"Les positions qui sont très claires dans notre esprit ne sont pas contestées par nos enfants."


Résumé de l'épisode :

Dans cet épisode du podcast "Parentalité au Présent", Nathalie, une mère de cinq enfants, partage ses réflexions sur les relations familiales et l'importance de l'harmonie. Elle aborde notamment la question de l'utilisation des smartphones par ses enfants, ainsi que ses propres attentes envers ses parents et ses enfants.

Nathalie souligne l'importance d'établir des règles claires concernant l'utilisation des smartphones par ses enfants. Elle explique que, en tant que parent, elle et son mari ont montré l'exemple en éteignant eux-mêmes leurs téléphones pendant certaines périodes de la journée. Cela a contribué à instaurer un équilibre et à réduire les distractions numériques au sein de la famille.

Elle reconnaît également qu'il est essentiel d'être en harmonie avec soi-même avant de pouvoir instaurer une harmonie avec les autres. Nathalie explique qu'elle a réalisé qu'elle avait souvent recherché l'harmonie dans toutes les situations de sa vie, ce qui l'a épuisée. Elle a appris à lâcher prise sur ce désir obsessionnel d'harmonie et à accepter que chacun ait ses propres rythmes et aptitudes.

Nathalie partage également son expérience en tant que mère de jeunes adultes et adolescents. Elle exprime sa tristesse face au fait que ses enfants sont devenus plus indépendants et moins enclins à partager leur quotidien avec elle. Elle réalise qu'elle doit s'adapter à cette nouvelle réalité et chercher d'autres moyens de maintenir des liens étroits avec eux, tout en respectant leur besoin d'autonomie.

En conclusion, Nathalie met en évidence l'importance de l'harmonie dans les relations familiales. Elle souligne que l'harmonie ne signifie pas nécessairement être d'accord sur tout, mais plutôt être en mesure de respecter les différences et de maintenir des liens ouverts et authentiques avec ses proches. Nathalie incite les auditeurs à réfléchir à leur propre quête d'harmonie et à trouver un équilibre entre leurs propres besoins et ceux de leur famille. En fin de compte, c'est en cultivant une relation harmonieuse avec soi-même que l'on peut construire des relations familiales solides et épanouissantes.


“Un parent parfait, ça n’existe pas” c’est sur ce postulat que Janick Biselx-Menétrey, médiatrice familiale et coach de vie à Martigny, construit “PARENTALITÉ au PRÉSENT”.

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Podcast proposé tous les dimanches matins à 7h (une semaine sur deux gratuitement), il bâtit un espace où les cœurs s’ouvrent, les chemins de vie se déroulent et la simplicité enveloppe à son écoute.

Au travers des histoires de chacun·e·s, les schémas longtemps restés logés dans l’inconscient sont mis en lumière, les défis de la vie accueillis avec curiosité et présence permettant de sortir des tabous familiaux.

Au fil des épisodes, les récits de chacun·e·s nous apprennent que nous sommes “assez” et nous inspirent à vivre et laisser vivre avec confiance.

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Sujets abordés durant cet épisode: relation de surface avec mes parents, faux semblants, cinéma en famille, maman ne peut pas entendre, mode d'emploi, tout le monde n'est pas apte à tout savoir, chacun son rythme, désir d'harmonie, prendre sa place, règles strictes téléphones portables des ados, exemple des parents, règles bien définies, impression de ne plus exister en tant que maman d'ados, grand-mère au pair, besoin d'être en relation avec mes ados, attentes qui rendent malheureux, être claire avec moi-même, harmonie avec moi-même, fantasme d'être en harmonie avec tout le monde, observer de loin le conflit, encens, cocon, limites imposées téléphone et contrôles strictes des ados, persévérence, détermination de l'adulte, quand je suis claire les règles sont suivies, exemple des parents, où est-ce que je place mon bonheur ? formuler des désirs clairs, activités communes

Lire la transcription de l'épisode

[Texte généré automatiquement]


Et puis mon mari et moi on les teignait, puis on les a à la cuisine. J'ai dit Mais papa et moi on est un vous si. Et puis j'ai pas pas donné beaucoup d'arguments.


Vous avez montré l'exemple en faites tout de suite.


Maintenant que tu me le dis, disons pas trop, il y a plein de choses où il faut argumenter, mais là dessus il n'y a pas eu besoin de beaucoup d'arguments.


Vous avez montré l'exemple depuis.


Je pense que moi j'ai été claire, j'ai remarqué avec les enfants dans l'éducation, les sujets où j'étais hyper clairement que dans ma tête il y avait pas de peut être et de mais si ça se discute, c'est pas comme si c'était une décision honnête. Et comme dans ma tête il y a des hésitations. Alors euh. Il me semble que c'est la porte ouverte aux argumentations pour les uns les enfants ils arrivent avec leurs arguments.


C'est la porte ouverte au oui mais.


Mais donc je ne l'ai pas dit, mais ils l'ont senti dans ma tête.


Que c'était comme ça. Et puis vous avez vraiment montré l'exemple. Bonjour, je suis Janick Biselx-Menétrey, médiatrice familiale diplômée. Je suis passionnée par le lien relationnel. Je vous propose aujourd'hui Parentalité au Présent, un recueil d'histoires plurielles pour une étape de vie singulière. Aujourd'hui, j'ai le plaisir de recevoir Nathalie. Bonjour Nathalie.


Salut !


