Là où vont mes pensées vont mes émotions.


Résumé de l'épisode :

Dans cet épisode du podcast "Parentalité au Présent", Delphine partage son expérience et ses réflexions sur la période de pa*démie et son lien avec ses parents. Elle constate que cette période l'a aidée à se poser moins de questions et à vivre davantage au jour le jour. Cela lui a apporté un sentiment de calme et de positivité. Delphine souligne également l'importance de ses parents dans sa vie et comment leur soutien et leurs conseils l'aident à avancer.

Vivre l'instant présent :

Delphine explique que le contexte incertain de la pandémie l'a conduite à se concentrer sur l'instant présent. Au lieu de se préoccuper de l'avenir, elle a adopté une attitude plus détendue en se disant qu'elle verrait ce qui se passerait demain. Cette approche lui a permis de lâcher prise sur les choses qu'elle ne peut pas contrôler et de se concentrer sur ce qu'elle peut faire dans l'instant présent. Elle témoigne que cela a été très positif pour elle, en particulier en tant que personne sujette à l'anxiété.

L'importance du lien avec les parents :

Delphine exprime son lien étroit avec ses parents et comment leur présence est essentielle pour son bien-être. Elle se sent rassurée et soutenue lorsqu'elle est en leur compagnie. Delphine mentionne que bien qu'elle ait coupé le cordon en devenant adulte et en fondant sa propre famille, elle reste toujours proche de ses parents. Leurs avis et leurs conseils continuent de jouer un rôle important dans ses décisions et choix de vie.

La perspective du deuil et de la perte :

En évoquant la possibilité de perdre ses parents un jour, Delphine confie sa crainte et son angoisse. Elle a déjà vécu des deuils dans sa famille, ce qui lui a montré à quel point cela peut être difficile pour ceux qui restent. Elle réalise que tôt ou tard, elle devra également faire face à cette situation. La perspective de perdre ses parents lui rappelle l'importance de profiter pleinement de leur présence tant qu'ils sont là.

Trouver du positif dans les moments difficiles :

Delphine partage ses réflexions sur les aspects positifs de la période de pa*démie. Elle mentionne que les relations familiales se sont renforcées même si les contacts physiques étaient limités. Les moments passés ensemble sont devenus plus précieux et intenses. Delphine souligne également l'importance de vivre avec plus d'attention et d'appréciation les moments présents, car on ne sait pas quand on pourra les retrouver à nouveau.

Reprendre du pouvoir sur sa vie :

À travers son parcours, Delphine a appris à se détacher des contraintes et des attentes externes pour vivre sa vie selon ses propres choix et envies. Elle a réalisé qu'il est essentiel de s'autoriser à ne pas tout gérer et à demander de l'aide lorsque nécessaire. En se concentrant sur l'instant présent, en lâchant prise sur ce qui ne peut pas être contrôlé et en se reconnectant à sa créativité et à son énergie.


“Un parent parfait, ça n’existe pas” c’est sur ce postulat que Janick Biselx-Menétrey, médiatrice familiale et coach de vie à Martigny, construit “PARENTALITÉ au PRÉSENT”.

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Podcast proposé tous les dimanches matins à 7h (une semaine sur deux gratuitement), il bâtit un espace où les cœurs s’ouvrent, les chemins de vie se déroulent et la simplicité enveloppe à son écoute.

Au travers des histoires de chacun·e·s, les schémas longtemps restés logés dans l’inconscient sont mis en lumière, les défis de la vie accueillis avec curiosité et présence permettant de sortir des tabous familiaux.

Au fil des épisodes, les récits de chacun·e·s nous apprennent que nous sommes “assez” et nous inspirent à vivre et laisser vivre avec confiance.

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Sujets abordés durant cet épisode: depuis que j'ai mes enfants j'ai coupé le cordon avec mes parents, je suis rassurée par mes parents, peur de la mort des parents, se toucher, s'embrasser, covid, câlins, points positifs liés à la période du covid, on décide de faire ce qu'on a envie de faire, euthanasie de ruby, lien qui reste après la mort, faire ce qui est en cohérence avec ce que je veux, le mental tourne en boucle, angoisses, se prendre dans les bras, ocytocine, conscience de qui j'ai envie d'embrasser ou pas grâce au covid, mettre de la conscience sur le moment que nous passons ensemble, vivre au jour le jour, vivre l'instant présent, faire des choix, se relier au corps, relativiser, respiration, ton énergie est liée à ta pensée, être en présence, se focaliser sur les bons moments vécus sur les points positifs, qu'est-ce qui important, qu'est-ce que je veux, qu'est-ce que je fais ?, prendre sa juste place, imaginer un lien et se connecter à l'autre

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[Texte généré automatiquement]


Je me pose moins de questions. Déjà, je me dis pas qu'est ce qu'on va faire ? Qu'est ce qui va se passer ? Je sais pas combien de temps. On ne sait pas qu'est ce qui va se passer. On ne sait pas qu'est ce qu'on va faire. Déjà, on ne sait pas si on pourra le faire. Est ce qu'on va être malade ? Est ce que on ne sera pas bien ? On va pouvoir sortir. On ne sait pas comment ça va se passer. Donc c'est un peu plus au jour le jour et ça c'est mieux. En tout cas, pour moi qui suis quelqu'un d'assez angoissé de ne pas savoir, de ne pas savoir, là moi je me pose plus de questions, je me dis bon, on verra demain ce qui se passera. Et puis vivant, l'instant présent, c'est exactement ça. Et ça c'est quelque chose de très positif pour moi. Bonjour, je suis Janick Biselx-Menétrey, médiatrice familiale diplômée. Je suis passionnée par le lien relationnel. Je vous propose aujourd'hui Parentalité au Présent, un recueil d'histoires plurielles pour une étape de vie singulière.


