Découvrez comment Vanessa a bravé les complexités des relations familiales pour s'aligner enfin avec sa véritable identité, grâce à l'honnêteté et à la thérapie.


Résumé de l'épisode:

Vanessa, invitée de Janick Biselx-Menétrey dans cet épisode de "Parentalité au Présent", explore son parcours d'autonomisation à travers la thérapie et l'honnêteté. Vanessa partage comment elle a décidé de prendre du temps pour elle-même, loin de son rôle de mère et d'épouse, pour se recentrer. Elle raconte ses expériences avec diverses formes de thérapie, y compris l'hypnose, qui l'ont aidée à se redécouvrir et à gagner en confiance en elle. L'impact de ces thérapies ne s'est pas limité à sa perception personnelle mais a également transformé sa manière d'interagir avec sa famille, permettant une communication plus ouverte et sincère.

Elle discute des défis spécifiques liés à son frère, qui avait un rôle dominateur dans la famille, et comment elle a appris à s'affirmer face à lui et à d'autres membres de la famille. Vanessa explique également le changement dans la dynamique de son propre noyau familial, incluant son mari et sa fille, où elle a appris à mieux intégrer son mari dans la vie familiale, améliorant ainsi leurs relations et leur bonheur commun.

Cet épisode est une réflexion sur l'importance de se connaître soi-même et d'oser s'exprimer honnêtement, mettant en lumière comment les changements personnels peuvent influencer positivement les relations familiales et personnelles.


“Un parent parfait, ça n’existe pas” c’est sur ce postulat que Janick Biselx-Menétrey, médiatrice familiale et coach de vie à Martigny, construit “PARENTALITÉ au PRÉSENT”.

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Podcast proposé tous les dimanches, il bâtit un espace où les cœurs s’ouvrent, les chemins de vie se déroulent et la simplicité enveloppe à son écoute.

Au travers des histoires de chacun·e·s, les schémas longtemps restés logés dans l’inconscient sont mis en lumière, les défis de la vie accueillis avec curiosité et présence permettant de sortir des tabous familiaux.

Au fil des épisodes, les récits de chacun·e·s nous apprennent que nous sommes “assez” et nous inspirent à vivre et laisser vivre avec confiance.

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Sujets abordés durant cet épisode: relations familiales tendues, autonomisation féminine, hypnothérapie, résolution de conflits familiaux, dynamiques frère-sœur, transformation personnelle, épanouissement personnel, communication non-violente, assertivité, rôle de la thérapie, mieux-être familial, guérison émotionnelle, trouver sa voie, parentalité consciente, développement personnel, famille et bien-être, réconciliation familiale, amour de soi, confiance en soi, respect dans la famille

Lire la transcription de l'épisode

[Texte généré automatiquement]

En fait j'avais juste envie d'être moi, de ne pas être la femme de quelqu'un ou la maman de quelqu'un, j'avais juste envie d'être seule avec moi-même et de me retrouver moi en tant que ma personne. Et puis ça m'a fait un bien, mais j'ai profité, c'est que trois jours pour l'instant, mais ça m'a fait un bien, mais je suis rentrée de là, j'étais repoussée à bloc. Bonjour, je suis Janick Biselx-Menétrey, médiatrice familiale diplômée.

Je suis passionnée par le lien relationnel. Je vous propose aujourd'hui Parentalité au présent, un recueil d'histoires plurielles, pour une étape de vie singulière. Bonjour Vanessa.

Bonjour Janick. Quel lien entretiens-tu aujourd'hui avec tes parents ? Ouf, je ne m'attendais pas à cette question. C'est très compliqué.

Qu'est-ce qui est compliqué ? Alors si tu devais faire simple, qu'est-ce que tu nous raconterais ? Qu'est-ce que tu as envie de raconter ? La situation familiale fait que, en ce moment, c'est très compliqué. Donc un manque de communication, toujours l'envie de faire le premier pas vis-à-vis d'eux, alors que maintenant, je me suis, comme je disais tout à l'heure, je me suis fait soigner, je me suis fait aider, je me suis remise en question, je m'aligne avec moi-même et je suis devenue beaucoup plus franche et honnête avec ma famille, ce qui, à mon avis, ne me plaît pas plus que tant. Ça veut dire quoi quand tu dis « je me suis fait soigner » ? Ça veut dire quoi pour toi, être soignée aujourd'hui ? Ça veut dire que j'ai rencontré différentes thérapeutes qui m'ont aidée à devenir qui je suis, à être alignée avec moi-même, à être sereine, à me regarder dans une glace en ayant confiance en moi.

Donc je parle de thérapie, je parle d'hypnose, je parle d'énergie, je parle de liens, je parle de beaucoup, beaucoup de choses qui font qu'aujourd'hui, je sais qui je suis. Ça veut dire qu'avant, tu étais malade ? Je ne me considère pas comme étant malade. Donc comme tu as dit, tu vois, comme tu utilises le verbe « aujourd'hui, je me suis soignée », c'est pour ça que je te demande, est-ce qu'avant, tu te considérais comme malade ? Non, je me considérais comme instable et perdue.

D'accord, ok. Donc en fait, en somme, tu t'es trouvée ou retrouvée, peut-être trouvée, c'est ça plutôt. Je me suis trouvée, oui, clairement.

