimerais bien que tu m'expliques comment, comment tu toi tu fonctionnes avec tes enfants, avec cette cette logique que tu as en disant ben en fait euh, t'as dit rien qu'à observer c'est ça.


Oui, observer ou laisser faire. J'ai même dans mes quatre enfants, c'est déjà un assez large.


Panel.


Donc je vois que chacun est différent et vouloir mettre ses enfants dans un.


Moule.


Ou dans un moule est impossible. Donc forcément, en tant que parents, on aimerait ça. On a toujours des attentes et ça c'est très dangereux pour les enfants.


Oui.


C'est on ne peut pas. Il faut vraiment leur donner la possibilité d'explorer, de d'essayer, de tomber, de rater.


De se.


Relever.


D'apprendre à voir. J'entends beaucoup des mamans qui disent Oh, on va à l'école et on vous dit Ah ! Les enfants devraient faire en première année dix minutes, des devoirs en deuxième année, 20 minutes de devoirs. Et puis tous les parents sont inquiets. Est ce qu'ils vont faire le dix minutes ? Non, ma fille le fait plus, elle le fait. Moi je dois passer beaucoup de temps avec moi. Je me dis ok, les devoirs c'est pas pour les parents ne sont pas pour les parents.


Oui.


Alors si l'enfant n'a pas fait ses devoirs, moi je peux. On peut imaginer que je suis un mauvais parent, mais je pense que quand il ira à l'école le lendemain et qu'il l'aura pas fait. Eh bien, il va y avoir des conséquences. Il va apprendre. Et si ça se passe pas bien, la maîtresse, elle viendra me voir et alors on sera deux.


Ă€ le.


Remettre un petit peu. Mais tant qu'on n'a pas laissé l'enfant.


Expérimenter.


Et expérimenter, et bah il sera dans cet orphelinat. Ou le ou les parents lui donnent le cadre et quand, quand il va se retrouver en dehors de ce cadre, c'est là où il va tomber. Ça sera encore plus plus pénible pour lui que s'il le fait assez tôt dans sa vie qu'il apprend. Et c'est pareil pour tout.


En fait.


On aimerait que nos enfants fassent des sports, qu'ils soient performants partout, qu'ils aient qu'ils fassent de l'anglais, du français, du chinois.


Du russe, russe.


Et puis ils ont juste envie de jouer.


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Moi je ne suis pas quelqu'un qui va en poser. L'heure du coucher absolu. L'heure pour faire les devoirs. L'heure pour goûter. Donc pour moi, c'est un peu plus souple tout ça. Parfois, mes enfants me disent Hein, j'ai pas faim ? Eh bien, je ne vais pas les forcer à manger. Je connais. Et même dans ma famille, tu vois. Pauvre pour dire qu'on peut être différentes frère et sœur et avoir quand même aussi des façons de faire très différentes. Mais. Quand je vois certaines mamans qui s'inquiètent parce que l'enfant n'a pas goûté, je me dis qu'honnêtement.


C'est pas très important. Donc toi tu vas mettre un cadre et puis tu te prends comment pour mettre un parce que j'entends que tu dis je ne vais pas être figé sur l'heure du coucher par exemple. Ça veut dire qu'il peuvent se coucher à n'importe quelle heure ?


Non mais très vite, ils sont fatigués. C'est pas vrai, Ça fonctionne ça tout seul. Parfois, c'est dix minutes plus tard. D'autres fois, il y a des jours où ils sont plus fatigués et on les voit déjà qu'ils sentent qu'ils ne tiennent plus et donc ils vont d'eux mêmes. Ils vont dire Je vais me mettre le pyjama. On voit qu'ils sont déjà qui qu'ils n'en peuvent plus. Donc euh voilà, je vais pas non plus leur dire j'étais fatigué, tu vas te coucher dans une demi heure parce que c'est l'heure. Ça fonctionne dans les deux sens et.


Ça veut dire ça veut dire que t'as quand même une limite dans le sens que j'imagine que tu veilles quand même à ce qu'ils aillent au lit le soir.


Bien sûr. Oui, et il ne faut pas non plus exagérer, mais en général, c'est un peu comme notre corps aussi, il s'ajuste au besoin si on le laisse faire.


