Face aux tensions des devoirs, rappelons-nous que chaque moment difficile est une chance d'apprendre, de comprendre et de tisser des liens plus forts. C'est dans ces défis que nous découvrons notre patience, notre persévérance et notre capacité à transformer les obstacles en occasions de croissance mutuelle.


Résumé de l'épisode :

Le Défi des Devoirs :


Les devoirs scolaires à la maison représentent plus qu'une simple tâche. Ils sont le reflet des défis que rencontrent les parents dans l'éducation de leurs enfants. Comment trouver l'équilibre entre l'assistance et l'autonomie ? Comment instaurer un environnement propice à l'apprentissage sans créer de tension ou de conflit ?

La Communication, Clé de la Réussite :


Janick Biselx-Menétrey, notre médiatrice familiale invitée, a souligné l'importance de la communication. Parler avec nos enfants, plutôt que leur parler, change la dynamique. Comprendre leurs besoins, leurs craintes et leurs attentes permet d'adapter notre approche et de construire un cadre de travail respectueux et efficace.

Autonomie et Confiance :


Un des points forts de l'épisode a été l'accent mis sur l'autonomie. Encourager les enfants à prendre en charge leurs devoirs, à organiser leur temps et à assumer leurs responsabilités renforce leur confiance en eux. Cela demande aux parents de lâcher prise progressivement et de faire confiance à leurs enfants, tout en restant disponibles pour les guider.

Conclusion :


La gestion des devoirs à la maison est un voyage commun entre parents et enfants. C'est une occasion d'apprendre, de grandir et de renforcer la confiance mutuelle. Pour plus d'insights et de conseils pratiques, ne manquez pas d'écouter l'intégralité de notre épisode sur "Parentalité au Présent".


“Un parent parfait, ça n’existe pas” c’est sur ce postulat que Janick Biselx-Menétrey, médiatrice familiale et coach de vie à Martigny, construit “PARENTALITÉ au PRÉSENT”.

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Podcast proposé tous les dimanches, il bâtit un espace où les cœurs s’ouvrent, les chemins de vie se déroulent et la simplicité enveloppe à son écoute.

Au travers des histoires de chacun·e·s, les schémas longtemps restés logés dans l’inconscient sont mis en lumière, les défis de la vie accueillis avec curiosité et présence permettant de sortir des tabous familiaux.

Au fil des épisodes, les récits de chacun·e·s nous apprennent que nous sommes “assez” et nous inspirent à vivre et laisser vivre avec confiance.

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Sujets abordés durant cet épisode: parentalité, éducation, coopération familiale, communication parent-enfant, gestion conflits familiaux, médiation familiale, développement enfant, adolescence, dialogue familial, responsabilisation enfants, autonomie enfants, confiance parentale

Lire la transcription de l'épisode

[Texte généré automatiquement]

Bonjour, c'est Janik de Parentalité au Présent. Tu t'apprêtes à écouter un épisode qui fait partie d'une série spéciale de 7 rencontres qui ont été enregistrées sur 3 mois. Je t'invite donc à écouter les épisodes depuis le début afin de pouvoir suivre le déroulé et suivre la progression.

Sur ParentalitéauPrésent.com, tu as la possibilité de t'abonner. Merci d'avance de soutenir mon travail. Une très belle écoute ! Bonjour, je suis Janick Biselx-Menétrey, médiatrice familiale diplômée. Je suis passionnée par le lien relationnel. Je vous propose aujourd'hui Parentalité au Présent, un recueil d'histoires plurielles pour une étape de vie singulière. Parentalité au Présent Bonjour Léa.

Bonjour Janick. Bon alors, c'est la sixième rencontre ce matin. Oui, déjà.

Déjà. Ça passe à toute vitesse. Et on s'est vu la semaine passée.

Alors, avant que tu nous dises un petit peu ce qui s'est passé durant cette semaine, je suis impatiente de t'entendre. On va juste prendre le temps de se centrer pour vraiment être pleinement présente dans ce qu'on va échanger tous les deux. Donc, je te propose de respirer juste un peu.

Bouge ta nuque, bouge tes épaules, bouge les bras. Et puis, je t'invite aussi, toi qui nous écoutes, à faire de même. Juste prendre le temps de prendre conscience de ton corps physique en fait.

Donc, tu peux toucher tes jambes, tu peux toucher ton cœur. Tu peux vraiment passer tes mains là où tu as envie de toucher ta nuque, peut-être toucher ta tête, ton visage, frotter les mains. Fais ce qui bouge les pieds.

Pour devenir pleinement présente là, dans cet instant-là. Tu remarques que c'est comme si tu avais plus d'ensité corporelle. Oui, je me sens lourde.

Enfin, je me sens pleine en fait. Pleine, mais en même temps lourde. Mais je me sens pleine et je me sens là en fait.

Exact. Et ça, ça va être capital dans l'interaction avec le monde qui nous entoure. Déjà avec soi-même, parce que ça veut dire que si tu te sens là, pleine, comme tu dis, mais en même temps légère, tu vas être consciente de ce qui se passe en toi.