Quel lien entretiens tu aujourd'hui avec tes parents ?


Avec mes parents, j'ai surtout eu principalement des liens que ce sont les grands parents de nos enfants. Alors ils viennent, ils se renseignent toujours sur ce que font les enfants, comment ils évoluent. Et on a aussi plaisir à boire un café ou à prendre un repas ensemble. Mais c'est généralement en famille et pas tellement. Tout ça avec. Alors. Alors voilà, comme ça j'ai pas forcément envie d'être seule avec ma mère, je ferais bien des trucs avec mon père. Mais qui dit faire quelque chose avec papa, ça signifie que maman sera là aussi un peu moins d'empressement. Mais les rares fois que ça s'est fait, ça s'est assez bien bien passé. Même que j'aime pas sa manière qu'elle a de toujours.


Se.


Parler sur elle. J'ai fait ci, j'ai fait ça comme si elle avait un gros besoin de reconnaissance que moi j'ai. Je trouve que ce n'est pas à moi de lui donner ça. Et puis des fois je m'envoie un message, j'envoie un message style ce matin avec une ou deux photos dans la salle. Dans les cinq minutes, j'ai un message avec des photos. Si j'ai envoyé des photos de fleurs, une photo de fleur, elle m'envoie trois photos de fleurs, etc. Que je ne suis pas très intéressé. Et puis je fais un travail sur moi où j'ai l'impression de me connaître de mieux en mieux, peut être plus son authenticité et ses relations de surface. Ça, ça me dérange avec les gens, avec les gens.


Proches.


Et les inconnus. Relation de surface. Mais des fois un inconnu dans le train, on entre en relation peu de temps, on le reverra jamais, mais c'est très profond les faux semblants de on se comporte comme ça dans la famille depuis toujours et puis qu'il faut faire du cinéma, ça m'est pénible.


Ben ça a le mérite au moins d'être clair.


Mais on peut être clair avec soi même, mais on ne peut pas forcément transmettre notre clarté à l'autre. Si je dis ça à ma mère, ça va être une bombe.


Elle ne peut pas entendre.


J'ai déjà des fois dit des petits bouts, mais non, on ne peut pas entendre.


Alors du coup, tu gères ça comment ?


Bon, je me dis chacun sur son côté du trottoir et voilà. Et quand je la vois, j'ai plaisir. Mais du coup, maintenant je sais qu'il ne faut pas aller en profondeur sur certaines choses. Et puis j'accepte de rester à la surface. Puis au bout d'un moment j'ai visité la surface, ça me suffit. Puis elle s'occupe de ses petits enfants et tout va bien.


Tu sais, quand tu utilises ton aspirateur, tu t'attends pas à ce qu'il fasse le travail d'un mixeur par exemple. Ben finalement, il nous viendrait pas à l'idée d'engueuler l'aspirateur parce qu'il n'est pas capable de de faire de la compote. Euh. C'est un petit peu ce qu'on fait avec les gens, on a on a un petit peu des attentes parfois qui sont juste. A la hauteur de. De nos attentes mais qui correspondent pas. Enfin, on a oublié de lire le mode d'emploi avant de formuler ses attentes.


Ah oui, mon médecin m'a plusieurs fois dit ça correspondait à mon mari, me disait votre mari n'est pas outillé pour faire ça. Alors j'ai beaucoup aimé cette phrase parce que parfois je me disais ok, on n'a pas de perceuse mais on veut le trou dans le mur. Ben non, il n'y a pas de trou dans le mur, on n'a pas d'électricien, on connaît rien à l'électricité, mais on veut poser une lampe. Ben non, pose pas la lampe, On appelle quelqu'un qui peut le faire. Tout le monde n'est pas apte à tout faire, tout savoir lui. Puis ils ont leur évolution. Peut être que dans dix ans, ils auront d'autres aptitudes qu'aujourd'hui. Chacun son rythme.


Chacun son truc. Puis après y'a qu'il y a ce c'est pas parce que ce sont nos parents que forcément on est censés bien s'entendre avec eux ou vivre des relations qui sont.


Moi j'ai quand même cette croyance qui devient moins forte maintenant, mais pour moi bien m'entendre avec mes parents, mon frère, ma sœur et puis les enfants, nos propres enfants. J'espère bien pouvoir bien m'entendre avec eux, indépendamment des beaux fils et belles filles qui vont nous dégoter. Mais en fait, c'est vrai que j'ai cette croyance que parce que c'est mes parents, euh. Il faudrait que l'harmonie soit là. J'en avais beaucoup plus avant que maintenant.


Oui ben finalement t'as compris quoi dans cette affaire ? De ce que.


J'ai fini de comprendre.


Je pense qu'on n'a jamais fini de comprendre, mais là, tu sembles quand même avoir dans les propos que tu as énoncé tout à l'heure, il me semblait avoir entendu que tu avais compris que l'harmonie déjà être en harmonie avec toi même, bah c'était juste énorme. Et puis finalement, l'harmonie avec les autres, elle découle. De l'harmonie qu'on a avec soi même. C'est ça que tu disais ? Ou bien ?


