S'arrĂŞter pour respirer, tout un talent !

Re-découvrir le premier échange avec Catherine (EP01 "Plutôt papa que maman") ici !


Résumé de l'épisode :

Bienvenue dans un nouvel épisode de "Parentalité au Présent", le podcast qui explore les différentes facettes de la vie parentale. Aujourd'hui, nous allons discuter de l'évolution des relations familiales, en nous basant sur les témoignages touchants de Catherine et de son fils.

Dans cet épisode, Catherine partage son expérience avec sa maman, une relation qui avait été difficile par le passé. Après avoir travaillé sur elle-même et développé une compréhension profonde du fonctionnement de sa mère, Catherine a réussi à apaiser cette relation conflictuelle. Elle met désormais l'accent sur la bienveillance mutuelle et la compréhension des émotions de chacun.

Quant à son fils, il a récemment commencé l'école, ce qui a été une transition délicate pour lui. Pendant les premiers jours, il exprimait son angoisse et montrait des signes de détresse lors de la séparation. Catherine était préoccupée par la réaction de l'enseignante qui, à plusieurs reprises, n'a pas semblé comprendre les sentiments de son fils. Heureusement, avec le temps, la situation s'est améliorée, et son fils a appris à mieux exprimer ses émotions, notamment grâce à l'écoute attentive de l'infirmière scolaire.

Catherine admet que ces moments de stress ont été éprouvants pour elle en tant que mère. Elle s'est parfois sentie dépassée, réagissant de manière excessive face aux comportements de son fils. Cependant, elle réalise l'importance de prendre du recul et de respirer pour mieux gérer ces situations. La respiration consciente et les moments de calme ont déjà été bénéfiques pour elle, notamment grâce à sa pratique du yoga.

Elle envisage désormais de se rappeler de prendre des moments de respiration consciente tout au long de la journée, pour mieux gérer son propre stress et être plus présente pour son fils. Elle comprend que cette pratique peut l'aider à retrouver son équilibre émotionnel et à réagir de manière plus calme et réfléchie face aux défis de la parentalité.

L'expérience de Catherine souligne l'importance de cultiver la présence et la bienveillance dans la parentalité. Prendre soin de soi et de son propre équilibre émotionnel permet d'être davantage disponible pour nos enfants, de comprendre leurs émotions et de les accompagner dans leur développement. La respiration consciente et les moments de calme sont des outils simples mais puissants pour nous aider à cultiver cette présence et à mieux réagir aux défis du quotidien.

En conclusion, la parentalité est un voyage plein de hauts et de bas, mais en cultivant la présence et la bienveillance envers nous-mêmes et nos enfants, nous pouvons traverser ces défis avec plus de sérénité et de compréhension. Prenez le temps de respirer, de vous recentrer et d'être pleinement présent dans votre rôle de parent. Vous méritez cette attention et vos enfants en bénéficieront également.


“Un parent parfait, ça n’existe pas” c’est sur ce postulat que Janick Biselx-Menétrey, médiatrice familiale et coach de vie à Martigny, construit “PARENTALITÉ au PRÉSENT”.

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Podcast proposé tous les dimanches matins à 7h (une semaine sur deux gratuitement), il bâtit un espace où les cœurs s’ouvrent, les chemins de vie se déroulent et la simplicité enveloppe à son écoute.

Au travers des histoires de chacun·e·s, les schémas longtemps restés logés dans l’inconscient sont mis en lumière, les défis de la vie accueillis avec curiosité et présence permettant de sortir des tabous familiaux.

Au fil des épisodes, les récits de chacun·e·s nous apprennent que nous sommes “assez” et nous inspirent à vivre et laisser vivre avec confiance.

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Sujets abordés durant cet épisode: bienveillance, redouter de voir ou parler à maman, accueillir l'autre, difficulté du début de la scolarité, difficulté de l'enfant avec les changements, devenir attentif à ce qui se passe en nous, respiration, conscience, recul, cours avec janick, yoga, homéopathie, accueillir l'autre, communication, méditation, assiduité, régularité dans les pratiques,

Lire la transcription de l'Ă©pisode

[Texte généré automatiquement]


Mais ça, ça m'a blessé par rapport à lui qui soit pas que son angoisse n'ait pas été entendue et pris en compte.


S'est inquiété. Ça, ça t'a fait.


Quoi ? Ça m'a fait mal au cœur, mais ça m'a. Je me suis dit mais enfin, en plus c'est une enseignante qui a de l'expérience je dirais. J'ai ça. Oui, j'ai été malheureuse pour lui, qui qu'elle n'ait pas pu entendre ce qu'il ressentait et qu'elle l'ait vraiment, mis à part ce sentiment d'être et que ce qui se passait dans sa tête, c'était entre guillemets pas bien.