Et tu te rappelles la dernière fois, on causait un ballon qui se dégonfle. Tu sais, lorsque tu es face à l'enfant, si tu n'es pas dans cette posture, l'enfant, l'adulte, l'extérieur en général, si tu n'es pas dans cette posture où tu te sens pleine, c'est comme si tu n'étais pas lesté. Et quand on n'est pas lesté, on va se faire trimballer un petit peu comme une feuille morte, tu vois, qui va se faire emporter dans les tourbillons de la vie.

Le tourbillon des feuilles mortes en automne, c'est une belle image. Alors que là, tu vois, quand on se sent plein et pleinement habité par qui on est, par notre énergie, on ressemble à un bel arbre vigoureux qui peut se balancer au vent et qui reste bien là, bien présente. Donc, c'est important de plusieurs fois par jour revenir à ce petit exercice de présence, à sa respiration, à son corps, à pouvoir faire un pas de recul comme si tu t'observais en train de jouer dans un jeu vidéo.

Tu deviens l'héroïne du jeu vidéo, tu vois. Et là vraiment, quand on peut commencer à avoir ce recul-là, on peut commencer à changer notre manière de fonctionner. Et comme dans le jeu vidéo, tu passes des paliers, et du coup c'est rare que tu arrives à passer un palier en une fois, ben là, nous on est au sixième palier maintenant.

Voilà, sixième niveau. Et est-ce que tu te rends compte que ça devient quand même de plus en plus facile ? Oui, ça devient plus facile parce qu'en fait, je me sens plus calme et plus sereine face à tout ça. Mais après, je ne dirais pas encore que c'est facile.

Je dois quand même bien revenir sur ça, bien justement respirer, bien me poser, bien penser à tout ça. C'est toujours pas automatique. Je ne sais pas si c'est normal, mais c'est toujours pas automatique.

Mais par contre, j'aborde tout ça plus calmement, plus tranquillement et plus confiante. En fait, tu sais, c'est comme tout dans la vie, c'est par la pratique, l'exercice qu'on va acquérir en fait cette nouvelle manière d'être. Tu vois, un enfant, il met douze mois pour se verticaliser.

En fait, il y a plein d'étapes jusqu'à ce qu'il devienne vertical. Et je pense que très souvent, on aurait envie de plaquer et d'appliquer ce qu'on a appris, alors que non. C'est pour ça que je revenais en début de cette matinée, là maintenant, à vous redire l'importance de la présence et de revenir à la respiration, et de revenir et de continuer à revenir dans cette présence et dans ce corps.

Parce que ça va vraiment être le moyen de devenir de plus en plus vertical dans ton être. Parce qu'il s'agit de ça en fait. Tu vois, c'est cette verticalité dans ton être qui va permettre de considérer l'autre dans sa verticalité.

Alors que, tu vois, l'enfant met douze mois pour se verticaliser, l'éducation le sort dans cette verticalité, plus ou moins rapidement. Mais en fait, on nous sort dans cette verticalité, en nous faisant croire qu'on est assujettis, qu'on est... Je ne sais pas trouver le bon adjectif, mais l'éducation nous met dans une forme de verticalité, d'horizontalité. Tu vois, il y a de nouveau, à nouveau, cette notion de hiérarchie.

Oui, oui. En fait, du coup, quand on est dans une hiérarchie, eh bien, on n'est pas les deux à la même hauteur dans notre verticalité. Alors, comme l'autre fois, tu disais, bah oui, mais en fait, il y a la hiérarchie où c'était ton mari qui disait, mais en fait, je suis son père.

Donc, du coup, il y a quand même cette notion de... Oui, mais en même temps, on peut se poser la question, si on monte à notre niveau, à notre âge, à nous, est-ce que notre patron, il a le droit de nous faire, quelque part, subir des douces violences parce que c'est notre patron ? Bah non, clairement pas. Et tu vois, c'est là qu'il y a cette notion d'horizontalité où, tu vois, la personne, elle est hachée sur des plans horizontaux, elle n'est plus dans cette verticalité qui, justement, va mettre en lien le corps, le cœur et la conscience de la personne. Tu vois, il y a vraiment cette verticalité.

Et en fait, ce n'est que dans cette verticalité. Et d'ailleurs, tu vois, on porte un enfant dans cet axe-là. Tu vois, l'enfant, il est vraiment porté dans notre verticalité.

On ne le porte pas à bout de bras dans un sac à commission pendant neuf mois. Tu vois, il est porté dans cette verticalité. Cette verticalité qui nous met en lien entre le ciel et la terre.

Tu vois, on est dans cet espace, dans ce contenant qu'est notre corps physique. C'est pour ça que c'est important de remplir ce corps physique par notre présence, tout en étant en lien avec qui on est en profondeur. Et quand l'enfant ou l'autre adulte, peu importe en fait, l'autre personne avec qui on est en contact se sent reconnue dans son être, c'est qu'on le reconnaît dans sa verticalité.