Oui, disons que si je suis bien en harmonie avec moi même, j'ai moins besoin de l'harmonie partout où je suis en fait. C'est rigolo que tu parles de ça parce qu'il y a quelques semaines ça m'a sauté au visage que un de mes dans dans la fraternité où je vais. On dit les défauts de caractère, un de mes défauts de caractère et j'imagine que ça sera qu'avec les années je vais découvrir que c'est un des plus grands. C'est vouloir l'harmonie partout. Moi j'ai besoin de travailler en harmonie, j'ai besoin d'être en famille, en harmonie, j'ai besoin de. J'ai pas besoin de vivre avec mes voisins, mais le peu de relation que j'ai avec eux, j'ai besoin que ce soit harmonieux. Et en fait, ce désir d'harmonie à tout prix, ça me plombe ça. Je suis très fatiguée en ce moment, mais je pense que si je lâche ce désir d'harmonie à tout prix, surtout au travail, je vais être moins fatiguée parce que il y a deux collaborateurs qui s'entendent pas du tout. Et puis moi je peux, je peux mettre des fleurs dans le bureau, servir les cafés.


S'ils se détestent, ils se détestent et j'ai pas de pouvoir là dessus. Et ça me plombe parce que moi j'aime pas l'absence, cette absence d'harmonie. Alors c'est une grande découverte pour moi, parce que je vais abandonner ce fantasme. Et puis je pense que ça va me simplifier la vie. Et que si je suis en harmonie avec moi même, il ne faut pas que je confonde en harmonie avec tout le monde. Moi, je veux juste un peu. J'englobe tout.


C'est magnifique. C'est vraiment magnifique. Ça veut dire que tu vas pouvoir l'observer de loin. Ce conflit entre ces deux personnes, tu vas pouvoir l'observer de loin. Et puis rester toi dans ton cocon harmonieux, avec tes fleurs et.


Peut être même un peu d'effet. Dans mon bureau, il y a des fleurs, il y a des. Il y a des coquilles Saint-Jacques avec du sel et puis je mets un petit peu de lavande, puis j'ai même de l'encens. Une ou deux personnes qui m'ont dit.


Il y a un truc qui.


A brûlé. Non, j'ai fait, j'ai fait un peu d'encens et puis je ne suis pas juste sous le truc à incendie.


Donc ça va.


Et puis quand j'ai envie, il y a des fois le lundi matin, comme il y a plein d'autres que moi qui sont venus dans mon bureau, je genre purifie.


Tout, je mets ta place, voilà.


Et puis et puis je pense que j'ai rien fait de dangereux, mais il y en a un qui m'a dit mais je ne sais pas si c'est autorisé, puis je ne sais pas. Puis il est reparti. Il moment a plus. À d'autres moments, je me serait peut être excusé, justifié. Plus jamais brut d'encens.


Alors voilà. Alors ça et me Bravo. Ça c'est. C'est ça vraiment prendre position, prendre sa place. Et puis oser être en fait.


Voilà. Et puis si je suis d'humeur à mal supporter la remarque, je peux brûler l'encens au moment où il le remarquera pas comme ça, ça revient au même pour moi. Mais oui, il y a des fois où je sens que je peux faire de différentes manières. Si je suis. Si je sais que ce que je vais faire induira une remarque que je suis pas d'humeur à entendre ou que je n'ai pas la force d'attendre. Aujourd'hui, je peux faire la même chose à l'horaire où la remarque ne tombera pas puisque j'arrive 1 h avant lui au bureau. Je peux faire un enfant, puis voilà.


Et ça te fait quoi de constater ça que y'a quelques temps en arrière ? Bah t'aurais pas du tout réagis comme ça. Comment tu te sens ?


Ça me rend. Ça me rend joyeuse. J'ai l'impression que je retrouve un petit peu la petite fille qui avait envie de faire des crapuleries. L'idée de ne pas être toujours.


Comme on dit. Il y a un truc correct, structuré dans la rectitude.


Et puis et puis ça. Et puis je me sens libérée et d'être au travail avec mon cahier des charges, mes collègues, mes obligations et mon brin de folie. C'est pas mon bras à moi.


Tu as tes couleurs à toi en fait.


Je me dis moi dans.


La classe.


Et puis je. Oui, je me. Je me rends disponible pour le cahier des charges qui pour lequel j'ai signé un contrat. Mais j'ai signé un contrat pour des aptitudes à faire quelque chose. Je n'ai pas signé un contrat sur ma vie quoi.


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Avant moi. Je signe. J'ai signé le contrat, pas sur la veille mais après je me comporter comme si. Tout à coup, c'est le soir, il y a encore plein de trucs à faire alors vas y, je fais 1 h de plus. Mais. Mais ça va pas trop te faire des heures supp alors je ferai pis je la note pas. On a pas.


Et ça, maintenant tu fais plus. Non, tu finis à l'heure.


Une fois j'ai mis 9 h et demie et on m'a dit il ne faut pas faire 9 h et demie, il ne faut pas noté une minute, ça ne va pas. Puis j'ai rien répondu. On en reparlera. Puis j'attends. Mais on a pas reparlé donc je pense que pour une fois ça va passer. Mais faut pas faire comme ça.


Tu nous disais avant que tu as des enfants ?


Ah oui, j'en ai cinq.


Ils ont quel âge ?


Euh. Le grand il a 23 ans. Le deuxième il a 21.


Hum. Oui.


19. Bientôt 20. 17 et quinze, bientôt quinze. Alors voilà le petit dernier devenu ado, c'est confirmé par sa sœur qui m'a parlé de travers, puis elle m'a dit non mais en comme tu parles ! Alors cette fois je pense vraiment que c'est un ado. Alors voilà, on est content d'avoir eu la confirmation par sa sœur. Et puis en effet, il a fini ce passage où il ouvrait la porte en disant maman et puis en ayant trois trucs à raconter et deux trucs à montrer. Alors ça, c'est une époque révolue.