Aujourd'hui, j'ai le plaisir de recevoir Delphine Bonjour Delphine, Bonjour Janick. Quel lien entretiens tu aujourd'hui avec tes parents ? Alors maintenant, avec mes parents, je suis proche de mes parents. J'ai été beaucoup plus proche mais avec la période du covid, ça a été compliqué parce qu'on a arrêté de se voir pendant longtemps. Pendant trois ou quatre mois, on se voyait quasiment plus, en tout cas à distance. Et puis moi je suis quelqu'un qui est très tactile, donc ça a été très difficile. Enfin, c'est toujours très difficile de se voir sans forcément s'embrasser. Tout ça c'est toujours très proche d'eux parce que bah c'est eux qui m'ont fait venir au monde et ils m'ont tout appris. Donc en fait je suis proche d'eux. Mais depuis que j'ai mes enfants, j'ai un peu coupé le cordon. Et puis enfin depuis que j'ai mon mari surtout je dirais, j'ai un peu coupé le cordon et puis je fais ma vie quoi. Mais ils sont toujours présents dans mes décisions, dans mes choix. J'ai besoin d'eux pour pour avancer et parce que j'ai besoin de leur avis, d'être sur que je fais juste.


Enfin pour moi c'est important quoi. La vie de tes parents est très très important pour te rassurer que tu es sur le bon chemin. Alors c'est important pour me rassurer après si eux ils ne sont pas d'accord. Par contre j'ai besoin d'avoir leur avis mais j'ai quand même mon idée à moi. Donc en fait si si, pour eux c'est négatif si je ne vais pas forcément les écouter, mais au moins j'aurais entendu ce qu'ils avaient à me dire. Voilà. Mais après oui, ça reste mes parents, donc je pense qu'on a un lien avec eux hyper important. Quand ils te disent qu'ils sont pas d'accord avec tes choix et puis que toi tu vas quand même choisir de continuer sur la route que tu as choisi. Ça te fait quoi l'intérieur ? C'est comment en fait ? Bah en fait, j'ai envie de leur prouver que j'arriverais.


À.


Ça, que ça te motive encore plus d'aller dans le sens que tu as senti. Ouais, ouais ouais, ça me motive parce que je me dis qu'en fait, si moi je l'ai décidé, c'est que c'est une bonne décision. Après, ils ne sont pas forcément des fois d'accord parce que bah c'est pas ce qu'ils auraient peut être voulu. Pour moi, c'est peut être pas ce qu'ils pensent qui est le mieux, mais après je ferai tout pour leur prouver que j'arrive à le faire et voilà quoi. Donc ça c'est cool, à chaque fois ça fonctionne bien. Je pense que je fais assez juste, mais oui, j'ai besoin d'eux au quotidien, J'ai besoin d'eux. Oui, t'as besoin d'eux. Pourquoi ? Parce qu'ils me rassurent. Et me rassure vraiment quoi. Si je suis pas bien, je vais les voir. Mais même sans leur dire je ne suis pas bien, je vais les voir ou j'envoie un message. Ça me fait du bien de savoir qu'ils sont là. D'ailleurs, ça me fait hyper peur de me dire qu'un jour ils seront plus là quoi.


Ça c'est un truc qui me fait peur quoi ? Tu as quel âge ? J'ai 36 ans à avoir 36. Mais après on sait que ça peut arriver n'importe quand, n'importe comment. Enfin voilà quoi. J'y pense pas tous les jours hein, mais des fois quand je regarde avec mes enfants, je me dis bah ouais, un jour il n'y aura plus ça quoi. Ça, ça me fait un peu flipper quoi. Tu as déjà vécu un deuil, une séparation avec d'autres personnes proches ou jamais ? Alors moi, avec mes grands parents avec qui j'étais très proche. Et puis j'ai vu la peine que ça a fait à mes parents en fait, parce que j'étais déjà jeune adulte quand ils sont décédés, mais mes quatre grands parents. Donc c'est vrai qu'on a pu profiter de longtemps, mais j'ai vu la peine que ça leur faisait. Et puis là, récemment, j'ai perdu une tante, une sœur à ma maman et là oui, pour ma cousine c'est dur quoi. Donc je me dis qu'un jour on va aussi connaître ça aussi.


J'ai une sœur aussi donc je me dis que. Que ça va être un jour à notre tour quoi. Et ça, ça fait un peu peur. Puis que j'ai qu'une sœur et que je me dis c'est quand même le lien des fois entre nous, parce que c'est vrai que avec évidence, c'est perdu de vue. Donc du coup je me dis bah des fois au lieu de je suis bête parce que des fois, au lieu d'envoyer un message chez mes parents qui me donnent de ces nouvelles quoi, ça c'est un peu con ça non ? Mais oui, c'est quelque chose. Ouais, ça c'est notre noyau. Les parents.


Hum.


Donc oui, j'ai besoin, j'ai encore besoin d'eux. Je pense qu'on a toujours besoin d'eux, mais je ne suis pas prête en tout cas à ne plus les avoir, ça c'est sûr. Quand tu dis les parents, c'est ton noyau. Hum. Tes parents ? Et ce qui se situe où par rapport à toi ? Est ce que c'est un noyau qui est à l'intérieur de toi ou c'est un noyau qu'à l'extérieur ? Non, c'est à l'intérieur. C'est un noyau qui est à l'intérieur de toi. Oui, donc ça veut dire que tes parents, ils sont à l'intérieur de toi ? Oui, pour moi, oui, ils sont à l'intérieur ou je suis à l'intérieur d'eux, je sais pas, mais on est ensemble ou quoi ? Enfin je sais pas, je me vois pas sans eux Quoi. C'est quelque chose oui. Autant, autant les amis. Enfin voilà, ça je sais pas grave si ça sent à quoi je veux dire. Mais mes parents c'est quelque chose. C'est pas même avec ma sœur.


Je veux dire, c'est différent, mais mes parents c'est vraiment spécial quoi. Oui. Je suis trop proche d'eux quoi. Et puis en fait, quand tu penses que tes parents, ils sont à l'intérieur de toi, que tu te sens comment ? En pensant à ça. Ça te fait quoi là maintenant ? Bah ça, ça me fait dans le ventre. Je sais pas, on dirait qu'il y a un truc quoi. Je sais pas comment expliquer, mais ils sont là quoi ? Ils sont. Ils sont en moi quoi. Je sais pas quand tu te. Quand tu vraiment tu te focalises sur cette pensée. Mes parents sont en moi. Ouais, tu respires comment ? C'est pour regarder ? Est ce que tu respires librement ? Est ce que tu respires ? Ben pas trop. Oui, il m'étouffe un peu, ça prend un peu trop. Ouais, oui, ça prend de la place. Oui oui. Mais après c'est vrai que le Covid, c'est quelque chose qui a été difficile parce qu'on a dû se détacher de ça.