Ça te parle ? Oui, oui, on est mieux debout. On est mieux debout. Et tu vois, il y a vraiment cette notion de partage.

Là, je vais te montrer. Je vais prendre une feuille. Tu vois, si je dessine deux cercles, il y a vraiment cette partage, cette notion de partage où les deux cercles se rejoignent et forment une intersection.

Et tu vois, pour que ça puisse se faire, il faut vraiment que tous les deux soient conscients de son contenant. Tu vois ? Parce que c'est l'histoire de Petit Bleu et Petit Jaune. Tu la connais ? Non.

C'est Petit Bleu qui habite avec... C'est un livre pour enfants que vous pouvez trouver, Petit Bleu et Petit Jaune. Un livre qui est illustré par Desronds uniquement. Donc, il y a Petit Bleu qui vit avec Maman Bleu et Papa Bleu.

Il y a Petit Jaune qui vit avec Maman Jaune et Papa Jaune. Mais son meilleur ami, en fait, Petit Bleu, il a plein d'amis de toutes les couleurs, mais son meilleur ami, c'est Petit Jaune. Et un jour, Maman Bleu, elle lui dit, je sors, tu m'attends bien sagement à la maison.

Sauf que Petit Bleu est désobéi parce qu'il a très envie d'aller retrouver Petit Jaune. Donc, il va se mettre à le chercher un petit peu partout. Et puis, il va enfin le retrouver.

Lorsqu'il le retrouve, ils vont s'embrasser parce qu'ils s'aiment tellement fort qu'ils en deviennent tout verts. Puis là, ils vont aller jouer à gauche, à droite. Voilà, ils vont faire plein de choses.

Et au moment de rentrer à la maison, eh bien, Maman Bleu va dire, tu n'es pas notre Petit Bleu, tu es tout vert. Et puis donc, un peu surpris, ils vont aller vers Maman Jaune et Papa Jaune. Pareil, mais tu n'es pas notre Petit Jaune, tu es tout vert.

Alors là, ils se mettent à pleurer et ils en redeviennent Bleu et Jaune. Et puis après, dans le livre, on voit tout le monde qui s'embrasse. Mais justement, de manière à ce que chacun garde sa couleur et il y a juste le mélange des deux couleurs qui fait l'intersection.

Exactement. Tu vois, il y a le vert qui apparaît entre les deux cercles Bleu et Jaune. Et ça, c'est une notion qui est centrale.

Parce que dans une relation, si on ne peut pas rester qui on est, si on te demande de devenir toute verte au travail et que tu ne peux plus être Bleu, par exemple, ou si moi, je te demande d'adhérer complètement à ce que je te raconte et que tu n'as pas la place pour t'exprimer, pour faire tes expériences. Tu vois, il y a quelque chose qui ne va pas. Qui ne va pas qu'à nous.

Ça te parle. Oui. Et tu vois, les enfants d'aujourd'hui, c'est ça qui nous amène en fait.

C'est cette importance qu'il y a de reconnaître que notre enfant, il n'est pas de la même couleur que nous. Peut-être qu'il est de la même couleur que nous, mais il ne va pas être exactement de la même tonalité que nous. Tu sais, dans ces... Chacun sa nuance en fait.

Exactement. Et les nuances de couleurs, elles sont infinies. Et on le voit bien, tu sais, en graphisme, quand on voit ses palettes, des fois, il y a très peu qui change ou il y a juste peut-être un petit peu plus de jaune dans cette couleur, un petit peu plus de rouge, un petit peu plus de bleu.

Mais ça va changer la teinte en fait. Et c'est ça en fait. Très, très souvent, on aimerait que nos enfants soient exactement la même couleur que nous, mais avec tous les pigments.

C'est parce qu'on a envie d'être, d'avoir quelque part le pouvoir dessus en fait. C'est ça, on revient toujours à cette fameuse histoire. Oui, mais pourquoi en fait tu penses ? Parce qu'on ne veut pas perdre le contrôle.

Enfin, moi en tout cas, je ne veux pas parler pour les autres. Mais pourquoi ? Parce que moi, j'ai peur de perdre le contrôle et qu'il m'échappe en fait. C'est ça ? Oui, parce qu'en fait, tu t'es déjà rendu compte que tout ce qui est différent de nous, nous fait peur.

Et en fait, c'est ça que tu vois qu'on capte assez vite. Enfin qu'on capte inconsciemment, je pense. On a envie que l'autre corresponde exactement à nos attentes.

Parce que nous sommes rassurés. Et c'est pour ça, tu vois, que ça prend du temps d'installer une nouvelle manière de faire et d'être. Parce qu'on dit, il faut 21 jours, voire 28 jours pour qu'il y ait un renouvellement complet de nos cellules.

Et tu vois, il y a ce temps en fait où ça s'installe petit à petit. Et c'est justement là que la répétition, elle va être précieuse. Parce que plus tu vas répéter, enfin répéter, oui, on peut répéter toujours la même chose.