Tu peux m'en dire plus, ça veut dire quoi, se trouver ? Tu as déjà dit un petit mot, mais… Ça veut juste dire savoir qui je suis, ce que je veux dans la vie, oser affronter les gens, affronter le… Parce que c'est vrai qu'on vit quand même dans un monde où il y a beaucoup d'hypocrisie, beaucoup de non-dit, et le fait d'arriver au stade maintenant, de pouvoir dire ce que je pense aux gens à qui j'ai envie de le dire, donc c'est autant des choses peut-être pas très cool, autant des « je t'aime », je peux les sortir tout à fait simplement, parce que ça sort du cœur. Avant, quand on ne disait pas forcément les choses aux gens, on ne se sentait pas forcément mieux. Tandis que maintenant, le fait de pouvoir, même à mes parents, en parlant de la situation familiale, de pouvoir être honnête avec eux, et de pouvoir m'affirmer aussi devant eux, devant mes parents, devant mon frère, avec qui j'ai eu peur pendant 37 ans, je me retrouve, je ne dirais même pas que je me retrouve, parce que je sais qui je suis aujourd'hui.

Oui, tu t'es trouvée, puisque tu me dis que tu étais perdue avant. C'est pour ça que ce n'est pas retrouver, c'est trouver, comme tu l'exprimes. Tu avais peur de quoi en fait ? Dans ma vie familiale ? Tu dis « j'avais peur de mon frère, j'ai eu peur de mon frère pendant 37 ans », mais tu avais peur de quoi ? Parce qu'il a une telle emprise sur le monde, sur les gens, sur tout ce qui l'entoure, que ce soit mes tous, mes parents, même mes parents encore maintenant, et j'avais peur, parce que si tout qu'il devait avoir, c'était lui qui avait un peu l'autorité à la maison, mais presque, donc je me faisais toute petite et je ne disais rien.

Tandis que maintenant, ça fait un an et demi où j'ose lui dire « mince », pour ne pas être malhonnête, quand j'ai envie de lui dire « mince ». Je ne peux pas dire un autre mot, mais... Et qu'est-ce qui se passe quand tu lui dis justement, quand tu te positionnes face à lui, comment il réagit ? Il n'entend pas. C'est-à-dire ? C'est-à-dire qu'il se recroqueville, il est... Enfin, recroqueviller, non, ce n'est pas ça que je veux dire, parce que ça ne fait pas partie de son personnage, mais il ne dit rien, et il fera toujours... Donc si je lui dis les choses, il y aura toujours un « oui, mais » derrière, qui fait que ce ne sera pas de sa faute à lui, et ce sera toujours nous, les fautifs, et lui qui s'en sort. Et comment ils ont réagi, tous ces gens autour de toi, en te découvrant ? Parce que j'imagine que ce n'est pas arrivé... Tu ne t'es pas levé un matin en allant discuter comme ça avec les gens, donc ça a dû arriver petit à petit, en une année et demie, ou bien ça a été d'un coup ? Mais je crois que ça a été d'un coup.

Comme si tu avais ouvert les vannes d'un coup ? J'ai eu une révélation, vraiment, c'était après une séance d'hypnose, justement, où on m'a fait sortir beaucoup, beaucoup de choses. Mais quand je dis beaucoup de choses, c'est que j'ai vu des choses... Enfin, dans mon inconscient, j'ai vu des choses que je n'aurais jamais pu même m'imaginer en étant tout à fait consciente dans mes pensées. Et c'est depuis le jour-là que je me suis dit, mais arrête de te faire marcher dessus, c'est... Tu as vu quoi ? Tu as envie de nous en parler ? Non, parce que c'est quand même... Non, c'est... J'ai déjà d'une part pas envie de pleurer, parce que c'est des choses fortes quand même, mais... Tu as fait des grosses prises de conscience à ce moment-là.

Oui. Et puis, en fait, c'est quoi la plus grosse prise de conscience que tu as faite au travers de toutes ces visions que tu as eues ? C'était ce stop ? Je veux être qui je suis. C'est ça, en fait, la vraie prise de conscience.

Et ça, c'est vrai que tu en fais partie aussi, parce que... Donc, il y a eu cette fameuse séance d'hypnose qui m'a ouvert vraiment les yeux sur beaucoup de choses dans ma vie. Mais après, il y a eu aussi la séance avec toi où on a travaillé avec les liens, où j'ai pu te parler de mes parents. Donc, tu as pu ressentir un petit peu mon mal-être aussi par rapport à ça.

Donc, les énergies, les... Même avec ma fille, il y avait... Après, c'est tout plein de petites choses qui se sont cumulées. Et tout d'un coup, les vannes se sont ouvertes. Vraiment, oui.

Et je me suis dit que c'était fini de me cacher derrière une carapace ou... Voilà, oui, j'ai envie d'être qui je suis. Et puis, encore, il y a une semaine en arrière, je l'ai dit à maman. C'est soit vous m'acceptez comme je suis devenue, enfin, comme je suis, en fait, parce que pour moi, c'est comme je suis maintenant, c'est moi, comme j'ai sûrement toujours voulu être et qu'on m'a empêchée d'être.

Soit, voilà, vous restez chez vous, moi, je reste chez moi et tout va bien, quoi. Oui. Et puis, qu'est-ce qu'elle a dit ? Elle n'a rien dit.

Elle est restée stoïque. Voilà. Je n'ai même pas eu le droit au même sourire que ça en face.

Non, non, ça a été... Mais voilà, je suis en paix avec moi-même. Je suis bien dans mes baskets. J'ai mon mari, j'ai ma fille et je me dis que ma vie, c'est ça.

