Comment à force de persévérance nous surmontons les obstacles que la vie met sur notre route et cela donne une saveur toute particulière à nos succès.


Résumé de l'épisode :

Dans cet épisode captivant de Parentalité au Présent, nous avons eu le plaisir de recevoir Aurélien, un jeune homme de 25 ans, pour discuter de sa relation unique avec ses parents et de son parcours personnel. Aurélien partage avec nous ses réflexions sur la parentalité et l'importance de l'accompagnement dans le développement de soi.

Dès le début, Aurélien souligne l'importance de la relation d'amitié qu'il entretient avec ses parents. Il est reconnaissant d'avoir grandi dans un environnement familial où l'échange et le partage étaient encouragés. Ses parents ont agi comme des coachs, lui offrant des conseils basés sur leurs propres expériences plutôt que de dicter ce qu'il devait faire. Ils lui ont donné les outils nécessaires pour prendre ses propres décisions et se responsabiliser, ce qui a eu un impact significatif sur son développement.

Aurélien partage également les difficultés qu'il a rencontrées sur le plan scolaire, surtout avant l'âge de douze ans. Il exprime sa frustration face aux attentes de performance et à la pression académique qui étaient présentes. Heureusement, ses parents l'ont soutenu et ont cherché des solutions adaptées à ses besoins. Après un diagnostic de dyslexie, il a bénéficié d'un soutien extérieur qui l'a aidé à combler ses lacunes et à développer des stratégies d'apprentissage efficaces.

Ce parcours a eu un impact durable sur Aurélien. Il a appris à prioriser les tâches, à identifier ce qui est le plus important, et à gérer efficacement son temps. Ces compétences lui ont permis de se sentir plus confiant face aux défis académiques et professionnels qui se sont présentés à lui. Il souligne l'importance de l'effort, de la persévérance et de l'épanouissement personnel dans la définition de la réussite.

Aurélien met également en avant l'importance des échanges et des relations dans son parcours. Que ce soit à travers ses études ou dans la vie de tous les jours, il a trouvé une grande satisfaction dans le partage avec ses pairs et les intervenants professionnels. Ces échanges lui ont permis de se sentir valorisé et de développer ses connaissances, contribuant ainsi à son épanouissement global.

En conclusion, cet épisode nous rappelle que la parentalité est un voyage d'accompagnement où l'échange, l'écoute et le soutien sont essentiels. Aurélien nous montre que l'épanouissement personnel peut être atteint grâce à des relations positives, à l'acceptation de ses propres difficultés et à la recherche de solutions adaptées. La réussite se définit par la satisfaction de ce que l'on accomplit chaque jour, que ce soit sur le plan personnel ou professionnel.


“Un parent parfait, ça n’existe pas” c’est sur ce postulat que Janick Biselx-Menétrey, médiatrice familiale et coach de vie à Martigny, construit “PARENTALITÉ au PRÉSENT”.

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Podcast proposé tous les dimanches matins à 7h (une semaine sur deux gratuitement), il bâtit un espace où les cœurs s’ouvrent, les chemins de vie se déroulent et la simplicité enveloppe à son écoute.

Au travers des histoires de chacun·e·s, les schémas longtemps restés logés dans l’inconscient sont mis en lumière, les défis de la vie accueillis avec curiosité et présence permettant de sortir des tabous familiaux.

Au fil des épisodes, les récits de chacun·e·s nous apprennent que nous sommes “assez” et nous inspirent à vivre et laisser vivre avec confiance.

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Sujets abordés durant cet épisode: amitié avec les parents, conflit lié à la scolarité, dyslexie, calvaire, perte de confiance en soi, frustration, programmes scolaires non adaptés, ambitions pros, réussite, dyslexie, logopédie, école obligatoire, aide scolaire, effort qui payent, réussite 

Lire la transcription de l'épisode

[Texte généré automatiquement] 


Peut être d'aller à l'essentiel et de se concentrer sur ce qui est important à réaliser. Et c'est peut être ça que j'ai appris en fait depuis mon plus jeune âge à faire, vu que j'avais jamais le temps de tout faire parce que j'étais plus lent que les autres. Du coup, je devais me focaliser sur les points les plus importants, même dans les examens à faire. Déjà quand j'étais en cinquième primaire à faire les questions, il y avait le plus de points et des choses comme ça et vraiment enfin identifier. Ce qui est le plus important, la tâche la plus importante à réaliser.