Ou on peut répéter les nouvelles choses qu'on a apprises pour ancrer justement ces nouveaux apprentissages. Plus ça va devenir un automatisme. Et tu vois, là, on en revient à cette histoire de cerveau un petit peu primaire, animal, qui réagit de manière automatique quand on a peur, en fait, ou quand on est surpris.

C'est vraiment la partie animale en nous qui va soit se figer, qui va soit attaquer ou qui va fuir. Et justement, nos enfants, les autres en général, mais là on est plus en train de parler des enfants, vont justement réactiver à tout moment cette partie animale en nous. Et maintenant, c'est génial de savoir que tu as accès à une partie beaucoup plus sage en toi.

Et quand on commence à se rendre compte de ça, on peut faire ce pas en arrière et puis savoir observer cette réaction automatique qui est mise en route. Et en faisant ce pas en arrière, en ayant le réflexe de commencer à respirer, à toucher son corps pour vraiment se rappeler qu'il y a ce contenant là qui est disponible, c'est là que tu vas commencer à pouvoir appliquer de manière plus consciente, en fait, toutes les astuces. Toutes les astuces que tu as.

Exactement. Ça te parle? Oui, toujours. Maintenant, de se rendre compte que tu vas avoir du pouvoir avec l'autre et sortir de cette logique d'avoir du pouvoir sur l'autre.

Et là, tu as tout compris parce que quand l'autre, il va capter que tu es dans cette logique associative, il y a les barrières qui tombent, tu vois. Les murs qui ont été érigés aussi par son cerveau plus archaïque vont commencer à tomber parce que la personne va se sentir de plus en plus rassurée qu'elle a le droit de vibrer sa vibration à elle. Et quand on a confiance qu'on peut vibrer notre couleur originelle, on va avoir accès à une bonne estime de nous-mêmes, on va beaucoup plus oser, on va oser être, on va oser se positionner.

Et puis en même temps, si tu as une bonne estime de toi-même, tu vas être capable justement d'entrer dans cette logique, d'arriver à avoir du pouvoir avec l'autre et d'écouter l'autre aussi dans ce qu'il exprime et trouver des solutions ensemble. Et la clé, ça va être la présence, la première clé. Donc l'importance de se faire aider aussi si on sent qu'on a trop de bagages qui nous empêchent de pouvoir être pleinement présents à nous.

Là, je l'explique dans une vidéo qui est sur parentalitéoprésent.com. Comment c'est là maintenant pour toi ? J'ai hâte de continuer tout ça et puis comme je le disais avant, je me sens ouverte à ces changements. Quand tu entends ce que je raconte, qu'est-ce que ça te... Quelles sont les questions qui montent à ta tête ? Ou quelles sont les réflexions que ta tête te donne ? Je me dis simplement que tout ça c'est possible juste par un changement, par une autre perception des choses en fait, par te recentrer et accepter en fait toutes ces choses autour de toi. Quand tu dis toutes ces choses autour de toi, c'est quoi ? Accepter tout ce qui peut être différent, qui est pas... Laisser tomber en fait le contrôle et accepter toutes ces choses que je peux pas gérer en fait, que je peux pas contrôler.

Lâcher prise ou je sais pas comment on dit ça mais... Oui c'est super intéressant ce que tu es en train de raconter parce que tu touches un aspect qui est super important, qui est l'aspect de, en fait, quel est mon pouvoir dans cette situation ? Et tu vois là on revient sur est-ce que là je suis en train d'avoir du pouvoir sur l'autre ou est-ce que j'aspire à avoir du pouvoir avec l'autre ? En fait c'est totalement l'inverse de ce qu'on peut penser parce qu'à quelque part on se dit que pour contrôler il faut avoir le pouvoir sur l'autre mais en fait non, c'est totalement le contraire en fait. C'est ça que tu t'es rendu compte en fait tout au long de ces semaines ? Oui qu'il faut arrêter de vouloir avoir la main sur les gens quoi. Et puis tu vois ce verbe « il faut », qu'est-ce que t'en penses ? C'est un peu comme le « mais » C'est le même type de mot à éviter.

En fait tu vois parce que si tu te relis à la vibration de « il faut » ou de « je dois », essaie de faire cette expérience-là, tu peux fermer les yeux et puis tu te relis et tu as une pensée de « il faut que je » je ne sais pas quoi. Qu'est-ce qui se passe dans ton corps ? Comment tu te sens ? Tu te sens oppressée, tu te sens coincée quoi. Tu as l'impression d'avoir un truc qui va te tomber sur la tête si ça ne marche pas.

Tu sens comme ça met des tensions dans les clavicules, les épaules, dans le plexus. Il y a quelque chose qui te tire, qui tire les épaules vers l'avant, ça te fait comme te mettre en boule vers l'avant. Tu as l'impression d'avoir un truc sur la tête.

Quand tu es dans ces sensations-là, c'est vraiment dur. Tu vois, ce n'est pas la réalité. C'est juste une information.