Après, le reste, c'est secondaire. Et tant que ça va bien dans mon noyau... Et qu'est-ce qui a changé, justement, dans ton noyau tout proche, dans ton petit coquin, en fait, avec ton mari, avec ta fille ? Qu'est-ce que ça change maintenant, au quotidien ? Ah mais c'est un réel bonheur et ça, je te dois tous les merci du monde à toi parce que c'est... Non, mais honnêtement, il ne faut pas secouer la tête, c'est vrai. C'est vrai.

Alors, autant, avant, il y avait cette... Je pense, cette crainte que j'avais, moi, vis-à-vis de mes parents... De faire passer ta fille... En second plan. Oui. Que je la surprotégeais, j'étais tout le temps sur son dos, c'était toujours moi qui faisait tout, en fait, pour elle et qui empêchait, d'une part, je l'admets, je l'assume aujourd'hui parce que ça change, mais j'empêchais un petit peu, inconsciemment, son papa de rentrer dans ce noyau de ma fille et moi.

Et le fait d'être venue te voir, que même mon mari soit venu te voir et qu'il puisse en discuter avec toi, vider un petit peu son sac et rentrer avec des clés pour qu'on puisse, justement, pour que moi, je puisse ouvrir mon noyau en intégrant mon mari, que ma fille se sente aussi bien avec mon mari qu'avec moi, et de créer ce noyau, en fait, où on est les trois. Et pas deux, un, ou un, deux, ou tout ça, et ça t'y a été pour énormément, quoi. En fait, c'est quoi ces clés que tu as comprises et que tu t'es, finalement, appropriées, qui ont déverrouillé, apparemment, beaucoup de choses ? T'arrives à l'expliquer ? Bon, je... Mais les clés, en fait, c'est la communication, c'est le fait d'être, d'une part, déjà, bien dans ses baskets, et... D'oser dire, en fait, c'est ça.

D'oser dire les choses, d'écouter quand on nous dit les choses, aussi, parce que les dire, c'est une chose, mais il faut aussi l'entendre quand ça vient de quelqu'un d'autre. Et c'est vrai qu'en l'occurrence, avant, avec mon mari, j'écoutais peut-être pas forcément quand il me disait qu'il avait besoin de temps avec sa fille, que... Parce que je... Voilà, de part ma situation familiale, je... Je voulais vivre... Enfin, je veux toujours, bien sûr, et je voudrais encore vivre tous les moments possibles, précieux avec... notre fille. Et là, maintenant, ce qui a changé, c'est que j'ai intégré mon mari dans le processus du vivre ensemble, quoi.

Tu te rappelles de comment ça a commencé, cette intégration ? Tu te rappelles ? Tu te rappelles la première chose, en fait, quand t'étais partie de... Je pense que c'était la première fois qu'on se voyait. Quand t'étais partie de chez moi, qu'est-ce que t'avais prévu ? De partir et de prendre du temps pour moi. C'était ça, hein ? C'est juste ? C'était... La fois-là, je crois que c'était juste déjà une nuit, parce que t'étais dans un état de fatigue extrême, en fait, t'en pouvais plus, c'était proche du burn-out, hein ? Ou tu dirais pas ça ? Ou t'étais déjà en burn-out ? Peut-être qu'il y a une partie de moi qui peut pas l'admettre, mais sûrement.

Alors, en fait, j'aime bien prendre l'image de la table avec le rebord tranchant, en disant qu'il y a d'un côté le vide et d'un côté le plat, et je crois que c'est l'image que j'avais employée avec toi, en plus. Où je me disais que je me sentais vraiment sur le rebord, mais côté penchant, donc le côté... Et t'arrives au bon moment, ouais. Et puis là, en fait, t'avais décidé de... Je crois même, ton mari, t'avais même un peu contrainte à aller dormir une nuit ailleurs pour que tu puisses dormir.

Parce que qu'est-ce qui se passait à l'époque avec votre fille ? Tu te rappelles ? Le fait que je la surprotège, et que je sois tout le temps avec elle, ça a fait que... J'aime pas dire les caprices, parce que c'est un mot que j'aime pas. Mais... Elle a toujours, et encore maintenant, mais effectivement, beaucoup moins qu'avant, été hyper... Donc on est très fusionnel, encore aujourd'hui. C'est un truc qu'on nous enlèvera pas, c'est qu'on se travaille hyper fusionnel, je l'espère, le plus longtemps possible.

Mais il y a eu ce... Je perds le fil. De... Tu vas le retrouver, ton fil. Non.

Je te demandais... Qu'est-ce qui s'était passé ? Ton mari t'a contrainte, en fait, à prendre du repos. Moi aussi, j'ai perdu le fil de ce qu'il se racontait avant. Oui, mais là c'est bon, je l'ai retrouvé.

Parce que justement, je m'occupais H24 de ma fille, sachant que pendant 4 ans et demi, elle faisait passer nuit, que c'était la fatigue, au niveau d'une fatigue extrême, et que j'étais arrivée à un stade où je n'en pouvais plus, qu'il y avait des colères qui sautaient dans tous les sens à la maison, parce que bien sûr, si je suis fatiguée, ma fille le ressent, mon mari le ressent, en plus elle était dans une phase où c'était pas simple avec elle, parce qu'il y a aussi une affirmation, je pense qu'elle voulait affirmer son caractère, mais vu que moi j'étais pas en... en phase de le prendre dans les dents parce que j'étais tellement fatiguée que je baissais les bras, donc j'étais là pour les câlins, j'étais là pour les bisous, j'étais là pour tout ce côté affectif, mais dès qu'il fallait reprendre un peu sa ligne de conduite, c'était... c'était trop compliqué pour moi, et comme j'aime pas l'autorité, comme je pense, étant petite, j'ai toujours eu peur de cette autorité envers moi, dès que mon mari levait un petit peu la voix envers elle, j'allais tout de suite intervenir, parce que je voulais... Tu te mettais entre les deux en fait, parce que ça te faisait très peur en fait qu'il l'accadre, c'est ça ? Oui, donc c'est surtout la communication et le... Alors comment ça, ça a pu changer ? Parce que toi tu causes d'autorité, aujourd'hui t'as de l'autorité ou pas sur ta fille ? Oui. Alors tu viens de me dire que t'en avais très peur. Avant.