Bonjour, je suis Janick Biselx-Menétrey, médiatrice familiale diplômée. Je suis passionnée par le lien relationnel. Je vous propose aujourd'hui Parentalité au Présent, un recueil d'histoires plurielles pour une étape de vie singulière. Aujourd'hui, c'est la grande joie de recevoir Catherine qui avait déjà parlé dans ce micro il y a plus d'une année maintenant. Et à l'époque, elle racontait que c'était difficile en fait avec sa maman. Parce que. Parce que la maman était très très demandeuse et elle avait perdu son papa il y a quelques années. Bonjour Catherine, Aujourd'hui qu'est ce que tu commences à évoluer en fait cette relation avec ta maman ?


Alors ça va mieux ? C'est encore pas toujours parfait, mais ça s'est beaucoup apaisé. Alors il y a eu tout un travail avec toi. Je pense que de mon côté, je. J'arrive en fait à, entre guillemets, à pardonner à maman, c'est oublié ou bien en tout cas à comprendre son fonctionnement et à plus me focaliser sur ce qui me. Sur ce qui me dérangeait.


Et du coup, alors, c'est comment maintenant ?


Alors une chose en tout cas qu'elle a compris, c'est que c'était pour moi difficile de. De lui. Quand je lui téléphonais et que d'emblée je sentais que il y avait plein de choses qui n'allaient pas et qu'elle allait m'en faire la liste. Et ça à plusieurs reprises, elle a. J'ai pu le lui dire, puis elle m'a dit je me rends compte que je suis souvent accaparée par mes propres difficultés et que quand je vous appelle, ben oui, j'ai besoin de vos enfants, de vous les décharger et que je ne tiens pas compte de ce que vous non plus vous vivez. Donc elle est beaucoup plus aussi dans le questionnement par rapport à nous et à ce qu'on vit, à une.


Prise de conscience.


De sa part. Oui magnifique, mais ça c'est parce que j'ai pu quand même lui exprimer. Alors des fois c'est pas sorti de manière très diplomatique, mais ça a permis quand même de débloquer des choses.


Ah ben tant.


Mieux, tant mieux.


C'est bien ça ? C'est quoi une relation parfaite ? Et est ce qu'une relation ? Est ce que c'est possible d'avoir une relation parfaite avec quelqu'un d'autre ?


Alors ça je pense que c'est impossible.


Parce que tu disais c'est encore pas parfait, mais sinon.


Ouais.


Du coup ça serait quoi le mieux, le plus plus ? Si dans une année tu reviens où six mois tu aimerais ? Tu aimerais dire quoi par rapport à cette relation là ? Ça serait comment ?


On est vraiment dans la bienveillance, une bienveillance l'une avec l'autre qui est pas de parce que moi il y avait quand même un moment où il y avait une forme. Je redoutais de la voir, de lui parler au téléphone et j'ai plus envie. Qui est cette première sensation là au moment où je dois soit monter la voir, soit lui téléphoner ou qu'elle m'appelle ? Ouais, ça arrivait très souvent que je lui réponde pas du premier coup parce que je voyais que c'était réel et puis que je devais essayer de me mettre dans une forme.


De conditionnement, de.


Conditionnement pour pouvoir lui parler. Ouais. Alors ça, ça, ça, ça arrive, ça arrive des fois encore, mais de moins en moins. Donc j'aimerais plus que. Tout de suite cette idée que ça va être négatif, ce moment qu'on va partager.


VoilĂ .


Magnifique. Donc en fait, ce que tu dis, c'est que tu aimerais être encore plus sereine. C'est ça ? Oui, c'est une sérénité et puis peut être un accueil de ce qui est sans que ça te touche.


C'est ça accueillir. Même si c'est un jour où elle n'est pas bien, mais que ça ne soit pas eu, que ça ne fasse pas surgir chez moi la négativité par rapport à.


Ça, c'est vraiment l'image de la goutte d'eau qui coule sur la plume du canard.


C'est ça.


Oui.


Bon alors tu vas te transformer en canard d'ici la prochaine semaine. N'est ce pas pousser des plumes ?


Bon après.


Selon l'idée du canard, oui ça coule, mais des fois faut que ça pénètre quand même. Je sais pas si ça nous coule trop.


Ça te ferait peur de devenir trop hermétique, peut être trop imperméable.


Ouais ouais, faut il faut.


Quand mĂŞme garder.