J'ai dû me détacher de plus que plus qu'avant, mais on a pas eu le choix ou quoi. Je veux dire. Après c'est tous ce truc tactile et tout ça. Oui parce que tu disais que pendant trois quatre mois tu les as plus vu, on les a plus trop vu, on les voyait mais à distance ils venaient mais ils rentraient pas ou on allait chez eux, on rentrait pas chez eux. Et puis il y a bien plus de contact où on s'embrasse et tout ça. Il y a plus ça là qu'entre ma maman. Elle a perdu sa sœur, je l'ai prise dans mes bras et tout ça et c'était tellement bien de faire ça. Enfin moi je pense que je ne suis pas quelqu'un qui pourrait vivre sans câlin, sans bisou, sans tout ça quoi. C'est quelque chose qui en tout cas avec mes proches, c'est pas possible quoi. Quand tu dis c'était tellement bien de pouvoir commencer à prendre ma maman dans les bras, tu sens quoi en fait dans ces moments là ? Ben je sais pas, je me sens bien protégée, puis j'ai l'impression que je suis importante aussi pour elle et qu'on en a besoin.


En fait, quand on a besoin d'être rassuré ou qu'on a besoin de se sentir mieux, un câlin, ça fait du bien. Et ses parents, c'est encore mieux. Mais oui, mais là on a plus fait. Donc voilà, c'était la seule fois, mais j'en ai profité. Mais c'est vrai que après oui. C'est important pour moi. Si ce n'est pas encore le cas et que le cœur vous en dit, soutenez Parentalité au Présent en devenant un Abonnés contributeurs. Ainsi, vous recevrez un nouvel épisode toutes les semaines et accéderez à un espace de discussion où nous échangeons autour des divers thèmes abordés avec mes invités. Rendez vous sur Parentalité au Présent com pour en savoir plus. Tu sais que quand on se prend les bras eu au bout de 20 secondes, il y a toute une production d'hormones qui sort, qui se qui se déclenche. Tu le sais ? Oui, ça je le savais. Ouais, je pensais que c'était au bout de 20 secondes, mais je pensais que c'était tout de suite. Mais je savais que ça produisait des hormones.


Oui, exactement, qui faisaient du bien. Donc voilà. En fait, c'est ce qu'on recherche. Donc ça, ça marche avec toutes les personnes, mais avec les personnes avec qui on est les plus proches, c'est ce qui est le mieux je trouve. Ça rempli encore plus. C'est ça. Ça a plus de sens. Oui, mais je vais dire qu'on s'habitue aussi à ça de plus, à ne plus en avoir et à plus en faire. Moi je me suis habitué maintenant. C'est pas terrible de dire ça. Je trouve que ça c'est pas le genre truc qu'on devrait s'habituer. Mais c'est vrai que ça me manque moi, on va dire. Ce que tu es en train de dire, c'est que il y a comme une forme de dépendance qui serre un petit peu. Oui. Mais comment dire. Tu peux annuler. Oui voilà, c'est ça. En fait, j'en ai moins besoin on va dire. C'est pas c'est avant d'arriver hein. Pour ça, on se faisait des bisous et tout ça.


Maintenant on fait plus, c'est devenu un truc un peu automatique quoi. Donc voilà, ça manque moins qu'au début. Au début je me disais mais c'est bizarre d'arriver et puis de se dire salut et c'est tout quoi. Parce que mon mari faisait la bise à mes parents, à mon papa aussi, à mon oncle. Maintenant on fait plus rien. Donc je me dis c'est bizarre mais maman, je m'y suis faite. Je pense que ça serait bizarre. Un jour ma maman elle est venue et elle m'a fait la bise comme ça en arrivant. Puis je dis mais qu'est ce que tu fais ? Elle me dit ah oui c'est vrai, il y a le covid mais je dis fais si tu veux, il n'y a pas de problème. Et c'était marrant parce qu'on se dit mais non, il ne faut pas faire ça. Mais en fait si, et si on a envie de le faire, on le fait quoi ? C'est ça qu'on s'est dit. Tu vois un point positif dans ce que tu es en train de raconter ?


Non, moi je trouve que c'est nul ça. Tu ne vois pas de points positifs ? Moi je vois un point positif dans le sens que peut être que que de toucher la main et de se refaire une bise en conscience avec les gens avec qui on a décidé de le faire, tu vois. Et il y a la conscience qui se rajoute en plus qu'avant il y avait quand même quelque chose d'automatique qui était fait. Ou peut être qu'on n'avait pas à faire des bises à tout le monde. Tu sais, c'est ça, Je me suis dit ça. D'ailleurs, je me suis dit ça c'est un truc qui est bien parce qu'on aura plus besoin quelqu'un qu'on connaît pas mais qui est copain avec notre copain. Salut, On se fait la bise mais beaucoup. On se fait la bise en face parce qu'on se connaît pas. Finalement, ouais. Donc je me dis et puis ne plus non plus obliger les enfants à faire ça. Voilà. Parce que ça, c'était aussi un truc qui m'agaçait profondément quoi. Oui, tu fais un bec, tu fais un bec.


Non, non, fais pas un bec ! Quoi ? Tu connais pas ? C'est pas un bec ! Non, j'ai pas envie. Mais on les a à faire. Mais en fait, c'est pas juste. Ben oui, tu vois. Donc finalement, le point positif de ça, c'est vraiment là, c'est que ça va toucher à l'intégrité, ça c'est vrai. Et puis c'est nous qu'on décidera. Enfin qu'on décide déjà d'ailleurs. Donc finalement, c'est comme un gros point positif qu'on peut, qu'on peut faire ressortir de cette de cette année un peu bizarre qu'on a tous vécu. Tout en bois, d'autres des points positifs. Ben moi je pense que nos relations elles sont différentes, mais elles sont d'autant plus fortes en fait. Parce qu'on passe quand même moins de temps ensemble. Du coup, on fait comme par exemple on fait moins de repas de famille. Avant on se voyait très souvent les week end et tout ça. Ben là, quand on se voit par exemple à Noël, on s'est dit on s'est rassemblé.


