Peut-on être tout pour tout le monde, tout le temps ? Mon invitée ce dimanche propose de se libérer de cette pression.

Cet épisode vous a plu ? Un second échange avec Catherine est disponible ici !


Résumé de l'épisode:

Introduction : Bienvenue dans le dernier épisode de Parentalité au Présent ! Aujourd'hui, nous abordons un sujet crucial : l'importance d'être à l'écoute de son enfant et de favoriser une relation équilibrée. Notre invitée, Janick Biselx-Menétrey, médiatrice familiale diplômée, partage son expérience et nous donne des clés pour établir une communication saine avec nos enfants.

Être stable et prêt à écouter :

Selon Catherine, l'enfant se tourne naturellement vers l'un de ses parents en fonction de la façon dont il perçoit la personne en face de lui. Il a besoin de sentir que cette personne est stable et prête à l'accueillir. Si l'enfant ne peut pas exprimer ses émotions et ses préoccupations envers un parent, il le fera probablement envers l'autre. Il est donc primordial pour les parents d'être disponibles et ouverts à la communication avec leurs enfants.

Les défis de la relation parent-enfant :

Catherine partage son expérience personnelle avec sa maman, une relation parfois tendue et envahissante. Elle explique que sa mère se sentait souvent seule et angoissée, ce qui influençait sa façon d'agir. Pour Catherine, il était essentiel de mettre des limites et de prendre de la distance pour préserver son bien-être. Elle souligne également que sa mère a entamé un travail avec un psychiatre, ce qui a contribué à apaiser la relation.

L'impact du décès d'un parent :

La perte du père de Catherine a fragilisé sa mère, qui se sentait seule et cherchait souvent la présence et le soutien de ses enfants. Catherine exprime son ressenti face à cette situation, où elle devait constamment être positive et prête à aider sa mère, tout en souhaitant aussi pouvoir exprimer ses propres besoins. Elle souligne l'importance de reconnaître les limites et de ne pas s'oublier dans le processus de soutien à un parent endeuillé.

Le rôle de parent et les défis rencontrés :

Catherine est maintenant maman et réalise que l'éducation d'un enfant est un défi bien réel. En tant qu'enseignante spécialisée, elle était habituée à travailler avec des enfants ayant des troubles du comportement, mais la relation avec son propre enfant lui demande de repenser ses connaissances et ses approches. Elle constate que les méthodes qui fonctionnent à l'école ne sont pas toujours applicables à la maison et qu'il est nécessaire d'adapter son approche en fonction de chaque situation.

La relation équilibrée avec l'enfant :

Catherine réfléchit à la question de savoir pourquoi certaines situations se déroulent mieux à l'école qu'à la maison. Elle met en évidence la distance émotionnelle présente à l'école, où l'amour parental est moins impliqué, favorisant ainsi une relation plus sereine. À la maison, les émotions peuvent prendre le dessus et entraîner des réactions excessives. Elle admet qu'il est nécessaire de trouver un équilibre et de se rappeler que les réactions émotionnelles peuvent influencer la relation avec son enfant.

Changer ses habitudes et être à l'écoute de son corps :

Catherine partage son désir de changer ses habitudes et de mieux écouter son corps. Elle mentionne différentes méthodes telles que la respiration consciente, le yoga et l'image du "petit bonhomme qui sourit dans le ventre". Elle reconnaît qu'il est parfois difficile de mettre en pratique ces outils, mais elle se rappelle l'importance de les utiliser pour développer une meilleure écoute de soi et des autres.

Conclusion :

Être à l'écoute de son enfant et établir une relation équilibrée nécessite un travail constant. En prenant conscience de nos réactions émotionnelles, en changeant nos habitudes et en étant ouverts à la communication, nous pouvons créer un environnement propice à l'épanouissement de nos enfants. N'oublions pas de prendre également soin de nous-mêmes et de reconnaître nos propres limites. Ensemble, nous pouvons construire des relations familiales saines et harmonieuses.