Alors ce serait quoi ? Je te retrouve dans. Dans quelle ? Quelle forme ? Dans quelques mois ? Ce serait quoi lĂ  ? Moi je pourrais.


Mais euh.


Avec ta collègue, j'ai beaucoup parlé. On a beaucoup essayé de lier aux hommes, aux images animales et c'est vrai que les oiseaux, ça ressort beaucoup chez moi. Donc je pense que l'idée de l'oiseau c'est.


Bien.


Mais mais qu'il n'y ait pas trop de.


Couche de graisse sur les.


Plumes.


Un grain, voilà un petit moineau peut être ? Oui, peut être avec T avec un tout tout neuf, avec des plumes encore un petit peu frisés. Et puis.


C'est ça.


Bon, je me réjouis de.


Oui.


De t'entendre dans quelques temps nous raconter comment tu t'es transformée en oiseau et qui tu es devenu. Bien nous raconter aussi ton fils, les difficultés que tu avais avec ton fils à l'époque, c'était pour se préparer et partir de la maison. Donc maintenant, il a une année de plus. Il n'allait pas à l'école l'année passée quand tu as parlé, maintenant il a commencé l'école, il va commencer sa deuxième année d'école. Comment ça va en fait ? Comment ça a évolué la relation entre vous ?


Alors ? Ça va, ça va mieux aussi. Mais en tout cas le début de l'école, ça a été compliqué pour lui alors qu'il s'en réjouissait énormément. Alors le premier jour, on est partis, les trois, mon conjoint et moi, pour l'accompagner. Et puis il était vraiment très réjoui. Et puis ça a été un moment. C'est arrivé dans la cour, il y avait encore le Covid. Alors la rentrée, elle avait été très alternée. C'était. Il s'est retrouvé à devoir rejoindre ce groupe qui n'est pas rentré tout de suite en classe parce qu'il attendait encore des enfants qui devaient arriver. Et ça a été un moment de flottement. Et puis j'ai senti que plus ça flottait, plus lui ça le déstabilisait. Et en fait, ben oui, j'ai. Il s'est décomposé et il avait. Il est revenu vers nous en pleurant. Il s'est accroché à nous. Finalement, j'ai dû rentrer avec lui jusque dans le corridor. La maîtresse, elle a vraiment dû me le prendre des bras. Alors il me disait Je veux plus y aller, Je veux pas donner la main à des gens que je connais pas.


Voilà. Et puis ça, cette situation là, elle s'est reproduite pendant plus d'un mois, tous les jours où je l'accompagnais. Et puis que ça soit. Que je l'accompagnais à l'école ou que je l'accompagne à lui. AP Parce qu'il y avait des matins. Il allait d'abord à lui.


AP qui a quitté la structure d'accueil.


Avant.


L'Ă©cole, Ă  l'Ă©cole.


Et puis il y a eu une ou deux fois des remarques blessantes de la part de l'enseignante.


Alors c'est quoi des remarques blessantes ?


Elle a eu plusieurs remarques blessantes et la première dont je me souviens, c'est celle là. Ça se passe beaucoup mieux quand c'est lui AP qui l'accompagne. Alors là, j'ai dû lui dire que quand nous on l'amenait avant, elle lui. AP C'était difficile ce moment de la séparation. Et puis il y a eu un autre événement.


OĂą.


C'Ă©tait un.


Jeudi, Je venais le récupérer à 11 h 20. Et puis au moment où toute la classe sort, il n'est pas avec les autres. Et puis là, elle m'appelle devant tout le monde. Il y a tous les parents qui viennent chercher, donc tout le monde sait comment je m'appelle. Elle m'appelle. Et puis en fait, quand j'arrive vers l'entrée de l'école, je vois qu'il est dedans, assis sur un banc à l'entrée de l'école et qu'il pleure assis sur son banc. Et puis je lui dis Mon dieu, mais il a fait une bêtise ou il sait qu'est ce qui s'est passé ? Et il me dit maintenant Mais voilà, il pleure quand il arrive, il pleure quand il repart. Puis je dis mais il a pleuré. Pourquoi ? Il m'a dit J'ai peur que ma mère ne soit pas là. Enfin, j'ai été complètement estomaquée qu'elle qu'elle le mette à part, qu'elle prenne pas compte de son angoisse. Et sur le moment, je suis restée tellement bête que j'ai rien été capable de lui dire.


J'ai dit mais donc il n'a pas fait de bêtises, y pleure parce qu'il a il est angoissé. Elle me dit oui c'est ça, ben va le chercher.