Euh ben j'ai trouvé que c'était encore mieux. On a fait des jeux, on s'est vraiment parlé parce qu'on s'était pas vu depuis longtemps avec ma sœur et mon beau frère. Je veux dire, ça fait du bien parce que on sait que c'est quelque chose qui est un peu exceptionnel. Oui, c'est plus quelque chose qui est normal. Ah bah ce week end on s'est pas vu, mais comment ça se fait qu'on s'est pas vu ? Ouais ben alors on fait d'autres choses, on se voit pas mais on se reverra un autre jour et puis c'est encore mieux. Ça je trouve que ça c'est positif. C'est vraiment de nouveau mettre de la conscience sur le moment qu'on est en train de vivre tout ça ensemble. C'est ça et de le vivre avec beaucoup plus d'attention. Exactement parce qu'on sait que c'est plus rare après qu'on y donne une autre valeur. Oui, peut être, on se dit mais en fait on a de la chance d'être tous là et puis on va profiter de ça et puis voilà, c'est tout.


On verra bien ce que ça va donner plus tard. On y pense pas, on se dit pas quand est ce qu'on se reverra, on sait pas quand est ce qu'on se reverra. Ça sera la surprise quoi. Ouais ouais. Voilà après moi par rapport à ça, je me pose pas trop de questions, mais je me dis que après avec le recul, je me dis que c'est mieux. Enfin c'est mieux. C'était bien en tout cas les enfants ils étaient contents de se retrouver. On était contents de nous retrouver. Et puis. Et puis en fait, on se dit des trucs qu'on sait peut être plus dit depuis longtemps quoi. Oui, comme le fait de passer un bon moment ensemble et de profiter des choses qui étaient assez normal mais qui sont devenues plus plus rares. Oui, et avec une attention particulière. Là, maintenant, c'est vu que c'est devenu rare, On va passer un bon moment ensemble, tu sais ça ? Puis on se réjouit vachement je trouve. Pendant une semaine, on se prépare à ça, on se dit on va faire ça.


Ça c'est vachement chouette ça je trouve. Un peu comme des enfants, C'est un peu Noël à chaque fois. Non mais ça c'était vraiment bien. Ouais, ça je trouve que c'est chouette. Et puis ben voilà. Après tu vois un autre point positif cette période. Ben moi ça m'a aidé. Enfin ça je sais pas comment dire. Je vois les choses un peu différemment. Tu les vois comment différemment ? Je pense que je me pose moins de questions déjà. Je me dis pas qu'est ce qu'on va faire ? Qu'est ce qui va se passer ? Je ne sais pas combien de temps. On ne sait pas qu'est ce qui va se passer. On ne sait pas qu'est ce qu'on va faire. Déjà, on ne sait pas si on pourra le faire. Est ce qu'on va être malade ? Est ce qu'on ne sera pas bien ? On va pouvoir sortir. Est ce que mon mari qui travaille avec plein de gens, est ce qu'il ne sera pas mis en quarantaine parce qu'il sera. On ne sait pas comment ça va se passer.


Donc c'est un peu plus au jour le jour et ça c'est mieux. En tout cas pour moi qui suis quelqu'un d'assez angoissé de ne pas savoir, de ne pas savoir où, moi je ne me pose plus de questions, je me dis bon, on verra demain ce qui se passera. Et puis il y a vivant l'instant présent. C'est exactement ça. Et ça c'est quelque chose de très positif pour moi. Des fois, le soir, quand je mets ma fille au lit, elle me dit Qu'est ce qu'on fait demain ? Je lui dis je sais pas, on verra demain. Quand on se lève, qu'est ce qu'on a envie de faire ? Parce que ce qu'on dit aujourd'hui, on a peut être plus envie de faire demain. Là, dimanche, on avait dit on irait voir les canards au bord du lac, puis bon, on a eu un imprévu ou épuisé. Ouais, mais ça c'est pas grave, Le froid, ça ne fait rien, On s'habille mais on n'a pas pu parce que j'ai dû refaire des recherches de travail, j'ai dû aller voir des gens pour le travail et tout ça.


Ben elle était toute déçue quoi. Donc je me dis la prochaine fois on dit rien et puis comme ça on verra ce qu'on fait, on dit rien, on verra demain ce qu'on fait. Alors des fois j'ai un peu peur quand elle me dit ça parce que je me dis qu'elle a besoin d'être rassurée sur certaines choses. Alors ça, ça me renvoie un peu à ce que moi j'ai vécu jusqu'à maintenant. Quand est ce que je vis encore ? Parce que tu changes pas comme ça du jour au lendemain. Alors des fois je lui dis tu sais, c'est comme ça, on verra ce qu'on fait demain. Et oui, ce que tu dis, ce que j'ai vécu, c'est dans le fait de prévoir exactement et de toujours me dire mais si je sais pas, alors qu'est ce qu'on va faire ? On va rien faire. Mais en fait non, on fait ce qu'on a envie de faire ce jour là veux. Si aujourd'hui j'avais pensé faire j'en sais rien moi je dis n'importe quoi, faire du repassage puis que j'ai pas envie.


Tant pis, ce sera pour demain et puis tant pis, je ne vais pas. Ça ne va pas m'empêcher de dormir parce que je ne l'ai pas fait quoi. Mais avant, j'étais comme ça. Ce que t'es en train de dire ? Que tu sors du il faut et je dois exactement aller vers je choisis. C'est ça que tu fais ça oui. Puis en fait, quand quand on se met dans ce jeu choisi deux Qu'est ce qui se passe ? C'est vachement mieux, ouais. T'arrives à dire comment tu. Bah en fait on s'en fout un peu et ça c'est cool de s'en foutre. Parce que je me dis voilà, j'ai pas fait mais en fait je suis capable de pas faire. Donc en fait c'est un peu pour moi, c'est un peu une fierté parce que je me suis dit j'ai réussi à pas faire et ça m'a pas angoissé, ça m'a rien, ça ne m'a rien fait de particulier. Et puis en fait, je fais autre chose que j'ai vraiment envie de faire, alors ça c'est encore mieux.