Oui, explique un petit peu qu'est-ce qui fait qu'aujourd'hui t'as plus peur. Mais c'est grâce à toi j'ai dit. Pourquoi ? Parce qu'on m'a conseillée, parce que tu m'as conseillée de venir suivre des cours, où on a parlé de communication, où le fait d'être déjà je pense, donc en toute première chose j'ai pu partir mes trois jours, me reposer, prendre soin de moi.

Et ça c'était le deuxième talent. Donc ça c'était vraiment, ça m'a fait un bien énorme de me retrouver, en fait j'avais juste envie d'être moi. Seule.

De ne pas être la femme de quelqu'un ou la maman de quelqu'un, j'avais juste envie d'être seule avec moi-même et de me retrouver moi en tant que ma personne. Et puis ça m'a fait un bien, mais j'ai profité, c'est que trois jours pour l'instant. Mais ça m'a fait un bien mais je suis rentrée de là, j'étais repoussée à bloc.

Et suite à ça c'est vrai qu'on avait entrepris justement ce fameux atelier de communication. Donc je me disais, voilà maintenant j'ai une ligne qui se trace et ça va être que pour du bon. Donc ça a ramené un petit peu de calme déjà vis-à-vis de moi, par rapport à ma fille à la maison.

Comment il est arrivé ce calme ? T'arrives à dire toi tu nous causes d'autorité, t'avais très peur, tu dis j'avais très peur quand mon mari remettait le cadre. Tu nous as causé d'autorité, que t'as eu très peur de l'autorité de ton papa, c'est ça que tu disais avant ? Alors plus de mon frère que de mon papa. A ton frère, ok.

Donc en fait c'est quoi ? Et maintenant tu dis que bien sûr que j'ai de l'autorité sur ma fille. T'arrives à expliquer un petit peu la différence entre l'autorité de ton frère, l'autorité que tu percevais de ton mari et puis celle que tu perçois aujourd'hui que tu exerces ? Que j'exerce, ouais. Qu'est-ce qu'il s'est passé en fait ? L'autorité de mon frère c'est une autorité ancestrale.

J'appelle ça. C'est-à-dire ? C'est-à-dire moyen-âgeuse, c'est-à-dire dans le temps, c'est-à-dire plus on crie, plus on se fait entendre. Plus on tape, plus on se fait entendre.

Plus on tape le poing sur la table, plus on se fait entendre. Plus on se montre entendre comme virile et avec une grosse voix, plus on se fait entendre. Tu causes de force là ? De pression, quelque chose de comme un peu... De nous recroquebiller en tant que... Alors je ne parlerai pas de victime, parce que je ne vais pas parler de victime mais d'une part c'est de la violence verbale qu'on recevait que j'ai reçue en tout cas pour ma part depuis toute petite.

Donc j'ai grandi avec cette forme d'autorité. Alors oui, mon papa c'est sûr que quand il venait là-bas aussi, je rentrais dans mes petits souliers ou bien je partais dans la chambre et tout. Il a toujours su se faire respecter aussi, ça je ne dis pas le contraire.

Donc j'ai eu cette autorité où quand on tape le poing sur la table, on se la ferme et on ne dit rien du tout. Voilà. Donc pour moi c'était ça ma perception de l'autorité.

Et comme j'ai toujours manqué de confiance en moi que j'ai subi du harcèlement scolaire et tout, c'est le genre de truc à la maison que je n'avais pas besoin en subissant tout le reste à côté et que ça m'enfonçait juste tous les jours un peu plus. Ça me mettait en fait dans une... Soit on me forgeait une carapace, ce que je ne trouverais pas... Parce qu'au contraire ça m'a plus mis mal que donner de la force, ce qui m'est arrivé. Et c'est tout ce que je ne veux pas que ma fille aujourd'hui subisse.

Donc toutes ces violences verbales. Que ton mari... Que mon mari soit un peu... était aussi d'une certaine manière à plus crier sur ma fille et que lui parler calmement. Au fond ça me renvoyait moi dans mon enfance de par ce que j'ai vécu et c'est pour ça que je m'interposais parce que j'estime que c'est pas ça élever un enfant.

C'est pas de cette manière. C'était trop dur. En tout cas ça te mettait dans un stress qui était pour toi... Horrible.