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Bref, je le récupère et puis après elle discute avec d'autres mamans. Puis en fait, à côté de nous, il y avait une des éducatrices de l'UAP qui venait récupérer des enfants, qui m'a touché l'épaule, qui avait assisté à toute la scène et qui m'a fait bien comprendre de laisser tomber quoi. Mais ça, ça m'a blessée par rapport à lui qui soit pas que son angoisse n'ait pas été entendue et pris en compte.


Ça t'a inquiété ça ? Ça t'a fait.


Quoi ? Ça m'a fait mal au cœur, mais ça m'a. Je me suis dit mais enfin, en plus c'est une enseignante qui a de l'expérience je dirais. J'ai ça. Oui, j'ai été malheureuse pour lui, qui qu'elle n'ait pas pu entendre ce qu'il ressentait et qu'elle l'ait vraiment, mis à part ce sentiment d'être. Et puis que ce qui se passait dans sa tête, c'était entre guillemets pas bien.


Oui, mais t'as pu en reparler avec elle.


On avait pu discuter à la à la Réunion en arrivant. On a eu quelques mois plus tard, c'était dans le courant du printemps, une rencontre individuelle. Et puis là elle a pu dire ça va mieux, on sent qu'il est content de venir et tout ça. Puis j'ai dit oui et ça a été difficile les débuts d'année. Puis des fois ça a été des remarques pas toujours bienveillantes. Alors elle a dit C'est vrai.


Oh là ça t'a fait du bien, ça m'a.


Fait du bien.


Et en fait, t'as toujours pas compris que ce qui s'est passé à ce moment là, pour elle, pour qu'elle agisse de non, ça pas. Et là, tu pourrais lui en reparler ou pas ? T'aurais ce besoin ou pas ?


Non, je crois pas. Parce que ça a duré, je dirais tout le mois de septembre. Et puis quelque chose, je dirais une dizaine de jours avant les vacances d'automne, ça allait beaucoup mieux. On sentait qu'ils partaient contents, qu'il n'y avait plus ce moment d'angoisse à la séparation. Et puis il y a eu les vacances d'automne et quand les vacances étaient terminées, il a fallu recommencer. Ça s'est reproduit, mais ça s'est reproduit sur, je dirais, deux semaines, puis après ça a été bon, après y a plus du tout, euh.


Ça a donné le tour.


Ça a donné le tour. Ouais, mais il a eu quand on a eu aussi l'entretien avec l'infirmière scolaire qui a eu lieu aussi courant du printemps, après l'entretien avec la maîtresse. Là, il a pu exprimer plein de choses et il disait oh ouais, qu'il aimait pas l'école lui. Ça, c'était des choses qui nous avaient jamais dit Ah non ! Alors qu'en principe il racontait beaucoup, il raconte beaucoup ce qu'il fait. Et puis on sent que ça, ça lui plaît. Mais ce jour là, non, il disait j'aime pas.


Enfin bref.


Tap tap plus un petit peu savoir ce qu'il aimait, pas ce qu'il voulait dire par par j'aime pas. Je dois trop tendre vers toi. C'est ça un enfant. Il dit j'aime pas.


Alors l'infirmière, elle lui a questionnée à lui. Elle lui a dit Mais alors tu aimes ? Qu'est ce que tu aimes pas ? Rha, des fois c'est lent, je dois trop attendre, j'apprends pas à lire. Oui.


C'est intéressant quand même, comme toi, du moment que t'entends, j'aime pas. Euh. C'est pas commencé pour toi, mais dans ta tête tu te dis quoi ?


Bien. Je crois que c'était ça ma question. C'était Mais qu'est ce que. Qu'est ce que tu n'aimes pas.


Directement du thé ? Tu t'es pas dit mon Dieu, si t'es pas directement fait un fils ?


Non, pas du tout, parce que en même temps, ben il l'avait jamais exprimé. Et puis au contraire, j'avais vraiment le sentiment qu'il était content d'y aller, qu'il appréciait ça. Et même quand au début de l'année c'était difficile, quand je le récupérait, en principe il était content et il me racontait beaucoup de manière réjouie de ce qu'il avait fait. Ce moment de la séparation, il y pensait plus après.


Ouais, voilĂ , oui.


Donc je me fais pas trop de soucis. Cette rentrée ça va bien aller.


C'est vrai tu pas du tout de l'argent. En Ă©change il change d'enseignant.


Il garde la mĂŞme. Donc il y a quand mĂŞme un moyen.


Il va retrouver un.


Père, c'est ça ?


Puis ça sera plus certainement plus calme. Cette année, la rentrée scolaire, ça c'est pas l'année passée avec des maths ou en plus.


Est ce qu'on avait les masques, Mais c'est possible.