Depuis quand ?


Ben lui, il a été, il a été sympa, il est le troisième du cycle. Et puis c'est révolu depuis pas si longtemps que ça. Et puis des fois ça lui prend encore un petit peu, tandis que les autres premières du cycle, c'était déjà fini quoi.


Alors peut être pendant un an, depuis six huit mois, je ne sais pas par là autour.


Peut être pas d'un jour à l'autre. Mais le grand truc, c'est qu'il a reçu un atèle à son dernier anniversaire. Alors ça, j'ai constaté les cinq fois que quand un enfant reçoit un natel, on sort un peu plus de sa vie parce qu'il a une vie.


Dans son.


Téléphone. Et puis d'ailleurs le soir, il doit éteindre à 21 h ou 20 h ou 20 h je crois. Et puis il se couche 1 h plus tard. Alors tout à coup, de 20 h à 21 h, il est hyper disponible. Alors il peut faire un jeu, il peut aller promener. C'est complètement incroyable. Comme quoi, quand on fait éteindre ces téléphones, il se passe des choses et voilà.


Ils doivent éteindre. En fait, à quel âge ? Nathalie 50 ans ? Et puis t'as encore tes cinq enfants à la maison.


Maintenant, il y en a un qui est parti de la maison. Le Grand. Il habite à quelques centaines de mètres. On l'a souvent à la maison, mais il est encore là. Tu voulais savoir à quelle heure ils étaient.


Et doivent tous éteindre le soir leur téléphone ? Ou bien c'est que le petit dernier.


Alors là, ils ont ils doivent tous éteindre pendant des horaires. Alors maintenant, ce con 19, 20, 23 n'habite plus là, mais ils ont et je pense qu'il l'était déjà, mais il l'utilise comme réveil parce que c'est impossible de se réveiller sans ça. J'ai dit j'y croyais pas trop parce que papa il me disait ça mais enfin voilà. Et puis alors, il y a très peu de temps, suite 19 ans, j'ai abandonné parce que ça me fatiguait plus de m'occuper de que. Que d'abandonner. Et puis. Et puis jamais personne ne le prend à table, en foyer, on mange, on fait nos repas tous ensemble à la même heure, au même menu. Ce qui n'est pas évident dans toutes les familles manifestement. Mais chez nous, c'est comme ça. Et puis je m'arrange quand même pour pas faire trois repas de suite que le même n'aime pas, alors on creuse un peu la tête. Mais ça et il y a pas si longtemps, même si j'ai 19 ans et éteindre son hôtel à 22 h et les natel éteints dorment à la cuisine parce que c'est là qui charge.


Alors ils m'ont dit qu'ils pouvaient dormir dans leur chambre parce qu'il y avait aussi des prises, mais ce n'était pas la règle dans notre maison, ça dormait à la cuisine, au salon, il y a bien assez de prise. Alors voilà. Mais les petits, oui. 20 h 20 de 21 h. Je crois que maintenant il est 21 h 37, qu'à 17 ans les natel sont éteints.


Et en bas. Et puis respect.


Et puis oui, dans la mesure de ce que je remarque et respecte, je suis toujours en train de contrôler. Mais je contrôle assez souvent parce que pour moi c'est important. Mon mari est d'accord avec la règle mais il contrôle pas parce qu'il y pense pas. Ah non, ça c'est facile, mais comme il aime pas entrer en conflit, c'est normal, ça l'arrange d'oublier. Ben non mais moi je ne pense pas à regarder ça.


Ok, alors.


Moi je pense assez souvent et si la règle est si enfreinte, enfreindre la règle, alors ils savent que qu'il y aura des répercussions. Hum. Une fois je suis partie avec le natel dans mon sac au travail une journée. Alors ils ont survécu contre toute attente, mais ils ont pas trop apprécié. Non, ils font attention parce que si ils oublient, moi j'oublie pas.


Hum. Ça a dû te demander beaucoup de force et de persévérance pour.


Oui, mais tu es suffisamment déterminée. Et puis je pensais que c'était que c'était bien pour eux et primordial pour eux. Et bon bah nous on vit, on a vécu à une époque où on arrivait à survivre sans téléphone portable, smartphones. On n'avait même pas les ordinateurs, on.


Avait.


Le téléphone et le fax, et puis le fax jamais utilisé. Enfin bon. Puis le courrier postal. Il n'y avait pas de courrier à cette époque, parce qu'avec un prix.


Pour les timbres.


Ouais, c'est rigolo de dire ça. On a l'impression qu'on est né juste après les dinosaures, mais c'est à peu près ça.


Alors.


Bien de pouvoir pas vivre sans.


Smartphone, je trouve ça un peu dommage. C'était que tu leur a donné quoi comme argument ? Pour que pour qu'ils le posent le soir.


Ben il y en a l'un ou l'autre qui l'ont dit eux mêmes quand il s'endormait mieux s'il avait 1 h son smartphone. Et puis, et puis mon mari et moi on les teignait, puis on laissait la cuisine. Je dis mais papa et moi on est un vous aussi. Et puis j'ai pas pas donné beaucoup d'arguments.


Vous avez montré l'exemple en faites tout de suite un.