Donc là c'est important de revenir, de te secouer un petit peu, de revenir à la respiration. Par quelle verbe est-ce qu'on peut remplacer ce « il faut » ou ce « je dois » à ton avis ? Eh bien par… qu'est-ce qu'on pourrait dire ? J'aimerais, j'attendrais que ça se passe comme si je décide ou que je choisis. Et si tu fermes les yeux et que tu te relis à « je choisis » ou à un des verbes que tu avais décidé, que tu as dit avant ? Je ne sais plus ce que tu as dit encore.

J'aimerais, je décide, je choisis. Alors tu vois, quel est le verbe le plus fort ? Tu vois, entre j'aimerais et je choisis. Je choisis.

Tu vois, quand tu te relis à « je choisis », qu'est-ce qu'il se passe dans ton corps ? C'est une certaine conviction en fait. Qu'est-ce qu'il se passe dans ton corps ? Comment tu te sens ? Relis-le. Je choisis.

Je choisis. Et donc, tu te sens plus fort. Oui, mais tu arrives à décrire ce qu'il se passe dans ton corps.

Au moment où tu dis « je choisis », je sens un redressement en fait. Ce retour à la verticalité, c'est ça ? Tu sens qu'il y a comme une force dans le bassin et dans la colonne vertébrale en fait. Comme un mouvement qui vient de l'intérieur.

Ça redresse en fait. Ça redresse et ça te donne de l'énergie et ça te donne de la fermeté en fait. Et cette fermeté bienveillante, elle va être essentielle pour aller dans la recherche de compromis dans laquelle on arrive logiquement suite au chapitre de la punition de la dernière fois.

Tu vois, on est en train de passer de cet espace mental qui te dit « ah punaise, il faut, je dois », qui nous met vraiment mal, mais vraiment mal, à une relation avec l'autre où je me sens pleine, où je me sens confiante, où je sais où j'ai envie d'aller. Parce que le pire, c'est quand on ne sait pas. Quand on ne sait pas.

Voilà. Quand on ne sait pas ce qu'on veut. C'est là qu'on balote dans le vent.

Ouais. Non mais c'est ça en fait. Et tu vois.

Tout se rejoint en fait. Oui. Oui, oui.

Tout se rejoint et puis tu vois, là on va baloter parce qu'on a peur du regard extérieur, parce qu'on doute en fait. Et tu vois, c'est la tête qui nous fait douter. Si je prends le temps de régulièrement me connecter à mon corps, de me connecter à cette sensation de reliance, à ton avis, je vais interagir avec l'autre à partir de quel niveau ? Avec moi-même, enfin pas avec mon mental, avec mon cœur, avec moi.

Avec mon centre. Et tu vois, là si je reprends ma logique d'axe vertical, je suis en train de dessiner deux bonhommes sur ma feuille, avec cet axe vertical qui met en lien entre le ciel et la terre. Tu vois, l'axe horizontal, il va couper les têtes en deux.

Et ça, c'est l'espace dans lequel on est souvent en train d'interagir ensemble. C'est l'espace mental où il y a les jugements. Oula, je vais me mettre à juger.

Et ça, c'est l'espace dans lequel on interagit régulièrement, presque tout le temps en fait. Quand on commence à comprendre que pour que je passe de cet espace mental et que je commence à habiter beaucoup plus mon corps, mon bassin, tout mon corps en fait dans ma verticalité, tu vois, je vais commencer à me mettre à interagir au niveau de mes besoins, ce qui va être à ce niveau-là, au niveau de nos cœurs. Et là maintenant, on va interagir depuis un espace qui va être relié à nos besoins respectifs.

Tu vois, je vais commencer à être attentif aux besoins de l'autre et je vais le sensibiliser à devenir attentif à mes besoins. Et puis là, ça fait un huit infini entre deux et on va se retrouver à faire des recherches de compromis ensemble du lieu, de l'espace, de nos besoins respectifs. Et là, tu vois, comme on retrouve à nouveau les deux cercles, tu vois, qui se rejoignent au milieu et il y a cet espace-là que je vais partager.

Mais il y a vraiment cette circulation d'énergie entre les deux personnes, quelque chose qui n'est pas possible quand on reste au niveau de l'espace mental parce que de rester au niveau de cet espace mental, ça va hacher vraiment et ça va diviser. Tu vois, les deux personnes sont complètement divisées. Tandis que là, ce huit infini qui est en train de se dessiner entre les deux personnes, tu vois combien ça fait une circulation d'énergie infinie et combien ça va créer ce mouvement associatif de pouvoir avec l'autre et non de pouvoir sur l'autre.

Donc, si on continue le chapitre de la punition, cette envie, ça commence à devenir un besoin plus qu'une envie parce que souvent les envies, elles sont du lieu de notre mental. Les besoins sont de cet espace beaucoup plus profond qui va être en bas, dans cette verticalité, densité en fait, corporelle. Pour faire une recherche de compromis avec un enfant ou avec un adulte, eh bien, il va y avoir vraiment la nécessité d'être dans un moment calme.