Tu vois, il y a.


Les adultes peut ĂŞtre. Il y avait aussi.


La maîtresse dans ce cas là.


Mais je crois pas. Non, non non. Mais peut être les parents dans la cour, je ne sais plus. Alors oui, il y avait tout ça aussi, et ce contexte encore anxiogène.


Mais maintenant. Et puis bon, en une année maintenant. Enfin en quelques mois, il a pu dire j'aime pas. Donc il a pu mettre des mots sur ce qu'il n'aimait pas. Et là t'as vu que au niveau de. Euh. De l'intelligence émotionnelle en fait tu l'as vu, tu l'a vu grandir aussi, tu l'as vu plus s'exprimer, plus s'exprimer.


Oui, je sens qu'il est vraiment capable de verbaliser ce qui l'inquiète ou ce qui ne va pas. Des choses quand moi j'étais enfant, je sais pas du tout. Alors je pense qu'il y a aussi un travail de la part de son enseignante autour des émotions. Et alors il va, il va utiliser des fois des des termes comme ça m'angoisse, ça m'inquiète, je suis pas rassurée. Euh voilà, il est. Il a besoin qu'on explique beaucoup les choses, ce qu'on va faire en amont. Par exemple, hier, on est allé à la folie et faire le sentier suspendu. Alors d'emblée, quand je lui ai dit qu'on va faire ça, il dit J'ai pas envie, je veux pas. Alors je sais que ça va être sa première réaction. Et puis après on en discute. On allait avec une copine, sa fille et puis après il a fallu que je lui montre des images quand je lui explique comment ça allait se passer. Et en fait, du moment qu'il a été harnaché, qu'il a commencé, il a été tout seul et il l'a fait du premier coup.


VoilĂ , Donc il faut bien qu'on anticipe, qu'on lui, qu'en fait on lui explique les choses avant.


Oui, il n'aime pas les changements.


Non, il a beaucoup de peine avec ça. Oui, oui, les vacances, ça a été le fait qu'on bouge beaucoup, qu'on se fixe pas plus de trois jours au même endroit. Ça a été, je pense, source de stress, de stress pour lui. Ce qu'il a là par contre, il l'a pas verbalisé de cette manière là, mais il a eu ça a été compliqué entre lui et moi pendant les vacances. Beaucoup de beaucoup de conflits, beaucoup de disputes. Oui il était beaucoup dans la réactivité, réactivité. J'avais presque envie de dire provocation, mais ça c'est mon interprétation. Mais il était beaucoup dans la réactivité.


Oui, toi tu ressentais que Hit Hit provoquait en fait qu'il faisait tout pour provoquer la dispute.


Ses actes entraînent c'est ça ?


Et comment tu es, comment tu vis ces moments lĂ  ?


Pour moi, ça a été très pénible. On a eu d'ailleurs, après trois quatre jours, une grande mise au point. Les trois parce qu'on s'est dit non mais n'en continue pas les vacances comme ça, si on doit se chicaner pour tout.


C'est quoi se chicaner pour tout ?


Ben il voulait rien manger. Si on Ă©tait au restaurant, il faisait un bal pas possible. Alors c'est quoi ?


C'est quoi un bal ?


Il veut pas rester Ă  table, Il parle trop fort, Il parle pour tout le restaurant et il sait pas.


Il était agité ou. Ouais, vraiment très très agité.


Ouais.


Et puis c'était. On avait beaucoup de conflits liés à la nourriture alors. On mangeait rien, on s'inquiétait. Heureusement, après quelques jours, les fruits, ça passait. Oui, c'était le moment de l'endormissement aussi. On dormait dans un camping car donc nous on était en bas et lui il était en haut.


Ah oui !


Alors il lançait les choses en bas et il fallait chaque fois qu'il redescende pour faire ci pour faire ça. Je ne veux pas dormir tout seul.


Et comment ? Comment tu te sens ? Comment tu t'es senti dans ces moments lĂ  ?


Mais souvent dépassé. Je n'étais pas capable de prendre du recul en fait. J'étais moi aussi dans la phase.


Dans la.


Réalisation réaction.


Tu avais envie de dire surréaction, c'est ça ?


Oui, c'est ça. Sur réaction. Et puis en fait, mon conjoint il arrivait à me dire mais arrête parce que lui des fois il voyait ça un peu de l'extérieur.


Vous, vous allumez un.


Peu de sel, ça entre complètement.


En fait, vous étiez toi, Toi t'étais certainement déstabilisé de voir des comportements qu'il a qui n'a finalement pas l'habitude. Et puis en fait, tu manquais aussi d'assurance. Certainement si vous étiez les deux de sécuriser. Et vous vous êtes entraider dans l'insécurité.