“Un parent parfait, ça n’existe pas” c’est sur ce postulat que Janick Biselx-Menétrey, médiatrice familiale et coach de vie à Martigny, construit “PARENTALITÉ au PRÉSENT”.

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Podcast proposé tous les dimanches matins à 7h (une semaine sur deux gratuitement), il bâtit un espace où les cœurs s’ouvrent, les chemins de vie se déroulent et la simplicité enveloppe à son écoute.

Au travers des histoires de chacun·e·s, les schémas longtemps restés logés dans l’inconscient sont mis en lumière, les défis de la vie accueillis avec curiosité et présence permettant de sortir des tabous familiaux.

Au fil des épisodes, les récits de chacun·e·s nous apprennent que nous sommes “assez” et nous inspirent à vivre et laisser vivre avec confiance.

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Sujets abordés durant cet épisode: deuil père, cogitte, rumination, parent préféré, cohérence cardiaque, méditation, écoute du corps, mouvement, réaction, réactivité, présence, cerveau archaïque, neurosciences, respiroguide app, cours janick, bonhomme ventre, smarties, joe dispenza

Lire la transcription de l'épisode

[Texte généré automatiquement]


Je pense que l'enfant, tout d'un coup, il va peut être se tourner vers l'un, soit vers l'autre, en fonction de comment il sent la personne face à lui, s'il sent qu'elle est bien bien plantée dans ses bottes. Et enfin, voilà. Je pense qu'il a, il a besoin d'une, que la personne face à lui soit stable ou soit prête à accueillir ce qu'il a à dire. Et puis, si ne peut pas le faire envers moi, il le fera en versant pas un.


Bonjour.


Je suis Janick Biselx-Menétrey. Médiatrice familiale diplômée. Je suis passionnée par le lien relationnel. Je vous propose aujourd'hui Parentalité au Présent, un recueil d'histoires plurielles pour une étape de vie singulière. Bonjour Catherine. Bonjour. Janick. Quels liens entretiens-tu aujourd'hui avec tes parents ?


Alors, j'ai perdu mon papa il y a quatre ans maintenant.


Et.


J'ai encore ma.


Maman.


Avec laquelle les relations sont souvent bien compliquées. Beaucoup de tension. C'est une maman un peu envahissante à mon goût et qui nous sollicite beaucoup, qui nous culpabilise souvent et. Des fois, j'ai besoin de mettre de la distance entre elle et moi.


Quand tu dis qu'ils nous sollicitent c'est qui ?


.


Mes frères, ma sœur et moi, elle, nous ou elle compte beaucoup sur nous. Elle a beaucoup besoin de nous. Et des fois, j'aimerais qu'elle reconnaisse que nous, on a aussi notre vie à vivre. Elle a souvent de la peine à l'entendre et si on vient, ce n'est jamais assez longtemps. C'est jamais. Oui, il y a toujours quelque chose qui ne va pas. Elle profite jamais du moment présent. Elle est toujours dans l'après. Et du coup, ça me pèse souvent, ça me pèse.


Elle se sent seule. Tu penses que c'est parce qu'elle se sent seule qu'elle agit comme ça ?


Elle se sent seule, elle, elle. Elle n'est pas en très bonne santé non plus. Donc elle est souvent très angoissée par rapport à tous les maux dont elle souffre. Et souvent, elle aime. Ça prend le dessus sur sa raison. J'ai envie de te dire elle a vraiment parfois des crises d'angoisse. Elle se plaint après le décès de papa, elle a eu très souvent besoin de nous appeler pour nous dire qu'elle se sentait mal, qu'il fallait aller à l'hôpital. Il y a vraiment eu toute une période. On l'accompagnait souvent aux urgences et à chaque fois on nous disait Madame, il n'y a rien eu, vous pouvez rentrer chez vous tranquille. Et puis souvent, elle ne croyait pas ce que les médecins lui disaient.


Elle ne.


Elle remettait tout en doute. Mais j'ai l'impression que souvent c'était plus parce que ça lui donnait l'occasion d'être avec nous ou comme qu'on montre qu'on faisait des choses pour elle, avec elle.