Oui, ça, ça paraît évident. Que si je ne suis pas complètement dans cet espace de présence, ça va être compliqué en fait. Enfin, il faut vraiment arriver à avoir la présence de l'autre pour le faire.

Ce que je t'invite à essayer, la semaine qui va venir maintenant, avec les ados, parfois avec mes enfants, j'ai jamais réussi à faire ça par écrit. On pourrait, tu vois, prendre une feuille et puis, par exemple, je ne sais pas, quel sujet est-ce que tu verrais bien débêler avec tes enfants en ce moment ? Un truc qui revient et puis qui est un peu compliqué. Un problème qui pourrait revenir, je dirais le travail à la maison.

Le travail scolaire à la maison alors. Les devoirs, les leçons et les devoirs. Ok, donc ça va se passer de cette manière suivante.

Donc, c'est plus avec Sam, je pense. Oui, ça peut être avec les deux. Avec les deux.

On prend Sam pour... Oui, je rappelle que Sam, il a 14 ans et puis que Yannick, il a 12 ans, 11 ans. Oui. Donc, en fait, ça va se passer de cette manière-là.

Sam, toi, tu joues Sam. Ok. Si ça te va.

Ah oui, tu peux rentrer dans son corps. Voilà, exact. Tu te mets dans sa peau.

Est-ce que je peux te parler juste un petit moment ? Tu as un petit temps là-bas. Oui, tu veux quoi ? Alors, l'importance de capter le regard et d'être... C'est pour ça que c'est hyper important d'être pleinement présente à moi quand je fais ça. D'autant plus quand on a affaire avec un adolescent qui n'a peut-être pas envie de... Qui a un million de choses autres à faire.

Donc, vraiment, et de lui demander son autorisation. C'est pour ça que je te dis, est-ce que tu as un petit moment là-maintenant ? J'aimerais te parler de quelque chose. Alors, oui, mais Samuel, il a souvent plein de choses à faire, alors... Oui, il faut que ça soit vite.

Il faut que ça soit... Il faut que ça soit rapide. Rapide et clair. Voilà, c'est pour ça que je te disais, la version écrite, je vais t'en parler juste après, mais là, la version écrite n'est pas adaptée.

Il faut vraiment s'adapter avec la personne qu'on a en face de nous. Donc Samuel, on reprend au début, Samuel. Bonjour ! Tu as passé un bon après-midi à l'école ? Oui, ça va.

OK. Est-ce que... J'aimerais juste te parler d'un truc. Est-ce que je peux... On peut juste prendre deux minutes ? Oui.

Ça va pour toi ? Oui. Et là, tu vois, tu ne me regardes pas. Oui.

Puis tu croises tes bras, c'est génial le non-verbal, on voit que ça se ferme directement. Tu es stressée, c'est ça ? Tu as plein de trucs à faire. Je sais très bien ce que tu vas me dire.

Ah, qu'est-ce que tu penses ? Que je dois travailler plus et que je dois prendre plus de motivation. Je dois me concentrer, donc voilà, c'est bon. Oui, et puis du coup, tu n'en peux plus d'entendre ces trucs que je te rabâche, c'est ça ? Non, mais c'est bon, j'ai compris.

Oui. Et j'ai fait cette prise de conscience-là, en fait, que tu n'en peux plus qu'on te rabâche les oreilles à l'école et à la maison, c'est ça ? Et puis là... Oui, j'ai vraiment compris. Et puis c'est pour ça que je voulais juste te parler de ce qu'on a maintenant pour savoir si tu avais peut-être une solution à me proposer pour que ça puisse changer à la maison par rapport à... Ben oui, tu me fais confiance et puis tu me laisses faire, je suis responsable maintenant, je suis grand et ça va bien se passer.

Donc ce que tu es en train de dire, c'est que tu me demandes de te faire confiance et que tu vas faire tout ce que tu as à faire et puis que tu vas gérer en fait. Ben oui. Puis tu sais comment c'est pour moi ? De quoi ? Mais quand tu me causes de faire confiance et puis de gérer... Ben tu vas me dire que tu n'arrives pas à me faire confiance parce que je l'ai fait à l'envers et puis voilà, mais c'est bon, maintenant j'ai réfléchi, je vais changer.

Alors je vais juste la voir off, c'est très intéressant parce que, dommage qu'il n'y ait pas une caméra là, elle s'est ouverte, donc elle a décroisé les bras et puis elle a bougé, elle se verticalise en fait. Donc l'importance de donner de l'empathie. Oui, c'est exactement ça.

En fait, je vois que j'ai de la peine à me sortir de ces automatismes et puis de cette crainte que j'ai pour toi et je suis consciente que ça m'appartient parce que je suis souvent en train de me dire que j'ai envie que tu puisses vivre le meilleur puis ça m'embête que tu vives en fait plein de difficultés à l'école, ça me fait peur puis ça me rend triste, c'est pour ça en fait. Oui, mais ça va bien. C'est à quoi que je vais me rendre compte que je peux te faire confiance par rapport à tes devoirs, tes tâches scolaires ? Tu vois bien que mes notes ça va, j'ai pas de communication, ça se passe bien, j'ai pas de réflexion.