Oui, mais je pense qu'il y avait vraiment de ça.


Oui.


Et en fait, depuis qu'on est rentré, ça s'est apaisé.


Oui, vraiment. Ouais.


Il a retrouvé ses marques.


Tu as pu en parler avec lui maintenant ?


Non, je ne l'ai pas fait.


Oui.


Peut ĂŞtre mĂŞme des mois.


Hier, on a eu cette activité hier après 12 h. Et puis quand on se retrouve avec cet ami et sa fille qui ont le même âge. C'est toujours assez aussi explosif entre les deux. Et bien faite. Je me rends compte aussi que maintenant, à chaque fois qu'on se voit, ce petit groupe de quatre, il y a à chaque fois les mêmes. Les mêmes remarques qui reviennent, on doit leur redire les mêmes choses du moment qu'ils ont été dans les arbres chacun de leur côté, c'était top. Puis il l'a beaucoup encouragé, la petite, à faire comme lui, parce qu'elle, elle n'avait plus peur. Il a été vraiment chou. Mais quand ils se retrouvent les deux assis côte à côte dans la voiture tout le long, on doit dire les mêmes choses. Enfin.


Je ne sais quoi. C'est quoi vous dites ? Vous répéter.


Quoi ? Hi ! Hi ! Hi ! Hi ! Hi ! Hi ! Hi ! Hi ! Hi ! Hi ! On doit presque arrêter pour qu'elle puisse se concentrer pour conduire ! Enfin voilà, ils se tapent dessus tout d'un coup, ils ont balancé des trucs devant des choses même limite dangereux au volant quoi.


Oui.


Là je me suis vraiment énervé. Puis là il s'est calmé. Puis quand on est rentré à la maison, il me dit je te demande pardon maman.


Oh euh.


Et t'as pu en parler avec.


Oui alors je dis mais tu me demande pardon, pourquoi ? Alors il me dit parce que j'ai fait le coquin avec avec elle et puis je lui dis tu as compris pourquoi je me suis fâché. Oui parce que quand on lance ça, c'est dangereux, on peut faire l'accident de voiture. Voilà.


Puis t'as pas réussi à savoir qu'est ce qui a fait que, à un moment donné, il naïf, il fait.


Alors il dit souvent, il me dit avec elle je je. Dans ma tête, j'arrive pas à calmer ma tête. J'ai envie de faire le foufou. Il va dire des choses comme ça, Oui. Et souvent quand il je dois le gronder, je lui fais des remarques parce que si ça ne va pas à l'oreille, il va rire ou se cacher la figure. Et je sais qu'en fait il rigole. Je lui dis mais là ça te fait envie de rire. Alors il me dit mais je sais que c'est des bêtises mais j'arrive pas à arrêter dans ma tête.


Oui.


J'essaie de dire à ma tête Stop maintenant ! Oui, là il va y avoir des mots comme ça.


Et toi t'as des trucs pour lui donner, pour essayer d'aider sa tĂŞte ou pas ?


Ben je sais pas ce qu'on en parle maintenant que je me dis qu'il faut que je fasse ça.


Oui mais ça serait quoi alors ? On en revient sur. Et. Sur l'atelier en fait un atelier de communication pendant l'atelier communication. J'apprends. Qu'est ce que j'apprends ? En fait, presque en tout premier lieu aux gens. Respiration.


Oui, c'est vrai.


C'est cette respiration qui nous permet d'arrêter notre tête en. Ça te parle ?


Oui, ça me parle.


Vraiment inspirer d'expirer. Ça permet de redescendre dans notre.


CĹ“ur un jour.


Ou de prendre un peu plus de hauteur ou de distance par rapport Ă  ce qui se passe. Et de faire sortir. Comme la cocotte minute en fait, se rend Ă  la pression. C'est la soupape. C'est vrai. Peut ĂŞtre essayer de.


Souvent. Si c'est ça, c'est que. Les outils, on les a. Ils sont là. On l'attend.


Oui.


Mais on ne sait pas les y faire appel en maman.


Qu'est ce qui te permettrait d'avoir ce réflexe là ?


Je pense que c'est ça. C'est que je dois, moi, me dire maintenant. Tu te calmes, tu respires et qu'est ce que tu peux faire pour l'aider à ce moment là ?


Puis comment tu pourrais faire pour t'en rappeler ?


Il faudrait presque avoir un. Je ne sais pas.