Et du coup, quand on fait un truc qu'on a vraiment envie de faire, qu'est ce qui se passe ? Ben moi ça me ça me, ça me, ça me donne de la satisfaction et je me dis que je suis capable de pas réfléchir. Donc ça c'est encore mieux. Et puis dans ton corps, tu sens ce qui se passe. Oui, je me sens bien, c'est tout excitant. Enfin je veux dire. Voilà, c'est bizarre, mais ça oui, ça pétille. Exactement. Après oui, c'est ça. Exactement. C'est la part de notre enfance. Un peu. On se dit bah voilà, tu vois, c'est bien, t'as réussi et tout ça quoi. C'est la créativité en fait, c'est se relier à notre créativité et puis à cette part pétillante qui est en nous et qui nous fait avancer et qui nous met beaucoup de couleurs. Ouais ouais ouais. Mais moi j'ai de la chance parce que mon mari m'aide, Il me dit mais fais pas si t'as pas envie, c'est pas parce que des fois il a un peu trop comme ça va, c'est des fois faut quand même faire les choses mais il me dit profite et tout va, on en profite et tout.


Il a raison, mais il m'a fallu quand même cette période là où on se dit en fait on décide pas tout et puis c'est pas nous qu'on décide de tout. Et oui, on déciderait de pas grand chose au fait, mais on décide quand même. On décide de quoi ? Parce que je viens de le dire, oui, on décide de faire ce qu'on a envie de faire. Mais ce que je veux dire, c'est qu'on a vécu dans une période où on a été vachement privé. Donc en fait on se dit c'est pas toujours comme on veut, alors pourquoi moi je ferais ce que j'ai pas envie de faire quoi ? Sur ce moment là, j'ai pas envie de faire ça. Alors pourquoi je m'oblige à faire ça ? On a déjà assez de contraintes autre que s'en mettre encore plus quoi. Surtout pour des trucs de la maison. Alors si c'est pas fait, il y a personne qui fait, donc ça peut attendre. Donc ça, c'est quelque chose qui m'a bien bien aidé à relativiser. Oui, c'est ça.


Et vivre l'instant présent, alors ça c'est collé chez moi partout. Mais je le fais pas vraiment quoi. Qu'est ce qui te en empêche encore ? Ben c'est parce que je suis organisée et que j'ai besoin que ce soit organisé comme ça quoi. Mais maintenant j'ai plus de boulot, c'est plus facile. Ah oui, c'est vrai qu'en ayant une contrainte d'horaire et une famille, effectivement qu'il te faut un minimum d'organisation, bah c'était pas avant, c'était plus compliqué et en fait vraiment c'était plus compliqué parce que je me disais j'ai trois jours de congés pendant ces trois jours, faut que je fasse ce qu'il y a à faire. Puis bah fallait quand même que ce soit fait. Donc après je recommençais trois ou quatre jours, cinq jours de travail, donc il fallait que ce soit fait. J'avais pas envie de faire ça en rentrant du travail, donc voilà, il fallait que ce soit organisé. Après il y a aussi les activités avec les enfants, donc il faut aussi s'organiser, sinon on ne peut pas le faire.


Mais en fait, si on ne peut pas le faire, on peut le confier à quelqu'un d'autre, puis c'est aussi bien, mais ça il faut accepter de le faire. Donc c'est pas nous, on peut tout gérer. Ça c'est aussi quelque chose qu'il faut accepter de ne pas avoir envie de ne pas avoir envie de tout gérer, de ne pas réussir à tout gérer. Ça c'est quelque chose qu'on ne peut pas quoi. Mais ça, il faut accepter aussi. Mais ça m'a aussi aidé à accepter, oui, à me dire qu'en fait, il y a aussi d'autres gens qui sont autour de moi qui peuvent m'aider. Si j'ai besoin d'aide, je peux les appeler et ou ils sont là pour moi aussi quoi. Oui et en fait, tu vois, là on pourrait faire le parallèle avec ce que tu as annoncé en tout début d'entretien par rapport à tes parents le jour où tes parents ils partiront. Euh. Est ce que. Est ce que tu peux pas y voir là une. Tu vois une.


Hum. Un lien dans ce que tu es en train d'énoncer où on ne peut pas tout gérer ? Oui bien sûr. Ah bah ça bien sûr ! Oui, ça je sais que c'est quelque chose qu'on pourra jamais décider. On ne sait pas quand ça arrivera, comment ça arrivera. Puis bien sûr que j'aurais des gens qui seraient autour de moi, ça c'est sûr et certain. Mais c'est encore quelque chose qui est fun quand on aime les gens, on s'imagine pas qu'ils seront plus avec nous. Quoi. Est ce que l'amour s'arrête ? Non, non non que lorsque le corps c'est non, je pense pas. On les verra plus quoi. Donc ça c'est quelque chose qui sera dur. Et de plus les voir physiquement, de plus leur parler de puis les toucher, ça c'est quelque chose qui va être difficile. Mais pour l'instant ils sont là. Donc je vais penser à ça. Mais ça c'est quelque chose qui sera dur. Ouais. Et tu vois Nate en train de te dire que quelque chose va être dur pour quelque chose qui va se passer dans un futur que tu ne connais absolument.