Bonjour, je suis Janick Biselx-Menétrey, médiatrice familiale diplômée. Je suis passionnée par le lien relationnel. Je vous propose aujourd'hui Parentalité au Présent, un recueil d'histoires plurielles pour une étape de vie singulière. Aujourd'hui, j'ai le plaisir de recevoir Aurélien. Bonjour Aurélien.

Bonjour.

Quel lien entretiens tu aujourd'hui avec tes parents ? Aurélien Déjà quel âge tu as donc ?

J'ai 25 ans et le lien que j'entretiens avec mes parents, c'est plutôt un lien d'amitié. Donc on habite ensemble donc j'habite avec eux et vraiment on a une relation très simple. On se parle un peu comme avec des amis, on partage nos journées, nos expériences et depuis tout le temps on a une vie de famille assez soudée, on partage vraiment plein d'expériences, d'activités ensemble. Les vacances et oui, et de hobbies et de loisirs ensemble. Enfin, je pense que je suis plutôt chanceux par rapport à la relation que j'ai avec mes parents depuis toujours en fait.

Et tes parents en fait c'est quoi des parents pour toi ? Euh. Ça veut dire quoi être parents pour toi ?

Un Pour moi c'est un coach, quelqu'un qui saura donner des avis en fait, et pas forcément dire c'est juste ou faux, mais partager son expérience et après de donner une boite à outils à son enfant pour lui permettre par la suite d'évoluer et de se débrouiller par soi même. Et c'est je m'estime chanceux pour ça par rapport à mes parents, parce que par exemple, ils ne m'ont jamais interdit de faire quelque chose. Ils m'ont toujours, toujours laissé le choix. Ainsi, j'y pense maintenant. Je ne saurais pas dire quelque chose qui m'est interdit de faire, mais par contre je leur suggérer quelque chose que je voulais réaliser. Et peu après ils me disaient Ah c'est bien ou je ferais différemment, mais après, à la fin, c'était à moi de prendre la décision. Donc cette façon de procéder, ça m'a permis de me responsabiliser. Et oui, c'est pour ça que je dis un coach, parce que j'ai eu le droit en fait d'écouter et de choisir.

Et d'expérimenter.

Et d'expérimenter exactement.

Et finalement alors, ça t'a permis d'expérimenter quoi sur cet accompagnement ? Qu'est ce que tu as pu expérimenter ?

Ça m'a permis de me tromper, de voir, de me dire finalement il avait raison et après ben de se dire ah j'aurais bien fait d'écouter et c'est certainement pas pour rien. Qui m'ont dit ça. Et du coup, les fois suivantes, ben ça je leur demandais et j'ai appliqué ça. Enfin je leur demandais pas et je savais déjà que je devais faire différemment des choses. Et en fait, ça a permis de ben un peu d'éviter les conflits je pense. On a pas eu vraiment beaucoup de conflits par rapport. Ah ça c'était vraiment le choix. Il venait de moi ça, éviter tout conflit avec avec eux. Mais je pense que c'était une bonne formation et une. Et une bonne manière de faire qui m'a convenu à moi même. Hmmm.

C'est bien l'expérience que tu nous partages, Ettore et d'autres d'autres partages à faire par rapport à l'accompagnement de tes parents qui t'ont tant donné. Peut être quand tu étais plus jeune ou.

Donc il y avait l'accompagnement scolaire, la scolarité qui fait quand même partie d'une grande partie de notre vie et surtout par rapport à ma scolarité où j'ai eu quelques difficultés pendant. La partie. Enfin jusqu'à mes douze ans, avant mes douze ans qui était une partie on va dire compliquée au niveau scolaire. Et du coup bah c'était là que nos relations en fait devenaient plus compliquées. Au niveau de la scolarité.

Parce que parce qu'il comprenait pas ce qui se passait pour toi à l'école ou parce que. C'était pour ça que c'était compliqué. Tu te sentais pas compris ?

Parce qu'en fait, pour eux, le but c'était de faire le toujours le faire le mieux possible. Et puis même s'ils faisaient le mieux possible, et bien. En fait ça me convenait pas et puis du coup ça avait pas forcément comment faire. Moi je savais pas comment faire non plus. Et après tout ce qui touchait un peu à la scolarité, bah ça devenait en fait un calvaire pour tout le monde. Parce que moi j'y arrivais pas et eux non plus. Et puis avec. Enfin avec mes sœurs qui n'avaient pas de difficultés. Enfin, ils avaient jamais eu besoin de. De faire quelque chose en plus, forcément. Et du coup après c'est compliqué et après tu rentres dans. Dans un conflit, mais lié en fait à la scolarité. Je n'ai pas le souvenir que ça se déplacer sur un autre, sur les autres moments qu'on partageait ensemble. Mais en tout cas j'ai le souvenir. Un de mes moments de calvaire que j'ai passé avec l'école.