Oui, ben oui. Donc. Donc ce que j'entends, c'est que finalement, par ta manière de faire, par cette souplesse, il y a une compréhension mutuelle qui s'installe entre vous. C'est ça ? Et du coup, comme comme il y a cette écoute, comme il y a cet espace, ben il n'y a pas besoin de lutte. Les choses, elles se font.


Mais y'a quand mĂŞme aussi des choses Ă  accepter. Et on parlait de lors du coaching dans les quatre enfants.


Il y en a un.


Qui vient tous les soirs à peu près à la même heure. Bonsoir maman. Il m'a fait la bise et il part dans sa chambre. Il aura peut être dormir un petit peu plus tard ou plus tôt, mais il est très réglé, réglé. Il y a un autre côté, il ne voit pas l'heure d'aller se coucher. Et alors ? Quand je vois ça, je vis mon ultra fatigué. Demain, il faudra quand même que tu fasses un peu. Mais vraiment, ça dépend des enfants. Il y a des enfants qui ont besoin d'un peu plus par ci, d'autres qui ont besoin d'un peu plus par là. Et c'est aussi à nous de voir. C'est clair que en nous, pour moi c'est ça. Les règles ne sont pas forcément applicables.


Ă€ chaque enfant, Ă  chaque enfant.


Ă€ chaque enfant.


Au mĂŞme.


Moment, au mĂŞme moment.


Oui.


Après il y a quand même eu. J'imagine que chez vous, il y a quand même des heures de repas.


Oui oui.


Et là c'est l'heure et la même pour tout le monde dont j'entends le goûter que tu considères pas le goûter comme un repas en fait.


Important comme il y a quatre, qu'ils ont des âges différents maintenant, c'est très compliqué. Faire que tout le monde arrive en même temps. Il y a par exemple, il y a le sport qui fait que parfois ils rentrent à 8 h ou après 8 h. Du coup, si on attend que tout le monde soit là, tout le monde est là, tout le monde mange en retard. D'autre part, c'est un peu triste qu'il y a toujours le même qui loupe le repas en famille, donc on essaye un peu de jouer sur les deux. Et puis quand il commence à devenir grande comme ça, eh ben ils sont pas là parce qu'ils ont dit ils partent avec les amis. Donc il faut être aussi souple, ouvert et flexible justement. Parfois il faut se dire ok, dites moi si vous êtes là ou pas comme ça, je le sais à la taille de la casserole au moins, à savoir un minimum de formation.


C'est bon.


Mais c'est fantastique. C'est vrai que c'est bien aussi.


Ça fonctionne bien chez toi ?


Oui, je pense pas.


Que j'ai des informations pas assez bien.


Oui.


Tu as réussi à faire ça depuis. Depuis qu'ils sont tout petits. Ou bien toi tu as appris à devenir souple au fur et à mesure de tes enfants ? Ou tu avais déjà une maman qui était comme ça ? Elle avait aussi cette souplesse de maman ?


Je pense que oui.


Oui, t'as grandi.


Oui, je pense que oui, mais autrefois on avait pas non plus. Enfin je sais pas. C'est vrai que ma maman, elle ne m'a jamais dit tu dois rentrer à telle heure quand tu sors avec tes copines. Je n'ai jamais eu d'heure de rentrée, hein. Mais je pense qu'elle n'a pas à se plaindre parce que j'ai toujours été quand même assez de temps en temps une fois par année, et on revenait très très tard parce que c'était.


Une occasion spéciale.


Mais je n'ai jamais été quelqu'un de très difficile à gérer et je vois que mes enfants ne le sont pas non plus. Du coup, je ne vois pas l'intérêt à être le sergent major.


Ben oui.


Parce que ça se passe bien en effet.


Oui, parce qu'il y a parfois des parents qui apprennent cette souplesse avec les enfants. C'est les enfants qui qui apprennent cette souplesse Ă  leurs parents.


Oh oui.


Et puis toi, toi, tu l'avais déjà.


Oui.


Je oui et je ne sais pas dans quel sens on peut aller pour dire ce qu'il a appris. Ok, mais en effet, c'est.


Oui, je pense que depuis le début t'as été une maman qui s'inquiétait pas. Si si, l'enfant dormait un peu plus, un peu moins. Tu faisais avec avec le rythme de l'enfant depuis le début, c'est ça ?