Mais horrible et à partir du moment où j'ai commencé à le laisser faire, il fallait que je sorte de la maison et que je ne l'entende pas hurler, que je n'entende pas hurler dans les parages parce que ça me... Non. Du moment que tu as pu commencer à lui laisser de la place en fait puis aujourd'hui c'est toujours la même chose ça hurle toujours ? C'est quoi l'autorité pour toi là aujourd'hui ? Est-ce que est-ce que c'est l'autorité en fait tu vois en cause d'autorité qui fait peur d'autorité qui est un petit peu comme une presse tu disais qui est un peu comme un rouleau compresseur qui est un petit peu comme un bulldozer, c'est ça ? Et puis aujourd'hui toi tu te compares à quoi quand tu causes d'autorité ? Ça veut dire quoi avoir de l'autorité sur ta fille aujourd'hui ? Mais ça veut dire lui donner un cadre quand même donc qu'elle sache les valeurs de la vie le respect, la politesse d'être agréable après comme ça part tout de la communication et je me rends compte que en communiquant avec elle, on évite énormément de choses, alors oui je ne dis pas qu'il n'y a plus de cris à la maison parce que ce serait mentir de dire que... Ça n'existe pas de toute façon, certainement parents qui accompagnent qui vivent, enfin une famille sans aucun cri Oui je ne pense pas que ce soit normal à ce jour mais il y a toujours des moments où on craque mais... Alors qu'est-ce qui a changé ? Tu peux nous en dire plus cette communication, cette fameuse communication, c'est comment aujourd'hui ? Alors ça se passe hyper bien honnêtement c'était vraiment il y a eu ces cours que j'ai fait avec toi donc cet atelier où je suis venue te voir pendant 5 fois je crois 2 heures et... Qu'est-ce que t'as compris à ce moment-là ? J'ai compris qu'en fait un enfant c'était comme un adulte plus un adulte est écouté oui plus il donnera en retour, plus ce sera facile plus ce sera dans le calme plus ce sera oui la reconnaissance des émotions de dire à une personne si on est triste on a le droit de lui dire je me sens triste alors nous en tant qu'adulte on sait le dire mais de le faire dire aussi à ses enfants, là typiquement à ma fille où vraiment c'est dès qu'elle va se mettre en colère parce que ça lui arrive, faut pas croire que comme je disais tout à l'heure il y a encore des cris, il y a encore des colères mais avant une colère ça me mettait moi aussi en colère en face donc c'était la loi du cri qui crie le plus fort dans la maison et en fait ça arrangait rien du tout tandis que maintenant elle va se mettre en colère je vais la regarder droit dans les yeux et je vais juste lui dire ma fille t'as le droit d'être en colère et je comprends je l'entends que tu es en colère donc maintenant j'aimerais que tu te calmes un petit peu et quand t'es calme tu reviendras voir maman et c'est ce qui se passe donc elle va péter un peu son câble dans la chambre et tout, mais elle va réussir à se calmer toute seule, ce qui n'était pas le cas avant parce qu'avant elle faisait des crises de colère au point d'en vomir tellement elle s'énervait tellement elle avait la colère elle vomissait souvent à la fin donc ça c'était un problème à régler aussi avec elle donc en fait le fait de décrire comment tu la vois, décrire ce qui se passe c'est ça que tu dis et j'ai l'impression que ça la pèse d'une certaine manière ça la pèse parce qu'elle se sent comprise en tout cas reconnue dans ce qu'elle est en train de vivre sur le moment et puis après vous pouvez en reparler alors il y a des fois j'en parle parce que j'estime qu'il y a des colères qui sont justifiées et il y a des colères qui sont pas justifiées donc quand c'est pas justifié, style je vais taper mon papa parce que je suis en colère, ça c'est pas justifié pour moi et ça fait partie, comme je disais tout à l'heure du cadre et du respect qu'il faut qu'elle l'ait quand même alors voilà en lui expliquant qu'elle a le droit d'être en colère elle a le droit d'être énervée si elle veut s'énerver il faut qu'elle prenne un coussin, un doudou ou n'importe quoi mais qu'elle tape tout ce qu'elle a envie de taper dedans mais que c'est pas à papa à subir ses coups ou ses colères parce que papa en fait il y est pour rien du tout et du coup elle arrive à plus exprimer parce qu'elle a quel âge aujourd'hui ? elle a 5 ans et demi elle arrive plus à dire maintenant qu'est-ce qui se passe tu vois qu'il y a une différence ou c'est toujours très très impulsif non il y a une différence là bah typiquement hier à midi elle rentre de l'école et puis elle me dit maman je me sens triste alors ça a été la première fois vraiment c'est bien que ça tombe aujourd'hui le podcast mais c'était vraiment la première fois où elle rentre et qu'elle me dit maman je me sens triste oui et là je me suis mise justement accroupie à son niveau parce qu'on m'a toujours dit qu'il fallait parler justement au niveau de l'enfant et puis elle avait une carte dans les mains j'ai dit écoute on pose cette carte sur la table comme ça t'es concentrée et puis maman elle est là pour t'écouter et elle a commencé à me dire qu'il y avait eu un petit souci à l'école donc que ça la rendait triste et quelque chose qui ne la concernait pas forcément elle tout de suite donc c'était par rapport à une de ses copines mais ça l'a rendu triste de l'avoir comme ça voilà elle n'a pas je pense qu'elle n'a pas su gérer justement sur ce moment là avec cette copine et le fait qu'elle m'en parle à la maison donc je lui ai donné des petits tuyaux en lui disant que la prochaine fois si ça la rend triste il faut qu'elle le dise à sa copine et que voilà peut-être