À ton avis, pourquoi il y avait ces moments de calvaire ? Qu'est ce qui se passait ? Toi, t'arrives à mettre des mots aujourd'hui.

En fait, c'était c'était une perte de confiance en soi. Enfin, c'était une frustration de ne pas arriver à faire les choses alors que tu passes du temps, alors que t'entends tes amis qui disent qu'ils font leurs devoirs super rapidement et toi tu passes toute ta soirée à faire et ça n'avance pas. Après, j'ai eu la chance de directement avoir l'opportunité d'avoir l'intervention de tierces personnes pour m'aider et du coup ça c'était vraiment je pense, la bonne solution. C'était l'intervention de quelqu'un d'extérieur à la famille qui venait m'aider pour faire les devoirs et voilà pour évoluer avec mes lacunes. Et du coup, comme ça on a pu garder en fait la relation parent enfant, les bons côtés, ce qui se passait à mon souvenir déjà bien avant. Et pour le côté qui posait problème, et bien faire intervenir quelqu'un d'extérieur pour justement canaliser tout ça et. Et pas que j'ai forcément les mêmes réactions que j'avais avec mes parents.

Hum. Tout est peut être plus calme avec les intervenants extérieurs. Au début, au début après tout, je les ai fait.

Oui, je dirais pas forcément de transpirer, mais après c'était presque aussi lié d'un peu d'une amitié. Du coup, on était peut être moins focalisé sur le travail et un peu retomber dans des travers.

Il y a un diagnostic a été posé sur ces difficultés.

Oui, alors j'ai été diagnostiqué dyslexique, donc le processus dans mes souvenirs a été quand même assez long. J'ai eu la chance d'avoir mes parents qui qui m'ont soutenu pour ça. Maintenant, enfin, la dyslexie, on en entend parler partout. Même que je ne suis pas âgé.

Il y a 20 ans, il y a 20 ans, c'était pas la même chose.

Exactement.

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J'ai pas vraiment tous les détails en tête, mais je sais que mes parents les ont dû réaliser un travail énorme pour justement pour en fait que ça soit accepté et reconnu à l'école. Parce qu'en fait, vu que depuis que j'étais tout petit, je faisais donc des cours d'appui, donc par l'école, j'allais plutôt quelques jours par semaine, plutôt à l'école pour réaliser des cours d'appui. Le soir, j'avais quelqu'un à la maison pour m'aider pour les devoirs et aussi mes parents qui m'aidait en plus pour mes devoirs. Donc j'étais super bien encadré donc les résultats scolaires suivaient mais l'investissement réalisé était disproportionné par rapport aux résultats obtenus. Donc d'un côté, ça c'est pas remarqué, je n'étais pas considéré comme un élève en difficulté jusqu'à l'âge je crois, mais environ dix ans avant de passer au secondaire, les années 1 peu avant de passer au secondaire ou en fait là bas le français, la lecture posait un réel problème et les branches où j'arrivais bien avant un type mathématique ou autre, ben elle devenait en fait problématique parce que c'était la période des longs problèmes.

À résoudre lire les données.

Exactement. Et du coup, j'arrivais pas à terminer les examens à temps. J'avais je prenais trop de temps pour réaliser les examens, du coup mes notes ou avant elle était bonne en mathématiques, et bien elle commençait à chuter. Et en fait, ben mon problème n'a jamais été pris au sérieux jusqu'à ce que ma note de français devienne inférieure. Enfin en dessous de la moyenne. Et puis là, à l'école, ils se sont dit ah oui, c'est problématique, mais en fait, depuis longtemps enfin, mes parents m'accompagnaient et se battaient. Du coup j'ai eu de la chance pour ça. Mais après c'est vrai que l'école n'est pas toujours encourageante parce que enfin, ils ont pas le temps de s'occuper de tout le monde et le programme n'est pas forcément adapté, en tout cas ne l'était.

Pas à l'époque. Peut être que ça a changé aujourd'hui un petit peu, tellement.