C'est vrai que depuis quelques semaines c'est beaucoup plus calme. Bon alors voilà, pas besoin de contrôler tout ce que je fais, c'est bon, laisse-moi gérer. Ok.

J'ai quand même un truc qui remonte, là j'ai une peur au fond du ventre, je peux te la partager ? Oui, dis toujours. Bah en fait, moi j'ai vraiment besoin que les devoirs soient faits avant que tu te mettes sur un écran. Oui, je fais mes devoirs, mais t'as pas besoin d'après contrôler et regarder, je fais, je me débrouille.

Alors pour l'instant, j'entends ce que tu me dis. Pour l'instant, j'aimerais beaucoup que tu viennes me montrer ce que tu as fait. Pour l'instant.

Ah bah tu ne me fais pas confiance alors. Si, je te fais confiance, mais j'ai besoin d'être tranquillisée. Tu peux faire ça pour moi ? Ok.

T'es d'accord avec ça ? Qu'est-ce que tu as entendu Samuel ? Que t'as besoin d'avoir confiance et que je te montre que je fais correctement. Oui, j'ai besoin d'être rassurée en fait, c'est ça Samuel, j'ai besoin que, moi j'ai vraiment envie de te faire confiance. Pour l'instant, j'ai juste, je suis encore dans cette phase où j'ai besoin que tu m'aides à aller sur ce chemin.

Tu es d'accord de m'aider à aller sur ce chemin ? Oui. Ce que je t'ai dit, c'est que j'ai besoin que tu fasses tes devoirs, tes leçons avant d'aller sur un écran. T'es ok avec ça ? Oui.

Mais quand je te dis que j'ai fait mes devoirs, j'ai fait mes devoirs alors. Oui, j'ai juste besoin que tu, comme je te dis, j'ai juste besoin, un petit temps là maintenant, de pouvoir me rassurer. Ok.

C'est pour moi important en fait. T'es ok ? Comment tu te sens en tant que Samuel ? Je me sens libérée en fait, je me sens revalorisée parce que j'ai juste à montrer. Je fais mes trucs et on me laisse gérer ça, mais j'ai juste après à montrer.

On me fait confiance pour faire mes devoirs en fait, pour faire mon travail. Est-ce que tu es dans une magie de t'avoir envie de respecter quand t'es comme ça ? Oui. Ou que tu te dis je vais biaiser ? Non, je pense que là, on est à plat, on est côte à côte.

Et par rapport à ma posture, où là je reste ferme dans le sens que je veux voir, je suis dans une forme d'exigence par rapport à toi, ça te fait en fait ? Je vois que je n'ai pas le choix, enfin que je n'ai pas le choix. Ouais, il faut que je fasse ça comme ça, pour être tranquille en fait, pour que tout fonctionne, pour que ça se passe bien. Puis comment tu te sens par rapport à ça ? Bien.

Ça te rassure, ça te gâte, c'est ça ? Oui. Ouais. Alors attesté, puis tu nous diras comment ça... Oui.

Alors avec un enfant plus jeune, tu peux faire une version écrite, ou peut-être même avec Samuel s'il a plus de temps. C'est-à-dire que tu vas prendre une feuille de papier, donc ça va te donner un truc du style... Toujours tu demandes, tu commences toujours par demander à l'autre personne, si elle est ok, de prendre un petit moment avec toi pour réfléchir à une certaine question. Toujours tu lui demandes.

Mais dans le cas quand même où ça va arriver que la personne en face, elle n'aura pas envie d'en parler, qu'elle n'aura pas envie de discuter de ça, mais moi j'aurais envie d'en parler maintenant, enfin... Alors... C'est quoi le problème ? Tu as vu ce que j'ai fait avec Samuel, j'ai fait quoi ? J'ai fait quoi avec Samuel ? Tu t'es présenté en face de moi, tu ne me regardais pas, tu vois que maintenant tu me regardes. Dès que tu t'es mis dans la peau de Samuel, tu ne me regardais plus, tu t'es rendu compte de ça ? Pas vraiment. Ben voilà, ça a été un automatisme, donc tu ne me regardais pas, et tu t'es fermé, tu as croisé tes bras sur ton ventre en fait, tu t'es refermé.

Ben c'est ce qu'il fait. Voilà, tu as vu ce que j'ai fait ? Ben tu as capté mon attention, mon regard. Mais comment j'ai capté ? En... par l'attitude, par l'attitude, tu m'as cherché du regard.