Oui.


En voilà un exemple. Les enfants. Toutes les presque tous. Tous les enfants. Les quatre en fait. Très très long à ne plus appeler la nuit.


Oui.


Très très long.


C'est quoi ? Très très long pour toi ?


Une année ? Plus d'une année, plus d'une année. Parce que je me rappelle donner de préparer des biberons la nuit pour leur donner et de se rendormir ou de me lever pour donner la sucette ou des choses comme ça, alors qu'il y avait d'autres mamans qui me disaient Oh mon enfant, il dort depuis qu'il a deux mois. Alors on est rentrés de l'hôpital, il était réglé comme moi, je me disais oh là là, et bah j'ai pas de chance, voyons le prochain. Et ainsi de suite sur quatre enfants, donc ça a été plutôt pénible. Et puis en général, les gens me disaient oui, mais c'est parce que tu les écoutes trop ou tu fais trop attention. Moi, de mon côté, je ne pouvais pas.


Les laisser pleurer.


Le laisser pleurer. Je n'ai jamais pu alors. VoilĂ , je devais me lever, aller voir et puis calmer l'enfant et le laisser faire. Quand je voyais qu'il qui se rendormit, je repartais.


Oui.


Alors quel a été le facteur ? Est ce que c'est vraiment parce que j'ai pas. Je suis venue à chaque fois que ça a duré aussi longtemps. Ou est ce que c'est parce que les enfants sont comme ça que.


Euh. Mais après une année ils ont plus appris la nuit, donc plus réveillés après.


Oui tu vois la chose, c'est épisodiquement, ils ont appelé mais ça diminue gentiment et un jour on se réveille, on se dit à personne mieux tu arrives à quelque chose.


Sais, je m'entendais avec mon.


Père, il venait pas, il venait pas vous rejoindre dans votre lit ou aucun des quatre. Parce que tu vois, quand tu te dis c'est quoi pour toi ? Très très longtemps, Mais tu me dis une année, je peux te dire qu'il y a des parents qui attendent bien plus longtemps que ça pour avoir des nuits tranquilles.


Oui.


Oui oui, en effet, je crois que voilà, une année c'est pas si mal.


Parce que c'est même très très bien.


Ha ha ha ha ha ha ha.


Ha ! C'est vrai que j'ai essayé quand même d'avoir des congés maternité qui étaient assez longs dans le sens où avant de reprendre le travail cinq mois, six mois donc l'enfant était déjà un petit peu plus grand. Je les ai allaité aussi longtemps que possible. Et une fois que j'ai repris le travail, ça devenait clairement beaucoup plus difficile à tenir. Avec les réveils la nuit.


Oui.


Quand on dort comme ça, un peu haché.


Oui.


Et puis après on doit quand même avoir son rendement pendant la journée. Au travail, ça devient un peu plus compliqué.


Mais euh.


Honnêtement, après on se rappelle plus de ça.


C'est ça sur le moment hein, On croit mourir de Fantine.


On savait comment c'était. Quand je le fais parce qu'on se fait virer, quatre enfants, ça veut dire quatre ans.


Et quatre.


Trois sur.


Quatre cas de grossesse aussi tu vois ? Quatre allaitement, quatre accouchement. Oui donc il n'y a pas que les nuits, il y a tout, il y a tout ce qui va autour.


Oui mais c'est ce que je disais avant. Pour moi ça s'est tellement bien passé que je peux pas vraiment. Pour moi, c'était pas un.


Pas trop difficile face à cela, ça se faisait presque tout seul. D'ailleurs, t'as dit que t'en aurais eu encore quatre ou cinq, ce qui avait pu.


Commencer trop tard.


Vraiment ? Euh. Oui, oui.


Et puis en effet, dans une maison premier enfant, c'est. On est très stressé. Deuxième, on est moins stressé, mais c'est quand même une charge de travail supplémentaire qui est pas négligeable. Troisième, quatrième et je pense les suivants sont la charge de travail. Ne pas doubler, tripler, elle est moindre.


Bien, on.


La voit pas pareil, c'est.


Pas pareil.


On passe des mauvais moments, c'est clair.