C'est ça ? Tu sais. Et quand tu te relies à cette pensée, comment tu te sens pas bien ? Je me dis il faut que tu arrêtes de penser à ça. Oui, mais comment tu te sens ? Je me sens triste. Et puis je. Ouais, je suis toute mollassonne ou quoi ? Je me dis mais après je me dis faut que j'arrête de penser à ça parce qu'ils vont bien et qu'ils sont là. Donc tu vois ton énergie, elle va là où ta pensée ta Mais bien sûr, ça c'est sûr, où là tu sens ça, ça coince de partout dans ta gorge. Oui oui, partout. Et ce que je peux te proposer, là, maintenant, c'est simplement d'inspirer, d'expirer. En fait, tu laisses partir toutes ces pensées qui quittent, qui te coince de partout à l'intérieur. C'est comme des nuages noirs et gris qui nous, oui, qui viennent nous polluer de l'intérieur. Oui, et à la place, c'est ce que tu arrives à te mettre. Un grand smileys qui rigole dans ton ventre.


Oui parce que c'est vraiment ce que je veux quoi. J'ai pas envie de penser à ça et de me dire je ne suis pas en fait, je suis pas tellement cette personne là quoi. Je pense. Des fois après je me dis stop, arrête de penser parce que ça se passe pas, arrête de penser et déjà ce que tu fais avec tes mains, ça montre. Ouais, sur un espace horizontal qui te coupe la tête en fait. Oui et c'est vrai que moi ce que je suis en train de te proposer, c'est d'inspirer, d'expirer. Donc du coup, tu vois, ça te relie à tes mouvements qui sont plus bas que ton cou. Et imagine voir ce soleil dans ton jeu. Qu'est ce que tu veux ? Tu nous dis un petit peu ce que ça fait ? Ben ça me fait du bien, ça me réchauffe, ça me réchauffe le corps et tout ça, je me sens bien. Et puis qu'est ce qu'il y a là ? Je viens de me redresser, c'est la nouvelle presser.


C'est vrai, Ouais, après la vie, elle est belle quand même. Je veux dire, il faut pas. Alors maintenant. Mais tu vois, oui, ça veut dire que vraiment, là où va ta pensée, va, ton énergie suffis, que tu imagines un grand soleil dans ton ventre qui rayonne pour que tu te redresses, c'est ça et que tu reprennes du pouvoir sur ta vie en fait. Oui, tu as. C'est plutôt bien. Oui, c'est bien, c'est très bien en arriver à faire ça et en fait d'arriver à le faire quand ? Quand tu te rends compte que t'es en train de te raconter des salades parce que tes parents y vont bien, parce que donc t'es en train de te raconter un futur que tu ne connais absolument pas. Euh, ça veut dire qu'au moment où il t'arrive quelque chose de un petit peu plus embêtant, tu peux avoir ce réflexe de te redresser, de respirer, petit roquet. Oui, ça c'est. Donc j'ai pas de pouvoir sur. Sur ce qui est à l'extérieur de moi.


Par contre, j'ai un pouvoir immense de me redresser, de respirer et puis d'imaginer ce soleil dans mon ventre pour reprendre du pouvoir sur et me redonner de la force. Dire que tout le monde vivre ce que j'ai à vivre. Oui. Ça c'est bien. Non mais ça fait du bien, c'est vrai, parce qu'on en est là. On va bien et on est. On a tout ce qu'il nous faut. Mais ça aussi, il faut quand même qu'on se rende compte qu'au quotidien on est, on a une famille, on a tout ce qu'il nous faut, on va bien, on est en bonne santé, la famille aussi, enfin c'est, c'est hyper important, c'est hyper important quoi. Et tu sais, moi je l'ai vécu il y a. C'est le 12 octobre dernier où nous avons ramené notre chien chez le vétérinaire pour l'euthanasier et il avait quatre ans et demi donc c'était plus de quatorze ans de présence, de balade, vraiment de vie commune et souvent, souvent, souvent, je m'étais dit parce qu'on m'avait dit cette race de chien, dix années au maximum et puis à partir de 17 ans, c'était resté ça, c'est resté ancré en moi.


Voilà ce que l'éleveuse m'avait dit. Voilà donc je l'observais. C'est vrai qu'il se qui n'allait quand même, il vieillissait quoi. Donc il y avait vraiment des des signes qui montraient que il prenait vraiment de l'âge. Et donc j'ai vraiment. Pendant plusieurs années. Je sais comment je vais faire quand il sera plus là. Parce qu'un chien, c'est une présence continue en fait. Et puis c'était moi qui m'en occupais principalement. Et en fait, Ben. Du moment que j'ai senti que pour lui c'était c'était fini. Enfin, on le voit, on le sent qu'il n'avait. Il n'avait plus envie de vivre alors que pendant longtemps je m'étais dit bah tiens, là je comprends pas, il y a plus rien qui tient vraiment. Il se déglingue dans tous les sens. Mais je sentais encore cette force et cette envie de vivre. Et là, en l'espace de deux ou trois jours que c'est un week end, le samedi, j'ai pris conscience. Là, clairement, il y a quelque chose qui se passe, c'est la fin.


Et puis le lundi, en début d'après 12 h, j'ai téléphoné. Et puis il y a quatre heures, on s'est rendu. J'ai de la chance parce que nous nous sommes rendus en famille, l'accompagner et c'était juste magnifique. Ben là, ça m'a permis de faire une expérience extraordinaire parce que autant je m'étais dit comment je vais faire ? Tu vois, il y a aussi ce côté tactile, bien sûr, la présence, la présence, les balades, tu vois, ça touche sur tous les plans en fait. Comment est ce que je vais faire quand il sera plus là ? Eh bien, je me suis rendu compte que que la présence, elle est vraiment. Elle fait partie de moi. Je suis présent à moi même, comme tu viens de le faire dans cet exercice où quand tu imagines un grand soleil dans ton monde, tu es présente juste à toi même. Et du coup, tu vois ta physiologie, elle change du tout. Redresse, tu vas mieux, tu respires mieux. Il y a quelque chose chimiquement qui se passe dans ton corps.