Hum. Pas forcément adapté à nos besoins. Et du coup, le diagnostic de dyslexie c'est faire en dehors de l'école, car à l'école il y avait une logopédie que j'avais vu de l'école. Mais par manque de temps et et en ayant identifié mon cas pas comme problématique parce que mes résultats scolaires suivaient. Et vu que j'avais tout l'environnement qui fonctionnait bien dans mes souvenirs et cette logopédie, ça avait dit qu'il n'y avait pas forcément de problème de dyslexie chez moi. Et c'est en ayant été chez une logopédie indépendante exactement que le diagnostic a pu être posé. Et en fait avec qui j'ai eu la chance de travailler après pendant de longues années puisque à peu près à l'âge de mes seize ans par des séances hebdomadaires. Et j'ai pu en fait pallier ces lacunes et puis après réaliser enfin tout le parcours. Scolaires et académiques et professionnels que j'ai fait jusqu'à aujourd'hui.

Parce qu'en fait, ce que tu es en train de dire, c'est que quand t'avais douze, treize, quatorze, quinze, seize ans, c'était comment pour toi d'écrire et de lire ? C'était encore problématique ou ça allait.

S'améliorer au fil du temps, mais c'était en fait moralement impossible pour moi de faire d'écrire un texte dans le sens où je faisais la dictée préparer, je la préparer, je faisais, je n'avais pas deux fautes par mot. Enfin oui, au départ, la première fois après, en s'exerçant, bien sûr, ça s'est amélioré. Mais pour l'examen, pour les critères de l'examen, c'était toujours catastrophique. Mais alors que aujourd'hui, enfin, j'écris un des textes, certes, ça reste toujours plus difficile. Je pense que pour quelqu'un qui n'a pas connu ce genre de difficulté. Mais enfin, j'écris un texte sans fautes d'orthographe, vraiment. Enfin, j'ai passé mes examens de maturité professionnelle en faisant des rédactions où dedans deux trois pages A4, il y avait peut être deux trois fautes d'orthographe. Donc c'est là qu'on voit enfin tout le chemin parcouru et la satisfaction personnelle d'avoir réalisé ça. Même moi j'y croyais pas forcément.

Oui, et aujourd'hui en fait, qu'est ce que tu veux ? Tu viens de rendre un travail ? Oui et tu a rendu un travail de quoi ?

Un travail de master ? Voilà. Master of Science. Et oui. Alors du coup, depuis mes dix ans jusqu'à maintenant, il s'est passé plein de choses. Un apprentissage de laborantin.

En quinze ans. En fait, c'est juste le parcours que tu as pu, que tu as pu faire.

Et après une maturité, un bachelor. Et maintenant.

Comme ça, tu vas faire un doctorat ? Non.

Je m'arrête là. Il y a plein de choses qui se préparent pour la suite.

Ouais. Donc comme quoi, qu'est ce que t'es en train de nous dire là ?

Parce qu'en fait tout est possible. C'est un peu bateau comme phrase, mais c'est vrai enfin que tout est possible. Et puis même avec du recul, on voit que ça m'a appris plein de choses. Parce que la fin, la mise au travail, j'ai dû le faire quand j'étais jeune, mettre une méthodologie de travail en place quand j'étais jeune. Et en fait, quand je suis arrivé aux études supérieures.

Je savais travailler.

Je savais travailler et je n'ai pas connu cette difficulté qu'ont eu plein de mes amis et mon entourage à se mettre au travail. Parce que d'être submergé par les tâches scolaires, en fait. Je l'ai vécu quand j'avais dix ans. Et du coup après, quand mes amis et les gens que j'ai côtoyés, ils commençaient à être submergés, mais eux, ils n'avaient jamais connu. Mais moi en fait, j'avais déjà connu et maintenant en fait, ça me fait vraiment pas peur ni stressé. Enfin, c'est peut être aussi un peu mon tempérament, mais d'être submergé par des tâches en tout genre, ça me fait vraiment pas peur parce que je pense que j'ai eu l'habitude.

Comment tu fais Quand à quand tu te sens submergé par la masse de travail, tu t'organises comment ?

Je découpe un peu les tâches. Enfin, je priorise Thierry et je priorise les les tâches à réaliser. Et puis après, enfin vraiment dire les points les plus importants, même dans les examens à faire. Déjà quand j'étais en cinquième primaire, à faire les questions qui avaient le plus de points et des choses comme ça, puis vraiment enfin identifier. Ce qui est le plus important, la tâche la plus importante à réaliser. Et après aussi quand j'ai beaucoup de tâches à faire. Enfin, des fois on a pas le choix que de le réaliser. Mais je pense, vu que j'ai eu l'habitude de passer des heures à travailler le soir, en fait ça m'effraie pas plus que temps de réaliser ces tâches et de passer du temps. Donc quand j'ai des semaines vraiment chargées. Bon, c'est peut être aussi ma personnalité, ma manière de voir les choses et quand je travaille dans un groupe et tout ça, je vois que moi, par rapport à d'autres personnes, ça ne me dérange vraiment pas de passer plus de temps un soir, de travailler un week end et tout ça parce que j'ai déjà dû le faire auparavant.