Il y a.


Il y a des moments où l'on se dit Oh, si je pouvais le mettre au congélateur !


Mais.


Mais sinon.


Donc, ce que tu es en train de dire, c'est que aux personnes qui nous écoutent, qui hésitent d'avoir un troisième enfant, tu leur dirais allez y parce que plus on en fait, plus ça vient. C'est ça que tu dis toi ?


Oui, c'est pas il ne faut pas multiplier fois trois fois, car oui.


C'est moi, C'est moins compliqué. Oui.


Pourquoi tu penses que c'est moins compliqué ?


Parce qu'on est moins stressé. Un boulanger qui fait son premier pain, il va le regarder de tous les côtés et il va regarder comme ça. Cookie dans le four où il va. Deuxième pain, il sera moins stressé. Puis quand il en fait des gros ou des grosses fournées, ben ça sort tout seul. Et bien très très bien. Avec moins d'effort oui. Donc c'est une question d'expérience aussi.


Oui.


Qu'est ce que tu as appris, toi, au travers de ces quatre quatre enfants ? Qu'est ce que tu peux dire ? C'est que oui. Qu'est ce qui. Parce que j'imagine dans 20 ans maintenant quatre enfants. Qu'est ce qui a changé chez toi ?


Chez moi.


Oui.


Bon, je sais pas. Maintenant, je crois que je. Maintenant que les enfants sont grands, je commence Ă  m'occuper de moi. Oui, de nouveau.


Oui.


Parce que c'est une période où l'on a vraiment beaucoup de mal à avoir un petit peu de temps pour soi. Et ça c'est soit on l'accepte et ça passe facilement, soit on ne l'accepte pas et de ce fait, de ce fait, on est trop stressé et je pense que c'est vraiment il faut. C'est une période où il faut accepter qu'on est là pour s'occuper des enfants, pour les faire grandir. Et puis un jour on se retrouve quand même à rentrer dans la voiture et à se rendre compte que chacun c'est pour moi ça. C'est un point important, Chacun met sa ceinture tout seul. Oui, ça c'est un point de des changements où l'on s'est dit tiens.


Euh lĂ  j'ai un rĂ´le Ă  jouer.


Et oui.


LĂ , au niveau de l'autonomie.


Oui oui et après c'est très sympathique Quand on partage un voyage avec des enfants beaucoup plus grands, on a des discussions très intéressantes, ils deviennent vraiment même tout petit. Parfois on avait des discussions à mourir de rire, ça c'est tellement fantastique. Pour revenir à la nature, c'est ça. C'est tellement incroyable de voir à quel point ils peuvent réfléchir, où ils commencent à faire, à faire des triches, où ils vont apprendre un nouveau jeu, où ils vont regarder les copains et essayer d'être à la mode comme les autres. Se laisser entraîner par des publicités. C'est si on prend pas ça comme.


Un.


Gros problème. C'est très intéressant à observer, à observer, à étudier.


C'est impressionnant et ça passe plus vite aussi.


Oui, certainement, certainement. Ça fait quand même que la vie est moins.


Oui.


Elle est moins pénible. Toi tu dis c'est un mode de de mettre de la légèreté.


Oui.


Pas faire de chaque chose un gros soucis, un énorme succès. Tu vois, les enfants passent aussi par des périodes ou un des enfants a découvert la musique, cette musique qui fait beaucoup de bruit hard. Et là je me suis dit bon sang, qu'est ce que. Qu'est ce que qu'est ce qu'il va devenir ? Et puis au bout d'un moment, tout seul, il a vu que ça l'intéressait plus. Si, si, j'avais mis de mon côté essayer de l'imiter ou me dire il ne faut pas qu'il aille avec ses copains, il ne faut pas qu'il fasse ça.


Et c'est ça aurait été contre productif. Il aurait. Il aurait certainement.


Poussé un sonore ou.


Juste juste contrarié. C'est ça que tu dis ?


Oui.


Ou alors tes enfants qui fait ça ? Est ce que je peux grimper sur l'arbre ?


Hum.