Par rapport au sien, ça a été la même chose, ça a été un accompagnement magnifique où ce moment j'ai bien pu pleurer parce que c'est important de pleurer, c'est important d'exprimer ce qui est là et je m'étais arrangé pour que la laisse elle soit homologue qu'avant pour rien avoir à la maison quand elle revient. Ou alors pour que mon mental me trouve pas des excuses pour me rappeler que le chien n'est plus là. Et je me suis rendu compte que en me centrant sur ma présence, bah en fait il s'appelait Rubis, il était présent en moi et c'était vraiment une couleur dorée qui faisait partie de ma vie, de mon intérieur, de ma respiration. Comme tu disais au début, on est tous reliés les uns avec les autres et. Et le lien en fait y perdure après la mort. Le lien il est encore vraiment très très présent et ça a été vraiment une belle, vraiment une belle découverte parce que j'ai pleuré chez le vétérinaire et j'ai jamais plus pleuré en fait. Sur l'absence ok, parce que je me suis souvenue que des bons, des bons moments vécu.


Je me suis aussi souvenue que c'est assez agréable de pouvoir dormir la nuit et de pas devoir se lever deux fois dans la nuit pour sortir le chien qui a besoin de sortir parce que. Parce que la vieillesse, ouais, c'est cela. Donc c'était un point positif, tu vois, j'ai vraiment la gratitude de ce que j'ai vécu avec lui, tout ce qui m'a amené, de ce qui s'est passé. Et puis la gratitude aussi que finalement ça s'arrête à un moment donné parce que c'est positif, que c'est déjà positif dans le sens que ça a vécu quatre ans de plus parce que ça entre guillemets comprenait rien n'est jamais satisfait. Oui mais voilà, Vétérinaire a quand même dit qu'il avait jamais vu un chien de cette race aussi vieux. C'était la première fois que vous avez bien pris soin de lui, hein ? Il était bien chez vous, c'était la première fois, donc c'est plutôt gratifiant et voilà. Et puis vraiment de se rendre compte que bah de garder les habitudes que j'ai prises avec lui, aller me promener par exemple, quand même, c'était dur, je me sentais ridicule de partir me balader toute seule.


Mais il y a personne qui sait que tu pars. Bah oui, dans le seul village, dans un village, les gens arrêtent à et toute seule. Oui, il est où ? Oui bon après ça c'est pas facile ça. C'est vrai aussi. Je crois que les gens ont été assez bluffés de voir que c'était si facile entre eux. Oui voilà, oui tout allait bien. Mais ce que je veux dire, c'est qu'à un moment donné, tu vois, j'ai pris conscience pas qu'est ce que je veux et qu'est ce que je fais. Alors je veux garder cet élan que m'a donné ce chien d'aller me promener. Ça c'est le point vraiment positif dans Qu'est ce que je fais ? Eh ben j'y vais, puis je me pose pas de question, j'écoute pas trop mon mental qui roule, où ces sensations un peu bizarres de partir toute seule et le fait de se dépasser, le fait d'aller de l'avant, du fait de savoir ce que tu veux et de faire ce qui est en coréen, en cohérence, en cohésion avec ce que tu veux, eh bien ça va te donner une nouvelle énergie et ça va vraiment te créer une nouvelle vie.


Donc j'avais envie de revenir à ce que tu me disais par rapport à tes parents et ce noyau qui est à l'intérieur de toi et qui t'empêche de respirer. Est ce que véritablement tes parents sont un noyau qui est à l'intérieur de toi ? En fait, ils sont présents avec moi après. J'ai, mais j'ai du mal à m'imaginer qu'il ne soit pas là et qu'il soit plus là et que pour moi oui, ils sont là quoi. Ils sont avec moi tout le temps. Mais en fait, tes parents ils sont là oui, sont où la ? qu'OBJECTIVEMENT tu peux dire qu'ils sont où concrètement ? Ils sont à l'intérieur du toi, mais ils sont dans mon cœur, ils sont, ils sont quand même, ils sont à l'intérieur de moi quoi. Je veux dire, pour moi, ils sont dans mon cœur, donc ils sont à l'intérieur de moi. Oui, mais objectivement, là ils sont ou non, ils sont pas à l'intérieur de moi, objectivement, ils sont, ils ont leur vie, ils sont chez eux, ils ont faim, ils sont, ils sont à l'extérieur, on est des personnes, des personnes ou quoi.


Donc en fait vous êtes des êtres, des personnes avec un corps physique. Oui, et vous êtes tous reliés par un lien d'amour qui vous qui vous unit. Oui, voilà. Quand tu penses à ça et quand tu imagines et quand tu visualises des personnes qui sont là et tu visualises des liens, en fait, ceux qui vous retiennent, qui vous relient les uns aux autres, comment tu te sens bien ? Qu'est ce qui change par rapport à ce noyau que tu disais ? Ben c'est mieux, c'est mieux parce que c'est moi moins pesant alors je sais pas comment, c'est pas le bon mot. Ouais, ils prennent moins de place en fait, ils prennent leur juste pour. Voilà, c'est ça, tu vois. Et je vais t'inviter à fermer les yeux si t'es d'accord, et puis à simplement imaginer à un lien vers qui, qui va vers ta maman, ton papa ou tes enfants, peu importe. Et puis tu en fais, tu leur envoie comme un lien magique vers. Une un lien vibrant.


Une lumière qui. Qu'est ce que ça fait dans ton cœur ? Ça fait du bien, ça fait du bien. Est ce que tu arrives à voir là que la personne te renvoie la même ? Est ce que ça fait comment ? Tu es bien ? Est ce que c'est la même couleur, la même vibration ? Oui, c'est jaune un peu. C'est différent. Oui, c'est un peu jaune, ce qui renvoie donc, mais c'est jaune vert foncé. Oui, c'est un vert différent. Oui, un peu jaune. Donc tu vois Delphine Knight en train de faire l'expérience que peu importe la distance, peu importe les situations, il suffit que tu fermes tes yeux maintenant ton cœur, tu penses à la personne. Là oui, il y a un lien qui vous relie et qui te fait du bien. Et qui te permet de respirer. C'est vrai, ça fait du bien. Et quand la personne n'a plus de corps physique, ça fonctionne de la même manière. Oui, ça fonctionne de la même manière.