Je suis restée présente en face de toi, et qu'est-ce que j'ai commencé par te dire quand j'ai vu que tu ne me regardais pas puis que tu te fermais ? J'ai commencé par te demander, est-ce que tu es ok de juste prendre deux minutes pour me parler ? Et tu restais un peu fermée, et puis après tu m'as répondu, je sais déjà ce que tu vas me dire, et là qu'est-ce que j'ai fait ? De demander d'écrire qu'est-ce que je vais dire, de demander ce que j'ai... qu'est-ce que je sais déjà, enfin qu'est-ce que je veux... Exact, tu vois... D'écrire ce que... qu'est-ce qu'il pense. Ouais, tu vois, je lui ai renvoyé la question, ah bon ? Et qu'est-ce que je vais te dire, ou qu'est-ce que je vais te... Et c'est la personne, c'est l'autre qui a parlé. Et puis après, qu'est-ce que j'ai dit ? Quand tu m'as dit, oui je sais déjà, tu vas me souler avec tes trucs, quoi.

Tu vois, j'ai continué à donner de l'empathie en fait, dans la mort, ça te gonfle, t'es saoulée avec ces histoires, tu te fais saouler à l'école, tu te fais saouler quand t'arrives à la maison, t'en peux plus, tu vois ? Là, je suis rentrée dans son monde, je me suis mise dans sa peau, dans ta peau. Ben tiens, qu'est-ce que cette attitude non-verbale, elle est en train de raconter ? Et c'est à force de décrire et de... tu vois, d'essayer de comprendre ce que l'autre est en train de vivre et de le verbaliser, que petit à petit, tu t'es ouverte. Tu t'ouvres à plus à la discussion.

Et puis là, après, j'ai nommé mon besoin. Tu vois, là j'ai besoin de te faire confiance. Donc, pour que j'arrive à te faire confiance, de quoi moi est-ce que j'ai besoin ? Et là, je fais ma demande.

Pour que je puisse te faire confiance, j'ai besoin que tu me montres le travail que tu as fait avant d'allumer un écran. C'est donnant, donnant, tu vois ? Mais il y a justement ce lien, tu vois, où tu vas vraiment descendre au niveau des besoins de l'autre et donner de l'empathie en fait. Parce que Samuel, c'est comme un vase vide par exemple.

Il ne va pas pouvoir entrer dans ta demande s'il n'a pas été nourri en fait. C'est que quand on est nourri, quand il y a une circulation qui peut se faire entre les deux. Tu vois, si dans mon dessin avec le huit infini entre les deux cœurs et les deux ventres de deux personnes, s'il y a une personne qui est complètement asséchée, creuse, qui est complètement encore dans cette relation de jugement et dans cette relation d'horizontalité, qui n'a pas compris qu'il y a cette possibilité d'être rejointe, ou qui n'a pas envie, ou qui pour X raisons n'a pas la capacité d'arriver à être rejointe dans son cœur, tu ne vas pas pouvoir faire une recherche de compromis avec une personne comme ça.

Parce que l'autre personne, elle reste braquée, en retrait. Il y a parfois des murs qui sont érigés entre deux êtres, tu comprends ? Donc pour arriver à vivre cette recherche de compromis, il ne faut pas qu'il y ait des murs entre eux, il faut qu'il y ait une certaine fluidité. Et cette fluidité, elle ne va être trouvée que par le fait de petit à petit rejoindre l'autre à son niveau.

Mais cette fluidité, elle va être possible que du moment où toi, tu vas déjà arriver à faire ce 8 infini avec toi-même, qui part depuis ta tête, qui descend dans ton cœur, qui va jusqu'à tes pieds, tu vois, et où il y a ce point de ralliement qui va être là, ça va être possible que quand les deux personnes vont être plus ou moins dans une circulation qui se fait dans cette verticalité, tu vois, puis après on va se rejoindre. Après c'est ces points-là qui vont gentiment se rejoindre et former ce grand centre entre les personnes. Ça te parle ? Mon dessin te parle ? Oui, il est très beau ton dessin.

Oui, et tu vois, là, on est en train de constituer en fait la fleur de vie. C'est ça la fleur de vie. Tu vois, la fleur de vie, elle est, tu vois, on peut la dessiner.

Et en fait, tu vois, après il y a tous les points qui vont se rejoindre et ça continue de s'étendre. Je vais te laisser, en fait, je vais te laisser sur cette image-là aujourd'hui. Puis on va se retrouver la semaine prochaine pour voir un petit peu ce qui a bougé avec cette image, cette nouvelle image qui se rajoute à ton catalogue.

Ah oui, il commence à y avoir plein de belles choses. Comment tu te sens ? Je me sens, je me sens, je me sens joyeuse. Tu sens ce qui se passe dans ton corps, tu sens ce qui se passe là maintenant ? Je me sens, je me sens plus légère, enfin, je me sens, je me sens rattachée à quelque chose, mais plus légère.

Je te souhaite une belle semaine. Merci, pareilment. De belles aventures.

Et puis au plaisir de te retrouver pour la suite. A la semaine prochaine. Allez, bonne journée.

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Merci pour votre écoute. Je me réjouis de vous retrouver la semaine prochaine. Au revoir.