Et puis je sais qu'en accomplissant toutes ces tâches, m'a au final on sera satisfait du travail réalisé.

C'est vraiment ce que tu disais avant. C'est l'effort qui paye.

Exactement. Exactement. Enfin, c'est vraiment de. Au final. Oui, c'est de savoir ce qu'on veut, ce que l'on veut réaliser, enfin les objectifs. Après, ce n'est pas parce qu'on travaille beaucoup qu'on est heureux qu'on peut dire dans le sens réussir sa vie et tout ça, enfin en travaillant beaucoup. Après ça dépend, chacun son interprétation, ce qu'il a envie de faire dans sa vie.

C'est intéressant ce que tu en train de dire. Donc pour toi, c'est quoi réussir ?

Pour moi, réussir c'est. D'être heureux de ce que l'on fait chaque jour au quotidien. De pouvoir enfin réussir à atteindre les objectifs que l'on s'est fixés. Et puis de voir que tout cela évolue. Après, les réussites ne sont pas que professionnelles, mais aussi dans les hobbies de tous les jours, dans les relations avec les personnes qu'on entreprend, sommes vraiment dans la globalité. Après, personnellement, le mot réussite pour le côté professionnel, pfiouu c'est comment dire de l'intérêt pour ça. Enfin ça, ça me fait plaisir vraiment d'avoir réalisé, accompli ces études. J'ai aussi des ambitions professionnelles. Enfin pour moi la réussite entre guillemets de ma vie passe, passe à passer, passe et passera par. Par le côté professionnel aussi, ça je pense. Comment que ça en fait partie ? Et plein, plein, plein d'autres choses aussi.

Hmmm. En fait, ce que j'entends, c'est que pour toi, réussir c'est d'arriver à s'épanouir dans tous les aspects de notre vie. C'est ça que tu peux saisir.

C'est ça ?

Donc ce n'est pas forcément lié à être productif dans le sens production matérielle, Non, pas forcément.

Et surtout, enfin je pense aussi. La jeunesse d'aujourd'hui. Elle porte beaucoup plus d'importance sur ce qui est la qualité de vie à côté du travail. Ça fait aussi partie de mes valeurs. Mais après, je me dis aussi que pendant mes études et dans la qualité de vie, le relationnel avait beaucoup d'importance. Déjà dans tout ce que j'ai pu apprendre. Enfin, je pense que.

Le fait d'être épanoui avec tes relations, ça permet, ça te permet d'être plus concentré aussi quand tu dois fournir un effort plus intellectuel que tu dis.

Oui et aussi dans le côté de l'échange. Enfin, je pense que dans mes études, j'ai vraiment le plus appris. En tout cas, ce que je me souviens le plus, c'est vraiment les échanges que j'ai eu avec les étudiants sur des aspects professionnels mais aussi détente amicale, et puis aussi le partage avec les professeurs et tous les intervenants que j'ai eus. Et c'était vraiment ça. C'est vraiment ces points là qui m'ont fait en fait à avancer personnellement. Et puis aussi au niveau de mes connaissances, et c'est vraiment les les aspects de partage que j'ai déjà beaucoup aimé et aussi que j'ai l'impression maintenant qui m'ont beaucoup appris puisque les enfants, les aspects théoriques et tout ça.

Moi j'ai envie de dire nourri à la place de appris.

Oui je pense que ça peut être un.

Bon, un bon, oui c'est comme ça me donne vraiment l'impression que tout a été rempli en fait. Et moi si je me rappelle eux, j'ai commencé le même parcours que toi à l'époque, je n'ai pas l'impression que ça me nourrissait, tu vois. Alors oui, les relations que j'avais avec mes collègues, oui, mais par contre ta matière ou tout, là c'est pas quelque chose que je retiens, pas un souvenir de nourriture d'ailleurs, je pourrais quasiment plus rien. Euh. Redonner. Euh. Enfin je me rappelle plus rien, quasiment.