Voilà.


Je voyais ça un peu comme des appels au secours de sa part.


De manière complètement inconsciente.


Ensuite. D'ailleurs, maintenant, elle fait tout un grand travail avec un psychiatre maintenant. Et ça, ça porte ses fruits. Je sens encore.


Elle s'appelle.


Elle s'apaise et de notre côté, on s'apaise aussi. Mais ça a été long et. Mais je sais que mon papa lui manque énormément. Et c'était un peu son sang, son pilier, son point d'ancrage. Donc ça a beaucoup fragilisé. La personne qu'elle était.


Et toi, ça te fait quoi ? Tu te sens comment quand tu parles de tout ça alors ?


Au. Enfin, juste après le décès de papa, je dirais les deux premières années, c'était ça me mettait énormément en colère. En fait.


Je.


Oui, ça, ça va m'agacer. Donc si j'en arrivait à redouter qu'elle me téléphone souvent à peine, on s'était dit bonjour, que je savais que ce serait un téléphone pénible. Ou alors là donc, j'avais. Pour moi, c'était dur de tout le temps de voir positivé pour elle. J'aurais voulu de temps en temps pouvoir aussi moi me pencher dès qu'elle puisse m'écouter. Mais ça, c'était rare que ça arrive. Donc j'avais une forme de révolte par rapport à ça. Et le fait d'avoir l'impression que. Ont vécu n'avaient finalement. Pas, je dirais pas pas d'importance, mais elle n'arrivait pas.


À.


A laissé la place à ça. Voilà, donc pour moi, elle jouait plus son rôle de maman et j'ai eu beaucoup de peine à accepter ce revirement. Deux de ces deux rôles. Changement de rôles.


Toi, tu es maman aujourd'hui.


Je suis maman. Oui, mon petit garçon. Je suis tombée enceinte de lui six mois après le décès de mon papa.


Ah oui !


Ça te manque.


D'émotion ? Oui, parce qu'on dit souvent que. Il faut que quelque s'en aille pour quelqu'un d'autre. Mais j'aurais voulu qu'ils se connaissent.


Voilà.


Il a quel âge ton garçon aujourd'hui.


Il a trois ans et demi. Il va avoir quatre ans.


Et sait comment la vie de maman.


Est barrée.


Qu'est ce que tu a découvert ?


Maman alors ? J'étais persuadée de savoir beaucoup de choses sur les enfants. Parce que. C'est mon travail. Je suis enseignantes et enseignants spécialisés et en fait, eh bien, il y a.


Tout chamboule tout.


Chambouler vient mettre à mal toutes mes convictions, toutes mes. Tout ce que j'ai l'impression d'avoir appris et que j'avais l'impression de savoir et de maîtriser. Là bas, il n'y a rien.


Qui marche avec lui. Alors.


Je dirais, je n'irai pas jusque là. Mais ce que. Je n'ai pas l'habitude d'avoir des enfants face à moi qui fait peur, qui résistent, qui résistent. Cela passe souvent à l'école, mais ça coule quoi ? Sans même avoir besoin.


De.


Te faire des remarques. Il y a une forme.


D'autorité naturelle par ta casquette d'enseignant qui fait que les enfants ne bougent pas oreille en.


Phase, c'est ça ? Et en plus, en tant qu'enseignant spécialisé, on a souvent une relation privilégiée en petits groupes, voire même en individuel. Donc il y a souvent pas besoin de faire de discipline. J'ai envie de dire ça comme ça, même des fois avec des enfants qui ont justement des troubles du comportement. Mais dans la relation duale, ben ça se passe super bien. Donc voilà, avec mon fils, j'ai fait des cours pour essayer de comprendre comment il fonctionnait, comment moi je fonctionne avec lui. Et puis c'est.


Compliqué.


Qu'est ce qui est compliqué ?


D'après toi ?