Donc maintenant que tu me le dis, disons pas trop et il y a plein de choses où il faut argumenter, mais là dessus il n'y a pas eu besoin de beaucoup d'arguments.


Vous avez montré l'exemple depuis.


Je pense que moi j'ai été clair, je j'ai remarqué avec les enfants dans l'éducation, les sujets où j'étais hyper clairement que dans ma tête il y avait pas de peut être et de mais si ça se discute, c'est pas comme si c'était une décision honnête. Et comme dans ma tête il y a des hésitations. Alors euh, il y a des zones que c'est la porte ouverte aux argumentations pour les enfants. Les enfants, ils arrivent avec leurs arguments.


C'est la porte ouverte au oui mais.


Mais donc je l'ai pas dit mais ils l'ont senti dans ma tête.


Que c'était comme ça. Et puis vous avez vraiment montré l'exemple ? Oui. Est ce que l'autre.


A moi, ils peuvent encore venir dire quelque chose éventuellement. Alors mon mari il part d'une semaine de vacances, il laisse le natel à la maison parce que moi je n'ai pas besoin de natel. Tout ça vous en avez tous un. Alors si vraiment j'ai besoin de quelque chose, je vous dirais.


Bon.


Peut être que c'est utile quand même, hein.


Je pense que l'exemple c'est quand même. Femme. Si tu étais dicte une règle et que toi tu fais l'inverse, ça va passer moyennement je pense. Oui, avec les enfants et les ados surtout.


Ah oui d'ailleurs dernièrement j'avais mon natel à table au début du repas parce que.


Je n'en peux.


Plus. Pourquoi ? Ça ne peut pas être très important, mais sur le moment ça me semblait très important. Enfin, je voulais juste terminer une chose. Et puis ça a créé alors l'euphorie générale à la maman à son natel à table, c'était suffisamment incroyable.


Pour.


Être relevé et puis pour faire toute sorte d'humour en. On a bien rigolé, j'ai fait mon attelle.


Et puis voilà.


C'est bien. Alors là, c'est une partie rigolote, mais c'est pas que rigolo, n'est ce pas, d'avoir des grands enfants ? Parce que forcément, vu leur âge, leur principale préoccupation, c'est leurs amis. Et puis leur sport. Et puis je sais pas, faudrait que je leur demande mais je ne sais pas où je suis dans la liste numéro un. Et puis moi j'ai besoin qu'on me raconte, qu'on me parle, J'ai besoin de partager. Alors j'ai des enfants. Trois qui sont plutôt introvertis, deux qui partagent volontiers mais au compte gouttes puisqu'ils ne sont pas souvent là. Et puis ils ont plein d'autres choses à faire, puis les étudient et vont bien et sont en bonne santé. Mais moi, je dois me m'adapter avec cette nouvelle réalité. Quand il était petit, il était dans les jambes tout le temps. Comme ils sont proches en âge, ils ont huit ans d'écart d'âge entre les cinq. Donc j'étais tranquille. J'en ai toujours plusieurs dans les pattes. Je rêvais qu'il me fiche un moment la paix et maintenant il me fiche royalement la paix et je rêverais qu'il me la fiche un peu moins parce que j'aurais plaisir à aller marcher, faire un tour en vélo, faire un jeu, ça arrive, mais c'est vraiment.


Au compte gouttes.


En tout cas bien au dessous de ce que j'espère. Alors il faut que je m'arrange.


Il faut que j'arrête d'espérer. Déjà.


Il faut que je m'arrange avec cette nouvelle réalité. Et puis ça laisse plein d'espace. Alors j'ai dit à mon mari un peu bloqué mais je lui ai dit ah bah super, les enfants deviennent grands. Alors maintenant moi j'aimerais ma deuxième lune de miel avant, on n'a pas su comment faire. Moi non plus d'ailleurs. Mais on dit pas trop. On n'en a pas trop parlé parce que. Parce que moi je suis assez pour explorer les pistes, mais mon mari pas du tout. Donc je pense que c'est le genre de phrase qui qui dit qu'il l'enterre encore un peu plus profondément parce qu'il fait la lessive. Moi je fais plus de soleil ici, il fait le jardin, il fait parfois le ménage quand ça traîne trop et qui est trop sale. Il fait assez régulièrement à manger, donc ça pourrait être pire.


Il est très présent.


Mais il est introverti, très peu bavard. Et moi j'aimerais que je pourrais prendre une femme de ménage pour remplacer ça. Mais j'aimerais mon mari qui me parle et ça j'ai pas. Et des enfants. J'ai des enfants qui me parlent moins alors je fuis. Alors je suis parfois un peu perdue dans ce dans cette situation, surtout quand ils ont congé parce que quand ils sont tous au travail, j'aime beaucoup ma solitude, je l'apprécie.


C'est quand ils sont présents.


C'est quand ils sont présents et que personne, personne entre en relation avec moi. C'est peut être un peu peu poussé comme je dis, mais c'est comme je l'ouvre sans que ça, que vraiment des fois je suis triste. Avant, on se réjouissait, je me réjouissais d'être le week end. Maintenant je me réjouis beaucoup moins d'être le week end. Enfin jeudi et vendredi, ok, il y a le week end qui arrive, je suis quand même contente. Puis le soufflé retombe. Ah oui, le week end là, tout le monde est là. Toutes. Je suis quand même toute seule, alors toute seule avec tout le monde qu'elle a, ça me m'attriste beaucoup. Donc il faut que je m'arrange avec ça parce que je présume que ça ne va pas vraiment changer.