Vraiment ? Oui, voilà. Parce qu'on peut rester quelques minutes à faire ça et puis ça nous fait du bien. Et puis. Après j'ai toutes les personnes qui sont déjà partis dans mon entourage. Je sais pas, c'est pas facile, ça a été difficile sur le moment mais après ça l'est plus. Ça l'est plus. Mais ça c'est des bons exercices à faire. Quand ce sera le moment, je repenserai à ça. Et oui, oui, je vois très bien ce que tu en fais. C'est un exercice à faire à partir d'aujourd'hui. Oui, je vois. Parce que ça permet de. Te nourrir. De prendre conscience que tu peux être en et que tu es en lien avec les personnes, peu importe où elles se trouvent. Et du fait que tu te mettes en lien comme ça, tu dois d'abord te mettre en lien avec toi même. Oui, tu vois, tu dois d'abord être présente à toi même et ça, ça enlève énormément de parasites du mental. Oui, ça c'est vrai, quand le mental veut embarquer sur assez du Waziristan, ya Nia parce que le mental lui, veut tout contrôler.


Et pour le mental, c'est pour ça que je t'ai fait fermer les yeux parce qu'en fermant les yeux, tu court circuite cet espace mental qui va dire non mais c'est quoi ces conneries ? Mais d'ailleurs quand on est pas bien, on va dormir. Moi c'est ce que je fais quoi. Je me dis je vais dormir, au moins je penserai plus à rien. Oui, le fait de fermer les yeux et de se dire bah en fait ça nous fait du bien. Enfin moi en tout cas, ça me fait du bien. Et moi ça c'est quelque chose que je fais pas souvent parce que là, mais quand je c'est trop trop trop, j'ai besoin d'aller me poser. Fermer les yeux. Dormir ou pas. Dormir, ça dépend des fois. Mais c'est vrai que c'est quelque chose que j'aime bien faire. Et du coup, tu vois, quand tu fermes tes yeux, tu peux te relier simplement à ta respiration. Et le fait de te respirer, de respirer et d'expirer en faisant vraiment des sons avec la bouche, oui, ça va te permettre de te recentrer et finalement de te reconnecter avec.


Avec ta force, avec la force qui est revenue et qui va te permettre demain d'aller de l'avant, d'accord ? Et de retrouver les mes priorités. Oui, parce que notre mental nous amène rarement dans des priorités qui nous font du bien. Ca c'est vraiment mental. Il tourne en boucle. On a entre 60 et 60 000 pensées pendant la journée. C'est énorme. Oui, c'est énorme et souvent des pensées inconscientes et c'est très très souvent des pensées qui tournent en boucle et les mêmes pensées qu'on a. Donc ce qui est, ce qui nous permet de changer d'état d'esprit, c'est de commencer à avoir un contrôle sur ses pensées et de te rendre compte. Quand tu tournes en boucle, tu dis stop ici et maintenant. J'inspire, j'expire. Qu'est ce que je veux ? Qu'est ce que je fais ? Alors si je veux continuer avec pas bien, je reste dans ce schéma là aussi. Si j'ai envie d'aller et de. Et de me mettre. De vivre instant. Une sensation positive dans mon ventre, dans mon corps.


Et bien à moi de me mettre une image positive qui va faire que toute ma physiologie et ma chimie intérieure va changer. Et à force de faire ça. Vraiment notre vie. Elle se met à se transformer. Parce que tu as vu là où va ta pensée, Tu n'as. Tu as vécu avant, là où va ta pensée, va ton énergie. Il suffit que tu penses à quelque chose de négatif ou pouf, tu te redresses, tu te recroquevillé, tu respires plus, tu deviens là et on est mal quoi. Je veux dire, on a oui, on se sent mal quoi. Alors on se dit Mon Dieu, on a quelque chose qui ne va pas. Mais en fait non, c'est dans notre tête. Exact, c'est nos pensées. C'est exactement ça. Ouais, mais d'ailleurs quand j'étais très très angoissé, ça me faisait ça, j'avais l'impression que j'allais mal partout quoi. Oui oui, mais ça c'était ingérable pour moi. Après, maintenant, j'ai appris à gérer ça comme il faut, mais c'était quelque chose qui était ingérable et ça m'empêchait de m'empêcher de faire plein de choses, m'occuper des enfants, travailler.


Enfin, c'était vraiment décapant. Mais c'est là qu'on voit que notre mental, il est tellement, il nous y prend tellement le dessus des fois que ça, ça fait peur. Oui. Alors oui, ou alors maintenant tu peux te dire ben j'ai compris que ça fonctionne comme ça et j'ai une Wii U, donc ça oui, mais parce que j'ai travaillé là dessus. Mais quand on sait pas comment gérer, c'est trop compliqué quoi. Oui, moi je comprends qu'il y ait des gens qui deviennent fous, hein. Parce que si on décide pas d'avoir de l'aide ou si on décide pas de faire quelque chose pour aller mieux, on peut péter un câble. Mais ça, ça fait un peu peur de quoi ? Bah de se dire qu'on peut ne plus rien gérer quoi. Est ce que tu penses que c'est possible ? Qu'on ne gère plus ? Qu'on peut ne plus avec. Avec les. Avec ce que je sais maintenant ? Mais non, non non non non non non non. Mais je dis si on se fait pas aider, si on n'a pas les bonnes méthodes, alors là je peux comprendre qu'on con que ça ou ça, ça nous fasse tourner la tête hein.


Oui donc en fait, le message que t'es en train de faire passer, c'est quoi ? Ben c'est que si on se sent pas bien, il faut absolument se faire aider et qu'il y a des solutions à tous les problèmes quoi. Il faut absolument pas rester seul hein. Mais après ça, c'est des choses. Enfin moi c'est quelque chose que j'ai appris. Enfin j'ai appris à le faire avec le temps qu'on. Parentalité au Présent est un espace où la parole se libère et les cœurs s'ouvrent. Rendez vous sur Parentalité au Présent com et retrouvez vous dans un des nombreux épisodes disponibles. Restez en lien en rejoignant les Abonnés contributeurs et participer aux discussions mensuelles. Où nous échangeons autour des divers thèmes abordés avec mes invités. Merci pour votre écoute. Je me réjouis de vous retrouver la semaine prochaine.