D'appliquer ce qui semble être parfois servi comme une formule un peu magique ou des des méthodes qui qui fonctionnent. Mais enfin, et puis souvent de sortir du schéma répétitif qu'on a inconsciemment mis en place et en fait qui ne fonctionne pas. Mais à chaque fois, on repart dans ces prises. Oui, tout à fait. Et pourtant, il n'a que trois ans et demi. Donc ce matin, par exemple, j'avais décidé qu'on irait remarcher. Mais ça prend trois quarts d'heure de négociations pour qu'il accepte d'aller se brosser les dents. S'habiller qui jouera plus tard ? Il sait très bien ou appuyer pour déclencher des crises. Tout à fait.


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Donc ce matin, j'ai pris sur moi. J'ai été clair dans mes consignes en lui disant que je répéterai pas et que quand je serai prête, je partirais. Et il a été pris en même temps que moi. On est partis. Mais oui, mais en même temps, je me disais à nouveau d'une bêtise. Parce que si moi je suis près de vivre, ça ne va pas, parce qu'il serait plus.


Serait pas parti.


Non mais. Ce matin, ça a joué. Mais voilà, c'est souvent pas le cas.


Qu'est ce qui fait qu'à l'école, ça va ? Parce que dans le fond, tu vas appliquer, je pense mêmes. Certainement dans la relation avec les élèves. Tu parles, tu vas pas ? Je ne sais pas faire attention. Certaines choses. D'autres. Qu'est ce qui fait qu'à l'école, ça fonctionne ? Et à la maison, ça ne va pas ?


Je pense qu'il y a une à l'école. Il y a même si j'aime mes élèves et je leur dis il n'y a pas, à mon avis, la dimension sentimentale ou l'amour. Quoi de plus.


Émotionnel ?


Oui, donc il y a la distance.


Mhh.


Du fait que ça reste une relation.


Donc ce que tu es en train de dire, c'est quand il se passe un truc à l'école qui ne va pas dans le bon sens. Tu auras la justice pour observer ce qui est et puis réagir d'une manière adéquate.


Oui, parce que je pense que ce n'est pas l'implication émotionnelle peut juger de l'émotion, mais c'est. Je ne sais pas comment.


Je me suis trompé dans mon verbe parce que je pense qu'à l'école tu vas donner la juste réponse à la, à ce que tu constates de ce qui se passe. Et justement, à la maison présenté tripe, tu vas être dans la réaction et réagir avec tes tripes viscéralement. Et puis partir dans des trucs qui que tu dis, ça marche pas parce que c'est répétitif et je vois bien que ce n'est pas.


En fait, ça va, ça va vraiment chaque fois appuyer là ou je me sens fragile et là ou j'ai plus la maîtrise. Ou juste. Et puis, en fait, je suis quelqu'un qui est tout le temps dans le contrôle.


De ce qu'il est en train de t'apprendre ton betit bonhomme ?


Essaie de lâcher prise. Maman, laisse moi te guider. Et puis, si on ne fait pas ce qui était prévu aujourd'hui, ce n'est pas grave. Et puis, à côté de ça, il y a papa qui travaille à la maison. Eh oui, alors ça, de temps en temps, il me dit "Quest-ce que vous allez faire aujourd'hui ?". Et puis j'ai l'impression qu'il faut que j'aille un programme.


Sinon je gagne entre guillemets.


Je gaspille mon temps, mes jours de congé et puis voilà.


Donc ça met la pression en fait.


Tout à fait tout le temps. Oui, et c'est temps. Je suis en train de vraiment me dire que j'ai une très mauvaise maman. Ah oui, certainement, oui. Ah voilà, j'ai même un jour un copain ont été invités chez des amis qui ont aussi une petite fille. Et le mari de ma copine me dit Ah, je vois qu'il est plus papa que maman. Ça, ça m'a profondément blessé. Mais sur le moment, je n'ai pu que dire oui parce que je pense que soit plus de patience, soit il est plus cool. Et puis, du coup, ça fonctionne mieux. Et c'est souvent vers lui que notre fils se tourne. Quand ? Enfin voilà pour ses besoins.


Urgents pour.


Le matin. Souvent il va dire la première chose qu'il va me dire c'est il est ou papa ?


Enfin voilà.