Comment tu peux être absolument certaine que ça ne va pas vraiment changer ? Oh oui, je ne peux pas être certaine. Très beau.


Ils ont leur caractère. Ceux qui sont introverti. Sont introverti. Il a 21 ans. Pink, plus extravertie, a un caractère qui ressemble plus au mien. Je pense que. On se retrouve parce qu'il me dit à toi c'est facile, on peut parler de n'importe quoi, t'es tout le temps. C'est tout le temps impossible. Papa, des fois j'ai envie de parler avec lui, mais il faut que je choisisse les sujets qui est peut être de l'intéresser. Alors c'est plus compliqué parce qu'il faut réfléchir si on veut rentrer en contact avec papa. Mais avec toi, ça c'est facile. Alors je trouve ça rigolo parce qu'avec lui aussi c'est assez facile. On peut passer de dinosaures aux astéroïdes. Dans notre dernier dernier logiciel sur l'ordinateur, en relation avec les grands parents, l'éducation des petits enfants, façon rigolo qu'on peut parler de tout. Et puis maintenant, il est loin. Trois mois en Angleterre, je n'étais pas, je faisais pas la fière quand je l'ai amené ailleurs parce que ça faisait deux jours que j'avais pas envie de pleurer parce qu'il y avait la séparation.


Mais avant que ça se passe, je savais que la séparation, sitôt qu'elle serait faite, ce serait ok pour moi. Puis c'est comme ça que ça s'est passé. Je devais me séparer de lui, ça m'amusait pas, mais j'étais tellement contente pour lui qu'il aille faire à mon père trois mois en Angleterre. Il avait tout trouvé, même il s'était organisé. Ça fait une semaine qu'il est sorti de l'armée. Il part en Angleterre faire jeune et mon père était hyper fier de lui et contente pour lui. Et je pense presque pas, pas au point d'être ambitieuse mais de me dire quoi ? Quelles belles expériences ils allaient pouvoir faire là bas. Enfin, j'ai dit que moi j'allais faire grand mère au père.


Voilà, c'est ça que j'ai déjà dit.


Il y a plein de petits ici. Il y aura moins besoin de de surveillance ou de je ne sais pas quoi parce que on peut toujours se faire remplacer par quelqu'un.


Mais toi tu veux partir en Angleterre ? Sa grand mère opère. Voilà, c'est ça ou elle a mal ? Tu vas bien ? Oui, tu vas y aller. Mais oui !


Parce que au fait, apprendre l'anglais c'est encore un truc qui me titille. J'ai que des connaissances scolaires et je n'en ai pas. J'ai fait quatre ans, je crois.


Pas que c'est un vrai projet que tu as. C'est un vrai.


Mystère, mais j'ai déjà réfléchi à plein de fois. Très concrètement. Quand je travaillais pas encore, je me suis, je me disais les six semaines d'été, je peux aller pendant les vacances scolaires, trouver une famille. Combien ? J'y ai déjà réfléchi très assez concrètement, mais maintenant je travaille foulée. D'abord je donne mon.


Congé ou tu me mandate dans un congé non payé, tu vois ?


Oui oui oui, ça c'est. Puis maintenant il y a une covid, alors on ne peut pas aller faire un week end pour.


Dire bon bah non.


Alors là aussi j'ai réfléchi, j'étais un peu frustrée, je me réjouissais de cette période où les enfants iraient à gauche, à droite pour pouvoir aller les trouver et puis que c'était un bon alibi pour aller à gauche, à droite. Et puis après je me suis dit.


Pourquoi est ce qu'on a.


Des excuses ? Fait j'ai réfléchi là dessus que j'étais triste de ne pas pouvoir prendre déjà un billet d'avion, donc là je suis en train d'en prendre un. C'est un peu ambivalent face des fois je veux, je les veux. Puis des fois, je suis contente d'être seule.


Oui, c'est ça, c'est comment tu peux tu relier à quoi cette ambivalence ?


En fait, je pense que c'est surtout à la maison que ça me coûte parce que à la maison, moi j'aimerais qu'on soit six à tir à la corde. Et bien j'ai souvent l'impression d'être laissé de côté ou bien d'être la bonne ou je ne sais pas. Pourtant, se mettre autour de moi et kiffer, je devrais plus avoir l'impression d'être la bonne. Mais en fait c'est stylé. Et on rentre à la maison mais on rentre à la maison pour se mettre chacun chez soi. On rentre pas à la maison pour se mettre en relation les uns avec les autres, c'est pas du tout ça qu'ils ont besoin et moi ça me perturbe.


C'est cesse ce besoin d'harmonie que tu citais en tout début. Oui c'est la même chose qu'avec des collègues ou bien voilà, toutes proportions gardées, mais c'est un petit peu ce même.


Oui, je suis pas jeune, faut que je réfléchisse là dessus. Par exemple, si je pars toute seule, en fait c'est ma relation avec lui rien qu'à moi, je n'aurais même pas besoin de le partager. C'est un peu égoïste mais ça. Mais l'idée elle me place. Et puis de toute façon, il y a une partie, ils ont même pas envie d'aller à Londres voir donc bon. Ma fille oui, mais je crois qu'elle veut aller à Londres faire du shopping.


J'ai fait un.


Centre de pouvoir centre.