Moi ce qui m'inquiète. Si ça t'intéresse de savoir ce qui m'a beaucoup aidé, c'est de me de me fixer des moments dans la journée où je respire, que ça est bien, que ça n'aille pas bien de prendre, d'avoir ce réflexe en conscience.


Pas parce qu'on en a besoin.


Oui, peut ĂŞtre.


Au temps. Oui, c'est ça.


Oui.


C'est comme souvent les gens y vont, ils font des trucs pour pas avoir des allergies au printemps, mais ils s'y prennent au printemps quand l'allergie est déjà là. Alors que si on travaillait en amont toute l'année. Mais il y a de fortes chances que dans l'allergie, quand du pollen arrive, l'allergie soit beaucoup.


Moins.


Forte. Ben là c'est pareil, c'est vraiment moi, du moment que c'est quand ma fille a commencé l'école et j'étais maman au foyer à ce moment là et je me suis dit maintenant elle part tous les matins, elle part à 9 h à 9 h, j'allume une bougie, je m'asseyais. Et je respire. Voilà, ça a commencé comme ça. Et là où j'ai été bluffé, c'est que je me rappelle bien. Pourtant, ça fait plus de 20 ans, je me vois, je me vois encore comme si c'était hier, je m'asseyais et je me suis mise à transpirer. J'ai une grosse goutte de transpiration. C'était au mois d'août, donc j'étais en manches courtes, une grosse goutte qui a coulé le long de mon bras. Là, je me suis dit bah dis donc, il y a un truc de puissant qui est en train de se passer. Et effectivement, c'est à partir de ce moment là que ma vie a commencé à changer, de vraiment de m'imposer, de prendre des moments où je m'asseyais.


Au début, c'était cinq minutes où je me disais je veux, j'inspire, j'expire, je me concentrais sur justement ma respiration et puis la tête, elle essayait de m'amener à lui fermer une fenêtre ou il y a le téléphone qui sonne ou ah, j'ai oublié de faire ceci. Ou un non, non, là, juste ici et maintenant. J'inspire Shakespeare et je reste devant ma bougie. Et puis tout d'un coup, je me. Un jour, je me suis rendue compte quelques jours après où je suis restée 20 minutes et je m'étais pas rendu compte. Et là, je me rends compte que aujourd'hui, c'est devenu capital pour moi en fait, d'avoir ces moments durant la journée, des petits moments en fait, de retour à cette respiration. Et puis surtout, je vais plus jamais me coucher sans savoir passer à ce moment là qui peut être court. Oui, suivant ou peut être plus long, mais j'ai ce moment où je vais penser à comme je sors les poubelles en fait que j'ai à l'intérieur de moi avant de sortir, avant d'aller me coucher.


Et puis je me remplis de lumière et c'est vraiment la respiration qui va m'aider à faire ça, ma respiration consciente. Ça te parle ?


Oui, ça me parle, surtout que je fais du yoga et je me rends compte que ce moment là où ça a été, ça a été une des seules activités. Que j'ai réussi à tenir sur la durée, mais parce qu'en fait c'est. C'est un moment où vraiment où c'est ça, on prend que du temps pour soi et elle fait tout un travail sur le souffle. On a besoin de ça et c'est vrai que je n'y fais pas assez appel de respirer.


Et puis aussi s'étirer parce que quand on est pas bien, quand on est tendu, on va se recroquevillé et puis quand on se recroqueville comme ça, et ben en fait on bloque tout à la terre, on peut plus respirer, ça bloque la gorge, ça bloque pas de partout, on se sent bloqué juste là aussi, plusieurs fois par jour. Quand je sens que je me ratatine, je respire et puis j'étire ma colonne vertébrale et je tire mes épaules en arrière pour ouvrir l'espace de mon cœur. Et puis là, direct, on se sent déjà différent. Mais je peux remarquer quand ça va pas combien de force des fois l'énergie que ça demande de se dire ah je vais marcher ou pas maintenant, je vais m'étirer des.


Fois.


C'est c'est vraiment. On se trouve des fois particuliers comme comment on fonctionne. Alors que si tu prends cinq dix minutes pour pour étirer ton corps comme il en a envie, pour respirer, ça va tout changer la journée.


En vrai.


C'est génial.


Oui.