que vous pouvez vous arranger des choses ensemble ou même typiquement des fois elle arrive et puis elle me dit je me suis engueulée avec avec ma copine il y a même nous les adultes il y a des fois où entre copines ça va pas du tout et on se fait la tête pendant deux trois jours puis après votre lien il est tellement fort que vous allez vous retrouver et c'est toujours ce qui se passe donc mais j'ai une petite mais connaissable à la maison alors est-ce que c'est oui je pense qu'il y a eu du travail sur elle, il y a eu du travail sur nous aussi qui fait que on a une atmosphère il y a plus d'espace pour accueillir vous accueillir mutuellement en fait et du coup ça se passe aussi bien avec son papa oui c'est devenu alors avant elle refusait de lui dire bonne nuit typiquement alors ça me frustrait aussi d'une part moi qui étais frustrée je peux comprendre la frustration de mon mari encore plus et il en était alors maintenant on a réussi à tourner ça au jeu justement donc oui c'est des on le passe en jeu typiquement pour le câlin elle me dit est-ce que je lui fais un câlin doucement, un câlin moyen ou un câlin fort alors je lui dis tu fais le câlin moyen après le bisou je lui fais un bisou péteux un bisou garcu ça fait qu'elle passe quand même ces 5 minutes où elle a son papa vraiment dans les bras le soir et son papa profite d'elle aussi alors ils font plein de jeux maintenant et je leur laisse tu pars plus facilement à la maison tu t'octroies plus de temps aussi alors c'est encore pas non plus énorme mais ça vient progressivement ça serait quoi le petit pas supplémentaire que tu pourrais faire là maintenant franchement je suis tellement bien maintenant dans mon noyau il n'y a plus rien qui t'embête ou il y a encore des petites choses où tu te dis ah ben là j'aimerais quand même que ça se passe un petit peu différemment alors il y a des fois quand je me mets en colère à la maison puis que je crie ton nom parce que j'ai plus de solution mais ça m'arrive tellement peu souvent maintenant et je me rends compte que quand ça m'arrive c'est juste que je suis fatiguée parce qu'il y a eu du travail, parce que ma condition fait que je suis fatiguée mais sinon le reste voilà on a ma fille elle jouait pas toute seule avant comme je l'avais expliqué et là c'est vrai que depuis que je suis venue te voir il y a eu un truc qui s'est passé et elle prend du temps pour elle seule dans sa chambre où elle va jouer avec ses legos, elle va jouer avec ses barbilles donc elle elle nous laisse en fait plus de temps si peut-être que le seul truc que je pourrais changer au jour d'aujourd'hui c'est que quand j'entreprends une discussion avec mon mari c'est vrai qu'elle a souvent tendance à venir prendre le lead au milieu parce qu'il faut pas oublier qu'elle est là justement mais et du coup comment est-ce que tu peux qu'est-ce que tu pourrais changer à ce moment là ? t'as une idée ? qu'est-ce que tu fais maintenant ? ben en fait je l'écoute puis j'arrête de parler à son papa ouais tu l'écoutes et alors qu'est-ce que tu pourrais faire ? je sais pas ça t'embête d'être coupée dans la conversation avec ton mari ou pas forcément ? alors il y a des fois ça m'embête parce qu'on parle de choses bon surtout en ce moment c'est vrai que c'est en ce moment je dirais que c'est bien qu'elle le fasse parce que je pense qu'il y a des choses qu'il faut pas qu'elle entendent du haut de ses 6 ans 5 ans et demi donc là je me dis si elle vient puis qu'elle nous coupe c'est pas pour rien donc c'est normal oui puis il y a des fois je j'aurais plus tendance à l'écouter elle quoi alors ça serait quoi le petit pas parce que tu penses que tu leur rends service du coup comment il se sent ton mari quand vous êtes interrompu ben il se dit que c'est encore elle qui a réussi à gagner alors comment est-ce que tu pourrais t'as une idée ? mais j'ai déjà essayé de lui dire écoute va jouer 5 minutes dans ta chambre et avec papa on doit discuter on a besoin de se dire quelque chose d'important mais ça marche pas ou bien alors elle va partir 10 secondes et puis elle va revenir derrière alors est-ce que tu as une idée pourquoi comme tu dis ça marche pas moi j'aime jamais ce verbe marcher parce que j'ai toujours l'impression que c'est des techniques manipulatoires tu vois qu'est-ce que tu utilises comme temps quand t'as dit je lui dis va jouer 5 minutes voilà tu utilises quoi comme temps là la montre va jouer c'est quoi comme temps c'est l'impératif ou je me trompe d'accord est-ce que tu pourrais aller jouer non même pas c'est l'impératif quand on utilise l'impératif on donne un ordre un ordre alors quand elle vient vous interrompre qu'est-ce que tu pourrais faire juste reconnaître en fait t'aurais plein de choses à venir nous raconter c'est ça mais c'est que des fois elle vient pour rien dire elle vient juste pour couper la discussion pour montrer qu'elle est là mais une enfant à la place qu'on lui a laissé prendre on me l'a déjà dit donc du coup qu'est-ce que tu peux faire à ce moment là pour finalement préserver l'espace avec ton mari à ce moment là dans un temps qui soit adapté aussi à l'âge de l'enfant même lui demander si elle pourrait aller s'il n'y aurait pas un livre qu'elle aurait envie de lire dans sa chambre se mettre un petit peu dans son lit dans la vie qu'est-ce qu'elle va répondre à ce moment là ben non donc si on fait un petit jeu drôle là t'aimerais ? on va essayer donc du coup toi tu fais ta fille tu veux bien ? oui alors on va l'appeler Julie d'accord Julie oui maman qu'est-ce que je suis en train de faire là de discuter avec