Mais la joie par rapport à par rapport à mes études. La première, la partie de mon bachelor que j'ai réalisée. C'était enfin proche de chez moi et du coup, en fait, il n'y avait pas vraiment de soucis de transport pour se rendre sur le lieu d'étude. Mais je suis arrivé souvent en retard. Il y a des classes que j'ai un peu esquiver et tout ça. J'étais pas forcément très motivé par les cours. Enfin j'ai beaucoup aimé, j'ai beaucoup appris et j'ai un peu sélectionner ce que je voulais. Et oui, voilà ce qui était important pour moi et ensuite pour mon master qui s'est déroulé dans une classe bien plus loin que chez moi, ça me prenait enfin 1 h 45 tous les jours pour y aller. Je faisais les trajets quotidiennement mais je suis jamais arrivée en retard, je n'ai jamais raté. Un jour c'était cinq jours sur sept et on allait même les week ends pour travailler ensemble sur place. Et c'était vraiment.

C'est quoi la différence entre les deux ? T'arrives à dire aujourd'hui, qu'est ce qui fait que pour le Bachelor, tu avais plus de peine que pour le master ?

Mais c'était aussi la fin. Donc le master c'est c'était vraiment quelque chose de spécifique que je savais que j'allais aimer et qui allait vraiment m'intéresser. Enfin, le Bachelor, c'était plus des bases théoriques larges et puis des aspects un peu scientifiques, plus pointus. Et après dans le master, c'était. C'était plus des points en fait, enfin qui m'intéressaient simplement. Et c'était en fait aussi comme était construit le master que que j'ai fait. C'était beaucoup basé sur le travail en groupe et l'échange en fait avec avec des intervenants et beaucoup d'intervenants professionnels qui venaient. Et en fait les échanges étaient tellement enrichissant que je pouvais pas rater parce que je trouvais ça vraiment c'était nous.

C'était nourri. Alors que le Bachelor c'était plus académique et c'était plus des cours avec. Tu avais juste un point t'as à suivre, c'est ça ?

Oui tout ça.

Et ça vraiment c'est super intéressant ce que tu nous dis là. C'est qu'on voit que déjà comme tu parlais avant tes parents, tu disais euh, finalement c'est l'échange qui fait la qualité de votre relation. Et puis là bas, tu fais le même parallèle avec la motivation de tes études, la motivation d'avancer et de. Euh vraiment quand on échange, quand on considère en fait, je pense qu'il y a une histoire de considération ou non aussi. Que finalement, dans une classe où t'es juste à juste à suivre, à moitié endormi ou pas, voilà ce qu'on projette. Un peu comme un numéro. Tandis que dans cette classe de master, t'étais pris comme un individu à part entière qui faisait partie d'un groupe. Et tu te sentais utile en fait, au sein de ce groupe.

Exactement. Après, c'était aussi fun, on avait le choix de participer ou pas. C'était aussi un choix de ma part de m'investir. On avait aussi pas forcément l'obligation de se rendre sur place, mais c'était c'était vraiment un choix personnel de m'investir là dedans parce que ça me plaisait. Exactement. Et mais c'est vrai qu'en particulier le master, que c'est pour ça que je l'ai choisi, y prenait vraiment cet échange, ces travaux de groupe et vraiment ce relationnel qui me plaît beaucoup dans la vie de tous les jours. Je suis quelqu'un qui aime bien relier activement, relationner et échanger avec tout type de gens. Et du coup c'était c'est pour ça que j'ai choisi en fait.

Et en fait, c'est là qu'on voit que un travail peut devenir presque un hobby. Enfin pas tout à fait, mais bien que c'est tellement nourrissant au niveau du cœur et au niveau de de ce qui se passe en nous, que ça peut devenir. Euh. Au moment de. De plaisir.

Du plaisir de s'approcher, de faire de son travail quelque chose de. Oui, de plaisant. Enfin, dans la société actuelle, on est quand même obligé de travailler pour. Enfin pour vivre et puis pour être intégré dans la société. Et de pouvoir faire un travail qui nous plaît. Pour moi, c'est important et c'est vraiment motivant. Et je pense que actuellement c'est le cas. Du coup, oui, c'est vraiment motivant de pouvoir faire un. C'est pas vraiment un métier passion, mais ça pourrait s'en rapprocher avec le temps et je l'espère.

Hum. Oui parce que tu pourras peut être te spécialiser dans une branche ou l'autre, ou dans un domaine ou l'autre et que ça devienne comme tu dis, un travail patient.

Exactement.

Merci Aurélien.

Merci à toi Janick.

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