Donc. Et puis que des gens extérieurs à notre famille puissent constater ça, ça m'a. Beaucoup questionné.


Tu lui as pas demandé pourquoi tu.


Tu dis ça ? Il m'a dit Mais en voilà, c'est presque sur maman. Il était tout le temps à tourner autour de. Enfin voilà donc. Mais en même temps, il m'a dit Je comprends ce que tu vis parce que chez nous, c'est pareil. Elle est plus maman que papa.


Qu'en fait, il est en train de trouver un écho chez nous. De sa souffrance, certainement. Il l'a observé et c'est ça qu'il a exprimé.


Mais ça m'a énervé.


C'est possible. Tu penses qu'un enfant y soit complètement ? 50 50 par rapport à ses parents ?


Ben non, je pense pas.


Tout était plus maman ou papa ci dessus si tu observe comme ça.


Mais je pense que j'ai plus été maman dans le sens ou mon papa était. C'était quelqu'un un peu distant.


Hmm.


Ce n'était pas quelqu'un qui exprimait beaucoup ses sentiments. Et puis il était peu là, il partait. Il a travaillé très longtemps.


Hors de.


Ailleurs. Donc il rentrait pas dîner, par exemple. Donc c'est vrai qu'on se retrouvait souvent. Le matin était déjà parti, donc on se retrouvait le soir, le week end. Et puis c'est beaucoup, beaucoup ma maman qui a assumé beaucoup de choses. Donc c'était presque paradoxal parce que tout à l'heure, je disais qu'elle s'appuyait beaucoup sur lui. Mais typiquement, c'est toujours ma maman qui est allée aux réunions de parents par exemple.


Ou.


Très peu mon papa. Ou alors y allait les deux, mais. Ça lui laisserai pas aller tout seul, par exemple. Pis maman, elle assumait tout ce qu'était la pratique de la maison. Alors il faisait beaucoup de choses après le week end. Je n'ai pas qui il faisait rien, mais en tout cas, et tout ce qui était un peu de l'ordre des cons, voilà, ça c'est ma maman qui a assumé.


Ce que tu es en train de dire, c'est que ta maman est là. Elle a joué un grand rôle dans votre vie d'enfant ? Oui, elle s'est beaucoup occupée de vous.


Oui, elle était. Elle travaillait pas ou alors que par période. Et puis elle s'est complètement impliquée dans notre éducation. Oui.


Aujourd'hui, si je reviens à ma question, t'as une nuit après sans avoir plus aimé ta maman que ton papa.


Paradoxalement non. Mais je pense que l'amour, il était également partagé. J'ai envie de dire oui, tu vois, et je l'aimais, lui, pour ce qu'il pouvait nous amener. Il y avait une complémentarité de toutes façons.


Tant que tu en as, tu peux faire le parallèle avec avec ******, non ? Ça fait du bien de faire ce parallèle.


Oui, ça me fait du bien. Mais comme eux que tu m'aide à faire ce pas de recul pour le faire. Oui, et après je me dis je pense que l'enfant, tout d'un coup, il va peut être se tourner soit vers le soir, vers l'autre, en fonction de comment il sent la personne face à lui, si on sent qu'elle est bien bien plantée dans ses bottes. Et enfin, voilà. Je pense qu'il faut, il a besoin de nous, que la personne face à lui soit. Stable ou soit prête à accueillir ce qu'il a à dire. Et puis, si ne peut pas le faire envers moi, il le fera en versant papa.


T'arrive à te rappeler des périodes ou il était un peu plus bébé ou il tendait les bras que vers maman ?


Oui, oui, oui. Puis il a eu faim. Il a eu un départ dans la vie un peu compliqué parce qu'il est né avec une petite malformation qui a impliqué plusieurs hospitalisations pendant sa première année de vie, ainsi qu'une intervention chirurgicale assez importante à seize mois. Et bien c'est beaucoup, beaucoup. Moi qui suis resté à ses côtés par la force des choses, à une question d'organisation pratique. Donc non, je ne suis pas en manque d'amour et d'affection ou d'attention de la part de mon fils. Mais je pense que si de temps en temps, il se détourne ou se tourne vers son papa, c'est parce que. Je ne suis pas la personne idéale sur le moment.