papa et toi t'as vraiment envie de nous montrer que t'es là c'est ça ? t'aurais peur qu'on t'oublie ou bien tu t'embêtes un petit peu dans ta chambre ça t'embête qu'on parle avec papa parce que j'aimerais que tu me parles à moi hum je ben tu sais quoi je vais continuer à savoir que t'as vraiment envie que je te parle je vais me rappeler en fait hein juste à maintenant j'ai besoin d'avoir un petit temps avec ton papa qu'est-ce que tu pourrais faire pendant que je parle avec ton papa t'écouter parler oui tu peux si tu veux peut-être y'a autre chose que tu t'auras envie de faire regarder la télé oui si tu veux je peux te permettre un petit moment c'est ça que t'as envie de faire hum hum ok alors on va mettre un petit dessin animé pendant 10 minutes de temps que on puisse parler avec papa t'es ok avec ça ? d'accord très bien pour autant que tu sois ok avec la télé si t'es pas ok avec la télé je l'aurais pas dit tu l'auras pas dit d'accord y'a même Isabelle qui a dit que la télé c'est qui qui l'a acheté c'est nous donc si on est pas ok à ce que les enfants regardent la télé ben c'est aussi aux parents de la faire disparaître si vraiment ça pose trop de problèmes là si t'avais pas été ok avec la télé qu'est-ce que t'aurais pu proposer d'autre ? qu'est-ce que t'aurais pu si elle t'avais dit je vais regarder la télé pis toi t'es pas ok avec ça ah ben toi t'es l'enfant donc moi je suis pas ok avec la télé vas-y repropose mais je veux regarder la télé ok et tu sais ce que je pense de la télé ? oui t'aimes pas ça hum hum et qu'est-ce que je t'ai dit c'est quand la télé ? c'est que le soir par exemple oui j'en sais rien là tu vois il y a le soleil qui brille dehors qu'est-ce que tu pourrais faire pendant que papa et maman discutent encore un petit moment aller jouer dehors ok c'est très bien je vois qu'il y a ta copine qui est dehors tu peux aller la rejoindre ok pis nous on te rejoins quand on a fini de parler ça va pour toi ? comment tu te sens ? écoutez entendu et par rapport à ta place tu vois par rapport au fait que avant tu venais pour on peut on peut faire le jeu drôle dans le sens inverse tu vas sentir la différence je vais rentrer dans ton jeu et tu vas me dire comment tu te sens d'accord ? donc on refasse tout je suis en train de parler avec son papa donc là c'est moi la petite c'est ça ? t'es toujours la petite, t'es la petite Julie et puis tu arrives maman ? Julie ? Julie ? je suis en train de parler avec ton papa oui mais moi j'ai envie de te parler t'as envie de me parler de quoi Julie ? bah de te parler oui mais de parler de quoi ? d'être là et puis tu veux me parler de quoi Julie ? explique moi bah je sais pas tu sais pas ? non bon bah d'accord viens on va parler ensemble on va jouer ensemble comment tu te sens ? comment tu te sens ? t'as froncé les sourcils là tu comprends plus rien mais parce que je m'attendais pas à ce que tu me dises ça comme ça mais là je me dis j'ai gagné en fait je ramène ma maman à moi et comment tu te sens ? bah bien comment tu te sens ? j'ai coupé la discussion en fait entre et par rapport à avant c'est quoi la différence maintenant ? est-ce que t'es complètement à l'aise ? d'une part oui puis de l'autre côté pas parce que je me dis que c'est c'est pas normal c'est quoi la différence de sensation que tu as par rapport à l'autre sensation où on s'est mis d'accord que t'allais jouer avec ta copine pendant que je parlais avec j'ai stoppé l'élan à l'intérieur de toi comment tu te sentais ? t'arrives à dire la différence ? j'arrive pas à l'interpréter mais je dans le sens où avant il y avait ce côté écoute justement où on a reconnu on a et là maintenant c'est vrai qu'il y a ce sentiment de tout au fond de me dire je dois pas réagir comme ça face à maman ça sert, tu sens ça sert dans le ventre et puis ça sert même au niveau des mâchoires il y a comme une espèce de contraction en fait c'est moins apaisé qu'avant avant c'était apaisé c'était plus brutal il y a quelque chose un peu et puis moi je me sens pas bien non plus d'avoir laissé le papa donc du coup tu vois si on reprend pour finir pour que tu ressentes en fait ce qu'il se passe, vraiment de sentir la différence dans ton ventre là maintenant donc Julie oui qu'est-ce que je suis en train de faire là maintenant ? de parler avec papa oui et qu'est-ce que tu penses que je vais te dire là maintenant ? que t'as envie de parler avec papa alors qu'est-ce que t'en penses de ça ? ben j'en pense que je suis pas d'accord et ben moi j'en pense que je suis vraiment d'accord et que j'ai besoin de parler avec papa et là maintenant il faut qu'on trouve une solution c'est quoi les solutions maman ? qu'est-ce qu'on pourrait qu'est-ce que tu pourrais faire pendant que je parle avec papa un petit moment qu'est-ce que t'auras envie de faire c'est important pour moi là de passer ce petit moment avec papa aller faire un bricolage ah mais quelle bonne idée alors je me réjouis déjà de voir ce que t'auras fait pendant que nous on va parler toi tu vas aller bricoler je me réjouis déjà de voir le bricolage que tu vas faire ok alors j'y vais comment tu te sens ? beaucoup mieux tu vois la différence que ça fait dans l'assise dans le ventre et t'as remarqué là ma posture au niveau de mon regard au niveau de ma voix elle était extrêmement ferme en fait est-ce que j'étais autoritaire ? non tu vois c'est une autorité naturelle en fait quand on est c'est une bienveillance ferme en fait et je sais ce que je veux en fait et du coup l'enfant le sent et puis ça lui met ce cadre naturel mais c'est typiquement ce qu'on a ressenti alors