Et c'est bon. Je t'ai dit Fais attention, regarde. Et puis si tu vois que ça devient dangereux, bah tu descends. Mais il faut le laisser essayer. Et il y en a qui vont vouloir essayer et d'autres qui sont plus peureux, qui ne vont pas vouloir essayer dans ce panneau. C'est pas forcément à nous de mettre les limites avant de savoir jusqu'où ils sont capables d'aller.


Oui.


Toi tu dis, t'es vraiment partisane que chacun sente ses propres.


Limites, découvre.


DĂ©couvre par eux mĂŞme.


Les enfants, il y en a un qui adore voyager. A quinze seize ans, il voulait déjà partir faire des études ailleurs. Les autres sont arrivés au même âge. Ils n'ont jamais demandé. Ce n'est pas parce que le premier l'a fait que je vais pousser les autres à le faire. Parce que le premier l'a fait et les autres ils ont aussi le droit et qu'il faut qu'ils aillent, ils le sentent pas, ils ne l'ont pas demandé, donc ils ont peut être d'autres demandes ou d'autres. Et c'est pas parce que moi j'ai fait, je suis parti de l'Espagne à l'étranger que je vais aussi. Demandez à mes enfants de faire la même chose. Chacun verra ce que la vie lui apporte. Mais quand pour moi le plus la chose la plus importante, je me dis que quand on. A. Chacun a quand même un objectif à accomplir dans sa vie. Et je me dis quand je serai morte, il y aura un petit bout de moi quelque part qui continue à vivre. Et. C'est ça.


Que la transmission tu offres Ă  tes enfants, c'est.


Ça ? Voilà, c'est ça qui est fantastique.


Oui.


Parce que on peut être un très gros entrepreneur, on peut être un manager avec beaucoup de succès et vraiment, ça, ça reste. Il y a quelque chose qui reste ça après qu'on n'est pas là. Je pense difficilement, puisque le monde change tellement vite qu'il y a très peu de choses qui restent vraiment.


Qui perdurent tel quel. Ça se transforme en fait. Voilà.


C'est nous. On va contribuer à que l'espèce humaine continue de se développer. Si on met des enfants au monde, ça c'est moi. Ma vision c'est ce n'est pas que je suis, mais je me dis autant que ce soit moi qui ne suis pas quelqu'un d'autre, C'est moi, c'est ma puissance, c'est mon opportunité.


Et en plus, c'était ton désir et ta joie. Oui, oui. Donc donc effectivement, c'est important de s'écouter. Et puis de nouveau, on arrive à la notion de libre arbitre, de choix que tu as, que tu évoques depuis le début.


Oui.


Ta maman elle est là, elle t'a vraiment laissé partir comme ça, simplement quand tu as dit que tu partais vivre à l'étranger ou ça s'est fait un petit peu par hasard, tu es resté tout d'un coup.


Hmmm. Non, elle m'a laissée.


Elle ne s'est jamais opposée, mais elle ne m'a pas poussé et ne s'est pas. Non plus.


Elle a compris. En fait, elle t'a laissé vivre ce que t'avais à vivre.


Oui. Moi non.


Je veux dire, c'est ça qui est que j'essaye aussi de faire avec mes enfants, je veux dire et. Il y en a un qui a envie de voyager, qui est beaucoup plus globe trotteur.


On va aller en lĂ  bas.


On y.


Fait des expériences.


Bien sûr.


Et il y en a d'autres qui sont qui préfèrent plutôt étudier ceci ou aller par là. Moi j'ai jamais dit aux enfants tu dois étudier ça ou ça. Chacun a choisi un petit peu. Il y en a qui ont les idées très claires et d'autres qui n'ont aucune aucune idée.


Ça te fait un peu plus de soucis ou bien tu te dis que ça va venir ?


Mais non, Pourquoi ?


À un moment après l'autre.


TĂ´t ou tard, ils se rendent compte que voilĂ .


Oui.


On avance un petit peu comme comme un aveu, un coup de bâton à droite, un coup de bâton à gauche et en route, on trouve son chemin.


Oui.


Du coup, toi tu t'Ă©nerves jamais avec les gens, tu t'Ă©nerves quand mĂŞme.


Oui, oui, oui, je sais.


Mais c'est vrai que c'est rare quand même. Que. Qu'on soit complètement. A crier comme on pendant longtemps, on crier comme des malades pendant longtemps. Ça, ça arrive quand.