Et finalement, c'est.


Rien tout à fait. Oui et en même temps notre ami. Ce jour là, il me fait cette remarque sur une ou deux choses qui se sont passées en l'espace du moment on a un homme.


Ça fait du bien. Oui, tu peux faire ce pas en arrière et puis remettre un peu de l'ordre dans les histoires qu'on se raconte.


Tout à fait. C'est en ce que je lis beaucoup, mais donc c'est une bonne chose qu'on soit aujourd'hui.


Un mental. Ça tourne. Comment faire pour pour arrêter ce mental qui tourne et qui finalement qui se suis juste ? Cette pensée que t'avais ****** est plus papa que maman, ça peut, ça peut te plomber complètement. Et des jours et des semaines. Oui, je ne fais que se rendre compte de cette pensée et remettre en question est ce que je peux être absolument certaine que mon fils soit plus maman que papa et déjà ou papa que maman ? Peu importe et que ça veut dire on l'a vu avec ton histoire, avec ton papa. Bah finalement, tu te rends compte que ta. Tu as un amour qui est très égal pour tes parents. Ce n'est pas forcément fonction de l'attitude que tu as eu en étant.


Alors pour arrêter de penser ? Je ne sais pas. C'est quelque chose qui est que je ne sais pas faire. Je suis beaucoup, beaucoup dans.


La.


Cogitation. Alors j'ai plein de trucs. J'ai une petite application Respiro Guide pour la cohérence cardiaque. Je fais plein de choses, mais je fais du yoga. Mais en ces temps troublés, on n'a plus de cours, donc je devrais faire tout seul à la maison. Je n'ai pas la motivation. Alors notre prof à nous écrire, penser, à respirer. Mais voilà, j'ai souvent toute une bonne gamme d'outils. Je fonctionne aussi un peu comme ça à l'école, avec plein plein plein d'outils, mais j'utilise toujours les mêmes. Oui, et souvent pas forcément ce qui fonctionne bien. Et de temps en temps, ça fait du bien. Qu'on nous dise secoue le sac et puis cherche autre chose. Replacer les choses en perspective.


Changer nos.


Habitudes.


C'est ça vraiment une manière de fonctionner qui est très robotique ? Oui, et du moment qu'on commence à en prendre conscience, puis qu'on arrive à se rendre compte de ce qui se passe là, c'est ça le premier pas qui. Qui est fait. Puis je stop stoppe oui.


Mais voilà, de temps en temps, il faut croiser Janick pour qu'elle nous dise fais un petit pas de recul.


Là.


Bas quand je sens que je parle, non, mais dans mes trucs qui fonctionnent enfin dans ma tête, je me sens vraiment pas bien. Ce qui fonctionne vraiment bien, c'est de s'en rendre compte, puis de se prendre un petit moment pour bouger avec le corps. Donc ouvrir l'espace du cœur, vraiment sentir en arrière, respirer, reprendre contact avec le corps, faire des étirements. Et bien là, il y a déjà vraiment quelque chose qui change. Et je remarque que quand je me lève le matin, un peu comme si j'avais passé sous sous les roues d'un camion tellement je me sens endolorie. Juste le fait de prendre dix minutes, un quart d'heure et puis de faire des exercices de respiration et de bouger avec mon corps. Ça va changer tout le monde journée après.


Mais je pense qu'on n'est pas assez à l'écoute. En tout cas, moi, je ne suis pas assez à l'écoute de mon corps.


Comment tu pourrais faire pour être plus à l'écoute ? Plus attentive.


Bien, comme je te disais, je pense que j'ai tous les outils, mais je ne les exploite pas assez.


Tu pourrais faire ? Qu'est ce tu pourrais te dire concrètement ?