D'accord.


Mais ouais, j'arrive pas à dire système. En fait, quand il était petit, j'avais toujours besoin de ce que la seule chose qui me manquait, c'était de la solitude. Donc je pense que je suis une personne qui a besoin de se retrouver avec moi même. Et puis pour les moments où je réfléchisse sur moi, où je me relie à moi, ce n'est pas pour autant que je suis entourée de tout le monde. Mais en même temps. Ouais, en fait j'aimerais pas les avoir pour les avoir. J'aimerais les avoir pour avoir une relation avec eux, pas juste une cohabitation ou je sais pas quoi.


Et puis quand tu arrives, tu en parles avec eux ou pas ? Pour beaucoup, tu n'as jamais exprimé exprimer ce que tu vivais.


Non. Une fois, j'ai dit Moi, j'étais triste. J'aurais bien aimé aller faire du vélo avec un de vous. Il a répondu Oh mais t'avais qu'à dire, tu voulais aller faire du vélo avec nous et puis t'avais qu'à dire moi j'aurais trouvé. On aurait trouvé un moment où c'était possible. Dans son planning, il faut trouver un mec dans le métro, donc c'était possible. Et puis oui, parfois j'ai demandé mais ça me casse les pieds de.


Demander pour toi, ça devrait être disons, une.


Fois de temps en temps, ça me plairait bien ou bien de pouvoir juste jeter l'idée et quelqu'un s'accroche à l'idée. Pas que j'ai besoin de dire mon désir plus demandé, plus. Enfin moi je. Je remplis le frigo, je fais plein de trucs en choisissant ce qui plaît à tout le monde. Bon ben Véro, tu n'as rien, on t'a rien demandé, mais c'est comme si moi j'aimerais que j'aimerais qu'il y ait.


Un retour.


Retour. En fait, ce serait un manque d'empathie, ça, ce serait comme une reconnaissance de ce que je fais.


Oui.


Et puis ça c'est une.


Découverte, je suis un pied du coup et donc on attend comme ça.


Puis il y a un besoin de reconnaissance et on peut dormir.


Oui, et puis ces attentes qu'on a, et ben c'est ce qui nous rend malheureux en fait. On devient heureux, heureuse quand on a abandonné.


Oui parce que.


Dans attendant.


Enfin peut être pas cette semaine ou la semaine passée, mais je me suis fait la réflexion que j'allais devenir aigrie. Et puis j'étais comme peut être une vieille femme aigrie, peut être une vieille femme épanouie. Et puis alors ça dépend où c'est que, où, ce qu'on place, où c'est que je place mon bonheur si je place mon bonheur dans ce que l'autre fera pour moi sans que je lui dise, mais qu'il fasse un peu ce que je veux qu'il fasse. C'est vrai ça c'est très compliqué.


Donc du coup, c'est quoi la solution ?


Ben de formuler des désirs clairs. Pas du tout Ce que je fais au début du week end, je dis à mon mari t'as des trucs prévus ce weekend ? Alors il me dit oui ou non. En général, il y a du foot quand même puisqu'il est entraîneur. Et puis y a. Et puis puis voilà, je m'attriste et je parle dans mon coin en disant bon bah voilà, il a des trucs prévus. Il me propose rien, mais peut être que lui il te dit la même chose qu'il a attendu que je propose quelque chose. Après faut que je trouve un truc. Moi j'aime bien faire des tours en vélo. Lui il aime pas du tout. Moi j'aime bien. Après, faut trouver des trucs en commun. Pis s'il est fatigué, faut trouver pas trop loin. Alors moi du coup, je me dis ouais, c'est tout à fait tout au rabais alors.


Ça m'intéresse pas. Hmmm oui, quand on a on s'est occupé de cinq enfants et que c'est jour et nuit.


Oui, la nuit c'était pas trop ça. Mais aujourd'hui.


Et puis tout d'un coup, finalement, on a l'impression qu'ils ont plus besoin de nous.


Si je vous dis que c'est un peu dévalorisant, c'est un peu déstabilisant. On est comme sur la touche. Moi j'ai recommencé à travailler deux jours par semaine, mais il y a peut être cinq ans, j'en pouvais plus de cette maison. Je leur ai dit moi je suis là. Je regarde passer des gens qui ont une vie sociale, une vie scolaire, une vie professionnelle, tout. Et puis moi je suis là, puis je vous regarde passer et puis j'attends que vous entriez. Et ce n'était pas tout à fait ça. Je faisais des trucs, mais j'avais vraiment l'impression d'être largué complètement et puis de ne pas avoir une vie à moi parce que je m'étais surinvesti dans mon rôle de maman. Puis je suis investie et je pense que c'est vrai. Des fois je disais à mon mari je crois qu'on en fait trop pour ses enfants, puis lui disait on peut jamais en faire trop pour nos enfants. Je reste convaincue qu'on peut en faire trop pour nos enfants. Mais enfin.


Voilà, tu fait quoi comme.


J'aurais pas fait moins pour eux, j'aurais fait plus pour nous. Oui, peut être partir en week end, autant se dire. Oui mais maintenant c'est un on a pas fait, on a pas fini de dire ben voilà, deux fois par année on part quatre jours, on est crevé, on est pas crevé, on y va. C'est notre couple. En fait, on s'est pas du tout occupé de notre couple, on s'occupe des.


Parents alors voilà, ce.