C'est vraiment génial en fait de devenir conscient de tous ces mouvements réactifs, réactionnels, je sais pas comment dire, ces réactions qui arrivent instantanément, des fois juste avec une odeur ou juste avec la vision de la vision de l'autre en face de nous, et combien on peut modifier ça de manière instantanée. J'ai une anecdote à raconter à ce sujet. Euh. J'étais dans un magasin et puis la vendeuse devait me servir et elle est Apparemment c'était un mauvais moment pour elle, une mauvaise journée pour elle. Et puis moi, mon mouvement intérieur, ça a été. J'ai juste eu envie de fuir parce que j'avais pas envie d'être servi par cette énergie là. Et puis je me suis rendu compte d'avoir eu cette réflexion parce que ça, c'est qu'à la vitesse de la lumière, hein, mais je m'en suis rendu compte et là j'ai fait comme un pas en arrière, et puis j'ai respiré, puis je l'observais. Et puis pendant que je l'observais ben silencieusement en moi, je me disais elle ne va pas bien cette dame !


Et. Et je me suis mise dans la douceur à lui souhaiter que ça aille mieux. Et ben franchement, j'ai vu, ça a duré le temps qu'elle me prépare. Ce que je lui avais commandé, ça a duré quelques minutes, mais pas tant que ça. Elle a complètement eu ça à sa physionomie, elle s'est complètement modifiée. On a pu échanger deux ou trois mots. Enfin, c'était le jour et la nuit, entre le début et la fin. En racontant ça, ça me donne la chair de poule. Parce que je me dis mais combien ? Si on devient euh, attentif à ce qui se passe en nous, on peut transformer ça de manière. Instantané chez l'autre aussi.


Ça me fait penser aussi à. Cette semaine, ben j'ai préparé l'école et puis je suis passée au secrétariat pour récupérer du matériel. Et puis là aussi, j'ai la relation avec la personne qui était présente. Elle l'était. Elle était stressante.


Parce qu'elle était stressée en fait. Je pense qu'elle a plein de boulot. Oui oui, elle est débordée.


Puis en fait, tu vois, quand tu parles de ça, je me suis. Je me dis bien j'aurais peut être dû moi aussi faire un petit pas de recul pour me dire ben c'est pas de sa faute ou il y a tout un contexte que je connais pas qui fait qu'elle est peut être comme ça aujourd'hui. Oui, plutôt que d'être toujours à dire ah on a de nouveau été accueilli comme un enfant.


VoilĂ .


Oui oui, et ça passe par la respiration en fait, ça passe par arriver à faire un pas en arrière. Pour comme tout décoller, prendre du recul, mais vraiment se décoller de. De. C'est comme. Un peu comme si on imagine de deux bulles qui se sont collées ensemble. C'est arriver à décoller cette bulle en fait pour arrêter de. Comme être contaminé.


C'est ça ? Ouais, c'est ça.


Parle Zelos.


C'est.


Ça ? Oui.


Cette idée de contamination parce que je n'arrivais pas du tout dans cette énergie là. Mais en fait j'ai pris oui oui directement oui.


Mais ça tu vois, ça demande vraiment un travail en amont. Pour cultiver cet espace de paix qu'on a en nous, pour cultiver notre notre énergie et pour cultiver notre jardin, on fait notre qui en est. Oui. Pour pour arriver à. Parce que si t'as pas conscience que t'es stressée ou si t'as pas conscience que t'es pas bien malin, en fait, ça adhère automatiquement à l'énergie de l'autre.


Et du coup ça permet de boucler la boucle avec maman. Parce que je crois que c'est ça que j'ai réussi à faire avec elle, c'est de me dire. Je ne vais pas me laisser contaminer entre guillemets par son énergie négative ou par ce qu'elle va me dire. Et ça veut dire qu'avant il y a cette forme de préparation et j'ai souvent l'image du soleil dans le ventre avec ma main. Oui, mais il faut que j'arrive.


À l'avoir tout le temps, c'est ça ? Tu veux raconter un tout petit peu plus pour les gens qui nous écoutent ? C'est quoi cette histoire de soleil dans le ventre ?


Ben c'est. Tu parles de respiration, du pas de recul. Et puis c'est la posture aussi. C'est le fait de se dire je visualise.


Un.


Soleil avec un sourire que je vais venir placer lĂ , dans mon monde en ouvrant.


Son.


Ventre. Et puis en fait. Tout d'un coup. Si tu fais ça, si tu as cette image qui vient là tout de suite, tu vas ouvrir tes épaules.


Le sourire.


Le sourire Ă .


L'illusion.


Oui, puis je pense que ça se communique à l'autre.


Ouais oui.


Et en fait par la respiration, tu vois, tu causes de soleil, par la respiration, tu vas. Tu vas chasser les nuages. Marie gris hhhhhh. C'est vraiment de laisser partir ces nuages, de visualiser ces nuages noirs et gris qui sortent. Et puis ce soleil qui prend la place du soleil avec un grand sourire dans le vent. Merci beaucoup Catherine.


Merci Ă  toi.


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