Mais concrètement, je pense qu'il y a des petites choses toutes bêtes, des post-it un peu partout devant sur sa glace. Ça fait voilà le matin. Oui, il y a aussi une chose que tu nous avait partagé à un des cours, c'était l'idée du petit bonhomme qui sourit dans le ventre. C'est quelque chose que je reprends.


Tu veux, tu veux raconter ce que c'est ?


Je ne sais plus exactement comment c'était arrivé, mais l'idée de la pensée positive. Et puis ? Accueillir, je ne sais plus comment c'était, mais enfin je garde ça vraiment. J'ai vraiment l'image du petit smileys qui sourit qu'on vient poser au cœur de son ventre. Et souvent, j'ai cette image là qui me revient souvent à l'école. Si tout d'un coup je dois, je ne sais pas surveiller la récréation, puis je vois quelque chose qui se passe. Puis il faut que j'aille intervenir. Eh bien, au moment ou je me dirige vers la situation, je me mets dans cette.


Posture, dans.


Cette posture là et la manière dont j'aborde la situation. Elle va être complètement différente que si je suis dans la réaction ou la surréaction. Donc ça, c'est vraiment quelque chose que j'ai qui m'est vraiment resté.


C'est vraiment l'idée d'avaler comme un gros Smarties, oui, qui rigole. Ça veut dire que non seulement à l'image, mais tu vas le sentir non pas qui prend beaucoup de place et de volume.


Et comme tu disais, il y a aussi la posture du corps qui change à ce moment là.


Elle devient comment ?


Ben c'est ce que tu disais à l'ouverture. Et puis l'idée peut être qu'on dégage quelque chose de beaucoup plus positif et souvent quand on doit intervenir typiquement dans la cour d'école. Mais si on y va, c'est bien que quelque chose se passe, pour lequel il faut agir. Donc la manière avec laquelle je vais arriver, je pense qu'elle va être toute différente. Et les enfants ? Oui, mais les enfants vont sentir et le temps que je vais utiliser va être modifié aussi. Je ne suis pas dans la sur réactivité.


Dans la présente. Qu'est ce qui empêche de faire ça à la maison ?


Je ne sais pas. Oui, c'est pas. C'est comme si je cloisonner un peu.


Les deux mondes.


Les espaces aussi. Voilà ce que. Mais c'est vraiment bête parce que ça, c'est un super outil, c'est vrai.


Ça te donne la pêche de l'essayer.


Mais toute ta maison. Et je sens que depuis qu'on discute, ma posture aussi sur la chaise de la chambre, quelque chose qui sourit.


Le visage aussi bien plus lumineux, il y a une ouverture qui se fait. C'est là que on peut vraiment se rendre compte. Juste le fait d'imaginer. Un bonhomme qui rigole en nous dans notre ventre, ça nous donne envie de sourire. Et c'est Joe Dispenza. Qui dit vraiment là ou va ta pensée ? Va t en énergie ? Eh ben, ça se confirme de suite. Parce qu'il suffit d'imaginer un bonhomme tout triste dans son ventre et on sent la posture du corps qui va se replier quand va se refermer sur nous mêmes. Et juste le fait de remettre un bonhomme qui rigole. Ça permet de s'ouvrir et de se positionner différemment.


Et comme tu disais beaucoup plus dans la présence.


Et la présence va vraiment te permettre de donner des réponses alors que notre cerveau archaïque qui nous met continuellement dans la réactivité. On réagit, on réagit à des stimuli tout le temps. Donc le fait de devenir beaucoup plus présent. Ça nous permet d'avoir ce pas de recul et cette conscience qui fait qu'on va vraiment commencer à pouvoir agir de manière tout autre sur notre vie et notre quotidien. Pris au niveau des neurosciences, il paraît qu'il faut, il faut un petit temps pour que les nouvelles connexions se fassent. Donc ça veut dire que on doit être attentif à la durée de vie, finalement, de se forcer de changer nos habitudes.


Oui, c'est.


Ça qui va après faire que. On va, on va s'établir et on va commencer à changer de vie. Notre vie peut vraiment se transformer en changeant nos habitudes.


C'est vraiment ça un homme. Merci Janick.


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