Qui est fait est fait. Mais voilà, peut être que c'est une idée à creuser pour maintenant vous lui dire deux fois par année on part quatre jours, une fois tu choisis, une fois choisi. Et puis chacun fait l'effort de s'adapter à ce que l'autre a choisi. Je pas non plus faire exprès, je veux dire des trucs impossibles.


Mais tu es en train de parler de la mère d'Antoine en train de parler de la femme ? T'es en train de parler de l'épouse ? Euh. Tu as beaucoup de casquettes sur ta tête ?


J'ai beaucoup de casquettes. Puis par rapport à la mer, quand je pense à ma mère, puis comme je ne suis pas avide de relation avec elle actuellement, je la vois presque toutes les semaines. Mais je ne recherche pas plus que temps. Bien, je me dis et puis moi je suis la mère de nos enfants et eux j'aimerais pas qu'ils fassent comme moi. Je fais que. Ben alors des fois c'est difficile quand je vais pas faire à ma mère ce que j'aimerais que mes enfants me fassent parce que c'est ridicule. Enfin c'est pas ça. Et puis c'est pas parce que je vais faire 1000 choses avec elle que eux ils vont faire la même chose donc. Mais quand même, dans mes questionnements, je me dis bien je suis cette mère, fille de et mère deux. Et puis la relation que je rêve que mes enfants. Invente avec moi. C'est pas du tout ce que j'ai envie de faire avec la mienne, donc ça met un peu les choses à sa place.


Mais autant dire que mes enfants inventent comment à dire.


Qu'ils inventent des trucs pour des relations avec moi ?


Oui alors t'aimerais qu'il invente des trucs de relation avec toi.


Si possible qui me plaisent.


Que voilà.


Qui m'emmène au match de foot.


Mais. Enfin Martin Gray. Voilà. En fait, tu l'aurais rien dit parce que moi.


J'ai les siennes.


J'aimerais qu'il invente.


Quelque chose, un peu pour.


Faire plaisir. Oui.


Ce serait plus simple que j'aille vers l'un ou l'autre pays. Ce qui me ferait très très plaisir, c'est qu'on a une manger une pizza. Les deux. Donne moi si tu peux, si tu peux regarder si une fois t'as une date et puis ça aboutit ou ça n'aboutit pas, mais ça aurait plus de chance d'aboutir. Et puis après deux semaines lui redire j'ai pas de nouvelles de ta part. Moi j'ai vraiment super envie de passer un moment avec toi.


Ouais. Et puis qu'est ce qui te fait dire que t'aurais pas de nouvelles de leur porte voix et que tu aurais besoin de les relancer ? T'en sais rien.


C'est déjà fait.


Ils font l'enquête en français. Donc en fait, quand tu dis que tu attends que tes enfants inventent. Euh comment tu dis comment reniement ?


Voire qu'est ce que tu dis ? J'attends que mes enfants inventent un désir de relation, un plaisir d'activité avec moi.


Oui ok. Et maintenant si tu remplaces, si tu remplaces tout et que tu mets à la première personne du singulier que ça donnerait.


Tant que je dirais dans l'action un jeu.


Oui.


Pas j'espère que. Mais JMV.


Attends, attends, c'est pas je vais, c'est j'invente, j'invente des actions qui me permettent d'être en lien avec les autres, tu comprends ? Ah oui, dans la vente à dit attends que tes enfants inventent des actions, tu pourrais dire à partir de maintenant j'invente des actions qui me permettent d'être en lien avec les autres.


Et du coup c'est plus créatif. Et puis on est dans l'action.


T'arrives à dire alors j'invente.


Donc tu voudrais un exemple ?


Non, non, non, J'ai cette phrase.


J'invente des actions qui me permettent d'être en relation avec les autres.


Avec un autre. Et ça te fait quoi de te prononcer cette phrase ? Comment tu te sens ?


C'est plus léger, non ?


Ça te fait du bien.


Et puis. En plus de la dire, ça fait prendre conscience que si je dis cette phrase et que je réfléchis avec cette phrase et que je trouve des je trouve des actions dans ce sens là, je suis actrice et puis je suis dans l'autre. Dans l'autre phrase, je suis là et je suis la pauvre. Qu'attendent que éventuellement quelqu'un ait pitié de moi et puis.


Et puis juste penser à ça. Comment tu te sent ? Elle sauta sur sa chaise. Vous pouvez pas l'avoir cette tasse sur sa chaise. Elle sort, elle se ratatine et reprenant à nouveau la phrase que tu as prononcé avant. J'invente.


J'invente des idées, de des idées d'action pour entrer en relation avec les autres.


Puis son visage s'éclaire et puis bomber le torse. Elle dit qu'elle a des frissons puissants. Nathalie. Bravo ! Oui, oui, tant qu'on attend. On a tous bien d'attente si le.


Bus passe, pas un seul truc.


Sécher sur le trottoir. Et puis en plus de ça, est ce qu'on a plus envie d'aller voir quelqu'un qui qui a cette dynamique ? En fait, si toi tu fais le pas d'aller vers les enfants. Euh en leur disant bah voilà, je te propose ou ça serait cool, qu'est ce que t'en penses ? En te disant bah c'est ok, il peut dire oui, il peut dire non. C'est son choix. Il dit oui bah génial. Et sinon bah.


J'ai une.


Autres dans la tête. De la chance. Un massacre hein ? Cinq portes. Marine.


Merci Nathalie de ton petit.


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