après là c'est vrai que l'histoire du coupage de parole c'est encore des choses qui sont c'est le petit pas que tu vas pouvoir faire le petit pas que je vais pouvoir apporter en plus c'est vrai qu'à côté de ça je veux dire alors pas de dire un ange à la maison ça reste notre enfant de toute façon tous nos enfants sont les meilleurs mais on a retrouvé une harmonie on a retrouvé on a un soleil dans la maison dans notre petit noyau là c'est magique en ayant vécu ces années avant où c'était hyper hyper hyper compliqué parce que encore une fois on faisait des crises pas possibles on savait pas comment gérer et là mais déjà voilà encore une fois rien que le fait de l'écouter et de reconnaître ses sentiments alors quand elle était plus petite au début l'été dernier quand on a fait les cours je prenais typiquement, ça je t'avais raconté un papier et un crayon et puis je lui disais bah vas-y, prends un crayon puis tu dessines ta colère alors je me suis retrouvée avec la table de la cuisine remplie, y'en avait plus à côté que sur la feuille c'est moi qui lui ai donné le truc donc j'ai pu m'en prendre qu'à moi même mais voilà, et plus ça allait dans son gribouillage, plus elle faisait une ligne droite et puis pour finir en cœur et maintenant des cœurs elle en dessine donc c'est vrai que les enfants ont dit qu'ils ont souvent aussi le pouvoir d'exprimer par le dessin et là je sais, voilà, j'ai des cœurs tout le temps, partout, dans la maison je me lève le matin, y'en a un qui est posé sur la table à la cuisine, elle me fera des dessins, elle va mettre dans une enveloppe mais y'aura des cœurs partout et tout donc je me dis quand même que faut croire qu'elle est bien ça fait du bien, ça aide aussi à aller de l'avant quand ça va moins bien c'est une reconnaissance aussi qu'elle a vis-à-vis de nous et puis elle prend maintenant spontanément une feuille quand elle est fâchée, ou elle le fait non, pas encore tu pourrais lui suggérer ça, plutôt que de taper tu pourrais lui suggérer lui acheter un cahier par exemple, et puis lui suggérer d'aller dessiner dans son cahier combien elle est fâchée parce que ça va ça va lui apprendre à canaliser d'une autre manière que par la violence mais bravo c'est super tu reviendras dans quelques temps pour nous raconter l'évolution et les petits pas supplémentaires que t'auras fait c'est déjà pour ça que j'ai voulu attendre avant de t'envoyer ce feedback dans le sens où je voulais quand même être sûre de voir si ça fonctionne et c'est vrai que si ça peut aider les autres parents je me suis fait sur mon placard dans ma cuisine j'ai toujours encore maintenant des feuilles, des Z-Memo que je m'étais faites en lisant les livres Faber et Maslich il y avait parents épanouis, enfants épanouis c'était le premier livre, et après il y avait parler pour que les enfants écoutent, et plus l'atelier donc c'est plein de petits mots et de trucs mais je cuisine, je jette un oeil alors souvent je tombe sur la même phrase mais il faut croire que si je tombe sur cette phrase là alors c'est reconnaître les sentiments de l'enfant, reconnaître ses sentiments et il y a la phrase aussi ne jamais utiliser le mot mais et puis il y en avait une autre mais ça c'était plus, non ça c'est vraiment les trois sur lesquels je tombe le plus souvent même si tu sais que, plutôt que le mais donc c'est des choses que parce que quand on dit oui mais la personne en face elle dit oui mais tu disais ça pour ton frère quand tu exprimes quelque chose il va dire oui mais et c'est à qui aura raison en fait ça monte en symétrie et puis il y a la phrase aussi ne jamais comment c'est déjà exprimé dans le sens quand elle est en colère ça sert à rien de lui rentrer dedans parce qu'on aura face à un mur donc il faut laisser retomber et puis après discuter par contre il y a la petite fiche résolution des problèmes en haut ça c'est encore quelque chose que j'ai pas ah bah tu vois c'est des petites passions on en a fait une là on a fait le jeu de rôle mais sinon le reste je trouve que c'est vraiment tu nous as ramené le soleil à la maison c'est beau, il n'y a rien d'autre à dire et je trouve que c'est un atelier qui devrait être pris en compte par beaucoup plus de parents au jour d'aujourd'hui quand on voit que ouais des fois quand on voit les enfants ce qu'ils deviennent parce qu'ils ont pas forcément ce cadre et on m'a toujours dit, c'était l'ancien patron de mon mari qui disait il n'y a pas d'apprentissage pour être parent il n'y a pas d'apprentissage mais il y a des clés pour aider à être des bons parents et ça en fait partie donc c'est vraiment demander de l'aide c'est ça et tout est possible merci Manessa avec plaisir, merci à toi pour tout le bonheur que tu nous apportes au jour d'aujourd'hui il n'y a pas d'autre mot comment tu te sens ? je me sens bien je me sens bien et puis j'espère que ce que j'ai dit ça va pouvoir aider d'autres mamans que ça va pouvoir aider d'autres papas c'est vrai que le fait d'avoir une enfant unique c'est une autre manière d'élever ses enfants aussi mais il faut quand même garder son espace à soi c'est ça Parentalité au présent est un espace où la parole se libère et les cœurs s'ouvrent rendez-vous sur parentalitéaupresent.com et retrouvez-vous dans un des nombreux épisodes disponibles restez en lien en rejoignant les abonnés contributeurs et participer aux discussions mensuelles où nous échangeons autour des divers thèmes abordés avec mes invités merci pour votre écoute je me réjouis de vous retrouver la semaine prochaine Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org