Il y a des orages quand mĂŞme qui passent de temps en temps.


Oui oui oui.


Ça permet de décharger.


Et il y a quand mĂŞme des choses qu'on doit faire obligatoirement. Prenons par exemple des trucs tout bĂŞte la lessive.


Ă€.


La lessive doit se faire. Alors comme on est nombreux. Je préfère grouper et faire des lessives d'un coup. Il y a une journée où il y a beaucoup de lessive à faire, mais au moins c'est concentré sur une journée. Bon, j'estime qu'ils ont déjà un peu l'âge où ils peuvent quand même apporter sur leur. Mais qu'est ce qui se passe si on fait la lessive le weekend ? Il y en a qui aiment dormir tard. Donc du coup, la journée de.


Lessive.


Comme je commence assez tard et du coup mon je vais leur dire avant d'aller dormir la veille si tu veux dormir longtemps, demain amène ton linge et sors le de ta chambre au moins pour qu'il soit disponible. Donc parfois ça cause vraiment des tensions parce que ça n'a pas été fait. Mais alors qu'est ce qu'on peut faire ? Eh bien ton linge n'est pas lavé cette semaine.


C'est la conséquence. Ok, tu laisses faire. En fait, voilà.


Ce que je me dis. Non, je ne peux rien mettre.


Ah oui tiens !


Et oui, tu as laissé partir passer un semaine lavage, donc c'est à toi de voir.


Oui.


Voilà, je peux pas non plus adapter mon rythme à tout le monde ou attendre que le dernier arrive parce que ça serait. Donc c'est à eux aussi de s'adapter un petit peu, à.


Mon.


Rythme, Ă .


Mon rythme.


Et Ă  ta demande aussi.


Si ils veulent pas, c'est pas un problème, mais ils doivent aussi assumer.


Et du coup, qu'est ce qui se passe ? Et y vont ? Ils vont mettre leur lessive tout seul après ou.


Ça oui ça peut arriver.


Oui oui.


Mais ils font une.


Machine. Oui ben oui oui.


Bon, c'est comme ça qu'on apprend hein.


Oui oui oui. Et parfois ils le disent genre bah tiens, j'ai vraiment pas envie, je ferai moi.


Et puis ça une fois, tu vas choisir.


Oui, c'est un choix.


Ou alors c'est pas grave, je me débrouille avec ce que j'ai. Puis tu.


Sais.


C'est pas la mort.


Non, c'est juste apprendre que. Ben voilà, le train est passé. Tu l'as raté quoi.


VoilĂ .


Donc qu'est ce que tu vas faire maintenant ?


Oh c'est pas c'est pas mort, ils vont pas mourir, c'est ça ? C'est pas un truc où je choisis d'avoir un gros problème pour l'avenir. C'est.


Moi j'entends, j'entends plutôt vraiment de la bienveillance, j'entends une bienveillance de ta part et une fermeté en fait. Bon, tu vois, j'entends plutôt conséquence que punition. Oui, parce que quand on veut punir, quand on punit, c'est qu'on a envie de faire mal à l'autre.


Tu vois ? Ouais.


Tandis que là, c'est juste une conséquence en fait. T'as pas sorti le linge ? Peut être que tu vas te faire réveiller parce que je vais venir chercher le linge dans ta chambre. Ou alors le linge n'est pas dehors, je le prends pas. Et puis le linge bien, il est pas lavé qu'il n'était pas là. C'est juste une conséquence. Et la même chose quand on rate un train, ce c'est pas la punition de rater le train. C'est un.


Bon exemple, c'est toujours.


Une conséquence. T'es pas parti assez vite de la maison quoi.


Dans les enfants, on a aussi.


Un spécialiste.


Ce qui arrive très très tôt et ce qui arrive toujours en retard. Alors chacun doit assumer ses conséquences. Si j'arrive à était pour, il s'est réveillé trop tard et puis on peut l'accompagner à la gare, ça ça peut se faire, mais c'est l'eau et l'eau. Tu sais ce qu'on veut faire ?


Bah c'est la conséquence pour ce qui se passe après à l'école. Qu'est ce que ça suit en fait ?


Ouais.


Merci beaucoup Martine.


Merci Ă  toi.


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